Quand le déconfinement angoisse plus que le confinement…

Il y a bien sûr, après des semaines entre quatre murs, à sortir dans des rues quasiment désertes en se tenant à distance des autres ou faire des courses en vitesse et avec un nombre réduit de personnes dans les magasins, une certaine frayeur vis-à-vis de la foule qui peut s’être installée.

On a perdu l’habitude.

Mina, 38 ans, emprunte en temps normal une ligne de métro, et y a déjà fait des crises de panique : «Être entourée par beaucoup trop de gens, ça m’angoisse

Mais ça va plus loin qu’une crainte de l’affluence notamment dans les transports en commun et des relations tendues et pas toujours civiles que cette dernière provoque.

Elle a beau être «quelqu’un qui adore parler aux gens, qui aime l’échange», cela fait quelque temps que Mina bataille au sein de son entreprise en faveur du télétravail, pour éviter de crier chaque jour le matin aux enfants de se dépêcher… mais d’arriver quand même en retard à l’école puis au boulot ! «Je n’ai pas eu besoin du coronavirus pour me rendre compte que la vie qu’on mène n’est pas viable sur le long terme : on n’a pas le temps de se recentrer sur nous, on court pour tout…»

Résultat, l’idée de revoir ses collègues après un mois d’éloignement, y compris celles et ceux avec lesquels elle s’entend bien, ne l’enchante pas plus que ça.

D’autant que le spectre d’un troisième confinement planera.

«Ce n’est pas parce qu’il y aura le déconfinement que le virus aura disparu. Du fait du Covid, la communication et les relations humaines seront affectées. Tout le fonctionnement social interpersonnel sera altéré par la présence du virus.»

Les conditions évoquées pour la reprise de son activité professionnelle sont en outre loin d’être engageantes.

«On devra porter un masque, on aura une demi-heure pour manger… Normalement, la pause déjeuner, c’est un moment de détente, de discussions, d’échanges avec les collègues qu’on aime bien. Là, ce sera : on mange à deux mètres les uns des autres

Pas non plus d’impatience à l’idée de renouer avec les sorties au restaurant.

«Je n’arrive pas à me projeter sur quelque chose de sympa à faire avec les personnes et collègues que j’aime bien. Si, pour sortir, il faut penser à ne pas se toucher… Ce ne sera pas une vie normale. J’appréhende beaucoup de devoir les rencontrer avec une relation modifiée.»

Dans sa tête, le déconfinement, ce sera allers et retours au travail et promenades en famille, à quatre.

Pas de retrouvailles avec qui que ce soit.

«Je ne veux pas rester confinée toute ma vie et ne me permettrais pas de crier devant le monde entier vive le confinement parce que le contexte est triste et hypertendu, mais je me suis découverte une personne asociale», plaisante-t-elle.

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