Troubles alimentaires : quand faut-il s’inquiéter ?
Notre comportement alimentaire est avant tout conditionné par nos besoins physiologiques.
Il est aussi le premier support de nos échanges relationnels avec autrui. De l’enfance à l’âge adulte, au quotidien, nos comportements alimentaires sont affectés de manière variable par nos états émotionnels et relationnels.
Le fait d’être stressé, triste, joyeux, anxieux, en colère ou encore amoureux augmente l’appétit des uns et réduit celui des autres.
Cependant, on ne parle de trouble du comportement alimentaire que quand le retentissement des perturbations induites menace la santé du sujet sur le plan somatique et/ou psychique.
Qu’elle est la cause ?
Quel que soit l’âge ou le sexe du sujet, l’apparition d’un trouble du comportement alimentaire doit toujours être considérée comme l’expression d’un problème somatique, ou d’une perturbation émotionnelle et/ou relationnelle.
Ce signal peut être soit sans gravité car temporaire et contemporain d’un événement de vie particulier, soit le signe avant-coureur d’une affection somatique ou psychiatrique.
Si vous vous inquiétez à propos du comportement alimentaire de l’un de vos proches, la première chose à faire est de lui en parler simplement pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Votre regard lui fera peut-être prendre conscience d’un processus qu’il n’avait pas perçu et témoignera de votre attention à son égard. Si besoin, un avis ou une consultation auprès d’un médecin peuvent s’envisager.
À tout âge, le premier souci du médecin sera d’éliminer une cause organique. Sur le plan psychologique, les causes les plus fréquentes des troubles du comportement alimentaire sont variables en fonction de l’âge.
Chez les enfants, ils sont souvent l’expression de problèmes relationnels. Chez les adolescentes, la première cause d’amaigrissement est l’anorexie mentale. Le pic d’apparition de la boulimie se situe en fin d’adolescence et au début de l’âge adulte.
Etes-vous dépressive ?
Chez les adultes, il faut avant tout penser à des manifestations anxieuses et/ou dépressives.
Enfin, au troisième âge, des manifestations dépressives sont aussi à évoquer malgré une augmentation des perturbations du goût, de l’odorat et de l’appétit. Chez la personne âgée, les troubles du comportement alimentaire sont souvent dus à des perturbations de l’appétit, et du goût et de l’odorat. Mais ils peuvent aussi s’inscrire dans un syndrome dépressif.
Chez des personnes à poids normal, des préoccupations envahissantes autour de l’idée d’être trop gros ou de la peur de grossir associées à des conduites de régimes restrictifs inadaptés et répétés doivent interpeller l’entourage.
L’anorexie sera évoquée face à une restriction alimentaire qualitative et/ou quantitative qui dure, volontaire ou non, associée à une perte de poids (progressive ou rapide).
Chez l’enfant, elle sera évoquée devant un arrêt de prise de poids ou de croissance. Ces personnes ne reconnaissent généralement pas souffrir d’un trouble du comportement alimentaire. Ce déni est une difficulté importante à la mise en œuvre des soins. La mobilisation de l’entourage est cruciale pour une prise en charge précoce qui améliore le pronostic.
La boulimie se manifeste principalement sous forme de crises, associées ou non à des stratégies pour éviter de prendre du poids (vomissements, prise de laxatifs ou de diurétiques, activité physique intensive).
Elles sont souvent tardivement repérées par l’entourage.
En effet, la personne se sent honteuse ou coupable, les cache, n’en parle pas.
Un faisceau de signes peut alerter :
– disparition répétée de grandes quantités d’aliments,
– vomissements,
– irritations du dos des mains et/ou de la commissure des lèvres, etc…
Les crises de boulimie existent chez des individus de poids normal (on parle alors de boulimie nerveuse) ou présentant un surpoids (hyperphagie boulimique ou binge eating disorder), et dans l’anorexie mentale (dite alors anorexie-boulimie).
Dans ces situations, il est légitime de s’inquiéter sans dramatiser et en le verbalisant avec tact.
La crainte de renforcer un comportement passager, voire de le stigmatiser, est à ce stade infondée.
Il faut consulter rapidement en cas d’amaigrissement très important et/ou très rapide, de vomissements très fréquents, de malaises ou de verbalisation d’idées suicidaires.
Vous devez voir votre médecin généraliste et commencer une psychothérapie comme celle que je propose.
Si votre médecin ne vous prescrit que des antidépresseurs ou des anxiolytiques après une consultation de 20 minutes, ce qui est malheureusement très souvent le cas, toutes les études sur les TCA démontrent que ce n’est pas suffisant.
Un travail psychologique sérieux sur vous en thérapie, associé avec vos médicaments, est le chemin reconnu par tous les professionnels pour vous sortir définitivement de cet enfer.
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