Pour la plupart d’entre nous, prendre l’avion est synonyme de félicité…

En revanche, pour d’autres, s’envoler dans les airs s’apparentent à un cauchemar éveillé…

Angoisse de prendre l’avion qui peut se transformer en peur panique qui vous cloue au sol…

Le plancher des vaches comme planche de salut…

Sensation que l’on va mourir au décollage, à l’atterrissage, mais aussi en vitesse de croisière…

Palpitations, mains moites, estomac noué, pour ne pas dire plus…

Et vous, quelles sont les raisons qui vous empêchent de vous envoler sans peur les mains dans les poches : évitez-vous de prendre le moyen de transport le plus sûr du monde, avec l’ascenseur ?

Comment surmontez-vous votre phobie, votre angoisse de l’avion ?

L’embarquement est immédiat.

Mayday, mayday, vous cédez à la panique.

Vite, quelques astuces rapides pour vous calmer.

On ne va pas épiloguer, les statistiques sont formelles, l’argument implacable : l’avion est le moyen de transport le plus sûr, comparé à la voiture ou au train.

Sauf que rien n’y fait, cette affirmation ne rassurera jamais tout à fait un passager effrayé. Comme c’est le cas, à un degré plus ou moins élevé, pour près de 20 % des voyageurs, selon les chiffres de l’association internationale du transport aérien (IATA). Parmi eux, un cinquième (soit 4 % du total) souffrirait même d’une anxiété maladive, plus connue sous le nom d’aérophobie.

C’était sans compter ces 5 conseils, faciles et rapides, pour surmonter cette peur :

1 – Représentez-vous toutes les étapes de votre voyage

Une vraie phobie nécessitera une vraie préparation avec un hypnothérapeute.

Je conseille de visualiser, plusieurs fois, toutes les étapes du voyage, de façon à dédramatiser l’action lorsqu’elle aura lieu le jour-J. Plus on répète un scénario, plus il devient familier. Et moins on y réfléchit.

Départ du domicile, transport jusqu’à l’aéroport, check-in des billets, décollage ou atterrissage, pour surmonter sa phobie, chaque geste devra être décortiqué.

2 – Maîtrisez votre respiration

Ça y est, les portes d’embarquement s’affichent.

La réaction de votre organisme ne se fait pas attendre. Cœur qui s’accélère, front qui perle de sueur, tremblements, mains crispées et moites… La crise d’angoisse est imminente. Pour remédier à cet état de panique, il faut impérativement maîtriser son souffle. Pour ce faire, essayez cet exercice de respiration abdominale. Main sur le ventre, fermez les yeux. Comptez ensuite les temps d’inspiration et d’expiration. Inspirer 3 secondes, expirer 6 secondes. Répéter l’exercice jusqu’à ce que la crise de panique s’arrête.

Rester concentré sur sa respiration permet au cerveau d’oublier les raisons de son angoisse.

3 – Visualisez une «image ressource»

Autre astuce pour calmer votre peur de l’avion, se raccrocher à ce que l’on appelle une «image ressource».

Il s’agit d’une image positive, qui peut être aussi bien connue, qu’imaginaire et que l’on associe à des sensations agréables. Le cerveau ne fait pas de différence entre le réel et l’imaginaire. Dans les deux cas, il enclenche les mêmes circuits de récompense.

Fermer les yeux, et visualiser cette image. Elle devrait vous permettre de retrouver votre calme et votre sérénité. Et ce, malgré le décollage imminent de l’appareil !

4 – Répétez un geste d’ancrage

Un peu dans la même veine que «l’image ressource», il existe également une autre solution pour apaiser ses angoisses. Celle de répéter un geste «d’ancrage».

Assis sur le siège côté hublot, vous serrez les poings très fort en attendant le décollage ? Bingo, sans le savoir, vous effectuez déjà ce qu’on appelle également un geste «signal». Il s’agit d’un geste naturel sur lequel vous vous concentrez. Comme l’image ressource, il vous détournera de la raison principale de votre stress.

Cela peut être n’importe quel mouvement, n’importe quel geste. Par exemple, serrer un doigt, saisir son poignet, se toucher l’oreille…

5 – Misez sur la «cohérence cardiaque»

Pour calmer des palpitations un peu trop intenses – turbulences obligent -, je suggère de miser sur la cohérence cardiaque.

Cet exercice de respiration consiste à caler son souffle sur les battements de son cœur. Physiologiquement, si le corps est apaisé et les battements du cœur réguliers, le mental s’apaise alors également. Pour ce faire, il suffit d’enchaîner des phases d’inspiration et d’expiration de cinq secondes chacune et ce pendant cinq minutes.

Le petit plus de cette méthode ? Ces effets durent plusieurs heures.

Bon vol !

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