Des chercheurs britanniques ont testé l’efficacité d’une « conseils de bon sens » pour prévenir le gain de poids durant la période de Noël.
Leurs résultats sont publiés dans le British Medical Journal.
« En moyenne, les gens prennent à peu près 1 kg par an et les fêtes comme Noël sont responsables de la majeure partie de ce gain annuel », indiquent les auteurs.
Le poids pris pendant les périodes de fêtes n’est souvent pas perdu par la suite et, bien que ces gains soient faibles (en moyenne), sur une période de 10 ans, ils entraînent une augmentation significative du poids.
Frances Mason de l’Université de Birmingham et ses collègues ont mené cette étude avec 272 personnes, âgées en moyenne de 44 ans, qui ont été assignées au hasard à un groupe recevant la brève intervention ou un groupe témoin qui a reçu un dépliant sur les modes de vie sains qui n’incluait pas de conseils diététiques.
L’étude a été menée en 2016 et 2017. Les participants étaient pesés et mesurés en novembre et décembre, puis des mesures de suivi étaient effectuées en janvier et février 2017 et 2018.
L’intervention incluait trois composantes :
- l’encouragement à se peser au moins 2 fois par semaine (idéalement à tous les jours) et de prendre le poids en note afin de favoriser la réflexion sur les causes des changements
- la remise d’un dépliant, intitulé « 10 Top Tips », présentant 10 habitudes à développer pour perdre du poids
- la remise d’une infographie donnant quelques exemples de temps d’exercice nécessaire pour brûler les calories apportées par différents mets et boissons traditionnels du temps des fêtes.
L’efficacité potentielle de se peser régulièrement repose sur les principes de l’autorégulation et de la formation d’habitudes, expliquent les chercheurs. Se peser permet de constater comment les comportements affectent le poids et de faire des ajustements.
En moyenne, les participants du groupe d’intervention ont perdu 0,13 kg durant la période des fêtes alors que ceux du groupe témoin ont pris 0,37 kg. Ce qui représente une différence de 0,5 kg.
Ceux du groupe d’intervention limitaient mieux leur consommation d’aliments et d’alcool comparativement à ceux du groupe témoin.
« Rien que le jour de Noël, une personne peut consommer 6 000 calories, soit trois fois l’apport quotidien recommandé », soulignent les chercheurs.
Sources : University of Birmingham, Psychomedia, The BMJ
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