Apprend-on vraiment de ses échecs ?

C’est une évidence pour les managers, les philosophes, et même pour Cosmo : on apprend plus de ses échecs que de ses succès !

L’échec, dit-on, rend humble. Il nous force à nous remettre en question. Le succès, lui, nous rend complaisants.

Ce serait en effet une consolation – si c’était toujours vrai. Hélas, ce n’est pas si sûr.

Dans les organisations, une célèbre étude de 2005 suggère que les échecs des petites expérimentations confortent l’idée qu’il est inutile d’expérimenter, tandis que les grands désastres sont invariablement attribués à des causes exogènes et inévitables.

Pas vraiment la remise en question…

Est-ce à cause des jeux politiques ? Sans doute, mais la même tendance se retrouve chez les individus. En gros, nous imputons nos échecs à des causes extérieures, ce qui nous dispense d’apprendre.

La raison, bien sûr, c’est que quand on échoue, on se sent menacé, et on « déconnecte ».

D’ailleurs, on apprend mieux quand on réussit (tous les profs le savent). D’où la brillante suggestion de deux chercheuses de Chicago : étudiez plutôt les échecs… des autres.

Vous apprendrez autant qu’en étudiant leurs succès, et plus qu’en retournant le couteau dans la plaie de vos propres loupés !

Apprenons de nos erreurs…

… et dans ce cadre penchons-nous sur cette étude récente menée sur 2 200 Britanniques et qui établit la liste de leurs regrets à propos de leur première expérience sexuelle. 1, cité à 71%, le choix du/de la partenaire, 2 un lieu « inconfortable » (61%), 3 avoir été saoul/e pendant les faits (57%), 4 ne pas avoir eu de rapport protégé (44%), # avoir fait ce jour/soir-là un mauvais choix de sous-vêtements (11%)…

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Il existe une charge émotionnelle qui, comme la fameuse charge mentale, peut conduire au burn-out.

Pour vous en prémunir, apprenez à identifier les cinq signaux d’alerte suivants :

1 – Reconnaîssez votre charge affective

La charge émotionnelle peut survenir à différents moments de votre vie.

Et naître d’une succession de contrariétés, de relations compliquées (emprise, manipulation, dépendance), de pressions (extérieures ou de notre fait), de croyances accumulées, d’épreuves récurrentes. Elle peut aussi être la conséquence d’un choc émotionnel violent (licenciement, séparation, deuil).

Comme la fameuse charge mentale, lorsqu’elle dure depuis trop longtemps et/ou lorsqu’elle est trop lourde, elle génère de l’épuisement : le burn-out émotionnel.

2 – Prenez au sérieux “la goutte d’eau”

Celle qui fait déborder le vase : la vexation, la déception, l’exigence, l’échec… de trop !

Comme l’organisme rejette en vomissant l’excès de nourriture ou une nourriture avariée, votre « organisme psychoaffectif » rejette l’événement en excès qui risquerait de vous rendre malades, de vous mettre K.-O. Trop souvent, vous rationaliez les faits en les relativisant, les minimisant, en vous rendant responsables.

Cela pour fuir un conflit, ne pas risquer une sanction, ne pas mettre en péril une situation ou une relation.

C’est un tort, car cette « goutte » est un puissant signal d’alarme qui vous dit que vous êtes en danger.

Elle exige de vous que vous analysiez ce qui a permis que ce « trop » arrive (causes intérieures, causes extérieures) et vous commande de réfléchir aux moyens (à court, moyen et long terme) qui vous éviteraient de porter à nouveau votre charge trop lourde.

3 – Identifiez votre sidération affective

Elle désigne l’état psychique de la personne qui a subi un choc affectif : rejet, exclusion, humiliation, trahison, rupture, deuil…

Son impact diffère d’une personne à l’autre, selon son histoire et sa sensibilité.

La reconnaître, la nommer, avoir conscience du choc et de ses conséquences vous permet de prendre le temps de récupérer, de prendre soin de vous, au lieu de poursuivre votre chemin comme si de rien n’était – en alourdissant votre charge affective par le déni, la culpabilité ou la honte.

4 – Adoptez les bonnes habitudes

-> La première est d’observer l’état dans lequel vous vous trouvez et d’évaluer votre état de saturation (charge agréable, facile à supporter, moyenne, difficile à supporter, saturation intolérable).

-> La deuxième consiste à repérer les blocages et les croyances qui vous empêchent de changer de mode, d’être en relation, de travailler ou de concevoir la vie.

->La troisième : trouver vos limites (qu’est-ce qui peut vous empêcher de vous épuiser ou de vous sacrifier ?).

-> La quatrième : chercher comment réduire votre mal-être, notamment par des pratiques psychocorporelles (Vittoz, sophrologie, pleine conscience) et surtout l’auto-hypnose (qui vous évitera aussi le déni) qui vous remettent en contact avec votre corps et vos sensations.

Cette reconnexion vous permet d’être plus à l’écoute des messages de trop-plein que vous envoient votre corps et votre psychisme, donc de mieux prendre soin de vous-mêmes.

-> Enfin, la cinquième habitude consiste à pratiquer le plus souvent possible l’« ici et maintenant » pour être en contact direct avec votre ressenti physique et émotionnel.

5 – Trouvez l’équilibre, votre harmonie

Le rythme juste, le bon tempo : corps, esprit et cœur doivent vibrer à l’unisson.

Au corps, le sommeil, l’activité sportive, artistique.

À l’esprit, la méditation, l’attention, le rêve (qui permet de comprendre des aspects de notre vie remontant de l’inconscient), l’auto-hypnose surtout (pour vider les émotions refoulées) et aussi l’humour, qui permet de vous libérer de ce qui vous pèse.

Au cœur, l’amour de soi, mais aussi l’amour respectueux et réciproque de l’autre.

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« J‘étais un accro aux jeux vidéo.

Je m’en suis sorti.

Il m’est arrivé de passer de 14h de l’après-midi à 7h00 du matin devant mon ordinateur à jouer.

Qu’ai-je gagné ?

Du plaisir, des « amis », une identité.

Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Rien.

F. Duval-Levesque,psychopraticien,hypnose,coach,mal-être,anxiété,angoisse,addiction,traumatisme,peur,tabac,phobie,souffrance,stress,burnout,PNL,téléséance,téléconsultation,avis,témoignage,dépendance,,jeux vidéosQu’ai-je perdu ?

Mon temps, celui qui m’est accordé pour vivre.

Quelques bouts de ma vie, si précieuse. Un an de terminale, car je préférais me réfugier comme une grosse truie dans ce laisser-aller au lieu d’affronter le bac qui m’attendait. La femme qui m’aimait. Car elle vivait dans le monde. Moi assis devant un écran comme si je passais ma vie enfermé aux toilettes. L’occasion de passer du temps avec les gens que j’aime et ma famille.

Depuis, j’ai arrêté les jeux vidéo.

Ce que j’ai gagné ? La vie.

Il me reste encore de nombreuses années devant moi pour découvrir le monde, vivre des expériences intenses, rencontrer des gens formidables. L’Amour… Le jour où j’ai rencontré la femme qui me rend heureux aujourd’hui, et que je rend heureuse, je me demandais si j’allais sortir, ou bien laisser ma fainéantise gagner, et passer l’après-midi seul dans ma chambre, dans le noir, dans un monde qui n’existe pas. Je suis sorti, et je l’ai rencontrée.

Bientôt, l’envie de jouer était revenue. J’ai compris que l’amour et les jeux vidéos ne peuvent cohabiter. Les jeux vidéos sont les plus forts.

J’ai donc choisi, car au moins l’amour est réel.

La force, la volonté nécessaire pour vivre dans la réalité.

De l’énergie, celle que je mettais à vivre dans un monde qui n’existe pas.

La santé, je me suis découvert une passion pour le vélo. Un beau corps. Fini le gros derrière posé sur une chaise.

J’ai retrouvé la communication avec les gens que j’aime. J’ai appris le japonais. Et puisque j’ai besoin d’aller me perdre dans d’autres mondes, je pars trois mois au Japon cet été. La réalité est plus difficile. Moins exaltante à priori. Mais quoi que l’on fasse, on fait partie de la réalité et quoi que l’on construise dans le virtuel, l’argent que l’on gagne est voué à disparaître, à l’échec.

Il y trop de choses à faire dans la réalité pour se rabattre sur le virtuel.

Il y juste un choix à faire : celui de la volonté, en se faisant aider si nécessaire.

Dois-je faire le choix de laisser s’écrouler ma vie et tout ce que j’ai construit ?

Plonger dans la solitude, la fainéantise ?

Ou bien dois-je faire le choix d’être un homme, un vrai, un dur, qui affronte les obstacles avec force, et qui arrive enfin à ses objectifs ?

Qui savoure la réalité ornée de tout ce qu’il a construit ?

Un homme heureux qui est là pour lui-même, pour sa femme, pour sa famille ?

Un homme qui pourra parler des voyages qu’il a fait au lieu des jeux auxquels il aura joué ?

Il y a tout ce qu’il faut dans le monde réel pour être heureux. J’ai su extraire par moi-même ces éléments.

Comme dans un jeu de rôle, j’ai un corps et des aptitudes. J’ai donc transformé ma vie en un jeu de rôle. Et aujourd’hui, ce n’est pas un bouton « power off » ou un « game over » qui pourra effacer tout cela.

Tout ce que j’ai construit,est là, et définitivement là.« 

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Le stress des concours, Hanna F. l’a vécu, elle aussi.

Cette jeune femme de 22 ans, d’origine allemande, s’est lancée dans l’étude de sa langue maternelle, «un peu par défaut», concède-t-elle.

Sa mère, elle-même professeure d’allemand, l’encourage dans cette voie. «Pour ma famille, mon niveau d’études importait plus que ce que j’étudiais

Installée à Toulouse, elle vit plutôt bien le premier confinement. À la rentrée 2020, Hanna se dirige vers un master MEEF, dédié aux métiers de l’enseignement. Mais cette perspective ne la réjouit pas. Depuis le début de ses études, elle doute. «Je suis allée voir plusieurs conseillers d’orientation. À la fin, je me disais toujours que c’est ça qu’il fallait que je fasse. Je m’auto-persuadais que j’étais dans la bonne voie

Le deuxième confinement la ramène de plus belle à ses doutes et sa santé mentale se dégrade complètement.

Hanna perd alors du poids, fait des insomnies, de l’urticaire… Privée de sortie, seul son master occupe son quotidien. «Avant, la vie étudiante était synonyme, pour moi, de liberté. Je sortais beaucoup. Mais là, je n’avais plus que les cours. Je me levais cours, je dormais cours. J’ai réalisé que ces études ne me convenaient plus du tout

De retour en cours, sous anxiolytique, Hanna confie à ses professeurs qu’elle veut arrêter ses études. «Ils m’ont dit de poursuivre, pensant que je me mettais simplement trop de pression. Tout le monde pensait que j’irais mieux une fois que j’aurais eu le concours.»

Elle se force alors à continuer et obtient le CAPES en juin dernier, faisant la fierté de son entourage. «Là encore, j’ai essayé de m’auto-persuader en me disant que si tout le monde était heureux, je devais l’être aussi.» Elle passe l’été «dans le déni» de la rentrée.

Mais en préparant ses fournitures, dans un magasin, elle craque. «J’ai fait une crise d’angoisse devant des stylos. J’ai commencé à pleurer, à hyperventiler, à trembler Le lendemain, veille de rentrée scolaire, elle démissionne de l’Éducation nationale. Un branle-bas de combat, car au niveau de l’administration, personne ne comprend sa décision. «On a encore essayé de me persuader de poursuivre», déplore Hanna.

Mais cette fois, elle tranche : il n’est plus question d’être professeure.

Pendant les confinements, elle a mené une introspection pour savoir ce qui la faisait tenir dans ses études. Le confinement a donné du temps dans une société où tout va vite, où on ne va pas dans le sens de l’intériorité. Il a donné le temps aux gens, face à eux-mêmes, de penser les choses. C’est essentiel pour savoir ce qu’on veut.

«L’histoire, la culture, les langues me plaisent vraiment. J’ai donc voulu retranscrire cela dans un autre métier.» Deux semaines après sa démission, elle trouve un emploi dans sa ville natale, Carcassonne, et devient réceptionniste dans un hôtel cinq étoiles. «On a une clientèle étrangère très importante. Je parle allemand, français, anglais et italien au quotidien.»

Hanna trouve ce poste «hyper enrichissant». «Née ici, je suis contente de pouvoir transmettre mes racines

Et surtout, elle va mieux.

«J’ai l’impression de me réaliser dans ce que je fais, de grandir, d’apprendre encore plus de choses. Je suis contente d’aller travailler, même si ce sont des horaires ingrats.»

Elle dit s’assumer davantage sur le plan personnel. «Je me sens plus légitime dans ce que je fais et je ne suis plus torturée par un doute constant. J’avance, la tête haute», conclut-elle.

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Firdaouss D., étudiante marocaine de 21 ans venue en France pour ses études, a également connu la douleur de la PACES (1ère année de médecine).

«Pas par choix», annonce-t-elle d’emblée. Brillante élève, ses parents l’ont orientée ainsi. «Ma mère a toujours voulu que je sois en médecine.» Sous la pression, elle s’installe alors à Lyon. Pourtant, la jeune femme rêvait d’ingénierie. «Ma mère me disait que la mécanique est plus adaptée aux hommes, que je serai mieux en médecine.»

Firdaouss prend sur elle et travaille énormément.

Elle refait même la PACES pour viser médecine générale. Mais, au fil des mois, son état psychologique se gâte.

Entre 15 et 25 ans, le cerveau connaît d’énormes remaniements. Certains neurones meurent, d’autres s’allongent, se développent… c’est ce qu’on appelle la plasticité cérébrale. C’est à la fois une période pendant laquelle les capacités d’adaptation sont énormes, mais aussi de fragilité en raison de ces remaniements. Durant cette période sensible, il faut donc éviter de s’exposer à des stress. C’est paradoxal, car beaucoup d’étudiants font face à des agressions de toutes sortes.

Le témoignage de Firdaouss le confirme : «Je faisais des crises d’angoisse tellement je ne supportais pas ce que je faisais

Des cris, des pleurs et des tremblements qui la mènent aux urgences à plusieurs reprises.

«J’ai perdu 15 kilos, je ne mangeais plus rien, je pouvais passer trois jours à ne boire que de l’eau et du thé.»

Arrive le confinement, qu’elle décide de passer au Maroc, auprès de sa famille. Épuisée physiquement et psychologiquement, l’étudiante n’est plus en mesure de poursuivre ses études. Le confinement devient alors un cocon dans lequel sa famille la dorlote. «Je me suis mise à danser, à écrire, au yoga, à la méditation.» Elle parle d’une «belle période». Firdaouss sort la tête de l’eau et reprend goût à la vie.

S’en sortir, c’est se mettre dans une dynamique positive. Le confinement a été une dynamique imposée, mais dans sa situation, il lui a permis d’évoluer.

En se reconnectant à elle-même, Firdaouss retrouve ce qui l’anime et s’inscrit tout naturellement dans des licences de physique, chimie et sciences de l’ingénieur et mathématiques-physique sur Parcoursup.

Avec, enfin, le soutien de ses parents. «Ils m’ont encouragée à faire ce que je voulais, que ce soit au Maroc ou en France, en disant qu’ils étaient là pour moi Également admise en CPGE (classes préparatoires aux grandes écoles), elle opte pour la licence PCSI, plutôt que la prépa. «Je ne voulais pas me retrouver dans le même schéma qu’en PACES à ne pas avoir de vie. Ce choix, c’est celui de mon bien-être», confie-t-elle.

À la rentrée, Firdaouss se sent enfin dans son élément en découvrant les cours de maths, de thermodynamique ou encore de chimie. «Des matières que j’ai toujours rêvé d’avoir !»

Et les résultats suivent.

Première dans plusieurs matières et encouragée par ses professeurs, la jeune femme postule en écoles d’ingénieurs. Elle est admise directement en deuxième année au sein de l’INSA Toulouse.

Quelques semaines après la rentrée, elle est en accord avec elle-même, dans des études qu’elle a choisies et qui lui plaisent. «Je suis fière de la personne que je suis après toute la détresse que j’ai vécue. Et je suis fière d’être en ingénierie, un domaine qui me passionne depuis mon plus jeune âge.»

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Le confinement lui a «sauvé la vie».

Marie-Ange, 24 ans, pèse ses mots.

En mars 2020, elle était en quatrième année de pharmacie à Strasbourg, et moralement à bout. Pourtant, devenir pharmacienne a toujours été une évidence pour elle.

Mais, dès le début de la PACES (la première année commune aux études de médecine), elle doit faire face à la pression.

«On nous disait “peu importe vos résultats au bac, ici, vous êtes nuls”. Tout était fait pour nous décourager Déstabilisée, Marie-Ange travaille d’arrache-pied, se prend «une claque» au moment des classements et commence à douter. «Je me disais que je n’y arriverai jamais. Je me sentais faible, nulle, tout le temps

Elle refait la PACES, déterminée à aller au bout de ses envies. Et cette fois, elle obtient sa place en pharmacie. «J’en ai pleuré de soulagement», se souvient-elle. Pourtant, face à la surcharge de travail, elle se sent fragilisée. «Les années PACES ont fait des ravages, psychologiquement et physiquement. Depuis, j’ai des migraines et des plaques sur la tête en période de stress

Dès l’enfance, on pousse à la réussite.

On ne valorise pas les erreurs et on considère les notes comme plus importantes que les appréciations. En même temps, on n’apprend pas à se calmer, se détendre. Dans notre société, prendre soin de soi n’est pas valorisé.

Conséquence : plongés dans des études exigeantes, on sent une lourdeur chez certains étudiants, qui dévient de tout ce qui pourrait les aider à acquérir un équilibre psychique. À cet âge-là, il faudrait pouvoir développer une curiosité intellectuelle, s’intéresser à plein de choses.

En quatrième année, Marie-Ange sombre peu à peu.

Woman suffering an anxiety attack alone in the night

«J’étais dépassée. J’avais plus envie.» Alors qu’elle travaille, la jeune femme fait de telles crises d’angoisse qu’elle s’évanouit deux fois et sombre dans une dépression.

«J’avais pas envie de me lever. Plus rien ne me réjouissait. Dès que j’approchais de la fac, j’avais du mal à respirer, je me sentais énervée

Au premier semestre, sa moyenne s’élève à 9,88. Les échéances des rattrapages, des examens et du certificat de synthèse lui paraissent insurmontables. «Je ne voyais plus d’autres portes de sortie que d’arrêter. Je n’en pouvais plus.» Les pires pensées traversent son esprit. «Je savais que si je continuais comme ça, je ne finirais pas l’année vivante…»

Son quotidien se voit alors bousculé par le Covid.

À l’annonce du confinement, Marie-Ange ressent un immense soulagement.

«Plus besoin de retourner à la fac, amen!» Elle rentre dans son village natal, à la campagne.

«C’était une rupture énorme. Au début, on n’avait pas de nouvelles de la fac, on ne nous envoyait même pas de cours.» L’étudiante découvre alors les petits plaisirs quotidiens que lui offre cette parenthèse chez elle. Une raclette à midi devant la télé, une balade dans les champs en compagnie de sa maman… Son état moral n’a plus rien à voir. «Je me disais que les journées n’étaient pas assez longues pour tout vivre. D’habitude, c’était, dès le réveil, “hâte d’aller au lit ce soir, que cette journée soit finie”.»

Après trois semaines de confinement, quand elle s’est «sentie prête», Marie-Ange s’est remise aux cours.

Elle renoue alors avec le plaisir d’apprendre, en allant à son rythme.

Sa moyenne remonte, à l’image de sa motivation. Les mois qui suivent, elle continue d’organiser ses journées comme elle le souhaite, avec des cours en visio. Marie-Ange se réapproprie ses études et en retrouve le sens. Le stage qu’elle effectue en milieu hospitalier lui confirme son envie d’aider les autres. «Ça a été une bulle d’air, je me suis sentie utile, sur le terrain.»

À présent, la jeune femme est en sixième et dernière année.

Avec le recul, elle l’affirme : le Covid a été une libération pour elle. Le confinement est survenu pour Marie-Ange à un moment de tensions importantes dont elle avait besoin de s’extraire pour relâcher la pression et récupérer ses ressources.

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« Vous travaillez chaque jour plus fort et impulsivement qu’il ne vous est utile pour vivre.

Car pour vous il est encore plus nécessaire de ne pas avoir le loisir de vous arrêter et de penser.

La hâte est universelle, parce que chacun de nous est dans la fuite de lui-même. »

 

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Friedrich Nietzsche

La fin,
la disparition,
la dernière extrémité,
le grand saut,
le dernier voyage,
la fermeture des yeux
etc., etc.
Nombreuses sont les expressions qui permettent d’éviter d’écrire ou de prononcer ce mot de quatre lettres : mort.
Tous les grands penseurs depuis l’Antiquité se sont intéressés à la mort mais les réflexions et les approches psychologiques sont quant à elles beaucoup plus limitées et plus récentes.
Comme si la peur était encore plus forte de ce côté-là de la barrière, peur d’être submergé par des forces obscures qui nous habitent.
Ou pour le moins que nous évitons de regarder et sentir, d’éprouver…
Pour le dire autrement, en dehors de la philosophie, la mort a bien été mise de côté que ce soit du côté de la médecine, de la psychologie, de la psychothérapie. Et même, parfois, on l’évacue vite vite dans les familles…
Déni individuel et déni collectif qui peuvent entraîner alors un large éventail de symptômes. Et donner moins de saveur à la vie.
Est-il possible pour autant d’exclure une réalité qui nous touche toutes et tous ?
Finalement la mettre hors de notre champ de conscience n’est-ce pas déjà une première forme de dissociation, de surcroît en tant que professionnels ?
De ce point de vue, l’actualité sanitaire récente illustre l’un des multiples visages avec lequel la mort peut faire effraction dans notre besoin de prévisibilité.
Si la mort est imprévisible pour chacun d’entre nous, si elle reste et restera un des plus grands mystères de la condition humaine, tous les professionnels pour lesquels elle occupe une place centrale ne peuvent y travailler sans balise, ni compas…
Avec le risque de la redouter encore plus, de l’occulter, de s’en défendre constamment.

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Pour tout ceux qui n’auraient pas compris, c’est de l’humour par l’absurde.

Le choc

Le choc est la première étape du deuil. Courte, elle représente le moment où l’on apprend le décès. On est littéralement en état de choc et on est sidéré, voire anesthésié par l’information

Le déni

Le seconde étape est le déni. C’est le moment où vous ne voulez pas y croire. Cette période est plus ou moins longue en fonction des personnes. Quelqu’un qui est dans le déni peut continuer à mettre le couvert pour la personne décédée, laisser ses affaires intactes…

La colère

La troisième étape consiste à être colère. Contre soi ou contre les autres. Cette colère peut se manifester via des mots, des gestes ou alors vous vous plongez dans un profond mutisme. L’impossibilité de revenir en arrière est insupportable et incompréhensible. Prise de remords, vous pouvez vous montrer agressive envers votre entourage. Rejetant la faute sur vos proches

La douleur, la tristesse

La colère laisse place à la tristesse et à un sentiment de désespoir. Cette douleur est la quatrième étape. Vous vous demandez ce que vous allez devenir et l’avenir vous semble flou et terne. Cette étape peut parfois conduire à la dépression.

La résignation

Cette cinquième étape représente ce moment où vous baissez les bras face à la vérité. « Cet être que j’aime est mort, c’est la vie. » C’est aussi le moment où vous comprenez qu’il n’y a aucun retour en arrière possible.

L’acceptation

Cette étape est le moment où vous acceptez la perte. Vous êtes alors capable de vous concentrer sur les bons souvenirs, et de voir l’avenir de manière plus optimiste

La reconstruction

L’acceptation laisse la place à la reconstruction. Vous reprenez confiance en vous et reprenez votre place dans votre vie et dans la société. Vous avez confiance en vous-même et en l’avenir

Osez en parler !

Une des clés est d’exprimer ses sentiments librement. Il ne faut pas vous interdire de parler de la personne défunte. Evoquer des souvenirs en famille ou entre amis peut susciter de la tristesse, mais aussi entraîner des rires et des sourires. Si vous n’en parlez pas, si vous retenez vos émotions, vous risquez de vous replier sur vous-même

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Classés parmi les affections psychiatriques, les troubles des conduites alimentaires s’expriment de diverses façons : anorexie mentale, boulimie nerveuse et autres formes boulimiques, ou formes atténuées de ces pathologies.

Ces troubles débutent essentiellement à l’adolescence pour l’anorexie mentale et en début de vie adulte pour la boulimie.

Ils touchent donc des personnes jeunes, en plein développement de leur vie. Autre drame de santé publique, seule la moitié des malades est actuellement prise en charge.

Pour remédier à cette situation, les professionnels, et les usagers (familles et patients) concernés par les TCA se mobilisent depuis une vingtaine d’années pour tenter de mieux répondre à la demande de soins, animer des formations, des recherches et mobiliser les pouvoirs publics.

Identifiés depuis la moitié du XIXe siècle pour l’anorexie mentale et dans les années 1980 pour la boulimie (avec ou sans contrôle du poids), ces syndromes sont désormais mieux connus.

Pourtant, peu de gens savent qu’il s’agit des troubles psychiques qui présentent la plus grande mortalité, par dénutrition, carences ou suicides. Les premières études sur le sujet sont d’ailleurs relativement récentes, puisqu’elles datent de la fin des années 1990 en Angleterre. D’autres ont été menées ultérieurement, avec les mêmes résultats, à ma connaissance.

Les troubles alimentaires (tous degrés confondus) touchent 10 % des femmes, et l’on considère que 30 % des adolescents sont régulièrement soumis à des crises de boulimie ou d’hyperphagie.

L’anorexie mentale se manifeste quant à elle typiquement pendant l’adolescence et principalement chez les filles. Elle est caractérisée entre autres par une sérieuse perte de poids et par des troubles de l’image du corps.

Par ailleurs, 50 % des patients TCA, qu’ils soient anorexiques ou boulimiques, rapportent des antécédents conscients d’abus sexuel, de maltraitances ou de négligences.

Les formes mineures de TCA peuvent être le prélude à une aggravation et à l’installation d’une forme clinique caractérisée, avec risque que cela devienne chronique.

De plus la comorbidité de ces troubles est importante, et se traduit par des complications médicales, des comorbidités psychiatriques et des conséquences délétères sur l’insertion et l’adaptation sociale.

D’où l’importance de ne pas rester dans le déni, et de commencer une psychothérapie.

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Le stress en entreprise, un sujet qui reste tabou.

Plus de la moitié des Français sont concernés.

La crise actuelle ne devrait pas arranger la situation.

C’est un sujet que les salariés français préfèrent éviter…

Vous, peut-être ? Cela s’appelle le déni.

D’ailleurs, seulement 15 % d’entre eux se disent prêts à confier leur mal-être au travail et leur stress à leur manager.

Un pourcentage qui descend même à 9 % quand il s’agit d’évoquer ce problème avec le service des ressources humaines de leur entreprise, selon une étude d’ADP qui a interrogé 1916 personnes en France !

Malgré plusieurs tentatives d’employeurs de s’attaquer à ces tabous, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’avoir des conversations ouvertes sur le sujet. Échanger sur sa santé au travail demeure en effet difficile, soit par crainte que cela ne nuise à sa carrière, soit en raison de sensibilités culturelles.

Ces résultats illustrent l’absence d’environnement propice ou d’outils adaptés pour libérer la parole des salariés en entreprise.

Mais, signe encourageant, il semblerait que les jeunes générations soient plus enclines à évoquer leurs difficultés quotidiennes avec leur manager. Ainsi, parmi les salariés de 18 à 34 ans travaillant en Europe, 82 % se disent prêts à soulever un problème de bien-être au travail avec leur hiérarchie, contre seulement 69 % pour les plus de 55 ans.

Par ailleurs, ce tabou ne se limite pas à la sphère professionnelle car seulement 29 % des sondés se voient en discuter avec des amis ou des collègues proches.

Dans les mois qui viennent, les efforts pour contenir la pandémie de coronavirus et leurs répercussions sur le monde de l’entreprise pourraient aggraver les problèmes de stress.

Selon l’étude, les inquiétudes des salariés concernant la sécurité de leur emploi s’accroissent ces derniers mois. Certains salariés souffrent d’une surcharge de travail.

Médias, information et tech en première ligne…

Cette situation a déjà intensifié les risques psychosociaux avec des salariés qui ont dû pratiquer le télétravail en continu pendant de longs mois, qui ont pu être mis en activité partielle et ont fait face à des changements rapides et parfois déstabilisants. Et avec cette rentrée que tous annoncent comme étant très délicate, cette tendance pourrait rapidement s’accentuer.

Dans le détail, cette question du stress au travail est plus importante dans les secteurs qui subissent des changements et transitions rapides. C’est notamment le cas des salariés qui évoluent dans les domaines des médias et de l’information (70 %) ainsi que dans l’informatique et les télécommunications (69 %).

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

 

La crise de la Covid19 a comporté un certain nombre de facteurs qui ont contribué à nous mettre dans un état de choc :
– événement inconnu, événement soudain, aucune réponse adéquate ou connue en nous, ni dans le monde extérieur.
Cela peut nous amener à réagir de deux façons différentes :

  • par le déni, c’est juste une petite gripette, je ne fais pas partie des personnes à risque, etc
  • par la peur, une peur irrationnelle, archaïque qui bloque la partie analytique du notre cerveau.

Un travail sur soi pour sortir à la fois de la peur et du déni.

Afin de revenir à une évaluation juste où la personne retrouve la pleine possession de ses moyens dans une situation nouvelle.

Et retrouver notre propre liberté et autonomie dans notre vie.

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Restez dans une dynamique d’épanouissement !

C’est le conseil que je donne aux clients que j’aide en période de confinement. Mais, je le reconnais, tous les facteurs de stress sont réunis.

Depuis mars, plusieurs études ont mis en lumière la souffrance de nombreux salariés en télétravail. Selon un baromètre OpinionWay datant du moins d’avril, 44 % des télétravailleurs se disent même en situation de détresse psychologique.

J’alerte sur les conséquences sur la santé à long terme, et particulièrement des femmes, qui sont 22 % à se dire en situation de détresse contre 14 % des hommes.

Près de la moitié des salariés en télétravail se disent en détresse psychologique et décrivent des symptômes de dépression et d’épuisement.

Que penser de ces résultats ?

Tous les facteurs de stress de confinement sont réunis dans la situation : le fait de se sentir impuissant, le manque de contrôle, le fait que la fin soit incertaine, qu’il y ait un danger sur lequel on n’a pas de prise.

J’ai vu fleurir de nombreux articles sur « comment travailler normalement », mais on ne peut pas demander aux gens de faire normalement dans une situation anormale ! Ils se retrouvent avec leur job, un stress et des contextes différents à gérer : les enfants à la maison, éventuellement des parents à l’Ehpad, un conjoint avec des symptômes… tous les cas sont complexes.

Et ce stress est plus ou moins géré, plus ou moins masqué, avec plus ou moins de déni.

Il y a des gens qui se retrouvent à pédaler pour survivre, pour tenir, parce qu’ils n’ont pas le choix.

Et il y a des symptômes de suractivité qui noient dans l’immédiat les symptômes d’inquiétude ou d’angoisse mais qui vont à un moment ou un autre réapparaître.

Il est fort probable qu’à la fin, il y ait des choses à réparer.

Comment faire alors ?

Il faudra que les gens prennent davantage soin d’eux et prennent soin du stress. Il y a plusieurs aspects. Le mental, le physique et les émotions.

Chacun peut trouver les méthodes qui conviennent le mieux à sa personnalité. D’un point de vue physique, il s’agit de faire attention à dormir convenablement, manger convenablement, à faire suffisamment d’exercice, du sport, du yoga…

Travailler ses émotions, c’est se déconnecter d’émotions « dysfonctionnelles » comme la honte, la culpabilité, la colère, la rancune, l’amertume…

Il faut les nommer pour les prendre en compte et les dépasser, et se « connecter » à des émotions plus productives : la fierté d’avoir dépassé ça, la reconnaissance, la gratitude, le plaisir, la joie…

Du côté des entreprises, il y en a qui, dès maintenant, organisent des ateliers, des écoutes pour gérer au mieux la situation et les difficultés causées. Se faire aider par un psy permet aussi d’apprendre comment faire pour se sentir mieux.

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Pourquoi les salariés sont tentés de nier leur burn-out ?

Si le burn-out se propage dangereusement, est-ce parce que les individus qui en sont victimes ont-ils tendance à minorer la réalité de leurs troubles ?

Ce phénomène de “déni du burn-out” est courant dans chaque société. Dans la vôtre, peut-être ?

Les victimes ou les futures victimes, des personnes généralement sociables et aidantes, ont tendance à sous-estimer leurs symptômes.

L’étude montre, auprès d’un échantillon de 288 participants, que les individus reconnaissent la dangerosité du burn-out. Mais le burn-out de soi est près de 20% plus attribué à des causes internes et incontrôlables que le burn-out d’autrui.

Bref, les personnes en situation de burn-out se perçoivent indûment et excessivement comme la cause de leurs troubles : le déni du burn-out s’explique dès lors comme une tactique pour éviter d’être perçu comme défaillant

Cette étude a mis en lumière un résultat contre-intuitif : les individus sous-estiment leur niveau de burn-out. Il existe un écart très important entre perception et réalité face au risque de burnout, un décalage majeur entre les causes réelles du burn-out et les causes supposées.

Les victimes s’attribuent à tort la responsabilité de leur mal-être, ce qui ne peut que les conduire à nier leurs troubles et, ainsi, à se mettre encore plus en danger.

Peut-être que les employés ou cadres qui se sentent coupables et isolées comprendront-ils mieux les mécaniques des situations dans lesquelles ils se trouvent, en se faisant iarder par un thérapeute ?

Burn-out : toute mauvaise chose a une fin

Mais pour sortir du burn-out, la route peut-être longue, si non-aidé.

Entre phases de décompression et bilan sur soi, il faudra aussi démêler le nœud du problème. Objectif, passer de la position « nez dans le guidon » à la modération.

A terme, cette difficile épreuve déclenche souvent des changements positifs pour plus de sérénité au travail.

Le milieu professionnel stimule lorsqu’il s’effectue dans un cadre sain.

Mais il peut aussi stresser et fragiliser quand des relations toxiques, un manque de reconnaissance chronique et/ou une charge de travail insurmontable prennent trop d’ampleur. Au point de provoquer chez le salarié ou l’employeur un burn-out.

Autrement appelé « syndrome d’épuisement professionnel », ce mal-être ne concerne pas, contrairement aux idées reçues, uniquement les personnes les plus fragiles, ni les seuls métiers pénibles. La notion centrale du travail qu’est l’engagement pousse certaines personnes dans leur retranchement, quel que soit le domaine professionnel ou les personnalités en présence.

Un trouble d’ordre purement professionnel

Tout burn-out a comme point de départ un stress chronique. Les semaines, les mois voire les années passant, cette anxiété latente s’installe, et prend de l’ampleur.

On repère ensuite un sentiment de dépersonnalisation, une perte d’estime de soi. Une forme de cynisme liée à l’usure professionnelle est aussi fréquente. Le burn-out est également caractérisé par une perte de motivation, une tristesse et une fatigue accrues. Autant de symptômes associés à la dépression.

Comment alors distinguer burn-out et dépression ? Le burn-out est le fruit exclusif d’un mal-être professionnel. Certes, la fatigue et le stress générés dans le monde professionnel influencent le moral une fois rentré à la maison. La personne se sent désabusée par rapport à son travail. Mais contrairement à la dépression, la vie privée n’interfère pas dans la survenue, ni dans l’aggravement du trouble.

Autre point, un burn-out peut déclencher une dépression. En revanche, à elle seule, une dépression ne peut être à l’origine d’un burn-out, le facteur de risque déclencheur est forcément repéré dans le travail.

La décompression pour se retrouver

Une fois le diagnostic posé, une phase de repos s’impose. Après l’épuisement physique et psychique, ce moment de décompression est essentiel pour entamer le processus de reconstruction.

Ensuite on essaie de cerner avec la personne ses valeurs au travail et celles qui ne sont pas respectées et de poursuivre un travail thérapeutique de reconstruction. Une adaptation du poste ou une reconversion peut alors survenir.

Troisième phase, comprendre l’origine du burn-out: Quels ont été les facteurs déclenchants ? Pourquoi suis-je resté(e) dans le déni face à la difficulté de la situation ?

Une dépendance à l’ambition ?

La plupart des gens vivent ce passage à vide comme une renaissance. Toucher le fond, trouver d’autres ressources pour se poser les bonnes questions, rebondir… et souvent changer son regard sur la valeur travail.

En effet si la personne n’est pas fautive dans le déclenchement du burn-out, elle n’est aussi pas totalement victime.

Pour éviter le burn-out, il faut être capable de savoir dire non au travail, quand les limites de ce que peut fournir une seule personne sont dépassées.

Il faut savoir se protéger lorsqu’une toxicité humaine commence à prendre trop de place. Se ressourcer dans sa vie privée est aussi très important.

Ce qui n’est pas si simple lorsque la spirale de la dépendance au travail enveloppe le salarié dans ce cocon valorisant d’objectifs à atteindre. Ni lorsque la proximité avec les collègues est telle qu’il faut beaucoup de ressources intérieures pour garder le moral.

Mais point positif, je remarque que les gens rebondissent, apprennent à écouter leur corps et adoptent une position hypervigilante au travail en se préservant davantage.

 

Bénéficiez d’une information pour un soutien psychologique, une psychothérapie ou du coaching en cliquant ici

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  1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation d’alcool ?
  2. Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ?
  3. Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez trop ?
  4. Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en forme ?

(questionnaire CAGE/DETA utilisé en médecine)

En matière de violences sexuelles, les idées fausses fleurissent…

Pour en finir avec le déni qui prévaut encore face aux victimes, le Dr Muriel Salmona publie « Violences sexuelles, les 40 questions incontournables » (Dunod, 2015). Spécialiste de la mise en lumière du phénomène de la mémoire traumatique et de son traitement, l’auteur s’adresse aux victimes, à leurs proches et aux professionnels.

Elle apporte des réponses claires et argumentées dans la première partie de l’ouvrage aux questions que plus personne ne devrait se poser et dans la deuxième, aux questions que tous devraient se poser.

Une information essentielle et des outils pour la reconnaissance des victimes, leur protection et la mise en place de soins adaptés.

– Pourquoi est-il nécessaire de publier ces 40 questions-réponses concernant les violences sexuelles ?

Aujourd’hui encore, très peu de victimes de violences sexuelles sont protégées et prises en charge, rares sont celles qui parviennent à porter plainte, et lorsqu’elles y arrivent c’est presque toujours un véritable parcours du combattant pour que soit reconnu ce qu’elles ont subi.

La loi du silence, l’impunité et le manque de solidarité envers les victimes sont la règle.

Il y a, hélas, une méconnaissance et une sous-estimation de la réalité des violences sexuelles : qui sait que plus de 20% des femmes en ont subi au cours de leur vie, que les mineures en sont les principales victimes (81% ont moins de 18 ans, 51% moins de 11 ans et 21% moins de 6 ans), qu’elles sont commises dans plus de 80% des cas par des proches, qu’elles ont lieu majoritairement dans la famille et dans le couple ?

Qui connaît la loi et la définition précise d’un viol ou d’une agression sexuelle ?

Qui connaît les mécanismes psychotraumatiques qui permettent de comprendre les réactions et les souffrances des victimes ?

La société est encore dans le déni. Ce déni repose sur ce qu’on nomme la « culture du viol », qui, par un habile retournement met en cause la victime et non l’agresseur. La victime l’a cherché en étant provocante, trop sexy, en ne faisant pas assez attention, en ne résistant pas assez à son agresseur, etc.

Avec l’adhésion du plus grand nombre à un tel système de représentations, non seulement les agressions perdurent mais en plus, les conséquences pour les victimes sont passées sous silence, escamotées, et les victimes sont abandonnées, sans soutien ni soins.

– Quelles idées fausses faut-il encore et toujours combattre dans ce domaine ?

L’un des mythes les plus tenaces est la croyance qu’un viol ou une agression sexuelle est majoritairement commis par un inconnu, la nuit, dans l’espace public et sous la menace d’une arme.

Or rien n’est plus faux, seul un faible pourcentage des viols correspond à ce cliché. Dans la majorité des cas, les violences sexuelles sont infligées à des mineur(e)s, par des proches (famille, écoles, activités périscolaires, institutions de soins …) et pour les adultes, au travail ou dans leur couple. C’est ce que j’explique dans mon ouvrage.

Il y a également l’idée que les viols et agressions sexuelles sont dus à des pulsions sexuelles irrépressibles de l’homme qui agresse. Les stéréotypes sexistes voudraient faire croire que la sexualité masculine est violente par essence et a des besoins incontrôlables qui doivent et ont le droit de s’exercer sur la femme.

Mais c’est faux, le viol est froidement intentionnel, ce n’est pas un désir sexuel qui en est à l’origine mais une volonté d’exercer une domination en prenant possession du corps d’autrui pour l’instrumentaliser.

Par ailleurs, l’idée selon laquelle les victimes mentent ou exagèrent est encore trop largement répandue. Les victimes ont énormément de mal à parler et à se faire entendre, d’ailleurs seules 10% des victimes portent plainte suite à un viol ou une tentative de viol. Le peu d’entre-elles qui osent parler de ce qu’elles ont subi courent le risque d’être mises en cause et maltraitées.

– Vous avez travaillé sur la mémoire traumatique. Comment la définiriez-vous ?

La mémoire traumatique est le symptôme central des troubles psychotraumatiques. En faisant revivre à l’identique (par des réminiscences, des flash-backs et des cauchemars) les pires moments des violences pendant des années, voire des dizaines d’années, elle transforme la vie des victimes en une véritable torture.

Les troubles psychotraumatiques sont des conséquences normales et universelles de violences et ils sont particulièrement fréquents lors de violences sexuelles. Ils s’accompagnent d’atteintes neurologiques qui régressent sous l’effet du traitement (réminiscences). Ces conséquences s’expliquent par la mise en place de mécanismes neuro-biologiques et psychiques de survie à l’origine d’une mémoire traumatique.

amygdale-cerebraleIl est utile de rappeler que la gravité de l’impact psychotraumatique n’est pas liée à une fragilité psychologique de la victime, mais au caractère particulièrement terrorisant et impensable des violences et à l’intentionnalité destructrice des agresseurs qui créent une effraction psychique et un état de choc avec une sidération, c’est à dire une paralysie de toute l’activité du cortex cérébral.

La victime se retrouve alors dans l’incapacité de réagir de façon réfléchie, elle reste pétrifiée ou agit sur un mode automatique. Cet état de sidération est à l’origine d’une cascade de réactions traumatiques, il met le cerveau dans l’incapacité de contrôler la réponse émotionnelle qui rapidement devient extrême avec surproduction d’hormones de stress (adrénaline et cortisol).

Ce stress dépassé représente un risque vital cardiologique et neurologique, pour y échapper le cerveau met en place des mécanismes de sauvegarde exceptionnels afin de désactiver de force la réponse émotionnelle, il provoque une disjonction.

Cette disjonction interrompt à la fois le circuit émotionnel et isole la structure cérébrale à l’origine de la réponse émotionnelle (l’amygdale cérébrale), ce qui entraîne ce qu’on appelle une dissociation traumatique avec une anesthésie émotionnelle (la victime est déconnectée, elle se sent spectatrice de l’évènement qui lui paraît irréel). La disjonction interrompt également le circuit de la mémoire, la mémoire des évènements ne peut pas être intégrée ni transformée en mémoire autobiographique par l’hippocampe (structure cérébrale qui est le système d’exploitation de la mémoire, des apprentissages et des repérages temporo-spatiaux) ce qui entraîne des troubles de la mémoire : amnésies partielles ou complètes et une mémoire traumatique.

– Pourquoi est-il essentiel de traiter la mémoire traumatique ?

Cette mémoire traumatique brute, bloquée dans l’amygdale cérébrale, non intégrée, non différenciée, au moindre lien rappelant les violences, les fera revivre à la victime à l’identique comme une machine à remonter le temps, avec les mêmes émotions et les mêmes perceptions qui leurs sont rattachées (images, odeurs, bruits, paroles, cris, douleurs fulgurantes).

Elle contient non seulement les violences et les émotions  ressenties par la victime, mais également la mise en scène, les paroles, la haine, le mépris et l’excitation de l’agresseur. Tout y est mélangé, sans identification, ni contrôle possible. Cette indifférenciation empêchera la victime de faire une séparation entre ce qui vient d’elle et de l’agresseur.

Là réside l’origine de sentiments de culpabilité et de honte chez la victime.

La mémoire traumatique colonisera la victime et transformera sa vie en un terrain miné, avec d’intenses souffrances et des sensations de danger permanent, l’obligeant à mettre en place des stratégies de survie coûteuses, épuisantes et souvent handicapantes comme des conduites d’évitement (contrôle, hypervigilance, phobies, TOC ) pour éviter tout allumage de la mémoire traumatique, et des conduites dissociantes pour l’anesthésier. Ces conduites dissociantes prennent la forme d’addictions, de mises en danger, de violences contre soi-même (il s’agit de provoquer un stress extrême pour faire disjoncter à nouveau le circuit émotionnel). Rapidement ces conduites dissociantes deviennent de véritables addictions, entraînant des risques pour la santé des victimes.

Il est impossible pour les victimes traumatisées de prendre sur elles, d’oublier, de passer à autre chose, de tourner la page, comme on le leur demande trop souvent… Il est important de savoir que lorsque cette impressionnante mémoire traumatique sera traitée et transformée en mémoire autobiographique, la victime pourra se remémorer les violences sans les revivre.

De même, les phénomènes de dissociation traumatique que présentent souvent les victimes peuvent être trompeurs puisque la victime a l’air calme, détachée comme si rien de grave ne s’était passé. Cet état discordant avec la situation traumatique doit alerter, il est l’indice d’un traumatisme majeur.

L’état dissociatif ne signifie pas que la personne n’est pas en état de détresse; elle est privée de ses émotions et ne peut pas les exprimer.

Les victimes dissociées ont une tolérance aux violences et à la douleur qui font qu’elles ne pourront pas se protéger de situations dangereuses, et qu’elles seront encore plus traumatisées, avec une mémoire traumatique qui se rechargera d’autant plus, se transformant en une bombe à retardement. Quand la personne sort de son état dissocié (parce qu’elle est à distance de l’événement traumatisant et de l’agresseur), sa mémoire traumatique (qui n’est plus anesthésiée par la dissociation) risque fortement d’exploser, déclenchant des réactions émotionnelles exacerbées.

C’est important de comprendre qu’il s’agit encore d’un processus psychotraumatique normal, et que la victime ne devient ni folle, ni « hystérique ».

Sans une prise en charge adaptée, sans soutien et protection, ces troubles psychotraumatiques peuvent durer parfois toute une vie.

Ils sont à l’origine d’une très grande souffrance mentale et d’un possible risque vital (suicide, conduites à risque, accidents, maladies). Ils ont un impact considérable démontré par les études internationales que ce soit sur la santé mentale (troubles anxieux, dépressions, troubles du sommeil, troubles cognitifs, troubles alimentaires, addictions, etc.), ou physique (troubles liés au stress et aux stratégies de survie), et la qualité de vie.

Quelles étapes sont incontournables pour se reconstruire après des violences sexuelles ?

Pour pouvoir se reconstruire, il est impératif que les victimes soient protégées et bénéficient de soutien et de soins spécifiques, mais c’est loin d’être le cas actuellement : 83% des victimes de violences sexuelles déclarent n’avoir bénéficié d’aucune protection et un tiers d’entre elles n’ont pas pu trouver de professionnel formé à la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Les professionnels de santé ne sont que trop rarement formés à ce type de prise en charge. Or, les soins sont essentiels : la mémoire traumatique doit être traitée.

Le rôle du soignant est d’aider la victime à faire des liens, à comprendre, à sortir de la sidération en démontant le système agresseur, à petit à petit désamorcer la mémoire traumatique et à l’intégrer en mémoire autobiographique, décolonisant ainsi la victime des violences et du système agresseur.

L’impact des violences sexuelles sur la santé des victimes est particulièrement important, même cinquante ans après pour les enfants, si aucune prise en charge n’est mise en place. Plus les violences ont été répétées et assorties de circonstances aggravantes, plus les conséquences sont importantes : risque de mort précoce par accidents, maladies et suicides, de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, de diabète, d’obésité, d’épilepsie, de troubles de l’immunité, de troubles psychiatriques (dépressions, troubles anxieux, troubles graves de la personnalité), d’addictions, de troubles du sommeil, de l’alimentation et de la sexualité, de douleurs chroniques invalidantes, de troubles cognitifs, etc.

Il est donc urgent et indispensable que les victimes de violences sexuelles puissent bénéficier de soins et d’une prise en charge adaptée.

Malheureusement, tous ces symptômes psychotraumatiques sont le plus souvent interprétés comme provenant de la personne elle-même, de sa nature, de son sexe, de sa personnalité, de sa mauvaise volonté, de ses provocations, ou sont étiquetés comme des maladies mentales ou des déficiences intellectuelles. La personne est alors considérée comme étant à l’origine de ses symptômes et de sa souffrance. C’est avec ces rationalisations que les suicides, les conduites à risque, les explosions de mémoire traumatique et les états dissociatifs traumatiques seront mis sur le compte de troubles de la personnalité (border-line), de troubles du comportement » ou de « problèmes éducatifs » chez les enfants, de dépressions, voire même de psychoses, les violences sexuelles subies n’étant presque jamais évoquées comme cause principale, et la question : « avez-vous subi des violences ? » n’étant que très rarement posée.

Lorsque les victimes ne sont pas repérées, elles ne reçoivent ni la protection ni les soins nécessaires, mais en plus elles sont culpabilisées, voire maltraitées. Elles se retrouvent isolées, souvent exclues, voire marginalisées, à subir de nouvelles violences.

Alors que les soins sont efficaces, la plupart des victimes n’en bénéficient pas et développent des symptômes traumatiques, qui les poursuivent tout au long de leur vie. L’absence de prise en charge est donc une perte de chance considérable pour la victime et un véritable scandale de santé publique. Il est urgent de former les professionnels au repérage, au soin et à la prise en charge des violences sexuelles.

Source: dunod.com/interview/violences-sexuelles-stop-au-deni

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Je suis totalement en accord avec les propos du Dr Salmona.

Lors du rdv d’information ou même pendant les premières séances, les violences sexuelles subies ne sont presque jamais évoquées comme cause principale de tous les symptômes.

Quand je suis en présence de troubles de la personnalité (borderline), de troubles du comportement » ou de « problèmes éducatifs » chez les enfants, de dépressions chroniques, je pose la question : « Avez-vous subi des violences ? ». Vient ensuite un important travail psychothérapeutique.

Dans ma pratique de psychopraticien, mon rôle est d’aider la victime à faire des liens, à comprendre, à sortir de la sidération en démontant le système agresseur, à petit à petit désamorcer la mémoire traumatique et à l’intégrer en mémoire autobiographique, décolonisant ainsi la victime des violences et du système agresseur.

Plus d’infos sur le livre du Dr Salmona dans ma chronique:

https://psychotherapeute.wordpress.com/2016/03/11/violences-sexuelles-40-questions-reponses-incontournables/