F.Duval-Levesque, psychopraticien, hypnothérapeute, coach, psychothérapie, soutien psychologique, coaching, tabac, cigaretteBien qu’en recul depuis les lois de 2007, le tabagisme passif demeure un problème de santé publique grave.

Ses conséquences sont nocives pour de multiples raisons chez les personnes qui y sont exposées.

D’ailleurs, c’est un constat inquiétant que dresse l’Insitut national de veille sanitaire (InVS) dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire.

Les non-fumeurs ne sont pas à l’abri du tabagisme passif étant donné qu’il est toujours très difficile d’y échapper, en dépit des lois instaurées en 2007 et 2008. Car malgré tout, il s’avère que les lieux de convivialité (bars, restaurants, travail, universités…) ne sont toujours pas totalement non-fumeurs.

  • Ainsi, l’InVS affirme qu’en 2014, « parmi les 15-75 ans qui ont fréquenté ces lieux au cours des 30 derniers jours, 9 % ont déclaré avoir été exposés à la fumée de tabac au moins une fois au restaurant, 30 % dans les cafés, bars, pubs, et 40 % dans les discothèques ».
  • Le nombre de décès liés au tabagisme passif chaque année en France est estimé entre 1000 et 3000 selon les autorités sanitaires, contre plus de 70 000 pour les fumeurs.

Si l’écart entre ces deux chiffres est conséquent, le tabagisme passif n’en demeure pas moins dangereux à plus d’un titre.

Plusieurs études de l’InVS ont déclaré que ses principaux effets sont une augmentation d’environ 25 % des risques de cardiopathie ischémique et de cancer du poumon. « Chez les enfants, l’exposition à la fumée de tabac augmente le risque de mort subite du nourrisson, d’infections respiratoires, d’otites et d’asthme », explique-t-il.

La fumée de cigarette contient 4000 substances chimiques dont la nicotine, des irritants et du monoxyde de carbone. Or, cette dernière est même plus toxique « lorsqu’elle est dégagée par une cigarette qui se consume que lorsqu’elle est inhalée par le fumeur », fait savoir le comité national contre le tabagisme. Toutes les autorités sanitaires s’accordent pour dire que le danger se manifeste immédiatement puisqu’il n’existe pas de seuil minimum d’exposition sans risque pour la santé.

Ces risques, qui augmentent avec la durée et l’intensité de l’exposition, sont pourtant sous-estimés par la plupart des non-fumeurs. Une étude menée en 2015 par l’Inpes* révélait en effet que ces derniers sont seulement 15 % à craindre, pour eux-mêmes les maladies liées au tabac.

*L’Institut national de prévention et d’éducation à la santé

Sources: santemagazine.fr, InVS, bulletin épidémiologique hebdomadaire, comité national contre le tabagisme, mon expérience d’hypnothérapeute pour arrêter la cigarette