C’était il y a dix ans jour pour jour : le 1er février 2007.

Par décret, l’interdiction de fumer dans les lieux publics s’imposait à chacun.

Que n’entendit-on alors !?

Privation d’une liberté fondamentale, choquante atteinte aux droits de l’individu !

Ici comme ailleurs, les fumeurs descendaient – en ronchonnant parfois – vers la cour intérieure de l’immeuble ; laquelle allait devenir, à la satisfaction générale, un nouveau lieu de sociabilité, clope ou pas clope à la main.

Dans les bureaux, on se remettait à respirer.

Adieu cendriers surchargés, adieu vieille odeur de tabac froid, partout présente.

Dix ans déjà, donc.

Et il ne viendrait à personne l’envie de vouloir faire cigarette arrière…

Quand on interroge les fumeurs, (presque) tous s’accordent à dire que la mesure tombait sous le sens.

L’exemple réussi, salué par tous, d’une amélioration majeure de ce fameux « vivre-ensemble » qu’on dit pourtant en crise.

 

Source: telerama.fr