Pour certains d’entre nous, la perspective du déconfinement est plus angoissante que rassurante.

Vous, peut-être ?

Ce stress est parfaitement normal, et il devrait s’estomper au fil des jours.

Certains sont ravis que le déconfinement soit tout proche !

D’autres ont découvert ces dernières semaines un équilibre qui leur convient, un rythme moins effréné, des sources de satisfaction, un cocon dont il est difficile de sortir.

Mais pour d’autres encore, cette période entraîne du stress et des appréhensions.

Beaucoup d’entre nous ne sont pas sereins à l’idée de retrouver les autres, de retourner au travail, de devoir faire face à l’incertitude de cette nouvelle phase de la lutte contre le Covid-19.

La peur du changement et de l’incertitude est normale.

Les personnes inquiètes du déconfinement n’ont pas à se sentir comme des ovnis : l’appréhension face au changement est fréquente, voire normale.

Ma définition de l’anxiété : ne pas supporter l’incertitude, ou l’anticipation négative, de quelque chose qui n’est pas encore arrivé.

J’évoque aussi le changement de rythme auquel il va falloir faire face.

Tout le temps qui n’était pas passé dans les transports était peut-être utilisé en temps pour soi, pour se lever plus tard, pour faire un peu de sport…

Il va à nouveau falloir s’adapter.

On ne nous avait pas donné le choix avec le confinement.

Là, on va récupérer de la liberté.

Que va-t-on en faire ?

Comment allons-nous remplir cet espace en dehors de chez nous ?

D’autant que les règles édictées par le gouvernement laissent une large place à notre libre arbitre.

Les angoisses du déconfinement sont nécessaires. Aucune autorité n’a de sagesse suprême qui pourrait les apaiser. Tout ça va être individuel, et dépendre de la façon dont les gens ont déjà surmonté des événements traumatiques ou pas.

Faisons un parallèle.

Quand vous vivez un événement traumatique ou une maladie grave, qui vous fait hospitaliser très longtemps, avec des notions de vie et de mort très présentes, vous en retirez le relatif bénéfice secondaire d’avoir une légitimité ou un prétexte pour ne pas traiter tous les autres soucis ou aspects que vous auriez dû gérer à côté.

On voit ça aux grands extrêmes de la vie, enfants et personnes âgées.

Ils sont « bien » dans leur statut de malade et craignent de retourner dans la normalité. C’est-à-dire dans une vie où ils seront « déshéroïsés » et auront à affronter des problèmes qu’ils avaient laissés de côté, avec un retour à la banalité de la vie.

Evoquons également les soignants, qui n’ont certes pas été confinés, mais qui vont devoir faire face au changement : le retour à la vie normale va être bizarre pour eux aussi…

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Rentrée scolaire : comment aider son enfant à se remettre dans le bain ?

Souvent source d’inquiétude chez les plus jeunes, la rentrée scolaire peut aussi être appréhendée par leurs parents. Comment s’y préparer, pour l’affronter sereinement ?

A l’approche de la rentrée scolaire, comment aider notre enfant à gérer ses appréhensions?

Tout d’abord, il ne faut pas imaginer que l’enfant en ressentira forcément.

Au contraire, c’est même cela qui pourrait l’inquiéter: les appréhensions qu’éprouvent un enfant sont souvent liées aux nôtres.

Ensuite, il faut savoir que la majeure partie du temps, nous ne pouvons pas parler de véritable peur, mais plutôt d’une forme de déception, parce que les vacances vont se terminer, et qu’il va falloir se remettre au travail.

Généralement, les «vraies» inquiétudes sont liées à un changement important de niveau. Autrement dit, une entrée en primaire ou en classe de 6ème, par exemple. Et dans ce type de contexte, être inquiet est normal, voire même préférable, puisque cela signifie que l’enfant prend à cœur sa scolarité, qu’il a envie de s’investir.

rentree scolaire,Que faire lorsque notre enfant a peur de retourner en classe, parce qu’il est en échec scolaire, ou peu intégré socialement?

Tout simplement lui répéter que nous croyons en lui, en ses capacités, et que nous allons tout mettre en œuvre pour lui venir en aide.

L’été est la période où l’on a tendance à mettre de côté certaines règles de vie. Comment reprendre les bonnes habitudes en douceur?

C’est à cela que sert la dernière semaine de vacances.

Chaque jour, on pourra aller se coucher un quart d’heure plus tôt, redéfinir des horaires de repas raisonnables, réduire l’usage des tablettes ou le visionnage de la télévision… D’autant plus que c’est dommage de gaspiller autant de temps devant les écrans. Il existe une multitude d’activités bien plus enrichissantes à réaliser.

Il est très important de profiter de la fin des vacances, de partager des moments de joie en famille, que ce soit à travers des activités culturelles, sportives ou artistiques. C’est à cela que sert la pause estivale. A réaliser des choses, que l’on n’a malheureusement pas l’occasion de faire le reste de l’année, lorsque les parents travaillent.

Préconisez-vous que l’enfant «se replonge» dans le programme scolaire de l’année précédente?

Seulement s’il est confronté à de réelles difficultés scolaires.

Et même dans ce cas de figure, je conseillerais aux parents de ne pas lui faire réviser tout le programme, mais seulement les chapitres qu’il n’a pas du tout acquis.

De toute manière, la prochaine année scolaire va servir à le faire progresser. Ce serait vraiment dommage de gâcher la fin des vacances. Encore une fois, il vaut mieux privilégier les activités, les échanges diversifiés : ce sont eux qui vont réellement aider l’enfant à progresser, à s’épanouir.

Sources: lefigaro.fr, divers