« Pour être heureux, il faut éliminer deux choses :
la peur d’un mal futur
et le souvenir d’un mal passé.”
Sénèque, philosophe stoïcien grec du 1er siècle ap. JC
15 août 2021
« Pour être heureux, il faut éliminer deux choses :
la peur d’un mal futur
et le souvenir d’un mal passé.”
Sénèque, philosophe stoïcien grec du 1er siècle ap. JC
1 octobre 2015
À la lumière de la sagesse ancienne et contemporaine du judaïsme, le rabbin Pauline Bebe pose un regard éclairé sur les grandes questions de l’existence.
Ne serait-ce pas une incitation à réfléchir pour donner du sens à sa vie ?
Entrouvrir les yeux sous la caresse du soleil levant qui timidement ose un clin d’œil à travers les nuages.
Sentir l’air frais et pétillant du petit matin après une nuit brûlante aux oreillers froissés; voir la lumière du jour dessiner les toits et les arbres comme une dentelière et se poser sur ton visage endormi.
Voir la pierre changer de couleur, blanc beige, rose et mordoré au fur et à mesure que le rayon l’éclaire, plus fort, plus puissant, plus éclatant.
Entendre les mouettes et leurs éclats de rire se répondant les uns aux autres comme des ricochets sur la mer.
Voir dans tes yeux les étincelles de l’amour et m’y plonger jusqu’à l’infini.
Accueillir un enfant dans ses bras qui court à toutes jambes et nous étreint jusqu’au bout de ses doigts.
Boire un café chaud à l’aube et lire tes pensées dans sa lie, dans ses grains suaves et corsés.
Surprendre le vent qui se glisse entre les feuilles, et les fait vibrer au son du frisson qui les parcoure…
Saisir le merveilleux dans l’instant !
Le rythme frénétique de notre société laisse peu de place aux questionnements sur le sens de la vie.
S’inspirant de textes millénaires et contemporains de la sagesse juive, le rabbin Pauline Bebe propose une véritable philosophie du quotidien, à la fois spirituelle et concrète, afin de vivre pleinement sa vie et non de la rêver.
Avec finesse et clarté, elle interroge les grands thèmes de l’existence : le bonheur, la liberté, le travail, le rire, l’amour, la science, le pardon, l’indifférence, l’ennui…
Sa lecture non conventionnelle de ces sujets nous amène à réfléchir par nous-même.
Loin des réponses toutes faites, sans dogmatisme, ce message universel qui allie tradition et modernité s’adresse à tous ceux qui, croyants et non croyants, aspirent à une vie pleine de sens.
Qui est l’auteur ?
Première femme rabbin de France, ordonnée en 1990, Pauline Bebe est l’auteur de plusieurs livres dont Isha, Dictionnaire des femmes et du judaïsme (2001), Qu’est‑ce que le judaïsme libéral ? (2006), L’autre cet infini avec Catherine Bensaïd (2013) et À la lumière de Ton visage (2014).
Source : « Saisir le merveilleux dans l’instant« , du Rabbin Pauline Bebe, Le Passeur Editeur
13 février 2013
Ce qui ne tue pas rend plus fort, dans une certaine mesure…
Ce qui ne tue pas rend plus fort, confirme une étude, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology.
Les expériences difficiles semblent en effet favoriser l’adaptabilité et la résilience ultérieures, avec des avantages pour la santé mentale et le bien-être.
Des recherches précédentes ont suggéré que l’exposition à des événements difficiles prédit généralement des effets négatifs sur la santé mentale et le bien-être, de telle sorte que plus d’adversité serait associé à une moins bonne santé mentale.
Mais dans l’étude menée avec 2,398 personnes par l’équipe de Mark Seery, chercheur en psychologie à l’Université de Buffalo, celles qui avaient rencontré quelques événements difficiles rapportaient :
– une meilleure santé mentale et
– un plus grand bien-être ensuite que celles qui n’avaient aucun antécédent d’adversité ou au contraire une histoire très chargée en adversité.
« Ces résultats sont consistants, conclut Seery, avec l’idée que, en modération, les adversités au cours de la vie peuvent contribuer au développement de la résilience. »
« Bien que nous ayons étudié les événements difficiles importants, dit le chercheur, il y a des raisons de croire que d’autres expériences relativement plus banales devraient également contribuer à la résilience ».
Références: Psychomédia.qc.ca,University at Buffalo, The State University of New York
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1 août 2012
Dans toute rencontre amoureuse, il faut apprendre à compter jusqu’à trois : toi, moi et notre relation.
Celle-ci est-elle épanouissante ou “enfermante” ?
Peut-on lui insuffler davantage de liberté et d’originalité ?
Les couples doivent inventer de nouvelles voies pour faire vivre leur amour et perpétuer le désir : une communication plus authentique, un mode de vie qui leur ressemble…
Comment y parvenir ?
Le nouveau livre de Sophie Cadalen, « Inventer son couple : préserver le désir au quotidien » (Editions Eyrolles), propose des solutions issues de sa pratique psychanalytique.
Il n’existe pas de recettes à l’usage de tous, de méthodes infaillibles pour séduire, réussir sa vie à deux et faire durer son couple… Car le moteur principal de l’amour est l’inconscient.
Il œuvre malgré nous, nous enfermant parfois dans des incompréhensions mutuelles ou au contraire, nous entraînant vers les plus hauts sommets.
Ce livre nous révèle comment il opère en nous poussant à reproduire les erreurs que nous nous étions pourtant promis d’éviter.
Il nous aide à entrevoir ce qui nous conditionne : préjugés, carcans moraux, héritages parentaux…
Il nous invite à écouter et suivre notre désir qui s’exprime au-delà de ces déterminismes, à nous ouvrir à l’inconnu, à la rencontre vraie avec l’autre, pour vivre des relations libérées et épanouies.
Pourquoi la plupart d’entre nous sommes-nous limités par la référence au couple parental ?
Par fidélité inconsciente, on ose rarement prétendre à beaucoup plus de bonheur que celui que l’on a vu chez ses parents. Demandez à n’importe qui le salaire qu’il rêverait d’avoir. Tout le monde vous dira : « Deux fois mon salaire actuel », voire : « Une fois et demie. » Peu vous répondront : « 10 millions d’euros. »
En amour, c’est la même chose : on n’ose pas tendre vers le bonheur maximal imaginable.
On plafonne ses ambitions en référence à son monde à soi, à son histoire, à celle de ses proches.
Table des matières
Préface ………………………………………………………………………………. 1
Chapitre 1 – Qu’est-ce qui motive notre quête ?… 7
La fameuse « moitié » : un fantasme impossible ………………………. 8
L’aventure d’aimer ……………………………………………………………. 11
Chapitre 2 – Ce qui incite et freine la rencontre… 17
Qu’a-t-il pensé de moi ?…………………………………………………….. 21
Que montrer de moi ? Une question inutile …………………………….. 25
Comment aborder la rencontre ? …………………………………………. 30
À chaque rencontre, on est un nouveau-né de l’amour ……………… 35
Chapitre 3 – Le choix ……………………………………………….. 37
Les mystères de l’attirance ………………………………………………….. 38
Les impasses du choix : la dictature d’un signifiant …………………… 41
Le « bon » choix : la « bonne » personne ?…………………………….. 44
Besoin, demande, désir : ne pas confondre ! ………………………….. 49
Comment construire une « bonne relation » ? …………………………. 56
Chapitre 4 – L’amour… toujours ?…………………………… 61
Un rêve de permanence …………………………………………………….. 61
La réalité : le contraire de cet « idéal »………………………………….. 66
Le « nouage » d’un couple …………………………………………………. 69
Deux sexes, trois définitions………………………………………………… 76
Chapitre 5 – Le miroir des autres, de l’autre……… 81
Les autres, du côté du conscient …………………………………………… 82
Le grand Autre, dans l’inconscient………………………………………… 87
Une structure à trois instances……………………………………………… 93
Quand le grand Autre se mêle de l’autre et moi ………………………. 102
Ne pas faire de l’autre un miroir………………………………………….. 106
Chapitre 6 – Les liens du couple …………………………….. 115
Le couple aliénant…………………………………………………………….. 115
Liens symboliques, imaginaires et inconscients ………………………… 117
Le nœud tragique : Bérénice……………………………………………….. 122
Le mariage, un lien « sacré » ? ……………………………………………. 128
Chapitre 7 – L’échec …………………………………………………. 135
Qu’est-ce que l’échec ? ……………………………………………………… 135
L’échec : un symptôme pour ne pas « bouger »……………………….. 138
La psychanalyse face à l’échec amoureux………………………………. 145
Le couple face à l’échec : les symptômes du quotidien ………………. 150
Refuser le désir : une autre source de l’échec ………………………….. 159
Chapitre 8 – Fantasme et sexualité ………………………. 163
Le fantasme conscient : pas grave… et même très bien ! ……………. 163
Le fantasme inconscient : les routes de l’impossible…………………… 164
Faut-il ou non vivre son fantasme conscient ? ………………………….. 167
Les fantasmes, l’autre et moi ……………………………………………….. 171
L’autre et moi : une sexualité sans contrainte…………………………… 180
Chapitre 9 – Et la liberté, dans tout ça ?…………… 187
La liberté dans le nœud borroméen………………………………………. 188
La liberté dans l’inconscient ………………………………………………… 190
La liberté entre l’autre et moi ………………………………………………. 193
À chacun « sa » liberté ……………………………………………………… 197
La liberté n’est pas extérieure au couple ………………………………… 203
L’infidélité : quelques a priori à gommer………………………………… 205
La fidélité n’a pas d’œillères ……………………………………………….. 210
L’infidélité dans la fidélité …………………………………………………… 213
L’amour hors les murs ……………………………………………………….. 217
Chapitre 10 – La vie « incidente » : le travail,
la famille……………………………………………… 219
Le travail ………………………………………………………………………… 219
La famille ……………………………………………………………………….. 230
Quand le cercle de famille s’agrandit……………………………………. 234
Chapitre 11 – L’amour, sans mode d’emploi ……………. 239
Les épreuves de la vie ……………………………………………………….. 247
Le courage de s’impliquer ………………………………………………….. 253
L’autre et moi, une histoire en devenir …………………………………… 256
Conclusion ………………………………………………………………………….. 261
.
21 octobre 2011
Comptez vos petits bonheurs quotidiens !
Les Français sont les champions du monde de la mauvaise humeur, dit-on.
Et si on renversait la vapeur ?
Et si au lieu de râler, on comptait tous les petits plaisirs du quotidien en étant reconnaissant de leur existence ?
C’est en tout cas une clé importante du bien-être physique et psychologique, preuves scientifiques à l’appui.
Il existe de nombreuses études sur les bénéfices du sentiment de gratitude sur la santé et la longévité.
La gratitude aide notamment à lutter contre la dépression ainsi que le montre une synthèse d’études récente (1). Difficile néanmoins de comprendre par quels mécanismes la gratitude est liée au bonheur et au bien-être. Pour élucider ce mystère, deux chercheurs américains, Robert A. Emmons et Michael E. McCullough ont tenté trois expériences (2).
Dans la première et la seconde, plus de 300 étudiants en psychologie ont soit fait la liste des choses vécues ou ressenties pour lesquelles ils se sentaient reconnaissants, soit celle des tracas qu’ils avaient rencontrés, ou encore celle des événements qui avaient selon eux eu un impact sur leur vie. Parallèlement, ils rapportaient leur humeur, leur activité sportive et leurs éventuels symptômes physiques. Les rapports étaient hebdomadaires dans la première étude (9 semaines en tout), quotidiens dans la seconde (sur deux semaines).
Dans la dernière expérience, 65 personnes souffrant de maladie neuro-musculaire ont noté quotidiennement (pendant 21 jours) leur humeur, leur activité physique et leur état de santé. 33 d’entre elles ont aussi fait la liste des événements pour lesquels elles ressentaient de la gratitude, de leurs petits bonheurs quotidiens.
Résultats : dans les trois expériences, ce sont les personnes qui listaient les événements pour lesquels elles se sentaient reconnaissantes qui ont montré le meilleur niveau de bien-être. Prendre conscience des petits événements positifs que l’on vit chaque jour entraîne ainsi des bénéfices émotionnels et interpersonnels non négligeables.
Réjouissons-nous et remplissons toujours le verre de notre gratitude (celui qui est à moitié plein, pas celui à moitié vide).
Pour cela, vous pouvez lister régulièrement les événements, les personnes, les ambiances qui vous emplissent de joie ou vous donnent envie de remercier la vie. Ou pensez-y quand vous vous lavez les dents par exemple ! Vous pouvez aussi suivre la méthode proposée par Emmanuel Pascal dans « Les 3 émotions qui guérissent ».
A la clé : une meilleure qualité de relations avec les autres, un mieux être évident, une humeur au beau fixe… et, bien sûr, une meilleure santé.
Sources: lanutrition.fr, expériences de vie, (1) Lambert NM, Fincham FD, Stillman TF : « Gratitude and depressive symptoms: The role of positive reframing and positive emotion ». Cogn Emot. 2011 Sep 19. (2) Robert A Emmons, Michael E. McCullough : « Counting Blessins Versus Burdens : An Experimental Investigation of Gratitude and Subjective Well-Being in Daily Life ». Journal of Personality and Social Psychology 2003, vol 84, n°2, 377-389.
12 juin 2010
Asseyez-vous confortablement,
fermez les yeux et souvenez-vous d’un moment heureux,
et ensuite, lisez cette belle histoire :
Il était une fois…
oui, il était une fois une île, où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l’Amour resta.
L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.
La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener? » « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi. »
L’Amour décida alors de demander l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide-moi je t’en prie ! » « Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau. »
La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse-moi venir avec toi. » « Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »
Le Bonheur passa aussi à coté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !
Soudain, une voix dit, « Viens Amour, je te prends avec moi. »
C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir « Qui m’a aidé ? » « C’était le Temps » répondit le Savoir.
« Le Temps ? » s’interrogea l’Amour. « Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ? »
Le Savoir, un sourire sage aux lèvres, répondit : « C’est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie. »
________
Dessin : © La sablier, 12/2007, Jean-Mark Guérin, artlibre
5 janvier 2009
Je ne peux mieux dire que le grand Jacques :
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil
et des rires d’enfants
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite surtout d’être Vous »
Jacques Brel
1 juin 2008
Asseyez-vous confortablement,
fermez les yeux et souvenez-vous d’un moment heureux,
et ensuite, lisez cette belle histoire :
Il était une fois…
oui, il était une fois une île, où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris.
Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l’Amour resta.
L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler à l’aide.
La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener? » « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi. »
L’Amour décida alors de demander l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide-moi je t’en prie ! » « Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau. »
La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse-moi venir avec toi. » « Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »
Le Bonheur passa aussi à coté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendit même pas l’Amour l’appeler !
Soudain, une voix dit, « Viens Amour, je te prends avec moi. »
C’était un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir « Qui m’a aidé ? » « C’était le Temps » répondit le Savoir.
« Le Temps ? » s’interrogea l’Amour. « Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ? »
Le Savoir, un sourire sage aux lèvres, répondit : « C’est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie. »
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Dessin : © La sablier, 12/2007, Jean-Mark Guérin, artlibre
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