L’arrivée d’un bébé est un grand changement dans la vie des parents.

Parfois les émotions négatives prennent le dessus : fatigue, mal-être, déprime…

Le baby blues concerne 50 à 80 % des femmes qui accouchent, et 10 à 20 % des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les semaines qui suivent l’accouchement. En cas de difficultés, il ne faut pas hésiter à en parler avec une professionnelle de santé (comme celle que je vous recommande en fin de mon article).

Depuis le 1er juillet, pour mieux accompagner les jeunes mères dans les semaines qui suivent la naissance, un entretien postnatal précoce leur est proposé systématiquement. Il peut être réalisé par une sage-femme ou un médecin entre la 4ème et 8ème semaine après l’accouchement.

L’objectif de cet entretien est :

  • de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum (état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable…)
  • d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…)
  • d’évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d’accompagnement.

Le professionnel de santé peut proposer un 2e entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suivent l’accouchement, afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

Cet entretien est pris en charge aux taux habituels (70 % par l’assurance maladie obligatoire).

En plus de l’entretien postnatal obligatoire décrit avant, une consultation postnatale est prévue dans les 6 à 8 semaines qui suivent l’accouchement. Cette consultation permet d’aborder divers thèmes : contraception, alimentation, troubles urinaires…. Elle est obligatoire et peut être réalisée par un médecin ou par une sage-femme. Cette consultation est aussi prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

D’autres rendez-vous médicaux peuvent également être proposés selon l’état de santé de la jeune mère et de ses souhaits mais ils ne sont pas obligatoires :

  • un suivi à domicile par une sage-femme lors de la sortie de la maternité jusqu’au 12e jour de l’enfant par une sage-femme : ces séances sont prises en charge par l’Assurance Maladie à 100 %
  • 2 séances de suivi postnatal avec une sage-femme. Ces séances peuvent être réalisées, en cas de besoin, du 8e jour jusqu’à la 14e semaine après l’accouchement, au cabinet ou à domicile. Elles sont prises en charge par l’Assurance Maladie à 100 % jusqu’au 12e jour après la naissance et à 70 % au-delà
  • des séances de rééducation périnéale et abdominale, qui peuvent être prescrites après l’accouchement. Ces séances sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
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-> Si vous vous reconnaissez dans cet article, je vous recommande la psychopraticienne Léa Poujol. Mailez-lui ou appelez-la pour tout conseil de bien-être dont vous auriez besoin :
Tout finira par s’arranger 🙂

 

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30 pompiers sur 150 en arrêt maladie pour surmenage, à la caserne Vion…

En ce début de semaine, un pompier professionnel sur cinq (de la plus importante caserne de la région) est en arrêt maladie pour burn-out ou surmenage.

burn out, pompierJamais le centre de secours Jacques Vion à Toulouse n’a connu une pareille « épidémie » : depuis la fin de semaine dernière, une trentaine de pompiers professionnels sont en arrêt maladie pour burn-out ou surmenage.

Un pompier sur cinq ! 

150 pompiers sont affectés à la caserne Vion de Toulouse, qui réalise 11 000 interventions chaque année en moyenne.

« Un mal-être général« 

« L’élément déclencheur, explique un pompier, qui requiert l’anonymat, c’est un incident pour une équipe qui a été chahutée en milieu de semaine dans un camp de gens du voyage. Mais ce n’est pas la violence ou l’évolution de la société qui est à l’origine de ce malaise : c’est un mal-être général des pompiers de Haute-Garonne, qui ont des rapports tendus avec la hiérarchie ». 

Ces arrêts maladie en masse pose de graves problèmes d’organisation des services de secours dans l’agglomération toulousaine.

Le temps de travail et l’organisation en question

Ce que les sapeurs-pompiers reprochent à leur direction ?

Des plannings éreintants, des sorties incessantes dont certaines pourraient être prises en charge par des ambulances privées, un temps de travail explosif.

« Nous sommes un peu les porte-paroles des centres de secours du département, explique ce pompier, mais c’est partout pareil ».

« Nous faisons ce métier par passion, dit-il encore, attachés au service public, mais notre hiérarchie ne fait aucun effort. On ne demande pas d’argent, même pas des embauche, simplement de mieux articuler l’organisation des équipes ». 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees

 

Sueurs froides, mains moites, difficulté à respirer sont les principaux symptômes de l’attaque de panique.

C’est un moment de terreur intense durant laquelle la personne est incapable de se contrôler.

La crise peut durer de 10 à 20 minutes, qui paraissent une éternité pour le sujet. Elle atteint son intensité maximale en quelques minutes seulement.

Lors d’une attaque de panique, le sujet perd complètement pied avec la réalité.

Il est fréquent que les personnes sujettes à ces crises, que ce soit la première ou non, pensent qu’elles vont mourir.

Tout le monde peut y être confronté une fois dans sa vie au gré des circonstances. Mais il faut bien savoir que la plupart du temps, elle est imprévisible et peuvent se produire en l’absence d’élément déclencheur identifié.

Les principaux symptômes sont :

  1. Palpitations ou accélération du rythme cardiaque.
  2. Transpiration.
  3. Tremblements musculaires.
  4. Impression d’étouffement, d’étranglement.
  5. Douleur ou gêne dans le ventre et dans la poitrine.
  6. Peur de perdre contrôle sur soi, de perdre pied.
  7. Engourdissement ou picotements.
  8. Frissons et/ou bouffées de chaleur.

Entre 2% et 4% des Français touchés par les troubles paniques

La plupart des personnes n’ont ce type de crise qu’une seule fois dans leur vie : elles s’inquiètent naturellement de ce qui est train de leur arriver ! Donc pas de panique (!), si vous en avez déjà eu une, vous n’en aurez plus d’autres.

Mais pour 2% à 4% de la population française, ces crises se répètent régulièrement, se succèdent.

Elles créent un état de panique permanent dans la crainte de la survenue de la prochaine crise. On parle dans ce cas de troubles paniques, véritable maladie qui peut s’avérer très invalidante. A noter que les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes par les troubles paniques. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien.

Dans le cas d’une simple attaque de panique, le plus prudent est d’isoler la personne afin de la protéger physiquement, lui montrer comment reprendre contrôle de sa respiration, la rassurer. Plus tard, de l’emmener aux urgences ou chez un médecin afin qu’elle mesure l’innocuité de ce qui lui est arrivé.

 

La 2ème partie de l’article, sur le traitement (psychothérapie et antidépresseurs/anxiolytiques), très bientôt !

 

Pour une information et un entretien gratuit de 30 à 45 minutes, sans engagement, concernant une aide, un soutien psychologique, ou une psychothérapie -> cliquez ici