Certains recommandent de faire du bonheur (plutôt que du PIB) l’objectif ultime des politiques publiques.
Le Bouthan a essayé, mais bon, cela n’a pas été très concluant…
D’ailleurs, le « bien-être subjectif » est devenu un objet d’études politiques et économiques à part entière.
Conclusion : « la satisfaction que l’on a vis-à-vis [de sa] propre vie » est « le critère le plus explicatif » d’un vote« , explique Brice Teinturier (Ipsos).
Alors, qu’est-ce qui rend les gens heureux ?
Est-ce le revenu ?
La croissance ?
L’absence d’inégalités ?
Une étude récente, sur plus de 20 000 personnes, donne une réponse surprenante – et fort peu encourageante.
Le bonheur dans la vie est corrélée à 80-90% avec la personnalité
(mesurée par les traits du modèle de référence dit « Big Five »).
Plus précisément, pour être heureux, il faudrait être :
- émotionnellement stable
- extraverti
- et consciencieux (les deux autres dimensions, ouverture à l’expérience et « agréabilité », comptent moins).
Vous me direz qu’une seule étude ne permet pas de conclure sur une question aussi complexe, et vous aurez raison.
Mais s’il est vrai que la satisfaction dans la vie est à ce point prédéterminée par des traits de personnalité (eux-mêmes stables dans le temps) :
-> est-ce bien raisonnable de demander aux politiques de rendre un pays entier plus heureux ?
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