« Généralement, les autres m’aiment bien », « je suis performant dans mon travail », « même si la vie devient difficile, je trouverai les moyens de l’affronter »…
Ce genre de conviction manifeste une bonne estime de soi. Elle procure à l’individu bien-être et capacités d’action.
Longtemps en Occident, l’humilité a été un idéal.
Emmanuel Kant pouvait ainsi écrire : « L’amour de soi, sans être toujours coupable, est la source de tout mal. »
Puis l’individu est devenu la valeur primordiale de nos sociétés, et avec lui son ego.
Si Blaise Pascal pouvait écrire « Le moi est haïssable », quelques siècles plus tard, la formule était ironiquement complétée par Paul Valéry : « Mais il s’agit de celui des autres ».
L’estime de soi est aujourd’hui devenue une aspiration légitime aux yeux de tous, considérée comme une nécessité pour survivre dans une société de plus en plus compétitive.
La question de l’estime de soi s’est même posée à certains responsables politiques. Ainsi, l’Etat de Californie avait décrété qu’il s’agissait d’une priorité éducative et sociale de premier ordre (California Task Force to promote self-esteem and social responsability, 1990) soulignant que « le manque d’estime de soi joue un rôle central dans les difficultés individuelles et sociales qui affectent notre Etat et notre nation ».
Plus modestement, comment vivez-vous l’estime de soi au quotidien ?
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