« Déshabille-toi. Mets-toi à genoux. Enlève ta chemise et baisse ton pantalon. »
Le jeune homme s’exécute.
Ils sont une dizaine autour de lui.
Quelqu’un grave dans son dos, profondément, d’une épaule à l’autre, en lettres de sang « JAPAD », le nom de l’association étudiante que le jeune première année de l’Université Paris-Dauphine aurait aimé intégrer.
L’auteur des scarifications s’est excusé lors du procès, le 7 juillet. Il a tout de même ajouté, pour sa défense, que la victime, un jeune homme de 18 ans, était souriant du début à la fin : « Il n’a jamais réagi, ni même protesté. »
Entre l’alcool, la peur et l’effet de groupe, il n’est pas évident de savoir quand et comment dire « stop » sans perdre la face, lors d’une soirée d’intégration qui tourne mal.
Comment faire ?
1 – APPRENDRE À DIRE NON
Déjà, prendre votre courage à deux mains.
Claude Halmos, psychanalyste, explique que même si c’est difficile, il est très important d’apprendre à dire non : « Il y aura beaucoup de situations dans votre vie où il vous faudra dire non face à tous. C’est quelque chose qui va vous construire. »
La psychanalyste, spécialiste de l’enfance, va plus loin.
Pour elle, les conséquences psychologiques du bizutage s’apparentent à celles consécutives à un viol ou à des maltraitances infantiles : « Lors d’un bizutage, la victime va ressentir des émotions très fortes : de la peur, du dégoût, la peur d’être rejeté, de la honte. Le tout est presque toujours sexualisé, même si ce n’est pas clairement sexuel. »
En effet, nudité, domination, positions suggestives ou même actes sexuels plus ou moins consentis font souvent partie des « jeux » d’intégration.
Claude Halmos poursuit : « L’émotion sexuelle qui se joue à ce moment-là entre le bourreau et la victime va s’ancrer dans l’inconscient et se rattacher à ces émotions négatives. Plus tard, lors d’une relation sexuelle « normale », la honte, la peur ou le dégoût peuvent resurgir. Cela peut vous poursuivre très longtemps. »
2 – FAIRE PREUVE DE BON SENS
Pourtant, la plupart des soirées d’intégration se passent dans la bonne humeur.
Comment savoir alors que la soirée dérape, que les choses vont trop loin ?
« Il faut en parler et faire preuve d’un peu de bon sens, conseille Claude Halmos. Faire ce dont vous avez envie sans être dans la soumission. Autant un rite initiatique peut être sympa et structurant, même s’il est parfois dur, autant ces soirées tournent parfois en véritables orgies sadiques. C’est de la torture. »
Les limites à ne pas franchir apparaîtraient donc à la lumière du bon sens.
Pour ceux qui en manqueraient, il reste celles imposées par la loi (Article 225-16-1 du Code pénal):
« Le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. »
Le risque quand on s’oppose ?
Etre exclu du groupe. Un moindre mal, pour Claude Halmos, qui préfère relativiser : « Evidemment, il y a un prix à payer. Dire non, c’est le début d’une bataille pour mobiliser les autres. Dans ces soirées, il y a un effet de soumission de groupe, tout le monde n’est pas d’accord avec ce qui se passe. Dites-vous qu’un groupe dans lequel il faut sauter par la fenêtre ou faire un coma éthylique pour s’intégrer, c’est peut-être un groupe qu’il vaut mieux éviter. »
Vous pouvez également tenter d’alerter les autres sur leur comportement et provoquer une prise de conscience :
« Vous vous rendez compte de ce que vous me demandez ? Vous trouvez ça normal ? »
Difficile mais souvent payant, comme conclut Claude Halmos : « Dans la vie en général, faire ce qui est droit, ce n’est pas facile. Mais ça vaut vraiment le coup. »
Sources : lemonde.fr, sos-bizutage.com
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13 janvier 2008
Tabac et Cancer du Poumon : il n’est Jamais Trop Tard pour Arrêter de Fumer… (suite et fin)
Posted by F. Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under guérison, soutien psychologique | Étiquettes: arrêter de fumer, cancer du poumon, cigare, comment ça marche, inconscient, mésothéliome, nicotine, pharmacie, pipe, poison, substituts nicotiniques, survie, tabagisme, xxx |Un commentaire
Oui, il n’est jamais trop tard pour que vous arrêtiez de fumer…
Attention aux fausses solutions !
Alors comment faire ?
Prenez votre décision : personne ne peut imposer à un fumeur d’arrêter de fumer. Cela reste une décision personnelle.
Un psychothérapeute comportemental & cognitif, un médecin ou votre entourage, peuvent vous aider à prendre votre décision. Ils vous donneront des informations sur les risques de la poursuite du tabagisme, les bénéfices à arrêter et sur les aides dont vous pouvez disposer.
Mais la décision finale vous appartient. La peur de ne pas réussir ne doit pas vous empêcher de prendre cette décision.
La dépendance physique à la nicotine peut, aujourd’hui, être traitée de manière efficace par des substituts nicotiniques non toxique. Ils remplacent la nicotine des cigarettes et empêcher l’apparition des signes de manque si désagréables. Ils existent sous forme de timbres (ou patch), de gommes, de comprimés ou d’inhaleur et doivent être utilisés à dose suffisante. Votre médecin ou votre pharmacien vous conseillera.
Une fois votre décision prise, le traitement de la dépendance mis en route, sous devez vous occuper de votre dépendance psychologique. Un psychothérapeute comportemental & cognitif est qualifié pour que vous dépassiez cette limitation, en quelques séances seulement.
Oui, il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer…
Alors, faites-le maintenant et
croquez la vie à pleines dents !
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