D‘où vient votre syndrome de l’imposteur ?

Très répandu, le syndrome de l’imposteur donne à celui qui le vit le sentiment de ne pas mériter la place qu’il occupe.

Il puise ses origines dans des ego malmenés. Et dans la nécessité que nous éprouvons de nous comparer aux autres.

« Syndrome de l’imposteur », c’est le nom que donnent les psychologues à ce phénomène.

Il a été dévoilé en 1978 par Pauline Clance et Susanne Imes. Ces deux psychologues ont étudié 150 femmes diplômées qui exercent des métiers prestigieux et sont reconnues pour leurs compétences.

Or, ces femmes brillantes ne considéraient pas qu’elles avaient réussi. Elles expliquaient leur situation par des facteurs externes comme le hasard ou la chance, alors que la plupart des personnes du même niveau revendiquaient leurs compétences et leur travail acharné. Ces femmes pensaient qu’on les surestimait.

Elles craignaient d’être « démasquées », que les autres s’aperçoivent qu’elles ne sont pas si compétentes qu’ils le croyaient.

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Le syndrome de l’imposteur crée un malaise chez la personne concernée et peut provoquer des réactions disproportionnées. Par exemple, par peur d’être démasquées, les victimes se réfugient parfois dans un travail acharné. Elles veulent être parfaites, s’épuisent à la tâche (d’où un risque de burnout), ce qui renforce leur sentiment d’incompétence, vu les efforts qu’elles fournissent. D’autres se découragent, sous-estimant leurs capacités. De ce fait, elles tombent dans la procrastination.

70 % des gens auraient déjà été touchés par ce syndrome au moins une fois dans leur vie, estiment les thérapeutes.

Autrement dit, le phénomène serait très répandu.

Le syndrome de l’imposteur apparaîtrait en particulier lors des périodes de transition : quand on se qualifie pour la première fois dans son domaine de compétence (premier diplôme, premier poste…) ; quand on démarre un nouveau cursus ou un nouveau cycle d’études ; quand on obtient une promotion importante.

Loin de se limiter au monde du travail, le syndrome de l’imposteur concernerait aussi la vie familiale. Les psychologues l’évoquent chez des parents qui sous-estiment leur aptitude à s’occuper de leurs enfants, ou dans le couple lorsque l’autre renvoie une image de soi jugée trop valorisante par rapport à celle que l’on a.

Pour aller plus loin :

« Le Syndrome d’imposture. Pourquoi les femmes manquent tant de confiance en elles ? » Élisabeth Cadoche et Anne de Montarlot, Les Arènes, 2020

« Le Syndrome de l’imposteur », Sandi Mann, Leduc, 2020

« Cessez de vous déprécier ! Se libérer du syndrome de l’imposteur », Kevin Chassangre et Stacey Callahan, Dunod, 2016

« Le phénomène d’imposture chez les femmes ultraperformantes. Dynamiques et solutions thérapeutiques », Pauline Clance et Susanne Imes, Psychotherapy. Theory, Research ans Practice, vol. XV, n° 3, 1978

« Le Syndrome de l’imposteur », Sandi Mann, Leduc, 2020

« The Secret Thoughts of Successful Women. Why capable people suffer from the impostor syndrome and how to thrive in spite of it, Valerie Young », Crown Publishing, 2011

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

Mon enfant est malade. Que faire

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Sodas, jus de fruits, crèmes glacées : leur consommation explose en été.

Et avec elle, celle de sucre !

Une enquête réalisée en Angleterre révèle que les enfants mangent jusqu’à cinq fois plus de sucre en été que pendant les autres périodes de l’année.

Les principaux coupables sont les sodas, les jus de fruit et les crèmes glacées.

Près d’un tiers des parents disent qu’ils sont plus susceptibles de donner à leurs enfants des aliments sucrés en été.

Les enfants mangent parfois plus de sucre simplement parce qu’ils s’ennuient.

C’est aussi en été que les enfants se brossent moins les dents et se couchent plus tard, des facteurs qui peuvent exacerber les risques d’une alimentation sucrée : caries, prise de poids.

L’enquête, réalisée par l’organisation de dentistes MyDentist a porté sur 1000 foyers avec des enfants âgés de 2 à 17 ans.

Prévention:

  • gardez à portée de leur main des bâtonnets de légumes, des fruits entiers, des noix et amandes, ou du fromage
  • côté boissons, privilégiez l’eau
  • en sortie, limitez glaces et sorbets et assurez-vous qu’ils se brossent les dents.

 

Et bonnes vacances d’été 🙂

 

 

Source : https://www.mydentist.co.uk/

Pour un enfant, la séparation de ses parents est le plus souvent un événement inattendu à la réalité duquel il éprouve des difficultés à se résoudre.

Aujourd’hui, se séparer n’a plus rien d’exceptionnel.

Chaque enfant a au moins un ou plusieurs camarades dont les parents sont séparés.

Toutefois, aussi courant que cela puisse paraître chez les autres, chaque enfant n’en demeure pas moins convaincu que ses parents, eux, resteront ensemble pour toujours.

Pour les enfants, la présence de la famille coule de source, elle est immuable à leurs yeux.

Lorsqu’ils apprennent que leurs parents vont divorcer, les enfants sont submergés par des sentiments de confusion et de douleur intense. Le monde devient tout à coup nettement moins simple et sûr. Ils ne peuvent imaginer un univers sans leur cocon familial. Leur base sûre, censée exister pour toujours – pensaient-ils –, est soudainement balayée. Pour les enfants, leurs parents sont ensemble et le resteront à jamais.

D’autres au contraire pressentent que leurs parents ne s’entendent plus très bien.

Une-semaine-chez-papa-une-semaine-chez-mamanMais, même si un enfant anticipe en quelque sorte la séparation de ses parents – par exemple parce qu’ils se disputent de plus en plus fréquemment – la pilule sera toujours très dure à avaler. Il s’agit en effet d’une réalité dont l’enfant ne veut pas, et qu’il refuse dès lors très souvent d’accepter.

La décision de vous séparer semble avoir projeté votre enfant dans l’œil d’un cyclone qui menace de tout emporter sur son passage.

Il est important pour lui de surmonter le premier choc de la douleur et du désespoir. Les parents qui sont prêts à se plonger dans le monde intérieur de leur enfant l’aideront d’autant mieux à encaisser la triste nouvelle.

Lorsque l’enfant commencera à se remettre du premier choc, il entamera une longue période placée sous le signe de la perte et du deuil. Malheureusement, vous n’avez aucun moyen de l’en prémunir.

Pendant cette période, vous devez permettre à son sentiment de sécurité et de confiance de se reconstruire, pas à pas.

Dans ce livre, vous découvirez les différentes manières d’aider votre enfant à traverser cette tempête d’émotions, et à restaurer sa confiance envers les adultes et envers lui-même. Vous aurez des élements de réponse à vos questions :

Comment les parents peuvent-ils offrir un « nid sûr » après une séparation ?

Comment préserver ou restaurer ce sentiment de sécurité et de confiance que vous inspiriez à votre enfant ?

Sachez quoi qu’il en soit que, en tant que parent, vous disposez de plusieurs cordes à votre arc. Vous vous en servirez d’autant plus aisément que vous connaîtrez les besoins de votre enfant et saurez interpréter ses signaux.

Ce livre est là pour vous aider et pour vous accompagner pas à pas à travers tout le processus de séparation.

Dans la partie 2, chacune de ses phases seront décrites et nous vous décrirons les attentions les plus bénéfiques aux enfants. Vous lirez le processus de rupture en commençant par la période de pré-séparation (chapitre 4), puis l’annonce proprement dite (chapitre 5) et le choix du mode de garde (chapitre 6). Ce livre vous aidera également à trouver votre place ainsi qu’un nouvel équilibre au sein d’une famille recomposée (chapitre 7). Dans la partie 3, vous découvrirez le réseau qui gravite autour des parents et l’aide qu’il peut apporter aux parents et aux enfants.

 

Source: « Une semaine chez Papa, une semaine chez Maman », de Claire Wiewauters et Monique Eyken, édition De Boeck

La période des examens est stressante pour les adolescents et… leurs parents.

Voici quelques conseils afin d’aider au mieux votre enfant.

Brevet des collèges, CAP, BEP, baccalauréat ou examens post-bac. A partir de la troisième, l’adolescent emprunte un itinéraire scolaire ponctué d’examens-étapes, avec le stress qu’ils sous-tendent.

« Ces moments correspondent aussi à une pleine transformation de sa personnalité, de sa maturité intellectuelle, de ses capacités à se transposer et à s’organiser. A cet âge-là, les jeunes sont en grande fragilité et en hypersensibilité au niveau de leur estime de soi, et cela s’ajoute aux angoisses de performances, et à la peur, notamment, de l’échec. »

Du point de vue du parent, c’est une double pression qui s’exerce, à commencer par celle de la société : « Les succès aux examens de nos enfants sont autant de trophées exposés dans la vitrine de nos réussites sociale et familiale.»

Demeure aussi l’idée prégnante que le bonheur de ses enfants est étroitement lié à leur réussite scolaire. Or, ce qui importe avant tout est de guider son enfant en fonction de ses atouts, de ses capacités et de ses sensibilités, de manière socratique. Et surtout que le parent ne lui impose pas, par procuration, ses propres choix.

Bannir les « Si tu n’es pas danseuse/charcutier/architecte ou médecin, je te renie » : le chantage affectif n’a pas lieu d’être, pas plus que le prédéterminisme professionnel !

Est-il utile de rappeler que le parent doit rassurer son enfant, notamment dans ces phases d’anxiété liées aux examens, et veiller à son bien-être et à son bon développement. « Il s’agit d’être vigilant et prêt à entendre ce que l’enfant veut pour lui.»

Pour trois profils types d’adolescents engagés dans la dernière ligne droite des révisions, voici les conseils :

1/ Votre fille est une bosseuse. Elle a préparé son examen plus qu’il ne faudrait. Trop perfectionniste, le surmenage guette

Un bon élève, autonome, ne l’est pas par hasard. Ce n’est pas un profil qu’on tire à la loterie, contrairement à ce que voudraient croire certains parents mal lotis ! C’est le fruit d’un travail éducatif préalable. Cet enfant a reçu une éducation, de l’affection et des marques de confiance. S’il est des traits de personnalité innés, la plus grande majorité s’acquiert et est liée à l’environnement dans lequel le jeune évolue.

Dans le cas d’un adolescent trop bosseur, il revient de lui expliquer que son cerveau a aussi besoin de plaisir, de repos et de recharger ses batteries à la manière de son téléphone ! Et on peut filer la métaphore : à force d’être sur des applis énergivores, si on ne le recharge pas, le risque est de tomber à plat. Il en va de même pour son cerveau.

Le parent va pour cela lui suggérer des activités, des « récréations », des temps essentiels mais pas des temps volés à ses révisions. Son cerveau va ainsi se ressourcer, lui évitant l’épuisement cérébral comme psychique. Au parent de « faire diversion » si l’on peut dire et de lui faire part de sa propre expérience, l’assurant que cela a contribué à sa propre réussite. L’exemple a du bon.

2/ Votre fils est dans une situation extrême de stress. Il a perdu l’appétit, est sujet à l’insomnie, et ne cesse de se dévaloriser

Ce jeune est dans une situation de souffrance psychique. Il faudra certainement envisager de recourir à des soins médicaux psychologiques. Ne pas hésiter, dans les cas extrêmes, à prendre rendez-vous avec un psychopraticien ou un thérapeute pour intégrer par exemple des techniques de relaxation et/ou de méditation, de cohérence cardiaque, de digipuncture (EFT), et thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing, « désensibilisation et reprogrammation par mouvement des yeux ») aussi… afin de mieux gérer cet excès d’anxiété.

En dehors d’un psy, on peut aussi l’inciter à utiliser des techniques de gestion du stress faciles à assimiler, que l’on peut trouver sur Internet, à travers des applis ou en librairie. Cela peut avoir des bienfaits majeurs immédiats.

Pour des cas un peu moins stressés, il n’y a pas de miracle à attendre des apports de vitamines, de magnésium et autres compléments que l’on peut autoprescrire à son enfant. Cela ne peut pas faire de mal, mais aucune étude n’a démontré les bienfaits pro-cognitifs de ces substances. Cela rassure, certes. Le seul complément alimentaire qui a fait ses preuves sont les acides gras oméga 3 issus de la mer.

Les parents doivent rappeler à leur ado que le stress est physiologiquement normal et que l’inverse serait plus inquiétant ! Ils peuvent l’aider à décompresser en lui proposer des activités, en lui réservant attentions et surprises, et surtout en lui épargnant leur propre stress, très contagieux.

Avant tout, lui témoigner sa confiance et sa solidarité et rester calme face à l’épreuve qui l’attend (et vous aussi).

3/ Votre fille procrastine et ne semble pas vouloir s’atteler à ses révisions

C’est l’adolescent qui demande le plus à être coaché. Le procrastinateur, s’il n’est pas dans la quête de sensations fortes et de bouffées d’adrénaline en faisant les choses au dernier moment, est, dans la majorité des cas, paralysé par l’angoisse, d’où son inaction. Le parent doit être très présent, le rassurer et le guider dans son organisation par l’élaboration d’un rétroplanning.

La procrastination est très souvent liée à l’anxiété et à l’angoisse de performances. Pour l’en libérer, le parent doit l’assurer qu’il n’attend pas de lui d’exploits, mais simplement qu’il mette tous les atouts de son côté. Lui rappeler que la persévérance paie.

Le parent doit aider cet adolescent à élaborer et à suivre, bien en amont des examens, un programme précis de révisions avec des objectifs réalisables, un rythme adapté… et un accompagnement quotidien. Si ce « chaperonnage » exacerbe les tensions, et à condition d’en avoir les moyens, mieux vaut déléguer cet accompagnement à un tiers (cours particuliers, par exemple).

Trois règles d’or :

    • Evincer les écrans des smartphones des tables de travail : ils sont, par leurs interactions toutes les (au moins) 14 secondes, trop invasifs ! Les révisions se retrouvent complètement hachées et superficielles. « Du point de vue neuro-scientifique, la mémoire est extrêmement volatile. Avoir deux activités cognitives dans le même temps aboutit à des troubles cognitifs. Le conseil du psychopraticien ? Le jeune doit couper son téléphone, ce deuxième cerveau qui lui sert d’assistance intellectuelle et culturelle, l’incitant à se soustraire à certains apprentissages ! »
    • Veiller à une bonne alimentation : près de 30 % des calories absorbées chaque jour alimentent uniquement le cerveau. « Il est important que l’adolescent sorte de sa malbouffe et prenne des repas équilibrés, hyperprotéinés, riches en oméga 3 et en lipide. Cela revient à mettre de l’essence raffinée dans son cerveau ! »
    • Respecter son rythme et ses temps de sommeil : « Une carence en sommeil est beaucoup plus préjudiciable que le fait d’avoir révisé jusqu’à 3 heures du matin la veille de l’examen. C’est un piège à éviter. » Mais en fonction de la chronobiologie de son enfant, il conviendra de le laisser réviser à partir de 22 heures s’il est plutôt du genre hibou ou de se lever à l’aube s’il est davantage faucon, conseille le thérapeute. « Il ne s’agit pas d’encourager un enfant de troisième à réviser jusqu’à 3 heures du matin non plus ! Il y a des limites. »

Voilà !

Bon courage à tous…

Sources: lemonde.fr, mon expérience professionnelle

« Le mercredi qui précède le bac, à J – 7 de l’épreuve de philo, il y a chaque année un pic d’angoisse, et je reçois souvent des demandes de rendez-vous à ce moment-là », raconte Brigitte Prot.

Cette ancienne professeure de français devenue formatrice et psychopédagogue accompagne élèves et étudiants, dans leurs études, baccalauréat compris.

A vos marques…

A une semaine du bac, comment faire le point sur ses révisions ?

A ce moment-là, il est important de mesurer et valider le chemin déjà parcouru. Regardez tout ce qui est désormais acquis, les matières et chapitres sur lesquels vous pouvez vous faire confiance.

Il est trop tard pour apprendre des choses nouvelles, alors que c’était encore possible à J – 15 : cela sera trop frais lors de l’examen.

Nous sommes désormais dans la toute dernière ligne droite, il faut donc adopter une stratégie sélective, en se concentrant sur peu de matières jugées cruciales. Celles qui ont un gros coefficient et que l’on maîtrise un minimum, afin que vos révisions vous rapportent des points.

Que faire face à un élève complètement perdu ou démobilisé ?

Un des élèves que je suivais ne voulait même pas se rendre à l’examen. Mais il s’agit d’une phrase écran.

En accompagnant et en parlant, on repère la source d’angoisse, qui permet de débloquer l’élève.

Même chose pour ceux qui stressent énormément. Très souvent, cela découle d’une difficulté principale, sur une matière, un chapitre ou une compétence. Par exemple, un élève se retrouve paralysé car il ne sait pas bâtir un plan.

Conseils à 7 jours du bac !Comment l’entourage peut-il aider dans cette dernière ligne droite ?

J’ai déjà expliqué l’importance pour l’élève de ne pas se sentir mis en doute dans son travail, et pour ses parents d’éviter les remarques blessantes.

Il est essentiel que dans le stress diffus des derniers jours, la famille fasse passer ce message : tu feras le mieux que tu peux. Il ne faut placer la barre ni trop haut ni trop bas.

On révise jusqu’à la veille du bac ?

L’idéal est d’arrêter la veille, ou au moins la dernière après-midi, et de se vider la tête, au sens figuré bien sûr, par exemple en allant nager, se défouler, se détendre. Il faut créer un sas, pour que l’énergie se reprenne, créer de la distance et se donner du recul.

Les neurosciences ont montré la nécessité de cette « digestion » des connaissances qui évite l’encombrement.

Y-a-t-il un accessoire à ne pas oublier le jour J ?

Le même que celui que j’ai recommandé pour les révisions : une montre à aiguilles. Placée dans la trousse, elle permet de bien maîtriser le temps au cours de l’épreuve.

Cela aide considérablement à réduire le stress, ainsi que la peur de ne pas pouvoir finir dans les délais impartis.

Comme je l’indiquais la semaine dernière, la montre à aiguilles a un gros avantage sur un écran qui affiche des chiffres : la consultation de l’heure est plus intuitive et le cerveau se déconcentre moins.

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter dans la période du bac lui-même ?

Je conseille du sport et du repos. Ce qui ne signifie pas faire la sieste une fois l’épreuve de philo du mercredi matin achevée : trop de sommeil la journée nuit à celui de la nuit.

Il est important de consacrer du temps à des loisirs, mais pas regarder deux films d’affilée par exemple.

Il me paraît important de ne pas rester seul, à ressasser et à se refaire le film de l’épreuve en ayant des regrets. C’est bien d’être avec ses copains, sans pour autant se comparer et se dire que les autres ont forcément fait mieux que vous.

S’interdit-on de réviser ?

On le déconseille, en tout cas il est très important de ne pas y passer sa soirée.

Rien n’empêche en revanche de remémoriser des points très précis, comme un théorème, un raisonnement de maths, une tournure ou une figure de style, et ce même un quart d’heure avant l’épreuve.

On peut donc emporter quelques fiches si cela peut rassurer, et y jeter un œil sur le chemin ou lors de l’attente devant la salle.

Avez-vous un dernier conseil ?

Dites-vous bien que tant qu’une épreuve n’est pas passée, rien n’est perdu.

Rentrée scolaire : comment aider son enfant à se remettre dans le bain ?

Souvent source d’inquiétude chez les plus jeunes, la rentrée scolaire peut aussi être appréhendée par leurs parents. Comment s’y préparer, pour l’affronter sereinement ?

A l’approche de la rentrée scolaire, comment aider notre enfant à gérer ses appréhensions?

Tout d’abord, il ne faut pas imaginer que l’enfant en ressentira forcément.

Au contraire, c’est même cela qui pourrait l’inquiéter: les appréhensions qu’éprouvent un enfant sont souvent liées aux nôtres.

Ensuite, il faut savoir que la majeure partie du temps, nous ne pouvons pas parler de véritable peur, mais plutôt d’une forme de déception, parce que les vacances vont se terminer, et qu’il va falloir se remettre au travail.

Généralement, les «vraies» inquiétudes sont liées à un changement important de niveau. Autrement dit, une entrée en primaire ou en classe de 6ème, par exemple. Et dans ce type de contexte, être inquiet est normal, voire même préférable, puisque cela signifie que l’enfant prend à cœur sa scolarité, qu’il a envie de s’investir.

rentree scolaire,Que faire lorsque notre enfant a peur de retourner en classe, parce qu’il est en échec scolaire, ou peu intégré socialement?

Tout simplement lui répéter que nous croyons en lui, en ses capacités, et que nous allons tout mettre en œuvre pour lui venir en aide.

L’été est la période où l’on a tendance à mettre de côté certaines règles de vie. Comment reprendre les bonnes habitudes en douceur?

C’est à cela que sert la dernière semaine de vacances.

Chaque jour, on pourra aller se coucher un quart d’heure plus tôt, redéfinir des horaires de repas raisonnables, réduire l’usage des tablettes ou le visionnage de la télévision… D’autant plus que c’est dommage de gaspiller autant de temps devant les écrans. Il existe une multitude d’activités bien plus enrichissantes à réaliser.

Il est très important de profiter de la fin des vacances, de partager des moments de joie en famille, que ce soit à travers des activités culturelles, sportives ou artistiques. C’est à cela que sert la pause estivale. A réaliser des choses, que l’on n’a malheureusement pas l’occasion de faire le reste de l’année, lorsque les parents travaillent.

Préconisez-vous que l’enfant «se replonge» dans le programme scolaire de l’année précédente?

Seulement s’il est confronté à de réelles difficultés scolaires.

Et même dans ce cas de figure, je conseillerais aux parents de ne pas lui faire réviser tout le programme, mais seulement les chapitres qu’il n’a pas du tout acquis.

De toute manière, la prochaine année scolaire va servir à le faire progresser. Ce serait vraiment dommage de gâcher la fin des vacances. Encore une fois, il vaut mieux privilégier les activités, les échanges diversifiés : ce sont eux qui vont réellement aider l’enfant à progresser, à s’épanouir.

Sources: lefigaro.fr, divers

Comment valoriser vos enfants et  pourquoi, psychotherapie, addiction sexuelle, dépendance, boulimie, F.Duval-Levesque psychopraticien, hypnothérapeute, coach, TCC, hypnoseUne réflexion et des outils pratiques pour aider parents et éducateurs à révéler et mettre en valeur les potentiels des enfants.

L’amour de connaître, de transmettre et d’enseigner, mais surtout l’amour des enfants, ce dont les pages de ce livre sont traversées, le seul qui nous sauvera si nous savons nous en nourrir.

Alors comment donner confiance à nos enfants, les valoriser, les accompagner et les aider à révéler leurs potentiels ?

Quel langage, quelles postures adopter ?

Et quelles erreurs éviter ?

Fortes de leur expérience de mères, enseignantes et éducatrices, quatre professionnelles de l’éducation, aux expériences et pratiques variées et complémentaires, nous livrent leurs réflexions et leurs conseils pour mettre en œuvre une éducation à la fois bienveillante et exigeante tant à la maison qu’à l’école.

S’appuyant sur leur expérience, elles allient théorie et pratique pour nous livrer des clés éducatives, des pistes, mais aussi des outils concrets à utiliser au quotidien dans notre relation avec les enfants.

Les auteurs montrent l’importance de la Communication non violente (CNV), mais s’attachent aussi à tout ce qui, dans la relation avec un enfant, passe par le non-verbal.

Un livre mêlant réflexion, témoignages, conseils et outils pratiques, faciles à mettre en œuvre à la maison.

À destination des parents, des enseignants et des éducateurs !

Sommaire

Préface d’Antonella Verdiani

Les auteurs se présentent
– Le souffle de l’émerveillement par Ostiane Mathon
– Pourquoi est-il capital de révéler le potentiel présent au coeur de chaque petit d’Homme ?
– Être et devenir
– Le corps, ce drôle de messager
– Quand le silence vaut de l’or
– Quelques pratiques à partager
– Nulle méthode, nul modèle. Devenons des adultes cohérents pour accompagner au mieux les enfants dans la pleine expression de leurs potentiels par Karine Le Goaziou
– Le respect de l’enfant : une urgence à l’échelle planétaire
– Valoriser les enfants pour qu’ils deviennent des adultes épanouis
– L’importance de la parole dans la valorisation de l’enfant
– Des mots oui ! mais
– L’importance de s’aligner
– Conseils et meilleures pratiques pour valoriser les enfants
Accompagner l’enfant dans une confiance inconditionnelle par Maria Basque
– Envole-toi ! – Crois en toi ! Voler de ses propres ailes par Isabelle de Lisle
– La valorisation, une nouvelle valeur
– Réenchanter l’éducation, du rêve à l’urgence
– Savoir être, en deçà et au-delà des mots
– Valoriser: un jeu d’enfant ?

Alors, à nous de jouer !

Source: « Je crois en toi ! Pourquoi et comment valoriser vos enfants« , ouvrage collectif, éditions Le Souffle d’Or

Ce livre met à jour des « vérités » qui nous échappent…

…car souvent elles ne nous concernent pas directement, et nous ne faisons pas le lien avec ce qui nous arrive et ce qui est arrivé à nos parents et autres ascendants.

Tout simplement parce que leur histoire ne nous a pas été racontée en détails. Ou qu’elle est remplie d’oublis, d’inexactitudes etc…

Anne Ancelin Schützenberger livre dans cet ouvrage, à travers son analyse clinique et sa pratique professionnelle de près d’une vingtaine d’années, une « thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle ».

En langage courant, ceci signifie que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que nous avons parfois, curieusement, à « payer les dettes » du passé de nos aïeux.

aie-mes-aieuxC’est une sorte de « loyauté invisible«  qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux.

Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille.

Ce livre passionnant et truffé d’exemples s’inscrit parmi les toutes récentes recherches en psychothérapie intégrative. Il met particulièrement en évidence les liens transgénérationnels, le syndrome d’anniversaire, le non-dit-secret et sa transformation en un « impensé dévastateur« .

Sachez aussi qu’une bonne partie du livre est consacrée à des citations, un index, douze pages de bibliographie.

Il s’agit d’un livre culte d’une des pionnières de la psychogénéalogie et des thérapies de groupe.

J’aime aussi la clarté du propos, accessible à tout un chacun, 

Qui est l’auteur ?

Anne Ancelin Schützenberger, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale est professeur émérite des Universités et a été directeur pendant une vingtaine d’années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l’université de Nice. Elle a publié Le Psychodrame, Psychogénéalogie, Le plaisir de vivre, Sortir du deuil, chez Payoy et Vouloir guérir chez Desclée de Brouwer/La Méridienne.

http://www.anneschutzenberger.com/index.php

Source: « Aïe, mes aïeux !« , d’Anne Ancelin Schützenberger, éditions DDB Desclée de Brouwer

Gravement malades, ils écrivent leur vie pour affronter la mort…

Au CH de Chartres, Valeria Milewski, écrivain, mène une expérience aussi profonde qu’originale : elle écrit la biographie des personnes en fin de vie, pour les aider à affronter par le récit l’ultime échéance.

Huguette a 76 ans.

Avec son vernis rose et son sourire, elle ne ressemble pas aux clichés catastrophistes des mourants que véhiculent les documentaires.

D’une voix calme et lente, elle raconte sa vie d’infirmière à Valéria qui prend des notes.

Elles en sont à la deuxième séance. Huguette s’est lancée, dit-elle, parce qu’elle a toujours regretté que ses parents n’aient pas pu lui transmettre leur propre histoire. «Ils sont partis sans que je sache grand-chose d’eux». Elle s’arrête souvent, cherche ses mots. «J’ai eu une belle vie. Ce qui m’effraie le plus, c’est la déchéance, de devenir complètement dépendante», confie-t-elle. «J’ai l’impression d’avoir bien conduit ma vie, j’aimerais bien conduire ma mort», affirme celle qui se sait condamnée. «Ici, c’est pas la science pour la science, il y a un lien de confiance».

Valéria Milewski hoche la tête. Depuis huit ans, dans son petit bureau du service oncologie de l’hôpital Louis Pasteur de Chartres, elle écrit la biographie des personnes en fin de vie.

Avec sa robe multicolore, sa taille menue et ses éclats de rire, elle ne passe pas inaperçue dans les couloirs austères du CH.

«J’ai eu cette intuition: se raconter, se déposer, se ressaisir par l’écriture pouvait alléger les derniers moments, et permettre aux personnes de ne pas perdre le fil de leur humanité» explique celle qui écrivait déjà pour le théâtre avant d’avoir l’idée en 2004, de faire de la biographie hospitalière. En 2007, elle intègre le service cancérologie de l’hôpital Louis Pasteur de Chartres, pour écrire les récits des «personnes gravement malades». Elle préfère cette expression à celle de «fin de vie». «On est tous en fin de vie, je peux sortir dehors et me faire écraser !», lance-t-elle dans un sourire.

Comment la personne en fin de vie peut donner de l'unité, du sens et de la cohérence à sa vie« Qu’ai-je fait de ma vie ?» se demande souvent la personne au seuil de la mort.

La maladie grave disloque, déchire, explose la personne dans sa chair et dans son esprit.

Par son récit, la personne malade peut donner de l’unité, du sens et de la cohérence à sa vie, explique Valéria. Séance après séance (elle a vu un de ses patients pendant trois ans, une cinquantaine de fois, mais parfois la biographie se résumera à un simple entretien), l’écrivain les aide, patiemment, à recoudre les pièces d’un puzzle éparpillé.

«On se relit comme on se relie» résume-t-elle en une formule. C’est à la fois un bilan, une tentative d’explication, et une volonté de transmission. La tâche n’est pas facile. Il faut arriver à ne pas mettre ses mots, se mettre en retrait, trouver une écriture qui «rende la personne».

Être à l’écoute. Retranscrire sans trahir. Reformuler sans devancer. Conduire sans influencer.

Parfois, les personnes n’ont pas le temps de relire leur livre avant leur mort. Elle se trouve alors avec l’immense responsabilité de transmettre une parole posthume. Une fois le livre remis aux proches, après la mort, elle efface scrupuleusement les dossiers de son ordinateur. Elle ne fait «que passer», dit-elle. Honnêteté et humilité.

Valéria a effectué plus de 100 accompagnements en huit ans.

Elle se souvient. De ce jeune père de famille atteint d’un cancer généralisé, qui roulait à 130 à l’heure pour être ponctuel aux rendez-vous. De sa petite fille de 6 ans qui a découvert les mots «je vous aime» de ce papa taiseux, dans le livre de sa vie. De cette dame, qui lui a dit dans un défi «Valéria, je ne mourrai jamais ! Mais non, il y a mon livre !».

Une fois, Valéria a failli tout arrêter. Un monsieur, condamné, se rendait aux urgences avec son livre, déprimé. Sa vie était finie. «J’avais mis un point final à son histoire» se rappelle-t-elle, visiblement émue. «J’ai eu envie de tout arrêter. Finalement, on a décidé de rajouter des pages blanches à la fin du livre. La vie continue, ce n’est pas à nous de dire quand elle s’arrête.»

La biographie n’aide pas seulement les malades, mais aussi les proches. C’est un aspect de la fin de vie dont on parle peu: ceux qui restent.

Cédric a perdu sa mère Marie-France, il y a deux ans et demi. Ces pages blanches l’ont laissé frustré. Et puis il a compris:  «Et la suite ? La suite, c’est nous», lâche-t-il dans un sourire. Sur le livre relié, qu’il tient entre ses mains, on peut lire ces mots «Je crois qu’il y a un Dieu, mais qu’est-ce qu’il va se faire engueuler, quand je vais arriver !». C’était elle, son phrasé, sa voix, qu’il retrouve. À l’époque de la tarification à l’activité, de la médecine froide, institutionnalisée, technoscientifique, la parole humaine peut avoir un pouvoir de guérison: «Le patient n’est plus un numéro, une maladie, mais redevient une personne.», résume-t-il.

Avec son association «Passeurs de mots», Valéria forme également d’autres biographes, donne des conférences aux quatre coins du monde pour répandre la méthode Milewski.

Elle est désormais rémunérée en partie par l’administration, même si elle se doit de trouver d’autres financements pour pouvoir continuer.

Pour Frédéric Duriez, médecin dans le même service que Valéria, sa démarche constitue un «soin thérapeutique» à part entière. «Le propre du cancer, c’est que non seulement il tue, mais il donne envie de mourir. Nous sommes là aussi pour guérir cette envie de mourir» confie-t-il. «Le champ médical est impuissant à répondre à la question de l’«à quoi bon» qu’on se pose en fin de vie».

Il raconte l’histoire de cette dame, condamnée, qui attendait la mort sur son lit d’hôpital depuis un an. Un an sans aucune visite, sans aucun courrier. La seule lettre qu’elle a reçue, c’est les vœux du maire de son village, dactylographiés et anonymes. Elle a accroché cette lettre au-dessus de son lit. Témoignage infernal d’une solitude absolue. «Quand elle me demande: «Est-ce que ça ne pourrait pas aller un peu plus vite? Qu’est-ce que je peux lui répondre?» dit-il, impuissant. «On se pose la question de savoir si oui ou non il faut répondre au désir de mourir. Sans jamais se demander pourquoi les gens ont ce désir. Qu’est-ce qui fait que la société laisse des gens avoir cette envie-là? La morphine ne soigne pas le sentiment d’abandon.»

Beaucoup de personnes, qui souhaitaient en finir, renoncent à l’euthanasie après avoir commencé le travail de biographie avec Valéria. «Je crois à la mort apaisée, mais je ne crois pas à la belle mort. Les gens qui meurent comme des chandelles, ça existe, mais c’est rare. La mort fait violence et sera toujours une épreuve.» affirme celle qui la côtoie tous les jours. «On est en construction jusqu’au bout, jusqu’au dernier moment. Qui sommes-nous pour couper les gens de cette ultime compréhension d’eux-mêmes, de leur vie, à l’approche de la mort? Si on les endort, ils n’auront pas le temps de cheminer», ose-t-elle.

«On contient sa mort comme le fruit son noyau»: l’écrivain cite volontiers ces mots de Rilke pour expliquer la philosophie de sa démarche. Et de conclure: «La mort, chez nous, ce n’est pas obscène.».

 

Sources : lefigaro.fr, association «Passeurs de mots»

Un nouveau guide, que tous les parents devraient lire.

Concis, facile et rapide à lire. Avec un livret inclus pour les enfants 🙂

Ce guide est destiné à aider les parents à être des parents responsables et cohérents en mettant l’accent sur les 3 ingrédients indispensables pour faire grandir un enfant : l’aimer, lui donner des autorisations, et faire preuve d’autorité.

Tout le monde le sait, il n’y a pas d’école pour devenir parents. Tout le monde le sait aussi, le métier de parents est le plus difficile qui soit : sans formation, sans diplôme, sans salaire, sans jours de repos ni de maladie et bien sûr sans retraite.

Tout le monde dit pourtant : il n’y a pas de plus belle aventure que celle de la parentalité ! Alors, c’est quoi devenir ou être parents ? Pas une sinécure ni un fantasme, mais une réalité qui ne devrait pas devenir un cauchemar.

Car en voulant combler leur enfant et lui épargner la frustration, de plus en plus de parents, croyant bien faire, se mettent en faillite éducative.

Un NON d'amour pour bien grandirConduire un enfant dans  la vie, est  l’une des plus grandes responsabilités des parents.  Il s’agit pour l’équipe parentale de danser entre des « oui » et des « non », des limites et des autorisations, des récompenses et des sanctions, de l’amour et de la bienveillance.

Sur ce chemin éducatif, les parents devront  y placer des freins, des stops, des interdits, des feux tricolores, mais surtout toujours être là, en étant à la fois les premiers  « gendarmes » et « anges gardiens » de leurs enfants.

Éduquer est donc une tâche complexe, qui oblige sans cesse  une remise en cause, qui nécessite aussi de renoncer à être ou à devenir un parent parfait, voire idéal. L’enfant doit se heurter à la frustration et à la patience, ingrédient indispensable pour se structurer et le parent doit accepter de ne pas tout savoir, d’être souvent imparfait et critiquable.

Être parents, c’est apprendre à devenir humble, modeste et patient, en retouchant jour après jour son œuvre, en cherchant toujours, à donner le meilleur, dans le seul intérêt de l’enfant.

Ce nouveau guide « Un NON d’amour pour bien grandir, De la naissance à l’entrée dans l’âge adulte » de Catherine Allievi, Corinne Droehnlé-Breité, se veut un guide destiné à aider les parents à investir avec efficacité leur métier de parents. Illustré d’une multitude d’astuces et d’exemples vécus, il permet aux parents de bien repérer les écueils à éviter et de prendre les bonnes directions éducatives, depuis l’arrivée de l’enfant jusqu’à son entrée dans l’âge adulte.

Il s’accompagne de façon originale d’un récit pour les enfants (livret pédagogique pour enfants de 3 à 6 ans), pour que les parents et leurs enfants puissent accéder aux mêmes informations et, ensemble, se diriger vers les bonnes voies.

Ce livre éducatif est bien fait, et apporte des repères importants aux parents pour questionner leurs pratiques éducatives, et si nécessaire, les réajuster. En plus, ils se lisent très facilement et rapidement !

Table des matières :

Avant-propos

Questions, doutes, difficultés
Le métier de parents
Triple A

Chapitre 1 Quand l’enfant paraît

Se connecter à lui et l’aimer
De l’enfant rêvé à l’enfant réel
Les premiers mois du nouveau-né
Un accordage affectif
Aimer son enfant, c’est quoi ?
L’enfant n’a pas besoin d’un amour exclusif !
L’amour idéal n’existe pas
Aimer, c’est savoir se quitter, pour toujours vouloir se retrouver

Chapitre 2 Place et statut de l’enfant dans la famille

Rappel historique
La place de l’enfant dans la famille d’aujourd’hui

Chapitre 3 Il n’y a pas d’éducation sans autorité, limites et règles

Autorité et autoritarisme
L’autorité augmentative
Une autorité partagée
L’autorité n’est simple pour personne
L’autorité d’aujourd’hui : une autorité démocratique
Comment exercer son autorité ?
Amour et autorité vont de pair !

Chapitre 4 Être parents, c’est savoir se positionner

Devenir parents
Chacun à sa place
Tirer les wagons
Se positionner, c’est se laisser imiter

Chapitre 5 Être parents, c’est sans cesse répéter et récompenser

Le langage minimaliste
« S’il te plaît »
Récompenser verbalement
C’est quoi une récompense ?
Comment choisir une récompense pour son enfant ?
Une récompense méritée et équitable
Récompenser par l’argent ?
Un principe à ne pas systématiser

Chapitre 6 Être parents, c’est savoir et oser dire « non »

Le non, cadre nécessaire pour l’enfant
La valeur du non
Quelle attitude adopter ?
Savoir dire non, selon la formule « oui, non, oui »

Chapitre 7 Être parents, c’est oser aller au- delà du « non »

Quels types de sanctions ?
Jusqu’à 6-7 ans
À partir de 7 ans
Le cahier de vie
Et les fessées dans tout ça ?
Alors à qui sert donc la fessée ?

Chapitre 8 Et quelles seraient les conséquences à l’absence du « non » ?

L’enfant roi
De l’omnipotence au despotisme
L’enfant tyran à l’école

Chapitre 9 Que faire du « non » à l’adolescence ?

Quelle conduite adopter avec un ado ?
De nouvelles libertés et responsabilités
Redéfinir les règles
Des limites négociables
Face à un ado, il n’est pas toujours aisé de dire « non » quand il le faut
Énoncer clairement les règles

Chapitre 10 Ne rien refuser, ou la difficulté de dire « non » à l’âge adulte

D’où vient cette difficulté à dire « non » ?
Qui sont alors ces adultes orphelins du « non » positif de l’enfance ?
Oser dire « non »
Exprimer un « non efficace »
Dire « non » de façon raffinée
« Être trop adapté ou le concept sur la suradaptation »

Un fil conducteur…

Bibliographie

Catherine Allievi : psychopraticienne certifiée de l’Ecole de psychologie clinique et appliquée d’Aix-en-Provence, elle exerce dans son cabinet libéral à Creutzwald en Moselle. Son approche de la psychothérapie est centrée sur la personne.
Corinne Droehnlé-Breit : docteur en psychologie clinique, psychologue spécialisée en enfance et en adolescence, elle a d’abord travaillé en hôpital psychiatrique avant d’exercer en libéral dans la région de Strasbourg où elle accueille des enfants, des adolescents, des parents autour de questions éducatives. Elle anime régulièrement des conférences autour des thèmes de l’adolescence, de la gémellité et de la précocité.

 

Source : « Un NON d’amour pour bien grandir, De la naissance à l’entrée dans l’âge adulte » (+ livret pédagogique pour enfants de 3 à 6 ans) de Catherine Allievi, Corinne Droehnlé-Breit, édition De Boeck

 

Pour aller plus loin :

« Comment dire non : savoir refuser sans offenser », de William Ury, édition du Seuil
« Savoir dire non aux enfants », Robert Langis, édition de l’Ambre
« Grandir : les étapes de la construction de l’enfant, le rôle des parents », de Claude Halmos, Livre de Poche

On a beau entendre répéter que le bac n’est plus ce qu’il était, il reste un sésame, un rite de passage pour les lycéens… et leurs parents.

Quelle position adopter face à nos ados stressés ?

Comment les aider à passer le cap ?

Voici deux conseils :

1. Reconnaître son propre stress

Crise, concurrence accrue sur le marché du travail… depuis quelques années, les parents sont de plus en plus stressés pour l’avenir de leurs enfants. «Le problème, c’est que ce stress retombe généralement sur les épaules des lycéens et qu’au moment du bac, ils n’ont pas besoin de ça» prévient Christine Henniqueau-Mary, psychopédagogue.

Pour éviter d’ajouter une pression inutile, la première chose à faire c’est de reconnaître sa propre inquiétude et de la contrôler, selon la spécialiste de l’accompagnement scolaire.

«Il faut arrêter de colporter le discours anxiogène de l’école, les phrases du genre ‘‘aujourd’hui, sans le bac, on n’a rien’’ sont à bannir». Le fait de baigner dans un univers d’inquiétude vis-à-vis de leur avenir génère un comportement infantile chez les ados. On tombe alors dans un effet pervers : le stress des parents a pour conséquence que l’ado n’arrive pas à se mettre au travail.

2. Se poser en soutien de son enfant

A l’heure des révisions, certains parents sont tentés de se transformer en inquisiteurs. Débouler dans la chambre de son enfant et lui sortir un ‘‘à chaque fois que je viens te voir, tu ne fais rien !’’ excédé est complètement contre-productif. «Les ados vont très bien ressentir l’angoisse de leurs parents derrière ce discours et cela ne fait qu’amplifier la pression qu’ils ressentent», analyse Christine Henniqueau-Mary.

«Les jeunes sont naturellement assez pessimistes, estime Alain Braconnier, psychiatre spécialiste des adolescent à la Pitié-Salpêtrière*, il faut leur apprendre à relativiser. Leur expliquer qu’ils ne sont pas les premiers à passer le bac et que vous aussi vous étiez stressé le jour de votre épreuve de philo».

La clé pour aider votre enfant à gérer son stress ? Etablissez une communication positive. «Il faut que l’ado sache qu’il peut vous solliciter quand il en a besoin, mais ne pas s’imposer», explique la psychopédagogue. Evidemment, cela ne se fait pas du jour au lendemain.

On ne s’installe pas à côté de son bureau tout un dimanche après-midi par exemple, mais on reste à sa disposition. On lui demande ce qui lui ferait plaisir pour manger, mais on ne transforme pas la vie familiale pour autant.

Bref, tout est une question de mesure, n’est-ce pas ?

Sources: sante.lefigaro.fr, *«Optimiste», Alain Braconnier, éditions Odile Jacob, avril 2014

 

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Le Figaro – Votre dernier livre concerne justement l’optimisme à cultiver pour vivre mieux. Celui-ci est-il particulièrement mis à mal chez ces jeunes, aujourd’hui ?

Alain Braconnier – Dans des sondages récents, les jeunes affirment qu’ils sont pessimistes pour le contexte général, mais pas pour leur avenir personnel.

Beaucoup affirment: «Je me débrouillerai !», et il est vrai qu’ils disposent, via notamment les réseaux sociaux, de grandes ressources. Ils sont très informés et partagent avec de nombreux pairs, constituant un vrai groupe social, ce qui est porteur.

En revanche, ce sont leurs parents qui ont tendance à nourrir le pessimisme ambiant ! Ceux-ci se montrent très inquiets, alors qu’ils pourraient plutôt, quand l’étudiant échoue aux examens, l’encourager et lui dire: «Tu feras mieux la prochaine fois, rien n’est jamais définitif…»

Et comment, dans un contexte si difficile, les jeunes eux-mêmes peuvent-ils cultiver leur optimisme ?

Alain Braconnier – En voyageant ! Ils auraient intérêt à aller voir ailleurs, notamment dans des pays qui vont moins bien que le nôtre, pour réaliser la chance dont ils bénéficient encore.

D’ailleurs, les étudiants étrangers sont admiratifs de notre mode de vie. Il faut les écouter.

 

Sources: sante.lefigaro.fr, Optimiste (Éditions Odile Jacob)

 

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Les premiers temps de la retraite sont ceux du passage angoissant d’un temps très structuré à un temps déstructuré.

Période de bouleversements psychologiques, familiaux, sociaux, de perte de statut, d’utilité sociale, d’identité, de réseau relationnel, l’entrée dans la retraite peut être vécue comme une petite mort.

Mais pour les retraités, difficile de confier tout cela : dans une société touchée par le chômage et préoccupée par l’avenir des retraites, ils sont souvent considérés comme des privilégiés, n’ayant pas légitimité à se plaindre.

Mes séances à mon cabinet en qualité de psychopraticien (nouvelle appellation pour psychothérapeute), ou les séminaires de préparation, leur offrent un espace de parole, où ils peuvent se plaindre, eux aussi.

« La retraite est un passage, un moment de crise avec, comme à l’adolescence, un questionnement sur l’identité« , témoigne Carmen Siger, psychologue et formatrice à l’Ecole des parents. Pour tous ceux qui ont été poussés vers la sortie, placardisés, qui n’ont pas pu transmettre leurs compétences, le stage, poursuit-elle, « permet aussi de décolérer et d’entrer dans un processus de deuil de la vie professionnelle et de reconstruction active« .

Accepter le changement pour se forger une nouvelle identité et ne pas demeurer éternellement « l’ancien directeur marketing de… » telle entreprise.

S’écouter enfin, se dessiner un rythme personnel, éviter d’être une nouvelle fois happé par les autres – petits-enfants, enfants, parents.

Ouvrir le dialogue dans le couple pour trouver un nouvel équilibre et s’aménager des sphères d’autonomie.

Combattre, surtout, l’idée que la retraite est une fin en soi, que l’on sera heureux en attendant que le temps passe.

Il faut trouver une raison de se lever le matin.

Certains pensent que les albums photos et les mots croisés vont remplir leur vie…

Mon leitmotiv : le « projet de vie ». Accomplissement, parfois, d’un rêve d’adolescent.

 

 

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Le-mur-censure, Sphie Robert, Autistes sans frontièresCe ne sont ni de grands intellectuels, ni des médecins de haute volée, juste une poignée de parents d’autistes en colère….

Mais ils viennent de porter l’un des pires coups jamais reçus par la psychanalyse.

Le 8 mars 2012, sous leur pression, et après avoir mobilisé un bataillon de 145 experts, la Haute Autorité de Santé (HAS) a qualifié officiellement de « non consensuelles » les approches psychanalytiques de l’autisme.

Le verdict est sans appel : les principes freudiens « n’ont pas fait la preuve de leur efficacité » pour cette pathologie. Et les psychiatres qui les mettent en oeuvre « doivent se remettre en question ».

Je vous invite à voir le film « Le Mur », avec des témoignages de psychanalystes (qui avaient donné leurs autorisations), sur YouTube ou sur les sites des associations d’autisme.

C’est édifiant.

Références : HAS, Nouvel Observateur du 19/04/2012,

La place des grands parents évolue avec le temps.

Longtemps ils ont partagé le quotidien de leurs petits enfants en vivant sous le même toit, notamment en milieu rural.

Ce temps-là est révolu et grands-parents et petits enfants sont souvent éloignés les uns des autres.

Ils se retrouvent à l’occasion de vacances ou de fêtes familiales.

Sans compter que, même si l’âge de la maternité a nettement reculé depuis une trentaine d’années retardant par conséquent l’âge de devenir grands-parents, certains d’entre eux ont encore une activité professionnelle et ne sont pas très disponibles.

Et pourtant et pourtant, ce lien est un lien précieux pour tous, petits-enfants et grands-parents.

Il faut le ménager !

Les grands-parents inscrivent en effet leurs petits-enfants dans une histoire familiale, des coutumes, une culture, tout un passé, qui éclairent leur présent et les renforcent, les arriment, alors même qu’ils sont souvent bousculés dans leur cercle familial intime.

Ils sont les témoins de l’enfance de leurs parents et ils aiment leur faire évoquer les anecdotes qui ont émaillé leur jeunesse.

C’est très rassurant pour un petit garçon de savoir que son père a eu ses faiblesses, ses peurs, qu’il n’est pas le bloc de perfection qu’il imagine et auquel il peine à se confronter. C’est joyeux de rire des bêtises qu’il a pu faire et réjouissant d’entendre le récit des succès qui l’ont rendu fier.

Et puis les grands-parents, quand ils s’occupent de leurs petits enfants, ont le recul nécessaire pour relativiser des situations qui peuvent énerver les parents.

Ainsi un bon nombre d’enfants détestent travailler avec leurs parents et acceptent de le faire, sans drame, avec des grands parents jugés plus patients ou plus indulgents. Il faut dire que les projections ne sont pas les mêmes, qu’il y a moins de résonnance. Et l’on voit souvent des grands parents qui ont été des parents impatients ou peu disponibles, déployer des trésors de patience avec leurs petits-enfants…

Il ne s’agit pas bien sûr pour eux de se substituer aux parents et il est indispensable pour l’harmonie familiale qu’ils respectent la manière dont leurs enfants investissent leur fonction parentale. Les critiques ont toutes les chances d’être traduites comme une incapacité à devenir des adultes autonomes, responsables et capables à leur tour de transmettre. Quant au discours à l’intention des petits-enfants il doit être clair : « Chez nous, cela se passe comme ça, chez vos parents c’est eux qui décident ».

Phénomène de société, vérifiable dans le quotidien de nos consultations, un très grand nombre d’enfants vivent des ruptures familiales.

Leurs parents se séparent, leurs repères bougent, leur sécurité intérieure vacille. Dans ces moments de grande turbulence, les grands-parents sont un socle solide sur lequel prendre appui.  L’oreille attentive, bienveillante et neutre d’un grand père, d’une grand-mère, sera un soutien essentiel.

Avec eux le chagrin ou la colère pourront s’exprimer sans risquer de blesser l’un ou l’autre parent. Le réconfort obtenu permettra de supporter les tensions inévitables. Mais pour cela ils doivent s’efforcer de rester en dehors d’un conflit qui les atteint, certes, mais ne les concerne pas directement.

En retour, les grands parents ont aussi beaucoup à recevoir de leurs petits-enfants.

A côté de la tendresse qu’ils leur témoignent, qui est un formidable cadeau, ils les projettent dans l’avenir, les font évoluer encore et toujours, les font réfléchir sur des comportements qui ne leurs sont pas familiers, les remettent en question. Par eux ils ont accès à une culture qu’ils ignorent, qui peut leur paraître étrangère, mais qui de toutes les façons les interpelle et permet un partage d’opinions riche pour tous.

Alors, grands-parents, cultivez ce lien précieux,  préservez le comme un trésor, et quelles que soient vos activités, essayez de dégager un peu de temps régulièrement pour tisser avec vos petits-enfants ces liens tendres et complices qui ne peuvent se construire autrement !

Références : B. Copper-Royer, famille.blog.lemonde.fr

Se mettre à surfer dès la sonnerie du réveil, ou actualiser son statut Facebook aux feux rouges…

Certaines personnes sont devenues à ce point dépendantes de la technologie qu’elles cherchent à s’en affranchir. Voici un plan par étapes pour les y aider.

Faites attention à l’emplacement des ordinateurs
Des parents reprochent à leurs enfants de passer trop de temps dans leur chambre pour jouer à des jeux vidéo, mais ceux-ci se sentent délaissés lorsque leurs parents s’enferment dans leur bureau pour achever une dernière présentation. Pensez à l’endroit où vous installez vos machines. Si tous les ordinateurs et consoles de jeux se trouvent dans la même pièce, la famille sera au moins réunie.
Établissez des limites claires
D’après certaines recherches, le fait de délimiter clairement l’usage de la technologie réduit les tensions. Voici quelques règles possibles : pas d’appareils à table ; une soirée par semaine dédiée aux jeux de société ou de carte – voire aux jeux vidéo – en famille ; détermination du nombre de messages échangés chaque jour ou du temps passé par les enfants sur les réseaux sociaux. Quelles que soient les règles retenues, il faut en discuter longuement avec toute la famille.
Recherchez votre propre équilibre
Chaque personne et chaque famille se comporte différemment face aux nouvelles technologies de communication. Cherchez à réaliser un bon équilibre personnel de manière à toujours garder le contrôle de la situation et à intégrer intelligemment le téléphone, le courrier électronique et les médias sociaux dans votre vie.

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“En amour, on n’est jamais trompé que par soi-même.”

De la répétition des conduites d’échec…

Entre « toujours remettre les pieds dans les mêmes sabots » ou « mais qu’est-ce que j’ai fait au ciel pour mériter ça ? », les expressions ne manquent pas…

Comment expliquer qu’une personne qui a « tout pour être heureuse ! » ne le soit pas. Ou que telle autre dotée d’un Q.I. supérieur à la moyenne se retrouve en échec scolaire. Ou que telle autre aille d’échec sentimental en rupture douloureuse ou d’abandon en abandon ?

L’être humain est un être d’amour qui a fondamentalement besoin de se sentir aimé, reconnu et respecté.

La reconnaissance que l’enfant reçoit peut être liée au FAIRE, c’est à dire qu’il s’agit d’une reconnaissance conditionnelle.

Elle peut être positive : « c’est bien ! tu as bien travaillé, tu as fait un beau dessin, tu as bien rangé ta chambre », etc. Elle peut aussi être négative car l’enfant ne fait pas que des actes réussis mais également des erreurs voire des bêtises, et il a besoin de repères et aussi d’interdits.

Il est par conséquent normal qu’il reçoive de la reconnaissance conditionnelle négative, qui peut se traduire par : « ce travail est mal fait, il faut le recommencer, ces calculs sont faux, il faut recompter, cette dictée comporte six erreurs à corriger, le bruit que tu fais est insupportable« , etc.

Un enfant calme, peu bruyant, relativement autonome peut s’apercevoir que parfois il peut rester de longues heures sans recevoir d’attention ou de reconnaissance de la part de ses parents ou de ses éducateurs.

Quand l’enfant prend le risque de demander cette reconnaissance : « maman ou papa, tu viens jouer avec moi ? », la réponse peut aussi être : « pas tout de suite, tu vois bien que je suis occupé(e)… »

Il suffit que l’enfant fasse une bêtise, casse un objet, malmène un petit frère ou une sœur pour que immédiatement l’adulte abandonne son activité et donne tout de suite de la reconnaissance conditionnelle négative qui pourra se traduire éventuellement par une fessée.

L’enfant a tôt fait de se rendre compte qu’il est plus rapide et facile d’obtenir de la reconnaissance négative plutôt que de la reconnaissance positive.

Le plus important cependant concerne la reconnaissance inconditionnelle liée à l’être. Elle aussi peut être positive : « je t’aime, tu es adorable… tu es formidable… tu es mignon… », etc.

Malheureusement elle peut aussi être négative : « je ne t’aime plus, tu es vilain(e)…, tu es méchant(e)… tu es insupportable…. ou menteur, ou nul(le) », etc.

Bien souvent nous remarquons qu’il s’agit d’une confusion entre FAIRE et ÊTRE : un mensonge ne fait pas un menteur, une maladresse ne fait pas un maladroit. Ma copie peut être nulle, je ne suis pas nul !

Cette confusion entretient chez celui qui en a été victime un manque de confiance très préjudiciable pour la suite des événements.

Nous voyons là une des conséquences de l’effet Pygmalion.

Pygmalion était un roi légendaire de Chypre, sculpteur. Il avait conçu la statue de la femme idéale à ses yeux et en était tombé amoureux. La déesse de l’Amour, sensible aux vœux de Pygmalion a donné vie à Galathée. Cette dernière est devenue son épouse et la mère de son fils car Pygmalion a cru cette vie possible.

C’est aussi ce que l’on appelle la réalisation automatique des prophéties ou encore le phénomène oedipien. Dans la légende d’Œdipe, la tragédie s’accomplit car à tous les niveaux chaque protagoniste a foi en l’oracle et en voulant éviter le drame, chacun le provoque.

C’est la foi, la croyance, qui provoque le miracle ou le malheur.

C’est ainsi que comme dans (la suite demain !)

Référence: psycho-ressources.com/noele-barbot.html, Mélanie Klein, Donald Woods Winicott

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Les résultats d’une étude Ipsos pour l’Apeas (Association des parents d’enfants accidentés par strangulation) montrent que si les personnes connaissent le jeu du foulard, il est encore beaucoup pratiqué et les risques qui lui sont liés sont encore mal connus.

Ces dernières années, le « jeu du foulard » a fait beaucoup parler de lui dans les cours d’école. L’Association des parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas) a commandé une étude* à l’Institut Ipsos afin d’en savoir un peu plus sur les pratiques de ce jeu risqué.

Les résultats publiés sur le site de l’association montrent que 63% des enfants, dont 49% de 6-11 ans, connaissent au moins un jeu d’apnée ou d’évanouissement, consistant à se priver d’oxygène pour se procurer des sensations fortes. Au total, un enfant sur dix a déjà essayé ce type de jeux et 32% des petits enquêtés connaissent quelqu’un ayant déjà joué à un jeu d’apnée ou d’épanouissement. 4% ont même déjà vu un de leurs camarades s’évanouir.

Plus inquiétant encore, la majorité des enfants qui pratiquent ces jeux n’ont pas conscience des risques qu’ils courent : 51% des petits interrogés n’ont pas le sentiment qu’ils peuvent mourir, pas plus que 63% qu’ils risquent d’abîmer leur cerveau, 73% d’avoir des convulsions et 75% de rester handicapé. Ils ont juste dans l’esprit l’idée qu’ils peuvent s’évanouir (60%) ou ne plus pouvoir reprendre leur souffle (59%, révèle l’étude. Pour l’APEAS, il est indispensable de faire de la prévention dans les écoles primaires sur ces pratiques dangereuses.

Et vous, avez-vous déjà informé votre enfant sur les risques des jeux d’apnée ou d’évanouissement ?

*Etude menée auprès de 1012 enfants âgés de 6 à 15 ans.

Les commentaires de cette vidéo sont à lire 😉

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