Chaque 14 février, deux camps s’affrontent.

Dans quel camp êtes-vous ?

Et celui de votre partenaire ?

⚔️

Les amoureux de l’amour qui adoooorent cette fête.

Et les anti Saint-Valentin, ceux qui ne voient dans ce jour qu’une fête commerciale bourrée de clichés.

L’un des arguments préférés des antis, c’est de dire :

Pas besoin d’un jour particulier pour aimer son partenaire !

Alors, oui… et non.

-> Pour mieux comprendre où je veux venir, laissez-moi vous parler d’une étude* qui en apparence n’a rien à voir avec notre sujet – mais de laquelle nous pouvons pourtant tirer une leçon fascinante.

Des chercheurs ont suivi plus de 100 000 personnes sur une période de 30 ans.

Leur objectif ?

Déterminer quel niveau d’activité est le plus efficace pour allonger l’espérance de vie :

  1. Une activité intense (mais qui est forcément moins fréquente, puisque le corps ne peut pas être au max tous les jours) ?
  2. Ou bien une activité modérée (que l’on peut faire quasi tous les jours) ?

Les résultats sur le taux de mortalité sont assez bluffants, croyez-moi :

  • activité quotidienne, mais modérée : jusqu’à -31%
  • activité moins fréquente, mais intense : jusqu’à -27%
  • activité modérée ET intense : jusqu’à -42% !

Les chercheurs se sont donc rendus compte que régularité et intensité ne sont pas opposées, mais complémentaires.

-> Et si je te disais que ce principe s’applique aussi à la santé de votre couple ?

Oui, c’est vrai, il faut aimer son partenaire tous les jours.

Mais c’est bien aussi de lui faire vivre des moments exceptionnels, qui lui font ressentir votre amour de façon plus forte, plus profonde, plus passionnée que d’habitude.

Les anthropologues nous expliquent que c’est pour ça que les humains ont toujours créé des rituels : l’on se réunit chaque année à la même date pour fêter un événement. Et ainsi renforcer le lien qui nous unit, réaffirmer notre engagement, repartir sur de bonnes bases…

-> Ne pensez-vous pas que les rituels de la Saint-Valentin ont un peu le même but ?

Vous permettre de dire et de montrer à votre partenaire que vous tenez à lui, que vous appréciez ce que vous vivez ensemble, et que vous êtes prêt à faire un effort pour lui faire plaisir.

Bon, après…

Je sais que tout le monde n’aime pas le format « fleurs – dîners romantiques – chocolats en forme de cœur ».

Pour certains, ça fait trop kitsch, trop artificiel, trop éloigné de leur façon d’aimer.

Mais si c’est votre cas, vous n’êtes pas obligé de suivre le moule.

Vous pouvez inventer votre propre rituel, qui vous correspond mieux, et qui est plus en accord avec vos valeurs.

L’essentiel, c’est de faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire, qui surprenne votre partenaire, et qui lui montre que vous l’aimez.

Alors,

qu’attendez-vous pour préparer

Votre Saint-Valentin personnalisée ?

*Source : [Lee et al., 2019] (https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(18)31634-5/fulltext)

L’estime de vous joue un rôle essentiel dans votre vie.

cropped-rye-field-with-flowers.jpg

De l’enfance à l’âge adulte, elle vous motive, elle vous donne envie de relever des défis personnels et professionnels, de rencontrer de nouvelles personnes, de vous ouvrir aux autres et au monde.

En commençant par vous aimer, vous pouvez vivre en paix avec vous-même, mettre un mouchoir sur vos démons intérieurs. Sans douter de vous ou avoir peur du regard de l’autre.

Ce rôle essentiel, pour notre développement personnel comme pour la vie en collectivité, a été mis en avant par des psychologues et des philosophes dès la fin du 19e siècle. Dans la seconde moitié du 20e siècle, les psychosociologues ont affiné la connaissance de cette composante essentielle de la personnalité.

Depuis, les recherches n’en finissent plus de dénouer les fils qui tissent une bonne estime de soi de la plus tendre enfance, avec les premiers liens d’attachement, jusqu’à l’âge avancé ; au travail, à l’école, en famille, à travers les loisirs…

Elles montrent aussi qu’un excès ou un déficit d’estime de soi peut conduire à des troubles psychologiques comme le narcissisme ou la dépression, voire le trouble bipolaire.

On ne naît pas avec une estime de soi déterminée : celle-ci se cultive, se développe et s’entretient continuellement grâce à l’amour et au soutien que l’entourage peut apporter.

C’est un équilibre fragile entre l’image que l’on a de soi et le regard que renvoient les autres.

Une tension constante qui peut être remise en question à chaque épreuve de la vie.

Elle n’en demeure pas moins un besoin fondamental pour l’épanouissement de chacune et de chacun.

Et vous,

à quel niveau se situe

votre estime de vous ?

.

-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

« Pardonner,

c’est délivrer un prisonnier.

Et découvrir que le prisonnier,

c’était vous »

______

Oscar Wilde

Que pensez-vous du pardon ?

Clui que l’on demande pour soi

Celui que l’on offre pour les autres

Le pardon-processus et le pardon-décision…

Le pardon ne change pas le passé, il élargit les horizons du futur.

La vie ne va pas sans blessures, blessures infligées ou blessures reçues. Quand la blessure est profonde, comment peut-on la guérir ?

La guérison ne peut venir que du pardon accordé et accueilli, mais cela n’est ni facile ni évident.

Parfois, celui qui est blessé dit : « je ne pardonne pas tant que l’autre ne m’a pas demandé pardon ». Il se présente alors comme une victime qui attend. Mais qui, en fait, rumine l’événement, entretient la rancune en lui et s’engage progressivement dans un processus de destruction de leur relation.

Pardonner n’est pas facile, car le passé fait mal, c’est pourquoi beaucoup disent « je ne peux pas pardonner parce que je ne peux pas oublier ». C’est vrai, on ne peut pas oublier.

En effet, le passé continue à habiter pendant longtemps la mémoire. L’oubli n’est pas la condition du pardon. Le pardon, c’est une réconciliation par-delà l’offense. Avec le pardon, le passé n’est plus considéré comme un obstacle à la relation. Malgré ce qui s’est passé, malgré le mal que tu m’as fait, je poursuis la route avec toi et je te refais confiance.

Le pardon, c’est la confiance renouvelée. La plus grande preuve d’amour que nous ayons pu recevoir d’une personne, de quelqu’un que nous aimons, c’est bien d’avoir reçu de lui le don inestimable du pardon, de la confiance après une faute grave. Le pardon n’est jamais obligatoire. C’est quelque chose qui se donne, ce n’est pas quelque chose qui s’extorque. Il ne faut pas exiger de l’autre de nous pardonner ou de nous demander pardon, car le pardon est vraiment un don gratuit qu’on se fait. C’est le cœur de l’amour.

Ainsi, quand nous pardonnons nous sommes dans l’authenticité. Nous manifestons que la vie peut continuer malgré les forces contraires. Que la confiance peut renaître et que l’espérance laisse entrevoir un avenir.

Cet acte conduit deux personnes à la vérité : l’offenseur reçoit la vie malgré la faute qu’il a commise, l’offensé se trouve en position de rendre la vie malgré sa blessure.

Grâce au pardon, la vie reprend.

.

« Le pardon libère l’âme, il fait disparaître la peur.

C’est pourquoi le pardon est une arme si puissante. »

Nelson Mandela (1918-2013)

 

 

générosité,20200324.

Qu’est ce qu’être amoureux ou amoureuse?

Cette vaste question fait s’entrechoquer plusieurs réponses, autant dans le domaine de la fiction qu’en termes de réflexion pure, et aussi bien en art que dans les sciences.

Être amoureux ou amoureuse en dit autant sur soi que sur l’autre.

L’action d’aimer engage celle de vivre une histoire d’amour, et donc d’ajouter son histoire à l’infinité d’histoires déjà vécues, écrites, chantées, analysées.

Se demander ce qu’est l’amour, c’est aussi l’occasion de regarder derrière soi, dans son propre passé amoureux, et de construire ainsi de meilleures fondations pour les amours futures.

S’interroger sur le sentiment amoureux, c’est aussi se demander quel genre d’amoureux ou d’amoureuse l’on a pu être. C’est aussi se retourner sur les histoires d’amours fictives ou vécues qui ont marqué nos imaginaires respectifs.

En 2004, dans Love Sick: Love as a Mental Illness, le psychologue clinicien Frank Tallis évoquait plus concrètement cette série de signes caractéristiques de l’amour, où tous les amoureux et toutes les amoureuses pourront apparemment se reconnaître.

En tête de liste: euphorie, sautes d’humeur, redéfinition de l’estime de soi, envie de pleurer, perte de concentration et trouble du sommeil, manque d’appétit, stress se traduisant par une pression artérielle élevée, douleurs dans la poitrine et au cœur, trouble obsessionnel-compulsif (soucis et préoccupations superficielles), réactions psychosomatiques telles que les maux d’estomac, des étourdissements et de la confusion.

Les psychologues Helen Fischer (de l’université américaine de Rutgers) et Anik Debrot (de l’université suisse de Lausanne) ont quant à elles étudié l’amour sous la forme de huit marqueurs réactionnels : authenticité, attention spécifiquement portée sur l’être aimé, appréciation des relations sexuelles, empathie, possessivité, vision de l’autre centrée sur le positif, plaisir en sa compagnie et envie de lui rendre la vie plus douce.

De son côté, Kate Rose évoque dans l’essai You only fall in love three times trois types d’amours vécues tout au long de la vie : l’amour idéaliste, l’amour de nécessité et l’amour inattendu.

Ce dernier serait le plus beau et le plus long puisqu’il profiterait de la maturité acquise tout en gardant une part d’innocence…

carte-de-voeux-peinture-q_max

Je vous souhaite​​,

à vous cher lecteur de mon blog,

le meilleur, tout le meilleur, et rien

que le meilleur pour cette année du Neuf !!!

49204367_2242620002456513_3211029898244128768_n