La crise sanitaire exacerbe les cas des troubles du comportement alimentaires ou TCA, en particulier de la boulimie et de l’anorexie mentale.
Voici les effets et dommages collatéraux de l’épidémie de Covid-19 sur les TCA :
« Je souffre de troubles alimentaires et les confinements mettent en péril ma guérison !
Pour lutter contre une aggravation de la maladie, je suis placée à l’isolement, coupée de mon milieu familial, affectif, intellectuel. Je perds ma liberté de mouvement et me voici placée sous la tutelle de l’autorité scientifique.
Qu’on les nomme “thérapie par l’isolement” ou “mesures de confinement”, les méthodes sont les mêmes. Les conséquences aussi. Etre “en repos dans une chambre” est d’abord une épreuve, une souffrance, associée à la prise de conscience de sa propre finitude.
Les jeunes femmes souffrant de TCA connaissent pour la plupart une tolérance très faible à l’incertitude. Comme un rempart face à l’incertitude, je m’enferme dès mars 2020 dans une rigidité mentale se traduisant en désordre alimentaire (jeune, restriction, vomissements), mais aussi en pensées obsessionnelles envahissantes qui, à mesure qu’elles affluent, me privent de mon libre arbitre.
La fréquence des consultations téléphoniques avec mon psy s’accroît. À l’origine bimensuelles, elles deviennent hebdomadaires.
Placide, mon thérapeute relativise la recrudescence des symptômes, et m’invite à ne pas me “saborder”. Le parcours de soin n’est pas linéaire, il faut l’accepter.
Début septembre après une rentrée difficile, pour ne pas dire cafardeuse, mon psychiatre me prescrit un traitement antidépresseur. Les quinze premiers jours sont éprouvants, nauséeux et atones. Je me barricade derrière ma camisole chimique. Les pilules de l’ennui, de l’oubli, les pilules du déni.
Car si, comme nous l’enseigne Camus, “le sens de la vie est supprimé, il reste encore la vie”.
Mon hyperactivité est dangereuse et conjuratoire. Elle veut mettre à distance les questionnements qui m’assaillent lorsque l’agenda se vide. Lorsqu’il n’y a plus de perspectives. À quoi ressemblera ma vie dans six mois, dans un an ?
Qui vais-je rencontrer ?
Quel tour donner à ma carrière ?
Où vais-je habiter ?
Verrai-je un jour le bout de ma thérapie ?
Y aura -t-il une fin à tout ça…?
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