psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur


Ne cherchez pas votre vocation, mais des buts utiles !

Comme je l’ai écrit dans l’article datée du 26/03/2023, les biais cognitifs sont à l’œuvre, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas judicieux de suivre l’élan de son cœur et chercher sa vocation :

exercer un métier avec passion et enthousiasme,

être mû par une motivation intrinsèque sans faille,

qui n’en rêve pas ?

De fait, une étude portant sur environ 5 000 cadres et employés portant sur leur activité professionnelle révèle que la passion au travail est un élément clé pour en retirer de la satisfaction.

Jusque-là, rien d’étonnant.

Mais l’étude aborde une autre dimension capitale : l’impression que notre travail compte, c’est-à-dire qu’il remplit un but utile. L’inverse de la plainte récurrente lors de certaines activités : à quoi ça sert ?

Les auteurs, le professeur Morten Hansen et son équipe à l’université de Berkeley, ont produit un classement des performances de ces salariés, telles qu’évaluées par leurs supérieurs. Sans surprise, les employés cotant haut sur les échelles de passion et d’utilité occupent le haut de la distribution (ils ont de meilleures performances que 80 % de leurs collègues), alors que ceux qui ne trouvent ni intérêt ni plaisir à leur tâche sont relégués au bas du classement (ils sont parmi les moins performants).

Les buts utiles se cultivent tout au long d’une carrière, et ceci dans tous les secteurs professionnels, quels qu’ils soient.

Le résultat novateur provient des deux cas croisés : qu’en est-il des travailleurs qui ne trouvent pas de plaisir à leurs tâches, mais y voient une réelle utilité ?

Sont-ils mieux classés que ceux qui travaillent avec passion, mais sans y déceler de finalité ?

Le verdict est sans appel, puisque les employés passionnés par leurs tâches mais qui n’y perçoivent pas une grande utilité se situent aux alentours dans le premier quart inférieur, alors que ceux qui n’y prennent que peu de plaisir mais y voient une vraie utilité s’élèvent au-dessus du tiers supérieur.

La conclusion semble claire, le but l’emporte sur la passion.

On est meilleur dans ce qu’on fait, lorsqu’on sait que cela sert à quelque chose,

plutôt que lorsqu’on aime cela.

Trouver un sens plus que du plaisir…

Un tel résultat se laisse également mettre en évidence lors d’études de terrain.

C’est ainsi que, dans une étude réalisée par Adam Grant à l’université de Caroline du Nord en 2008, des maîtres-nageurs ont été soumis à des textes mettant en évidence, pour un premier groupe, les belles émotions et les profits qu’ils pouvaient tirer de leurs compétences dans leur vie personnelle et, pour le second, l’utilité pour le sauvetage de baigneurs. Suite à cette manipulation, les membres du deuxième groupe se sont portés volontaires pour 43 % d’heures de travail supplémentaires les semaines suivantes.

Se sentir utile, cela compte et cela motive, apparemment plus que le seul plaisir.

Ainsi, chercher à tout prix sa vocation ne semble pas un conseil forcément judicieux à donner aux jeunes diplômés.

Ni viser essentiellement la passion pour son futur métier, à savoir l’exercer avec force émotions agréables et sentiments de réalisation personnelle.

Car encore faut-il trouver cette vocation, à supposer qu’elle existe bel et bien.

En revanche, les buts utiles se cultivent tout au long d’une carrière, et ceci dans tous les secteurs professionnels, quels qu’ils soient.

Comme le montre l’étude du professeur Hansen, le sentiment d’utilité n’est pas réservé aux seuls milieux des soins ou des enseignants. Et il donne la force d’avancer, de continuer et de se réaliser. En effet, il nourrit une forte motivation intrinsèque, elle-même associée au bien-être général.

Et vous, vous sentez-vous utile dans votre travail ?

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Connaissez-vous le point commun qui relie les orateurs, pourtant d’horizons fort divers, invités à prendre la parole lors des traditionnels remises de diplômes ?

« Trouvez votre vocation, disent-ils, afin que votre métier devienne source de réalisation personnelle. Faites ce que votre cœur vous enjoint plutôt que de vous laisser guider par des considérations matérielles et financières. » Il est vrai que les orateurs invités sont exclusivement des modèles de réussite dans leur domaine – sinon ils ne seraient pas là –, ce qui semble valider leurs propos.

Mais est-ce vraiment une bonne idée que d’écouter son cœur, et chercher sa vocation à tout prix ?

Que peuvent nous apprendre les recherches scientifiques en la matière ?

Le premier élément concerne, non pas le fond de la question, mais la forme de la réponse : des témoignages de réussite. Il est sans doute motivant d’entendre des personnalités raconter comment elles ont quitté un job alimentaire pour suivre leur passion et connaître le succès.

Mais c’est sans compter avec tous les malheureux qui se sont lancés et n’ont pas réussi, n’est-ce pas ?

Seuls les vainqueurs montent sur l’estrade, rarement les vaincus de la vie. Il y a donc clairement un biais de sélection de l’information.

Pour un jeune Bill Gates bidouillant des ordinateurs dans sa cave, combien de bricoleurs passionnés mais au final désargentés ?

Pour une Amélie Nothomb au firmament des succès littéraires, combien de romanciers dont seuls la famille et les amis deviendront les seuls lecteurs ?

Suivre sa passion pour connaître la consécration : une exception plutôt que la règle générale, donc.

Et toutes ces personnes qui proclament avoir toujours su ce qu’elles allaient devenir : agriculteur, enseignant, vétérinaire, avocat, maman d’une famille nombreuse, etc. Qui assurent qu’elles se sentaient appelées vers cette destinée…

Une histoire sans doute plus séduisante que celle qui consiste à errer de conseillers d’orientation en stages découverte, pour se frayer laborieusement une voie dans la jungle professionnelle !

Il n’est évidemment pas question de mettre en doute l’intégrité de ces personnes.

Mais simplement de rappeler les effets des biais cognitifs – encore eux – sur la pensée. Et ici, le biais dit d’à posteriori semble avoir laissé sa marque : après coup, il est facile de reconstruire l’histoire en fonction de ce que l’on sait dans le présent.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Il n’existe pas de drogués heureux.

Non, vraiment pas .

Ils vivent dans un enfer qui se nomme :

  • alcool
  • amphétamine
  • héroïne
  • nourriture
  • sexe
  • jeux
  • votre produit addictif

Tout un arsenal destiné à tromper cette chose appelée :

  • ennui
  • solitude
  • souffrance
  • impossibilité d’accepter la vie telle qu’elle se présente
  • votre raison

On s’étourdit d’expédients pour pallier un :

  • manque d’amour
  • manque d’attention
  • masquer une blessure
  • briser le cercle infernal de la monotonie
  • donner à l’âme de quoi s’exalter.

Une fuite hors de soi

qui commence par la prise inopinée d’un rail de cocaïne,

pour finir dans une orgie de drogues

où se dissout la vie ou ce qu’il en reste…

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Et s’il était temps pour vous de quitter votre poste, voire même de changer de voie ?

« Ce n’est pas le bon moment

Je ne trouverai jamais mieux

C’est la crise

Mon job n’est pas si mal que ça », etc.

Les excuses pour ne pas quitter votre job, qui ne vous plaît plus, ne manquent pas, j’en suis convaincu.

Pour beaucoup, l’aspiration au changement restera un doux fantasme.

Si vous ressentez des frustrations, si vos besoins ne sont plus comblés, prenez le temps de la réflexion. Cela ne sera jamais du temps perdu.

Attention ! Le changement n’a pas besoin d’être radical pour que vous vous sentiez mieux. Il peut s’agir de changer d’entreprise ou de secteur, de développer une deuxième activité, etc.

Voici les 7 signaux qui doivent vous faire réfléchir.

Le 8ème, c’est le vôtre.

1/ Vous êtes de moins en moins motivé

La baisse d’enthousiasme est un vrai signal.

Au quotidien, cela peut se traduire par de l’ennui, un manque d’envie et d’énergie. Passer son temps à regarder sa montre, surfer sur Internet comme on errerait dans la rue, rallonger ses pauses, mettre une heure à boucler un dossier qui ne demandait que quinze minutes…

Le bore-out peut vite être source de souffrances et devenir aussi mauvais pour la santé que le burn-out.

2/ Vous n’êtes pas satisfait de vos relations de travail

Votre job peut vous passionner, mais si vous n’êtes pas ou plus en phase avec vos collègues et/ou vos supérieurs, il se peut que cela vous mine considérablement.

Pour reprendre la pyramide de Maslow, le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu. On a tous besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels on évolue, notamment au travail. On se définit aussi par rapport à ces relations. Ainsi, quand vous ne vous reconnaissez plus dans la culture véhiculée par votre entreprise, par les valeurs de votre hiérarchie ou que vous ne vous ressentez plus reconnu par le groupe, il est temps d’aller voir ailleurs !

Une entreprise plus familiale ? Un grand groupe ? Une start-up ? Il y a 1001 manières d’exercer le même poste, à vous de voguer vers une ambiance qui vous conviendra davantage.

3/ Les maux du corps

Boule au ventre, sommeil altéré, palpitations sur le trajet… Lorsque votre corps commence à envoyer des signaux d’alerte, aussi légers soient-ils, il est opportun de prendre du recul. De commencer à faire le point, afin d’identifier s’il s’agit d’un malaise passager ou d’une crise plus profonde nécessitant un changement de job, voire de voie.

Si dès le dimanche soir ou lundi matin, vous ressentez un début de stress, ce n’est pas bon signe. La limite intervient lorsque le corps « parle », et appelle au changement. A partir du moment où vous commencez à somatiser, quand vous en avez plein le dos, quand vous ne « digérez » plus ce que vous faites… jusqu’au burnout, il est plus que temps de bifurquer vers un autre chemin, plus en accord avec vos valeurs.

F. Duval-Levesque, psychopraticien,hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, addiction, traumatisme, peur, tabac, phobie, souffrance, stress, burnout, téléséance, téléconsultation, avis, témoignage4/ Vous vous dites que votre travail manque de sens

Vous pouvez avoir une situation professionnelle très confortable, enviée par beaucoup, mais qui au final, ne remplit pas votre besoin de vous accomplir.

Sortez d’une condition purement matérielle pour atteindre votre épanouissement.

C’est ainsi que Marie Treppoz, directrice marketing dans un groupe du Cac 40 a quitté son poste pour donner plus de sens à son travail. Afin de se sentir davantage utile, elle a fondé Welp, un site d’entraide gratuit entre particuliers.

5/ Les gens bien dans leur job vous énervent

Pierre gravit les échelons dans son entreprise, Annabelle vante la bonne entente avec ses collègues, Stéphane et Inès sont ravis de leurs nouvelles missions… Et vous, leur bonheur vous pèse !

L’aigreur, voire la jalousie, envers les proches heureux au travail sont des signaux fréquemment rencontrés chez les insatisfaits au travail. Ils témoignent d’une frustration ou d’un mal-être par un effet miroir.

6/ Vous attendez les jours off avec une attente démesurée

Combien de jours vous reste-t-il à « tenir » avant vos prochains congés ?

Si vous vous posez régulièrement cette question, ce n’est peut-être pas anodin… Une cliente que j’accompagne me disait en ces termes : « J’attends les week-ends et les vacances pour avoir vraiment l’impression de vivre ». S’il est évident que presque tout le monde attend les jours de repos avec impatience, les attendre de façon démesurée en ayant l’impression de mettre sa vie entre parenthèse les jours de travail, témoigne d’un véritable problème.

7/Une petite voix vous dit…

Si au fond de vous, vous avez cette petite voix intérieure qui vous envoie des pensées, des désirs de changement, ne la mettez surtout pas de côté. Ce n’est rien d’autre que votre intuition et elle ne se trompe rarement. Ecoutez-la et autorisez-vous à faire un premier pas vers le changement.

Même si vous êtes bon dans votre travail actuel et qu’il vous paraît « confortable », gardez en tête que vous excellerez dans ce que vous aimez faire. Ne vous résignez jamais. Il est possible de changer de boulot et même de voie à tout âge.

Autorisez-vous à devenir pleinement vous-même, vous avez le droit de vous éclater dans votre travail !

Le travail peut et doit être un moment d’épanouissement : lorsque vous êtes pleinement aligné avec ce que vous faites, vous êtes heureux d’aller travailler.

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Les symptômes physiques

  • fatigue persistante
  • douleurs musculaires et articulaires
  • maux de tête, migraines
  • troubles du sommeil
  • infections plus fréquentes (rhume, grippe…)
  • problèmes de peau
  • déséquilibres hormonaux
  • perte ou gain de poids
  • troubles digestifs (dont ulcère d’estomac)
  • troubles cardiovasculaires (hypertension, palpitations)

Les symptômes psychologiques

Troubles émotionnels :

  • irritabilité, nervosité, colère, frustration
  • anxiété, inquiétude
  • tristesse, désespoir, pensées suicidaires
  • démotivation, indifférence, désintérêt
  • pessimisme, sentiment d’échec
  • baisse de l’estime et de la confiance en soi

Troubles cognitifs :

  • distraction, déconcentration, erreurs
  • troubles de la mémoire, oublis

Troubles du comportement :

  • addictions (alcool, tabac, café, somnifères, anxiolytiques…)
  • retrait, repli sur soi, agressivité
  • manque d’initiative, retards, absentéisme
Enfin, il existe trois dimensions au burnout :

  1. L’épuisement émotionnel : les symptômes physiques et psychologiques apparaissent, la personne victime de burn-out se sent vidée, tout lui paraît insurmontable, toutes les tâches deviennent des corvées… elle n’a plus de projets, et est incapable de se projeter dans l’avenir
  2. La dépersonnalisation ou déshumanisation : la personne se désinvestit de la relation à l’autre, perd son empathie à l’égard d’autrui, en particulier à l’égard des collègues et des clients ou patients, devient agressive, froide, cynique
  3. L’autodépréciation et la diminution de l’accomplissement personnel : un sentiment d’échec professionnel et personnel s’installe, le travail n’a plus de sens, la victime de burn-out se sent coupable, doute de sa valeur, perd sa confiance en soi, son estime de soi.
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Le burn-out est parfois confondu avec la dépression.
F. Duval-Levesque, psychopraticien,hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, traumatisme, peur, tabac, phobie, souffrance, stress, burnout, PNL, téléséance, téléconsultation, avis, témoignageS’il existe des points communs (repli sur soi, irritabilité, angoisses, crises de larmes, troubles psychosomatiques…), les différences sont importantes :

  • le burn-out vient toujours d’un stress chronique alors que pour la dépression, ce n’est le cas qu’une fois sur deux
  • le burn-out concerne l’activité professionnelle, la dépression concerne tous les domaines de la vie.

Le burn-out est donc un processus de dégradation lié au rapport au travail.

 Le burn-out peut toutefois évoluer en dépression !

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L’arrivée d’un bébé est un grand changement dans la vie des parents.

Parfois les émotions négatives prennent le dessus : fatigue, mal-être, déprime…

Le baby blues concerne 50 à 80 % des femmes qui accouchent, et 10 à 20 % des mères sont touchées par une dépression post-partum dans les semaines qui suivent l’accouchement. En cas de difficultés, il ne faut pas hésiter à en parler avec une professionnelle de santé (comme celle que je vous recommande en fin de mon article).

Depuis le 1er juillet, pour mieux accompagner les jeunes mères dans les semaines qui suivent la naissance, un entretien postnatal précoce leur est proposé systématiquement. Il peut être réalisé par une sage-femme ou un médecin entre la 4ème et 8ème semaine après l’accouchement.

L’objectif de cet entretien est :

  • de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum (état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable…)
  • d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant…)
  • d’évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d’accompagnement.

Le professionnel de santé peut proposer un 2e entretien entre la 10e et la 14e semaine qui suivent l’accouchement, afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

Cet entretien est pris en charge aux taux habituels (70 % par l’assurance maladie obligatoire).

En plus de l’entretien postnatal obligatoire décrit avant, une consultation postnatale est prévue dans les 6 à 8 semaines qui suivent l’accouchement. Cette consultation permet d’aborder divers thèmes : contraception, alimentation, troubles urinaires…. Elle est obligatoire et peut être réalisée par un médecin ou par une sage-femme. Cette consultation est aussi prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.

D’autres rendez-vous médicaux peuvent également être proposés selon l’état de santé de la jeune mère et de ses souhaits mais ils ne sont pas obligatoires :

  • un suivi à domicile par une sage-femme lors de la sortie de la maternité jusqu’au 12e jour de l’enfant par une sage-femme : ces séances sont prises en charge par l’Assurance Maladie à 100 %
  • 2 séances de suivi postnatal avec une sage-femme. Ces séances peuvent être réalisées, en cas de besoin, du 8e jour jusqu’à la 14e semaine après l’accouchement, au cabinet ou à domicile. Elles sont prises en charge par l’Assurance Maladie à 100 % jusqu’au 12e jour après la naissance et à 70 % au-delà
  • des séances de rééducation périnéale et abdominale, qui peuvent être prescrites après l’accouchement. Ces séances sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie.
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-> Si vous vous reconnaissez dans cet article, je vous recommande la psychopraticienne Léa Poujol. Mailez-lui ou appelez-la pour tout conseil de bien-être dont vous auriez besoin :
Tout finira par s’arranger 🙂

Analysons ensemble l’impact du Covid sur la santé physique et le moral.

Votre regard sur le travail a-t-il changé ?

Avant la pandémie de Covid-19, beaucoup faisaient passer leur emploi avant les contraintes personnelles.

La valeur travail était essentielle. Ce n’est plus systématiquement le cas aujourd’hui.

On sent bien, sur le terrain, que la crise sanitaire a rebattu les cartes, comme cela arrive parfois lorsque des gens découvrent qu’ils sont atteints d’une maladie grave et qu’ils décident d’attacher plus d’importance à la famille, aux amis, au sport

Le télétravail a-t-il eu un impact sur votre santé ?

Lors des visites médicales, nous constatons fréquemment une prise de poids chez ceux qui pratiquent le télétravail. «Sitting is the new smoking», disent les Anglais pour exprimer l’idée que rester assis est aussi néfaste pour la santé que le tabagisme.

Cette sédentarité est un facteur de risque significatif en matière de maladies cardio-vasculaires, de cancers, ou encore de troubles anxio-dépressifs. C’est pourquoi l’importance de pratiquer idéalement une heure d’activité physique modérée par jour.

Etes-vous plus vulnérable au travail ?

Les troubles psychologiques ont explosé avec la crise du Covid.

Aujourd’hui, les salariés nous parlent un peu moins de la pandémie ; ils évoquent davantage leur crainte face aux nouvelles menaces (guerre en Ukraine, risque nucléaire, coût de l’énergie…). Des thématiques autrefois passées sous silence sont désormais abordées en consultation, comme celle de la violence faite aux femmes.

Les confinements, tout comme le télétravail, ont fait exploser, dans certains foyers, des situations délicates, lourdes à supporter sur le plan psychologique.

Les arrêts maladie sont-ils en hausse ?

Leur nombre est en augmentation continue depuis plusieurs années, notamment en ce qui concerne les arrêts maladie de longue durée. C’est problématique pour les entreprises. La cause de ces arrêts maladie peut être physique ou d’ordre psychologique, liée aux risques professionnels ou en lien avec la montée de l’anxiété et des cas de dépression.

La nouveauté, c’est que les gens n’hésitent plus à en parler: il y a en France une vraie dédramatisation du thème de la santé mentale. Les salariés sont beaucoup plus à l’écoute de leur santé.

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Le chagrin, et la souffrance font aussi parti de la condition humaine !

Ne vous faites pas piéger avec la psychologie positive : vouloir empêcher le chagrin d’apparaître et de durer, c’est impossible, c’est même toxique.

La seule personne qui peut vous dire « botte-toi les fesses » ou « fais ton deuil », c’est vous.

Il faudrait plutôt tenter de faire coexister le chagrin et le bonheur. Être capable, sans contester le négatif, de rester ouvert à ce qui ce qui nous fait du bien.

f.-duval-levesque, psychopraticien, hypnose, coach, mal-etre, anxiete, angoisse, addiction, traumatisme, peur, tabac, Soulage, souffrance, stress, burnout, pnl, teleseance, teleconsultation, avis, temoignage, reconversionComme le disait Claudel : « le bonheur n’est pas le but, mais le moyen de la vie. » Sans moments de bonheur, on ne peut pas y arriver.

Le juste rapport au chagrin, c’est d’éviter qu’il ne prenne totalement le pouvoir sur nous. Le problème inhérent à la tristesse, c’est notre rétractation sur elle, et la rupture avec le monde qui nous entoure : le bleu du ciel, le chant d’un oiseau, le rire de mes enfants ne vous fait plus de bien. Vous êtes pétrifié par ce que vous avez perdu, et le temps s’est arrêté dans l’infini de votre souffrance.

Consoler quelqu’un, c’est tenter de remettre la personne en mouvement : rentrer dans la pièce où elle s’est claquemuré, ouvrir les volets, faire entrer un peu de lumière…

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5 astuces pour mieux vivre l’heure d’hiver !

Suivre au plus près la course du soleil : adaptez votre rythme de vie en fonction de la luminosité ! Et ainsi, vous respecterez votre rythme circadien.

1/ A l’heure d’hiver, se coucher plus tôt pour se lever plus tôt permet de profiter un maximum de la luminosité matinale.

2/ Profitez des bienfaits de la luminothérapie : s’il ne vous est pas possible de modifier vos horaires de lever et de coucher, pour éviter les petites chutes dépressives lorsque le soleil se fait plus rare, il faut s’éclairer au maximum. La luminothérapie est une très bonne option pour ceux qui ressentent particulièrement un manque d’énergie à l’entrée de l’hiver. Pour profiter au maximum des bienfaits de la luminothérapie, il faut que celle-ci soit pratiquée le matin afin d’avoir un effet coup de boost très appréciable.

3/ Privilégiez la vitamine C : certains, pour mieux affronter le passage à l’heure d’hiver sont tentés d’opter pour une cure de vitamines et notamment de vitamine C réputée pour soulager la fatigue et augmenter le tonus. En cas de coup de mou, il est possible de prendre ponctuellement un petit supplément en vitamine C.

4/ Augmentez vos apports en vitamine D : plutôt que de se supplémenter en vitamine C, augmenter vos apports en vitamine D dont la synthèse est déclenchée par l’exposition au soleil. Il est vrai qu’en hiver certaines carences peuvent apparaître. Or la vitamine D est essentielle pour le bon fonctionnement de notre organisme et la protection de notre santé sur un plan global.

Une façon naturelle et simple de s’assurer un bon apport en vitamine D est de manger plus souvent du poisson gras (saumon, hareng…).

5/ Profitez des bienfaits de la sieste : En cas de coup de pompe ponctuel, ne résistez pas à l’appel des  micro-siestes et de leurs nombreux bienfaits !

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Quels sont les impacts du changement d’heure sur votre organisme ?

C’est un rituel depuis 1976 en France.

Au printemps, nous passons à l’heure d’été, l’horloge est avancée d’une heure.

En automne, nous passons à l’heure d’hiver, l’horloge est alors retardée d’une heure.

Mais quels sont les impacts de ce décalage d’horaire sur votre organisme, votre énergie et votre sommeil ?

Changer d’heure : un contre-sens chronobiologique pour l’heure d’été

Il faudrait supprimer le changement d’heure pour ne garder que l’heure d’hiver.

L’idée est d’avoir un rythme biologique qui suit l’heure solaire. A l’heure d’été, nous avons deux heures de décalage par rapport au soleil. C’est plus sympathique pour avoir des soirées ensoleillées le plus longtemps possible, mais pour la santé et l’énergie, l’heure d’hiver est bien plus indiquée.

Mais cette histoire de changement d’heure n’est en réalité qu’un détail de la non-concordance entre nos rythmes de vie et notre rythme biologique.

Idéalement, c’est toute notre organisation sociale qui serait à revoir si nous souhaitions respecter notre rythme biologique. En effet, depuis l’aube de l’humanité nous sommes conditionnés pour travailler plus l’été, afin d’effectuer les moissons, les vendanges, faire des stocks de vivres pour l’hiver, période à laquelle nous nous reposions.

Aujourd’hui, nous faisons totalement l’inverse avec un pic d’activité lors des mois d’hiver et un long repos estival.

Heure d’été, heure d’hiver : un impact mesuré sur la santé

Quid de notre santé, notamment en termes de temps de sommeil, sur la question du changement d’heure ?

Au niveau de l’heure d’hiver, il n’y a pas de réduction du temps de sommeil donc il n’y a pas beaucoup de conséquences sur notre santé. En revanche à l’heure d’été, nous perdons une heure de temps de repos ce qui est assez important et peut provoquer des baisses d’énergie dans la journée, des tendances à la somnolence…

Mais ce manque de sommeil est rattrapé plus ou moins facilement sur la durée selon les individus.

En réalité, si nous vivons parfois difficilement le passage à l’heure d’hiver, c’est surtout à cause du manque d’ensoleillement qui peut provoquer une déprime saisonnière.

Le passage à l’heure d’hiver coïncide avec une diminution de l’ensoleillement. Ainsi, il faut se coucher plus tôt pour se lever plus tôt et profiter au maximum du soleil. Pour les personnes qui auraient de longues amplitudes de travail – qui commencent le matin alors que le soleil n’est pas levé et terminent à la nuit tombée – il faut s’obliger à sortir un maximum sur le temps de midi pour profiter des rayons du soleil.

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Et vous, ça va ?

C’est l’un des constats les plus marquants de la dernière étude Malakoff Humanis sur l’absentéisme au travail : la santé mentale des salariés se dégrade très nettement.

Alors qu’ils ne concernaient « que » 11% des absences en 2016, les « troubles psychologiques » représentent aujourd’hui 20% des arrêts maladie en France soit la 2e cause d’absentéisme (et même la 1ère pour les arrêts longs) derrière les « maladies ordinaires ».

Mais pour la 1ère fois devant les « troubles musculo-squelettiques ». 

Parmi les salariés les plus touchés, on retrouve :

  • les managers (22% des arrêts concernent un motif psychologique)
  • les femmes (24%)
  • ceux évoluant dans le secteur de la santé (25%)
  • et les personnes élevant seules leurs enfants (38%).

    Là aussi, il serait temps d’en parler !

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Face au refus catégorique de leur enfant d’aller en classe, les parents se voient parfois dans l’obligation de le déscolariser, et d’accepter, même temporairement, la solution des cours par correspondance.

Une situation dangereuse.

Plus l’absentéisme se prolonge, moins bon est la suite, et que le seul moyen de combattre les peurs de votre enfant / adolescent est qu’il s’y confronte.

Dès qu’un parent repère chez son enfant des difficultés à aller à l’école, que celui-ci affirme qu’il n’aime pas ça et essaye de la fuir, il faut entamer un échange avec lui et tenter de comprendre pourquoi.

Il faut aussi aller en parler avec l’équipe pédagogique, le médecin scolaire, et surtout, ne jamais négliger la possibilité que l’on puisse avoir besoin de se faire aider. Puis s’adresser à son médecin traitant, qui saura nous diriger, en cas de besoin, vers un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) ou un psychopraticien / hypnothérapeute.

Les familles qui me consultent viennent généralement en dernier recours, alors que leur enfant n’a pas mis les pieds au collège ou au lycée depuis plusieurs mois, parfois plusieurs années. Je travaille sur leur anxiété d’un côté, avec un partenariat avec leur médecin traitant, et sur leur réintégration scolaire de l’autre.

Fort heureusement, tous les enfants malades de l’école ne nécessitent pas une prise en charge lourde.

Chez les plus jeunes (en maternelle et primaire) et lorsque l’on réagit vite, il suffit parfois d’un peu de fermeté et de conviction de la part des parents pour résoudre le problème.

Mais quelle que soit l’ampleur de la peur, et l’âge de celui qui en souffre, l’empathie, l’écoute et le soutien sont la meilleure attitude que les parents puissent adopter.

Le témoignage très intéressant d’Ophélie, 20 ans :

« Ma phobie scolaire s’est d’abord déclenchée en primaire, puis véritablement au collège, après un deuil dans ma famille. C’est à ma rentrée en seconde que j’ai véritablement compris qu’il allait m’être impossible de poursuivre ma scolarité normalement.

J’avais des crises d’angoisse, de spasmophilie, des maux de tête et de ventre. Il m’est même arrivé de m’évanouir. Je suis aussi tombée dans l’anorexie mentale à cause de ma peur de l’école, pensant que lorsque je serais trop affaiblie, on ne me forcerait plus à y aller.

La raison de ma peur ? Je pense qu’il y en a plusieurs.

J’ai toujours été de nature timide et perfectionniste. Je me mettais la pression pour avoir les meilleures notes possibles alors que j’apprenais et étudiais facilement. D’un point de vue relationnel, j’ai toujours eu du mal à m’entendre avec les gens de mon âge, je me sentais à l’écart. Les moqueries de mes camarades du collège n’y ont rien arrangé. Le décès dans ma famille a été, je pense, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. J’ai eu l’impression de grandir d’un seul coup, et de ne plus savoir à qui parler…

À partir de la seconde, j’ai décidé de suivre des cours par correspondance. Ça n’a vraiment pas été facile. J’étais dégoûtée des études. J’avais peur des examens, du Bac surtout. Alors, après la seconde, j’ai arrêté mes cours pour me consacrer à l’écriture.

Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que « je m’en suis sortie » : j’ai publié deux romans et un recueil de poésies. Je continue à écrire et j’espère vraiment réussir sur cette voie. Néanmoins, je ne suis pas sûre que je pourrais un jour reprendre le chemin de l’école. »

Souhaitez-vous plus d’informations ?

  • Phobie scolaire, de Marie-France Le Heuzey
  • Peur du loup, peur de tout, de Béatrice Copper-Royer
  • Moi j’aime pas trop l’école, de Gilles-Marie Valet et Anne Lanchon
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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

 

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Phobie scolaire : quand l’école fait peur…

Crises d’angoisse, maux de ventre, vomissements…

Submergés par la peur, la détresse, certains enfants et adolescents se rendent complètement malades à la simple idée de mettre un pied à l’école. Un phénomène en augmentation, où je vois chaque année de plus en de cas se présenter à mon cabinet.

« Phobie scolaire », « anxiété scolaire », « refus scolaire anxieux » : autant de dénominations derrières lesquelles se trouve la même manifestation : une peur intense de l’école, qui conduit l’enfant à éviter systématiquement de s’y confronter.

Difficile d’imaginer que l’école, lieu de socialisation de l’enfant par excellence, mais aussi des apprentissages, puisse rendre certains de ses écoliers aussi malheureux. Et pourtant, vivre avec d’autres du même âge, apprendre, être curieux, être évalué, se mesurer aux autres, faire plaisir aux parents en réussissant ou s’opposer à eux insidieusement en ne faisant rien : les enjeux sont nombreux, et pas des moindres.

Entre 4 et 5 % la proportion d’élèves en âge de suivre une scolarité obligatoire (de 6 à 16 ans) victimes de troubles anxieux les empêchant, sans qu’ils sachent réellement pourquoi, de se rendre normalement en classe. Parmi eux, près d’1% souffriraient d’une forme plus sévère encore : la phobie scolaire.

La phobie scolaire, tout comme celle de l’ascenseur ou de l’avion, n’existe pas. C’est un abus de langage. Quant au refus scolaire, terme utilisé par les anglo-saxons, il ne semble pas plus adapté. Les jeunes que je vois en consultation ne refusent pas d’aller à l’école, ils n’arrivent pas à y aller, ce qui est différent.

Voilà pourquoi je préfère dire plus simplement qu’ils sont malades de l’école, et en rupture scolaire.

Comment savoir si son enfant souffre réellement de l’école ?

Certains signes doivent interpeller.

  1. Les symptômes physiques d’abord : il est pris de véritables attaques de panique lorsqu’il part à l’école, de crises d’angoisse, ou encore de violentes douleurs (à la tête, au ventre…).
  2. Et puis dans ses paroles : il crie, supplie qu’on le laisse rester à la maison, menace de fuguer, voire de se suicider.
  3. Enfin, il trouve toujours ailleurs des explications à sa crainte d’aller en classe (« les profs ne m’aiment pas », « les autres élèves m’embêtent »…).

Phobie-scolaire-ils-ont-l-ecole-en-horreur

Dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent les jours sans école, comme les week-ends, et surtout, pendant les vacances scolaires.

Mais qui sont ces enfants ? Deux profils se dégagent.

1 – D’abord ceux chez qui les troubles anxieux (souvent, l’enfant en cumule plusieurs) sont au premier plan.

Il s’agit notamment d’enfants touchés par la peur de la séparation et pour qui le fait de s’éloigner du domicile familial et/ou de leur mère semble impossible, ceux qui souffrent de phobie sociale et sont pris d’attaques de panique dès qu’ils sortent dans la rue, ceux qui ne supportent pas le regard des autres posés sur eux, ou le fait d’être interrogés par leur instituteur… Autant de manifestations d’anxiété souvent aggravées et déclenchées par un stress post-traumatique : l’enfant a subi ou assisté à une humiliation devant ses camarades, il a été agressé sur le chemin de l’école, fait l’objet de menaces…

2 – Le deuxième profil concerne ceux chez qui l’anxiété n’arrive qu’au second plan. Ils sont dépressifs, souffrent d’un profond désintérêt pour leur scolarité, laquelle ne leur apporte souvent aucune gratification, soit parce qu’ils ont de mauvais résultats, soit parce qu’ils s’y sentent incompris (c’est notamment le cas des enfants dyslexiques ou encore hyperactifs). Il arrive alors fréquemment que leur attention se fixe ailleurs, dans un domaine où ils se sentent plus valorisés, comme les jeux vidéos de plus en plus souvent, ou le sport.

L’angoisse peut aussi naître des enjeux qui se précisent au fur et à mesure que les jeunes avancent dans leur cursus. De plus, la scolarité aujoud’hui met de plus en plus l’accent sur une orientation précoce. On met les adolescents en demeure de se déterminer très tôt, comme si, à quatorze ou quinze ans, ils pouvaient avoir des projets d’avenir fermes et être certains de leur choix.

Pour les parents, il n’est pas évident de comprendre la souffrance de l’enfant. Il n’est pas toujours facile de savoir comment réagir face à un comportement dont la logique vous échappe. Toute phobie paraît absurde à celui qui ne l’éprouve pas et rien n’est plus déroutant que de se retrouver face à votre enfant quand il exprime une peur panique et semble sourd à tout appel à la raison.

Difficile aussi parfois de bien faire la différence entre le refus scolaire, source de détresse chez l’enfant, et l’école buissonnière, plus comparable à un caprice ou à une attitude de rébellion à l’égard de l’autorité parentale.

D’autant que parfois, ce sont les parents qui, les premiers, sont accusés d’être responsables de l’absentéisme de leur enfant.

Une part de responsabilité parfois bien réelle, notamment chez les parents qui surinvestissent la réussite scolaire, qui sont constamment dans le souci de la performance, mais aussi chez ceux qui, tout au contraire, dévalorisent l’école et ses apprentissages.

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F. Duval-Levesque, psychopraticien,hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, addiction, traumatisme, peur, phobie, souffrance, stress, burnout, PNL, téléséance, téléconsultation, avis, témoignage

1/ Soyez à l’écoute des salariés, créez les conditions (baromètres, sondages, groupes de travail) pour que les gens puissent s’exprimer de façon authentique.

2/ Questionnez la raison d’être de votre entreprise. Quel est votre rôle dans la société ?

3/ Revoyez l’organisation et l’efficacité des modes de travail. Recrutez différemment, instaurez des temps de travail différents, le télétravail de manière pérenne…

4/ Faites de la santé psychologique un levier de management pour développer une culture de sécurité psychologique.

5/ Favorisez la progression de carrière. La revalorisation salariale, c’est le minimum syndical. Innovez !

6/ Instaurez une vraie politique de Qualité de Vie au Travail.

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Est-il possible d’anticiper un « pétage de plombs » lié au stress au travail ?

Les signes avant-coureurs sont différents d’un individu à l’autre, y-a-t’il des signes communs à nous tous ?

L’organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d’être à un niveau où vous craquez complètement.

Et ces indicateurs sont dans trois domaines :

1/ Les indicateurs du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

2/ Les indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d’émotions négatives, que ce soit de l’inquiétude, du découragement, de l’agacement, de l’énervement. Si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu’avant, c’est que vous êtes en surtension.

3/ Les comportements : vous augmentez votre consommation d’alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens ; tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C’est un préambule du pétage de plombs. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain !

Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations « salariés »/ »patron », « inférieur »/ »supérieur », « dominant »/ »dominé ».

C’est pour cela qu’on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d’une relation managériale inacceptable.

Mais de manière plus « soft », la relation avec son manager peut être source de stress, et c’est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d’abord au niveau d’une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n’est pas que la charge de travail, c’est aussi l’absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l’absence de sens qu’on donne à ce qu’on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c’est le type de relation qu’il instaure avec ses collaborateurs.

D’abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d’être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l’écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents.

Le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c’est être empathique. Et l’empathie est l’attitude relationnelle de gestion du stress de l’autre.

Quels sont les risques psychosociaux des seniors plus particulièrement, sachant que l’âge est le premier facteur de la discrimination négative au travail ?

-> Dans beaucoup d’études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d’abord l’incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l’organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu’on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu’à être « placardisé », mis à l’écart, et l’absence de travail, l’absence de sentiment d’être utile à l’entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c’est évidemment au niveau sociétal, de l’entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d’autres pays que le nôtre, et au niveau de l’individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s’investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l’investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d’autres façons de réorienter sa vie quand on devient un senior.

De quand date la « montée en puissance » de ces risques psychosociaux professionnels, et quels en ont été les principaux facteurs ?

-> Le dévelopement des risques psychosociaux date du formidable changement dans le monde du travail apparu dans les années 1970. Et avec la mondialisation, avec la priorité accordée de plus en plus aux résultats capitalistiques de l’entreprise, avec la culture de la performance de plus en plus forte, se sont mis en place non seulement des organisations d’entreprise, mais aussi des styles de management qui sont apparus comme étant des facteurs de risque puissants. Et depuis le début du XXIe siècle, ça s’est encore accru. Les experts aujourd’hui prévoient que dans l’avenir, ces risques vont encore augmenter.

Les causes : des exigences, une pression de plus en plus forte sur les individus ; pression liée à des objectifs de quantité de travail, pression du temps : nous sommes en mode de fonctionnement de réactivité immédiate. Pression de résultats. Pression des informations de plus en plus complexes et nombreuses que nous devons traiter dans notre cerveau. C’est le premier facteur de stress : pressions et exigences constantes.

Deuxième facteur : les changements incessants auxquels il faut sans cesse s’adapter : réorganisations, fusions, transformations, qui déstabilisent nos repères, qui génèrent de l’incertitude et de la menace ; des nouveaux savoir-faire, des nouvelles technologies, qu’il nous est parfois difficile de maîtriser. C’est le deuxième facteur : les changements.

Troisième grand facteur : les frustrations, le sentiment de plus en plus fort que les efforts que nous demande le monde du travail sont faiblement payés en retour ; aussi bien au niveau des carrières, de la sécurité, des rémunérations, mais aussi de la reconnaissance, de la faible valorisation des individus. Donc ces frustrations sont aussi une réalité très forte, surtout en France, comme le montrent de nombreuses études.

Le quatrième facteur, ce sont les relations entre les individus. L’autonomie des gens les a fait devenir, plutôt que des alliés, des gens en compétition les uns avec les autres. L’exigence, que ce soit de clients ou de collègues ; voire l’agressivité (conducteurs de bus, téléopérateurs…). Les relations avec les autres, donc, sont une véritable source de stress.

Et toutes ces grandes catégories sont régulièrement en croissance en terme de source de stress. Tous les indicateurs aujourd’hui sont au rouge, et c’est l’une des raisons pour lesquelles les pouvoirs publics ont des inquiétudes légitimes sur ces risques psychosociaux.

Le problème des approches psychologiques, c’est qu’on aborde encore une fois le stress du point de vue de la victime, pas du point de vue de l’organisation du travail. Quel est le mode de management le moins stressant ? Y a-t-il aujourd’hui dans le monde, à votre connaisance, une société où l’organisation du travail est telle que le travail n’est pas (trop) perçu comme facteur de stress ? En d’autres termes, y a-t-il des modèles dont on pourrait s’inspirer ?

-> Tout d’abord, le débat très franco-français sur une approche organisationnelle ou individuelle du stress. Cela me fait penser au débat infini sur l’inné et l’acquis.

Les pays qui réussissent le mieux à lutter contre le stress au travail – je pense aux pays d’Europe du Nord, à la Grande-Bretagne, au Canada – sont des pays dans lesquels la réduction du stress se fait en modifiant des organisations du travail néfastes. Mais qui accompagnent aussi individuellement les salariés.

Dans l’accord-cadre européen sur lequel ont travaillé hier les partenaires sociaux, il est clairement indiqué que la lutte contre le stress se réalise par des actions collectives et individuelles.

Il n’existe pas d’entreprise modèle.

On peut malgré tout citer quelques entreprises dans le monde qui ont fait non seulement de la lutte contre le stress, mais du développement du bien-être au travail, une priorité. Cela pas seulement pour le bien des individus, mais aussi, plus prosaïquement, pour la performance économique. Car réduire le stress, ça rapporte financièrement pour une entreprise : en diminuant l’absentéisme, en augmentant la motivation.

Deux entreprises me viennent à l’esprit : Nokia en Finlande, qui possède dans ses cadres dirigeants un « well-being manager » (manager du bien-être) dont le rôle est justement d’intégrer la lutte contre le stress à toute la stratégie de l’entreprise, avec des actions sur la redéfinition des tâches au travail pour lutter contre celles qui sont les plus stressantes, des formations managériales intensives pour faire que les managers, parmi toutes les compétences qu’on leur demande, développent aussi celle de savoir parfaitement gérer le stress de leurs équipes. Et des aides personnelles nombreuses : crèches, conciergeries d’entreprise (services permettant d’alléger les salariés des tracasseries de la vie quotidienne).

L’autre entreprise, assez modèle, c’est Hydro Québec, où tout cela est développé, avec trois idées fortes : le stress n’est pas un tabou, des indicateurs très puissants pour repérer l’état de stress des employés, et pour repérer les causes de stress. Il y a des actions organisationnelles, managériales ou individuelles, comme celles que j’ai développées pour Nokia.

Je trouve que c’est très bien que le stress soit abordé par tout le monde.

La lutte contre le stress passe évidemment par la prise de conscience par les médecins du travail, les responsables d’organisations syndicales, et les salariés.

Je pense que les témoignages des gens qui expliquent leurs difficultés sont aussi importants que les décisions de DRH.

C’est bien que le stress soit une préoccupation de tous.

Il faut donner la parole aux salariés. Ils ont aussi des solutions à proposer.

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Burn-out, qu’on en soit victime ou témoin…

Quels sont les signes avant-coureurs, comment agir avant qu’il ne soit trop tard ?

On entend beaucoup parler de « burn-out » depuis quelques années, c’est lorsque vous êtes épuisé, physiquement et mentalement.

Vous savez lorsque votre corps vous dit STOP !

  • Épuisement
  • Manque d’enthousiasme au travail
  • Performance réduite au travail
  • Inquiétude et anxiété
  • Troubles du sommeil
  • Symptômes physiques
  • Irritabilité et troubles de l’humeur

Sachez dire non. Prenez du temps pour vous, etc.

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On parle de symptômes résiduels de la dépression lorsque l’état dépressif s’améliore, mais que certains troubles persistent.

Il s’agit le plus souvent :

  • de troubles du sommeil, de l’alimentation et de la vie sexuelle
  • d’une sensation de fatigue chronique
  • d’une anxiété
  • d’un pessimisme
  • d’une diminution de l’estime de soi
  • d’un manque de motivation, d’une diminution des ressentis affectifs
  • de la persistance d’idées dépressives.

On parle de dépression chronique lorsque les troubles dépressifs durent depuis plus de deux ans.

Cette chronicisation de la dépression est favorisée par certains facteurs environnementaux : isolement social, burnout, conflits…

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1. Vous avez quelqu’un qui vous aime

2. Vous avez mangé aujourd’hui

3. Vous avez un toit au-dessus de votre tête

4. Vous avez des objectifs

5. Vous avez de l’eau propre

6. Vous avez une famille

7. Vous êtes capable de faire de l’exercice

8. Vous avez votre santé

9. Vous avez un travail

10. Vous vous êtes réveillé aujourd’hui.

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