Dimanche soir.
Suzanne, 40 ans, a mal au coeur.
Tout ce qu’elle a acheté vendredi soir (dans trois ou quatre épiceries différentes pour ne pas éveiller les soupçons) y a passé : crème glacée, tartes au sucre, chocolats, biscuits, brioches.
Maintenant, c’est la panique : il faut effacer toute trace de cette orgie de bouffe. Toutes ces calories ne doivent pas se transformer en kilos, surtout pas !
Suzanne, qui déteste vomir, a une autre façon de se rattraper : tous les lundis, elle reprend sa diète ultra restrictive et ses entraînements quasi militaires, de sorte qu’elle parvient à maintenir ses 52 kg.
De l’extérieur, rien n’y paraît. C’est le plus important, n’est-ce pas ?
Qui pourrait dire que cette petite femme attachante, une professionnelle projetant l’image de la réussite, vit enfermée dans l’enfer de la boulimie ? Surtout pas ses proches.
Beaucoup de femmes vivent ce trouble alimentaire dans le plus grand secret.
Vous, peut-être ?
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