On parle bien de survie, oui.
Morbier, jambon cru, bacon, rosette, salami, pommes de terre…
Ce début décembre, vous avez peut-être annoncé l’ouverture officielle de la saison des raclettes. Les avancées de bras pour tremper ses bâtonnets de concombre dans du houmous ont laissé place aux mouvements de poêlons.
Tout cela est bien savoureux mais représente beaucoup de glucides, donc des sucres, avec les inévitables pommes de terre.
Comme l’honnêteté me pousse à reconnaître que la raclette du week-end dernier ne sera – fort heureusement – pas la dernière, voici mes astuces pour savourer, en total respect de votre foie et de vos intestins.
Prévenons immédiatement un tollé général : pas question ici de dénaturer le mets en troquant le fromage pour du tofu soyeux.
On commence par SUPPRIMER les pommes de terre. Et remplacez-les par des navets et des broccolis.
Afin de conserver son système digestif intact, on ajoute ensuite des légumes dans son assiette. Les fibres des légumes et des fruits amélioreront le transit et faciliteront la digestion. On peut par exemple ajouter de la salade verte.
Bien sûr, limitez l’alcool pour éviter de ralentir l’efficacité de son foie.
Pour booster la production de bile dans le foie, nécessaire pour digérer, faites une petite marche de 15 minutes avant et après le repas.
Si certains ont faim au réveil le lendemain, on privilégie les protéines et les boissons chaudes. Bref, un bon petit-déjeuner anglais, par exemple. Mais si vous n’avez pas faim, ne mangez pas ! Et attendez le déjeuner.
Tout au long de la journée post-fromage, l’accent doit être mis sur l’hydratation afin de drainer, d’évacuer au maximum les toxines et de réhydrater le corps. Les plus radicaux – et les moins indemnes – ne mangeront que des soupes le lendemain ; les autres se contenteront d’une mise au vert pour compenser le manque de fibres de la veille : l’on consommera plutôt des salades de crudités, les légumes cuits ou des soupes de légumes.
Le tout doit être accompagné d’un minimum d’activité physique.
En aucun cas pour tenter vainement de brûler les calories ingérées, mais pour aider un foie qui peine à travailler. En activant la circulation sanguine, l’activité physique provoque un afflux de sang vers le foie et l’aide à fonctionner. Inutile de se forcer à courir une heure. Une demi-heure de marche rapide ou de longueurs en piscine suffit.
De quoi lutter, en même temps, contre le blues du dimanche.
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