Vous devez le savoir. Plusieurs grands journaux anglophones le disent : il est très difficile d’arrêter les antidépresseurs en raison des symptômes amenés par le sevrage. Même en diminuant petit à petit la dose.
Deux des antidépresseurs qui se vendent le plus, l’Effexor et le Paxil, ont amené tant de plaintes que certains médecins évitent de les prescrire.
Depuis vingt ans qu’existe le Prozac (le premier antidépresseur de la catégorie « inhibiteur de la re-capture de la sérotonine), certains patients ont rapporté des réactions extrêmes à l’arrêt de cette catégorie d’antidépresseurs.
Les gens rapportent une variété de symptômes, apparaissant parfois quelques heures seulement après l’arrêt.
Exemples : nausées, douleurs musculaires, pleurs incontrôlables, étourdissements et diarrhées. Certains dépressifs rapportent des sensations « électriques » au cerveau. Des cas ont été rapportés de patients se présentant aux urgences des hôpitaux, inquiets de ces symptômes inconnus.
Le phénomène du sevrage des antidépresseurs est peu étudié.
Des recherches ont avancé des taux allant de 17% à 78% pour les marques les plus problématiques.
Les symptômes de sevrage peuvent être reliés au fait, par exemple, que la sérotonine qui est affectée par les antidépresseurs n’agit pas seulement sur l’humeur mais aussi sur le sommeil, l’équilibre, la digestion et d’autres processus physiologiques.
« Généralement, précise Dr. Richard C. Shelton, psychiatre à l’école de médecine de l’Université Vanderbilt, les médicaments qui sont métabolisés le plus rapidement causent les symptômes les plus sévères. L’Effexor, qui est métabolisé en quelques heures, est un des pires à cet égard; tandis que le Prozac, qui a une demie-vie d’environ une semaine, est considéré comme étant le mieux. »
Afin de réduire les symptômes de sevrage de l’Effexor et du Paxil, ces derniers sont parfois graduellement remplacés par le Prozac dont le sevrage se fait ensuite plus facilement.
Les informations fournies aux médecins, par les laboratoires pharmaceutiques, précisent que les patients peuvent parfois présenter des symptômes légers à l’arrêt du médicament. Mais laissent entendre que la cessation graduelle prévient ce problème.
De l’avis de certains psychiatres, il n’est pas difficile d’arrêter les antidépresseurs. « La vaste majorité des gens ne sont pas aussi sensibles » affirme Alan Schatzberg, responsable du département de psychiatrie de l’école de médecine de l’Université Stanford University.
En décembre 2004 pourtant, l’agence de contrôle des médicaments britannique a émis un rapport avertissant que tous les antidépresseurs IRS peuvent être associés à des symptômes de sevrage et notant que l’Effexor et le Paxil semblent associés à une plus grande fréquence de réactions de sevrage.
Et rappelez-vous, Cher Lecteur, que prendre un anti-dépresseur, sans suivre une psychothérapie comportementale et cognitive, est comme utiliser une béquille toute votre vie…
Source : Associated Press, mon expérience professionnelle de thérapeute
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8 novembre 2020 at 20 h 19 min
36 mois après une prescription de de18 mois arrêt brutal l’enfer que je ne connaissez pas,,,contraction de la nuque cervelet. Sensations d ebrietes. Cage thoracique..ventre tout y passe. Sinus mâchoires compression de crever …de toutes les maladies…ça va et viens. Reviens en force depuis 1 mois. ..ça c’était calme rebelote. Merci de vos témoignages.
8 novembre 2020 at 20 h 24 min
Merci de votre témoignage, et de le partager. Vous n’êtes pas seul.
Je vous souhaite toute la gniac nécessaire pour tenir bon; vous y arriverez !
Un client reçu la semaine dernière m’a parlé des mêmes symptômes, ce fut émouvant de l’entendre…
9 novembre 2020 at 13 h 47 min
Tenez bon ! Ca sera difficile, il y aura des hauts et des bas mais à chaque fois vous irez un peu mieux ! c’est parfois très long… pour moi cela a été aussi long que la prise d’AD elle même mais le temps fait son œuvre un peu comme pour un chagrin… petit à petit la peine diminue 🙂
11 juin 2020 at 18 h 59 min
Bonjour à toutes et à tous
il y a 5 ans je postais ici même en détresse, plusieurs fois…
aujourd’hui tout va bien ! J’ai vaincu ces f…. AD et leur sevrage…
cela m’a pris presque 2 ans.
Aujourd’hui j’ai retrouvé de vraies émotions qui ne m’effraient plus.
Tenez bon c’est possible !
24 mai 2016 at 15 h 29 min
Bonjour à tous. moi je suis en sevrage d’ Effexor 75.mgr depuis presque 3 semaine. J’ai consommé cette (merde) 4 ans pour anxiété et crise de panique. Je suis a ma deuxième tentative la première il y a environ 3 ans. Je connais bien les effets de sevrage mais les vivres est autre chose. Malheureusement mon corps est sensible à tout nouveaux médicaments et je ne parle pas juste des AD alors imaginer les AD. J’ai tout les effets secondaires de cette (merde). Vertige, maux de tête, sudation excessive, douleur musculaire, manque de concentration, enflure des doigts et visage, impatience et sens oublier mes 35 lbs de plus en 4 ans. et surtout mon système digestif en déséquilibre, maux d’estomac et reflux gastrique. Heureusement je tiens bon car je suis à un moment de ma vie ou je n’ai pas contrariété majeur et surtout j’ai appris à repousser tout énergie négative que me polluais l’existence mais quel merde ce AD. Merci de m’avoir lu !
25 juillet 2016 at 10 h 25 min
bonjour a tous moi je m’appelle Rachel et j’ai eu un traitement effexor molécule venlafaxine j’ai pris la décision de l’arrêter car ça me fait mal a la tête et aussi j’ai un autre traitement le tégrétol 400 mg et 200 mg. j’ai mon beau frère qui m’a parler des huiles essentielles et du coup j’ai suivi ces conseils j’ai commencer a faire une cure pour 3 semaines ces tellement puissant que je n’ai plus besoin de l’effexor mais j’ai un souci ca ne va pas être évident de convaincre le psychiatre que c’est possible. du coup pour les personnes qui souffre de dépression peuvent prendre de la verveine citronnée mais autrement il y en a une autre c’est la néroli mais pour vous aider il y a des aromathérapies et un livre aussi qui peut aider Ma bible des huiles essentielles de Danièle festy moi je suis ravie mais il ne faut pas prendre de médicaments chimiques car ça fait des interactions moi ça me fait des éruptions cutanées. bon courage a vous et dites si vous avez trouvez une solution a vos problèmes.
6 avril 2016 at 18 h 04 min
J’ai arrêter sur un an les anti-dépresseur, de façon très graduelle. La première semaine d’arrêt complet, super ! De l’énergie, bonne humeur et tout. Mais depuis 3 semaines, l’enfer. J’ai eu ce que je pensais un virus, je me suis réveiller en pleine nuit avec des douleurs dans la tête, suivi de nausées, par la suite, douleur dans l’estomac, je ne digérais plus rien, pendant une grosse semaine, en plus d’une très grosse fatigue et de douleur. Depuis ce temps, mon estomac est un peu mieux, mais ma concentration est à zéro, j’ai comme une pierre dans la tête, et je pleure pour un rien, en plus de la colère qui m’envahit sans avertir. Je ne sais plus trop quoi faire 😦
21 février 2016 at 11 h 59 min
bonjour moi j ai une sœur qui a pris cette merde pendant presque20 années car un médecin docteur olivier de meylan la tronche la droguer par abus de pouvoir aujourd’hui on ce bat avec elle pour la sortir de la mais cela avers compliquer elle n en prend plus mais les ravages sont atroce douleur des os en permanence décharge électrique prise de poids inconcevable la peur consente d être malade limite hypocondriaque elle es mère de 5 enfants et ce bat au quotidien sachez que beaucoup de personnes ce disent médecin mais ne le sont pas soyer prudent contre tout les malheurs qui peuvent vous arriver trouver un objectif ce serra votre remède et demander de l aide pas a milles personnes mais autour de soie nous avons toujours un petit ange moi je suis celui de ma sœur que j aime tamp mon objectif es quelle s en sorte pour profiter au mieux de ses enfants
14 janvier 2016 at 11 h 15 min
je souhaitais poster un commentaire pour donner aussi quelques infos importantes :
sachez que nous ne sommes pas égaux face aux AntiDépresseurs…
certains en prendront et les arrêteront sans aucun problème, cela représente une petite majorité, mais je voudrais parler de Vous, vous qui venez chercher de l’aide sur ce type de forum/blog…..
un anti dépresseur ce n’est pas rien, en schématisant, je dirais que c’est un apport chimique qui vient booster la « biochimie » de votre cerveau, mais malheureusement, l’action de l’AD ne se limite pas à cela, ce serait pratiquement de la magie de pouvoir cibler certaines réactions du cerveau !!
donc il y a ce que j’appelle les dommages collatéraux ! et c’est bien la le souci :
certaines personnes (dont moi.) ne supporte pas l’AD dés la première prise, mais les médecins généralistes n’écoute que leurs « chers » visiteurs médicaux et ils sont persuadés que ce n’est qu’une question de temps, donc on insiste, la plupart du temps l’AD nous inhibe, il bloque nos émotions, ou les augment, mais il est particulièrement influent sur notre Systéme Nerveux Central.
quand nous souhaitons arrêter, nous diminuons cet apport chimique, malheureusement le cerveau est de loin l’organe le plus paresseux du corps humain, et il va falloir, dans un premier temps qu’il apprenne à reproduire de la sérotonine, et surtout à gérer les émotions !!! et là, la notion de temps est vraiment en fonction de chaque individu !!!
le hic, car il y a encore un hic, c’est que la rééducation de notre cerveau n’est pas linéaire, elle se fait par phases, ou vagues de ce fait vous pouvez très être en bon état mental quelques heures, jours ou semaines, et avoir la sensation d’un retour de dépression, angoisses…enfin tout ce qui peut être lié à votre SNC et du coup douter de votre rétablissement !!! c’est très vicieux je vous le concède !
selon des études anglaises et américaines, on peut considérer qu’un post sevrage peut être réussi entre 0 et 2 ans !
de part mon expérience, j’ai lu et vu des personnes qui subissaient des vagues de symptômes de post sevrage 1an, 18 mois après la dernière prise d’AD ! alors la facilité est de dire « effet rebond »… j’aimerais que l’on m’explique chimiquement ou psychologiquement la signification de ce mot effet rebond !!? facile de dire la dépression revient ! elle n’a pas été bien traitée, pas assez d’AD !!!!
non un Ad doit être pris en cas de risque vital, et surtout elle doit être accompagnée d’un suivi psychologique !
je prends l’exemple d’une personne qui a perdu sa femme, l’AD ne lui rendra jamais sa moitié, et l’AD ne lui apprendra pas à faire son deuil !
courage mes amis, le sevrage est une épreuve, mais elle en vaut la chandelle
14 janvier 2016 at 19 h 12 min
Bonjour Philippe
J’ai lu chacun de vos commentaires… Merci d’apporter votre ou plutôt vos pierres à notre fragile édifice !
Ici ce qui l’interpelle est :
« gérer les émotions » c’est tellement ça… l’impression d’être devenue handicapée émotionnelle !…
et aussi cette rééducation si longue qui passe par ces hauts et ces bas… j’en suis à 1 an et demi ! Bien évidemment les symptômes n’ont plus rien à voir mais parfois, sans une volonté extrême il serait facile de « replonger » et céder à cette amère facilité de prendre des AD…
Je compare souvent cette molécule à du paracétamol : il anesthésie la douleur mais ne soigne rien !
Comme beaucoup, si j’avais su…