Est-il possible d’anticiper un « pétage de plombs » lié au stress au travail ?

Les signes avant-coureurs sont différents d’un individu à l’autre, y-a-t’il des signes communs à nous tous ?

L’organisme humain a de formidables annonciateurs qui vous informent que vous êtes déjà un peu en surtension, avant même d’être à un niveau où vous craquez complètement.

Et ces indicateurs sont dans trois domaines :

1/ Les indicateurs du corps, si vous sentez que vos muscles sont tendus, que vous avez des maux de tête, des digestions difficiles, tout ça prouve que le corps est trop sollicité au niveau du stress.

2/ Les indicateurs psychologiques : vous avez de plus en plus d’émotions négatives, que ce soit de l’inquiétude, du découragement, de l’agacement, de l’énervement. Si vous constatez que récemment toutes ces émotions sont encore plus importantes qu’avant, c’est que vous êtes en surtension.

3/ Les comportements : vous augmentez votre consommation d’alcool, de tabac, de café, vous devenez boulimique, vous mangez plus, vous vous isolez plus des autres, vous cherchez moins le contact, ou au contraire, vous êtes agressif avec les gens ; tout cela montre que votre organisme est à un niveau trop élevé de stress.

C’est un préambule du pétage de plombs. Mais celui-ci passe par une période où il y a des signes auxquels il faut faire très attention, il ne se produit pas du jour au lendemain !

Une des principales sources de stress au travail est liée, selon moi, aux relations « salariés »/ »patron », « inférieur »/ »supérieur », « dominant »/ »dominé ».

C’est pour cela qu’on a défini dans le droit français le concept de harcèlement moral, qui évidemment est la forme la plus dure et la plus stressante d’une relation managériale inacceptable.

Mais de manière plus « soft », la relation avec son manager peut être source de stress, et c’est pourquoi le manager doit prendre conscience de son rôle à moduler ou à gérer le stress de ses collaborateurs.

A deux niveaux : d’abord au niveau d’une bonne connaissance de tous les facteurs de stress auxquels sont exposés ses collaborateurs, car ce n’est pas que la charge de travail, c’est aussi l’absence de reconnaissance, le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, l’absence de sens qu’on donne à ce qu’on fait. Si le manager ne sait pas faire tout ça, contrôler la charge, valoriser, donner du sens, il est cause de stress pour ses collaborateurs.

Le deuxième domaine, c’est le type de relation qu’il instaure avec ses collaborateurs.

D’abord être très présent, beaucoup de managers passent trop de temps dans des tâches administratives, alors que leur rôle est d’être en contact avec leurs collaborateurs ; être à l’écoute, que les gens puissent exprimer leurs difficultés ; et troisième élément, sans doute le plus important : gérer les émotions. Les collaborateurs peuvent être inquiets, découragés, mais contents.

Le manager doit être un gestionnaire des émotions. Il doit développer ce qu’on appelle l’intelligence émotionnelle.

Et sur un plan très pratique, c’est être empathique. Et l’empathie est l’attitude relationnelle de gestion du stress de l’autre.

Quels sont les risques psychosociaux des seniors plus particulièrement, sachant que l’âge est le premier facteur de la discrimination négative au travail ?

-> Dans beaucoup d’études de stress, les seniors apparaissent comme les plus touchés par des niveaux de stress dangereux pour la santé. Il y a deux grandes causes : d’abord l’incertitude. Beaucoup de seniors ont le sentiment que du jour au lendemain ils peuvent disparaître de l’organigramme.

Au-delà de la discrimination, le sentiment qu’on ne compte plus, la dévalorisation, qui peut aller jusqu’à être « placardisé », mis à l’écart, et l’absence de travail, l’absence de sentiment d’être utile à l’entreprise est psychologiquement un facteur redoutable, surtout, évidemment, pour les gens qui se sont énormément investis dans leur travail, donc souvent les meilleurs.

Cela veut dire une chose importante : c’est évidemment au niveau sociétal, de l’entreprise de réhabiliter les seniors, comme le font d’autres pays que le nôtre, et au niveau de l’individu, se protéger, en particulier ne jamais se surinvestir dans le travail.

Il faut s’investir correctement. Car quand on a surinvesti dans son travail, ces situations sont épouvantables. Alors que quand l’investissement est correct, mais pas excessif, on peut trouver d’autres façons de réorienter sa vie quand on devient un senior.

De quand date la « montée en puissance » de ces risques psychosociaux professionnels, et quels en ont été les principaux facteurs ?

-> Le dévelopement des risques psychosociaux date du formidable changement dans le monde du travail apparu dans les années 1970. Et avec la mondialisation, avec la priorité accordée de plus en plus aux résultats capitalistiques de l’entreprise, avec la culture de la performance de plus en plus forte, se sont mis en place non seulement des organisations d’entreprise, mais aussi des styles de management qui sont apparus comme étant des facteurs de risque puissants. Et depuis le début du XXIe siècle, ça s’est encore accru. Les experts aujourd’hui prévoient que dans l’avenir, ces risques vont encore augmenter.

Les causes : des exigences, une pression de plus en plus forte sur les individus ; pression liée à des objectifs de quantité de travail, pression du temps : nous sommes en mode de fonctionnement de réactivité immédiate. Pression de résultats. Pression des informations de plus en plus complexes et nombreuses que nous devons traiter dans notre cerveau. C’est le premier facteur de stress : pressions et exigences constantes.

Deuxième facteur : les changements incessants auxquels il faut sans cesse s’adapter : réorganisations, fusions, transformations, qui déstabilisent nos repères, qui génèrent de l’incertitude et de la menace ; des nouveaux savoir-faire, des nouvelles technologies, qu’il nous est parfois difficile de maîtriser. C’est le deuxième facteur : les changements.

Troisième grand facteur : les frustrations, le sentiment de plus en plus fort que les efforts que nous demande le monde du travail sont faiblement payés en retour ; aussi bien au niveau des carrières, de la sécurité, des rémunérations, mais aussi de la reconnaissance, de la faible valorisation des individus. Donc ces frustrations sont aussi une réalité très forte, surtout en France, comme le montrent de nombreuses études.

Le quatrième facteur, ce sont les relations entre les individus. L’autonomie des gens les a fait devenir, plutôt que des alliés, des gens en compétition les uns avec les autres. L’exigence, que ce soit de clients ou de collègues ; voire l’agressivité (conducteurs de bus, téléopérateurs…). Les relations avec les autres, donc, sont une véritable source de stress.

Et toutes ces grandes catégories sont régulièrement en croissance en terme de source de stress. Tous les indicateurs aujourd’hui sont au rouge, et c’est l’une des raisons pour lesquelles les pouvoirs publics ont des inquiétudes légitimes sur ces risques psychosociaux.

Le problème des approches psychologiques, c’est qu’on aborde encore une fois le stress du point de vue de la victime, pas du point de vue de l’organisation du travail. Quel est le mode de management le moins stressant ? Y a-t-il aujourd’hui dans le monde, à votre connaisance, une société où l’organisation du travail est telle que le travail n’est pas (trop) perçu comme facteur de stress ? En d’autres termes, y a-t-il des modèles dont on pourrait s’inspirer ?

-> Tout d’abord, le débat très franco-français sur une approche organisationnelle ou individuelle du stress. Cela me fait penser au débat infini sur l’inné et l’acquis.

Les pays qui réussissent le mieux à lutter contre le stress au travail – je pense aux pays d’Europe du Nord, à la Grande-Bretagne, au Canada – sont des pays dans lesquels la réduction du stress se fait en modifiant des organisations du travail néfastes. Mais qui accompagnent aussi individuellement les salariés.

Dans l’accord-cadre européen sur lequel ont travaillé hier les partenaires sociaux, il est clairement indiqué que la lutte contre le stress se réalise par des actions collectives et individuelles.

Il n’existe pas d’entreprise modèle.

On peut malgré tout citer quelques entreprises dans le monde qui ont fait non seulement de la lutte contre le stress, mais du développement du bien-être au travail, une priorité. Cela pas seulement pour le bien des individus, mais aussi, plus prosaïquement, pour la performance économique. Car réduire le stress, ça rapporte financièrement pour une entreprise : en diminuant l’absentéisme, en augmentant la motivation.

Deux entreprises me viennent à l’esprit : Nokia en Finlande, qui possède dans ses cadres dirigeants un « well-being manager » (manager du bien-être) dont le rôle est justement d’intégrer la lutte contre le stress à toute la stratégie de l’entreprise, avec des actions sur la redéfinition des tâches au travail pour lutter contre celles qui sont les plus stressantes, des formations managériales intensives pour faire que les managers, parmi toutes les compétences qu’on leur demande, développent aussi celle de savoir parfaitement gérer le stress de leurs équipes. Et des aides personnelles nombreuses : crèches, conciergeries d’entreprise (services permettant d’alléger les salariés des tracasseries de la vie quotidienne).

L’autre entreprise, assez modèle, c’est Hydro Québec, où tout cela est développé, avec trois idées fortes : le stress n’est pas un tabou, des indicateurs très puissants pour repérer l’état de stress des employés, et pour repérer les causes de stress. Il y a des actions organisationnelles, managériales ou individuelles, comme celles que j’ai développées pour Nokia.

Je trouve que c’est très bien que le stress soit abordé par tout le monde.

La lutte contre le stress passe évidemment par la prise de conscience par les médecins du travail, les responsables d’organisations syndicales, et les salariés.

Je pense que les témoignages des gens qui expliquent leurs difficultés sont aussi importants que les décisions de DRH.

C’est bien que le stress soit une préoccupation de tous.

Il faut donner la parole aux salariés. Ils ont aussi des solutions à proposer.

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Le psychopraticien est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie, utilisant obligatoirement une ou plusieurs méthode thérapeutiques.

Son accompagnement tend à soulager les souffrances, les angoisses et les crises des individus.

Il s’appuie sur ces méthodes de psychothérapie spécifique (hypnose éricksonienne ou profonde, analyse transactionnelle, pnl, etc.) qu’il a lui-même expérimenté, et sur sa propre psychothérapie effectuée dans la méthode de son choix.

Ces facteurs, conjugués à un travail de supervision obligatoire garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien.

Le psychopraticien intervient dans les champs suivants :

– les problématiques sociales : personnes victimes de racisme, de violence, de harcèlement, soumises à une addiction…
– les problématiques relationnelles : confiance, affirmation et estime de soi, relation à l’autre, conflit…
– les troubles réactionnels à un évènement de vie : épuisement au travail, burn-out, rupture, chômage, divorce, deuil…
– les troubles de l’adaptation : sociaux, familiaux, professionnels…

Il peut répondre à la demande d’un professionnel de santé (psychiatre, médecin généraliste, psychologue), qui lui adresse des patients souffrant de troubles psychopathologiques qui peuvent bénéficier de la ou des approches thérapeutiques qu’il pratique.

Ses connaissances en psychopathologie lui permettent de repérer d’éventuels troubles psychiques, d’adapter son accompagnement et si nécessaire d’orienter à son tour vers des spécialistes de la santé mentale.

Il repère les problématiques qui figent, entravent le mouvement de vie et créent de la souffrance, du dysfonctionnement voire de la maladie.

En appliquant ses outils, le thérapeute va permettre à la personne de remobiliser ses ressources, de les créer éventuellement, et d’aller vers une plus grande autonomie psychique.

Un peu d’histoire… Jusqu’en 2010, nous nous reconnaissions sous le titre de « psychothérapeute ».

L’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 modifiée relative à la politique de santé publique, dont les modalités ont été définies par le décret du 20 mai 2010 et du 7 mai 2012, a limité l’usage du titre de psychothérapeute aux seuls titulaires d’un diplôme de niveau doctorat de médecine, pouvant justifier d’une formation théorique en psychopathologie clinique de 400 heures et d’un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois.

En revanche, en n’exigeant ni supervision, ni thérapie personnelle, ni formation à une méthode spécifique de psychothérapie, ni adhésion à un code de déontologie, cette réglementation a dépouillé le titre de psychothérapeute de critères essentiels aux yeux de bon nombre de professionnels de la psychothérapie, qui ont souhaité maintenir ce niveau d’exigence.

D’où le titre de psychopraticien, qui a été choisi conjointement par les 4 organisations professionnelles historiques représentatives de la profession : la Fédération Française de Psychothérapie et de Psychanalyse (FF2P), le Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie et Psychanalyse (SNPPsy) l’Association Fédérative Française des Organismes de psychothérapie relationnelle et de psychanalyse (AFFOP) et le Groupement Syndical des praticiens de la psychologie-psychothérapie-psychanalyse en exercice libéral (Psy-G).

 

Muriel Robin évoque son burn-out ce dimanche dans le Journal du Dimanche : « Depuis, j’ai arrêté de me faire du mal ».

Depuis quelques jours, la comédienne multiplie les interviews et revient sur ses très nombreuses années de carrière.

Muriel Robin, burn out« Je suis heureuse de rendre les gens heureux » a-t-elle lâché au Journal du Dimanche.

Avant de trouver la paix intérieure, Muriel Robin est passée par des étapes très difficiles, comme son burn-out en 2008, « une crise violente qui a eu le mérite d’ajouter un personnage à ma vie dont je ne m’étais pas du tout occupée : moi. Depuis, j’ai arrêté de fumer, et de me faire du mal » explique-t-elle, bien plus apaisée et heureuse.

En juin dernier, Muriel Robin considérait même qu’elle était « une dépressive née » quand on l’interrogeait sur ses quatre dépressions et son burn-out. Elle expliquait avoir réussi à sortir la tête de l’eau grâce au sport, et un changement de son hygiène de vie.

« J’ai échappé au pire : je pourrais être bouffie de mauvaise bouffe, de mauvais champagne, et cernée de kilomètres de cigarettes. Je ressemble un peu à ce à quoi je voulais ressembler. Je me suis gagnée«  se félicitait-elle.

Elle admet toutefois que la route pourrait être à nouveau semée d’embûches.

30 pompiers sur 150 en arrêt maladie pour surmenage, à la caserne Vion…

En ce début de semaine, un pompier professionnel sur cinq (de la plus importante caserne de la région) est en arrêt maladie pour burn-out ou surmenage.

burn out, pompierJamais le centre de secours Jacques Vion à Toulouse n’a connu une pareille « épidémie » : depuis la fin de semaine dernière, une trentaine de pompiers professionnels sont en arrêt maladie pour burn-out ou surmenage.

Un pompier sur cinq ! 

150 pompiers sont affectés à la caserne Vion de Toulouse, qui réalise 11 000 interventions chaque année en moyenne.

« Un mal-être général« 

« L’élément déclencheur, explique un pompier, qui requiert l’anonymat, c’est un incident pour une équipe qui a été chahutée en milieu de semaine dans un camp de gens du voyage. Mais ce n’est pas la violence ou l’évolution de la société qui est à l’origine de ce malaise : c’est un mal-être général des pompiers de Haute-Garonne, qui ont des rapports tendus avec la hiérarchie ». 

Ces arrêts maladie en masse pose de graves problèmes d’organisation des services de secours dans l’agglomération toulousaine.

Le temps de travail et l’organisation en question

Ce que les sapeurs-pompiers reprochent à leur direction ?

Des plannings éreintants, des sorties incessantes dont certaines pourraient être prises en charge par des ambulances privées, un temps de travail explosif.

« Nous sommes un peu les porte-paroles des centres de secours du département, explique ce pompier, mais c’est partout pareil ».

« Nous faisons ce métier par passion, dit-il encore, attachés au service public, mais notre hiérarchie ne fait aucun effort. On ne demande pas d’argent, même pas des embauche, simplement de mieux articuler l’organisation des équipes ». 

Source : france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees

Apathie ou aboulie ?

Ne confondez pas !

apathiqueL’apathie caractérise l’état d’une personne qui n’éprouve aucune motivation, aucun intérêt, aucune passion.

Jadis employée pour qualifier l’attitude des soldats au retour de la Première Guerre mondiale (ces derniers ayant perdu l’intérêt pour la vie civile), l’apathie se manifeste en cas de dépression, de schizophrénie ou de problèmes neuronaux comme l’hypothyroïdie (insuffisance hormonale de la thyroïde).

Prendre des décisions, accomplir des actes pourtant planifiés, devient difficile pour ceux qui sont
 atteints d’aboulie.

Une personnalité aboulique 
a la volonté d’accomplir des actions,
 mais elle est dans l’incapacité physique de le faire. Ce trouble peut provenir de maladies comme la narcolepsie, la fatigue chronique ou encore le syndrome d’épuisement professionnel (burn-out).

Comment préparer au mieux le retour au travail d’un collaborateur
après de longs mois d’absence, suite à un burn-out ?

Comment aborder le sujet avec lui, son manager, son équipe ?

Que mettre en place pour réussir la réintégration et
contenir les risques d’une rechute redoutée par tous ?

 

Autant de réponses à trouver et mettre en place, afin que chacun se sente bien dans son espace de travail.

 

 

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Les nouveaux outils de communication facilitent la vie.

Mais ils peuvent aussi étouffer.

Eteindre son portable à 22 h, organiser ses mails, cuisiner… A chacun sa recette pour déconnecter!

Consulter ses e-mails est le premier réflexe de François en se levant le matin. Il parcourt l’écran de son smartphone pendant que le café passe dans le percolateur. Sur la route du boulot, à chaque feu rouge, il ouvre encore sa boîte mail. «Dès que j’ai une minute, je regarde, explique ce journaliste. Je ne peux pas m’empêcher

Dans sa rédaction, François est loin d’être le seul accro aux e-mails et aux réseaux sociaux. Cela fait même partie de son boulot. L’arrivée des TIC (technologies de l’information et de la communication) a plongé bon nombre de travailleurs dans l’hyperconnectivité. Chacun peut désormais lire et répondre en temps réel aux sollicitations de son employeur, de ses clients ou de ses collègues. Partout et tout de suite. Et beaucoup ne résistent pas.

«Est-ce grave ?», s’interroge François.

Les nouveaux moyens de communication nous facilitent la vie. C’est indéniable.

Mais à forte dose, l’échange d’informations peut aussi augmenter le stress et l’irritabilité, diminuer la concentration, entraîner des troubles du sommeil, voire conduire au burn-out.

«Chez certaines personnes, l’hyperconnectivité est une forme d’addiction, explique le psychiatre Pierre Oswald. Cela peut être le signe d’un mal-être mais aussi constituer un trouble en tant que tel, notamment chez des personnes hyperactives ou qui n’arrivent pas à s’imposer des limites. Mais ce n’est pas une maladie si on n’en souffre pas.»

Toutes les professions ne sont pas logées à la même enseigne face à ce phénomène.

«Certaines organisations ne permettent pas de consulter les e-mails à distance et la question ne se pose donc pas, commente Laurent Taskin, président de l’Institut de sciences du travail à l’UCL, spécialisé en management humain. D’autres entreprises ou institutions qui travaillent à l’échelle internationale sont soumises aux décalages horaires et donc naturellement plus connectées. Les métiers de la communication et liés à la politique sont aussi davantage concernés.»

 

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Plus de 3 millions d’actifs seraient concernés.

Vous, peut-être ?

Soit une proportion de 12 %, seraient aujourd’hui en risque élevé de « burn out », selon une étude* du cabinet d’expertise Technologia.

Mais ce concept recouvre une réalité floue, non formalisée dans les tableaux de maladies professionnelles.

Par conséquent, seulement quelques dizaines de cas de pathologies psychiques sont reconnues chaque année comme « maladie à caractère professionnel », parce qu’ils présentent une gravité justifiant une incapacité permanente égale ou supérieure à 25 %.

burn-out, -hypnose-f-duval-levesque-psychotherapie-coach-psychopraticien-hypnose-emdr-sophrologie-addiction-dependance-depression-mal-etre-soutien-psy-boulimie-addiction-sexuelleEt qu’un lien direct et essentiel a été mis en évidence avec l’activité professionnelle.

Selon le cabinet, le burn-out se situe au croisement entre trois pathologies précisément définies par le Conseil d’orientation des conditions de travail (COCT) :

– la dépression d’épuisement professionnel

– l’état de stress répétés conduisant à une situation traumatique

– et l’anxiété généralisée.

Technologia demande la reconnaissance par la sécurité sociale de trois nouveaux tableaux de maladies professionnelles liées à l’épuisement. Il en attend en outre un dialogue sur la prévention avec les entreprises et les partenaires sociaux.

De son côté, l’association d’aide aux victimes et aux organisations, confrontées aux suicides et dépressions professionnels (ASD-PRO, composée de professionnels de la médecine du travail et de salariés) voit dans la démarche de Technologia un appel a minima.

Elle réclame la reconnaissance en maladies professionnelles de « toutes les pathologies résultant des formes d’organisation du travail et de management délétères pour la santé psychique ».

*Étude réalisée en ligne du 30 juillet au 20 août 2013, auprès d’un échantillon de 1 000 individus représentatifs de la population active occupée.

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«Travaille pour devenir et non pour acquérir»

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Avez-vous ces symptômes de stress ?

Une fatigue non récupérable même après un week-end ou une semaine de congés.
Le sentiment que son corps « ne répond plus » et une grande difficulté à faire tout effort physique comme monter des escaliers.
Des pannes de sommeil régulières.
Des perturbations alimentaires : en période de stress, on a tendance à manger plus, mais quand le burn out surgit l’appétit disparaît.
La consommation accrue de stimulants tels que le tabac, l’alcool ou des médicaments.

Le stress chronique et le burn-out ne sont pas la dépression, mais ils y mènent insidieusement.

Alors, quand vous sentez que vous commencez à perdre pied avec la réalité et que le sentiment de frustration devient trop étouffant, il devient urgent de lever le pied et de réagir.

Alors, pour :

– retrouver l’estime de vous-même

– ne plus culpabiliser

– vous libérer du stress

– dire « Non ! » à vos pensées négatives,

lisez ce nouveau livre du Dr Charles-André Pigeot et de Romain Pigeot.

F.Duval-Levesque thérapeute en psychothérapie, addiction, dépendance, boulimie, hyperphagie, dépression, coach, conférencier, écrivainLe bien-être au travail ne se décrète pas. Il se développe au travers d’action et de pratiques concrètes à utiliser chaque jour. Elles reposent sur le renforcement de votre estime de vous.

Ce livre est pragmatique et il vous aidera à :

  1. vous libérer de votre stress et le rendre plus motivant
  2. reconnaître vos émotions et à les utiliser comme alliées
  3. identifier les schémas que vous répétez et vous en libérer
  4. remplacer vos pensées automatiques qui vous entravent, par des pensées positives
  5. développer vos bons reflexes pour bien communiquer
  6. vous entraîner au lâcher-prise pour retrouver votre sérénité.

Fruit de la collaboration d’un médecin et d’un manager, ce manuel simple et utile vous permettra de redevenir l’acteur de votre vie. Vous trouverez par vous-même la solution aux problèmes que vous rencontrez à votre travail.

Inspirés par les neurosciences, les outils et techniques développés sont adaptés à chaque problème et à chaque pathologie.

Ils sont étoffés d’exercices pratiques qui vous aideront pas à pas à mieux comprendre votre mode de fonctionnement, à corriger vos pensées négatives ou interprétations erronées, à retrouver votre autonomie et à vous faire respecter.

Sachez que le « burn out » n’est pas un échec, juste une faiblesse passagère qu’il faut avoir le courage d’avouer, pour ensuite essayer de faire le point.

Le « Guide du Bien-Etre au travail »  vous aidera grandement.

Référence: « Le Guide du Bien-Etre au travail » du docteur Charles-André Pigeot et Romain Pigeot, éditions Eyrolles, 282 pages

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« On dit souvent que l’addiction au travail entraîne une diminution de la vie sociale. C’est vrai mais incomplet : il n’y a pas que l’entourage qui se détourne de vous parce que votre cerveau ne se préoccupe que du travail. Vos propres collègues en pâtissent, et finissent par vous en vouloir. Mon expérience de workaholic, c’est que plus travailler intensément et longtemps me semble vital, plus mes collègues se détournent de moi, me soupçonnent de faire du zèle pour leur voler leur place, me mettent à l’écart. Et comme du coup, je n’ai plus d’ami au travail, je suis contente parce que j’ai plus de temps pour travailler au lieu de papoter, bref, c’est un cercle vicieux. Au point qu’en périodes creuses comme en ce moment au mois d’août, je dépéris et déprime. Le workaholic est un accro bien plus détesté que l’alcoolique ; au moins avec l’alcoolique, on peut rigoler un peu même si après il fait pitié. Le workaholic, il est de facto détestable. »

Pour rappel : le « workaholic » est un terme anglais qui désigne celui ou celle qui ne peut s’empêcher de travailler.

Etre malade du travail, c’est « négliger notre santé, nos relations et notre vie spirituelle ; tout relier au travail ; n’avoir envie de rien ; reporter indéfiniment les vacances, le repos ; effectuer des tâches inutiles ; être angoissé ; perfectionnisme ; éviter toute forme d’intimité ; besoin de tout contrôler« 

Pour toute information, précise, concernant une aide ou un soutien psychologique, ou une thérapie pour guérir, cliquez ici. Un entretien d’une demi-heure vous est aussi proposé, gratuit et sans engagement.

Le récent suicide d’un des leurs dans le Pas-de-Calais met l’accent sur un profond mal-être.

Le cas du docteur Fougeron, ce médecin généraliste de 61 ans qui exerçait au Portel (Pas-de-Calais) et qui s’est donné la mort parce qu’un de ses patients a fait un accident cardiaque qu’il n’avait pas diagnostiqué, dénote un profond malaise, vous ne trouvez  pas ?Le problème du patient n’était pas forcément détectable, mais le praticien a été dépassé par la nouvelle, suscitant une très vive émotion dans la profession.

D’après Marc Biencourt, président de l’ordre des médecins du Pas-de-Calais, ce drame n’est pas isolé. « Le Dr Fougeron avait déclaré une fois devant des confrères que s’il commettait un jour une erreur dans son travail, il se suiciderait ».

De fait, les généralistes, dont le gouvernement a promis de valoriser le rôle, expriment un malaise persistant face à des conditions de travail dégradées, qui conduit certains d’entre eux au « burn-out », l’épuisement professionnel.

Le cas du médecin du Portel illustre tragiquement la pression à laquelle la profession est soumise.

« On note de plus en plus de cas de burn-out, et les taux de suicide sont deux fois plus élevés que dans le reste de la population », relève Thierry Le Brun, du syndicat MG-France.

Il constate aussi des « divorces plus fréquents » et, chez les femmes médecins, un taux de bébés prématurés « plus élevé que dans le reste de la population ». Les raisons selon lui : « toujours plus de travail, mais sans aide des pouvoirs publics et sans reconnaissance ».

Pour la sociologue Anne Vega, auteur d’une récente étude pour le ministère de la Santé, les cas d’épuisement professionnel touchent plutôt des médecins « ne triant pas leurs patients », exerçant dans des zones isolées ou des banlieues défavorisées.

Les États généraux de la santé ont souligné la nécessité de se pencher sur ces généralistes en difficulté. En annonçant le financement de maisons de santé dans les zones sous-dotées en médecins, la ministre de la Santé a ainsi entendu l’aspiration des jeunes médecins à exercer en groupe pour préserver leur qualité de vie.

Elle a aussi promis de « renforcer une véritable filière de médecine générale », souvent perçue comme une « voie par défaut » pour les étudiants en médecine.

1. Vous ne pouvez pas tout faire, même si vous le voulez.

2. Vous n’êtes pas le meilleur en tout. Dans une bonne équipe, il y a des gens dont l’expérience et les compétences complètent les vôtres.

déléguer, confiance, temps 3. Vous ne pouvez entreprendre plus que si vous déléguez plus.

4. Si vous ne déléguez pas, vous limitez votre propre développement et progrès professionnel.

5. Vous ne respectez pas l’accord tacite qui veut que vous appreniez des choses à vos collaborateurs et que vous les aidiez à progresser.

6. Ce n’est pas bon pour le résultat net de votre entreprise que quelqu’un ayant vos compétences et votre salaire confirme des rendez-vous et envoie des colis.

Cher lecteur, avez-besoin de tout contrôler ? Pourquoi ?

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