Certains chercheurs alertent sur les effets psychologiques « dramatiques » du confinement, sans pour autant remettre en cause son principe.
Ils s’expriment dans la revue The Lancet et se basent sur un ensemble d’études menées pendant des quarantaines notamment au moment de l’épidémie du SRAS en 2003 et d’Ebola, en Afrique, en 2014.
« La séparation des proches, le manque de liberté, les incertitudes sur la maladie, peuvent entrainer des effets dramatiques », expliquent-ils. Les chercheurs évoquent « de la colère, du stress, de l’irritabilité, des insomnies« et même des « dépressions« .
Pendant la période de confinement, les psys et hypnothérapeutes continuent d’exercer, et la consultation est un motif valable pour avoir le droit de se déplacer. Certains thérapeutes, dont je fais partie, s’organisent pour proposer des consultations en ligne gratuites, notamment à destination des soignants, très exposés.
Le quarantaine peut poser des problèmes de promiscuité, surtout pour les familles réunies dans des petits espaces. Le confinement, c’est l’occasion de passer beaucoup, beaucoup, de temps avec les enfants mais quand on télé-travaille, lorsqu’on est dans des petits espaces ou simplement fatigués, les tensions peuvent se multiplier.
Pour aider les parents, #NousToutes a créé une vingtaine de groupes WhatsApp, déjà rejoints par plus de 4 000 parents.
Au menu, conseils éducatifs et astuces pour rester zen : quand on sent que la tension monte, s’isoler (même aux toilettes), regarder des vidéos amusantes avec ses enfants. L’idée, c’est d’aider à éviter mots ou gestes qui peuvent heurter, blesser car on peut avoir des comportements que l’on regrette juste après.
Sur son site internet, l’université catholique de Louvain donne également des conseils pour éviter un burn out parental.
Le collectif #NousToutes attire aussi l’attention sur les 200 000 femmes victimes de violences conjugales en France, qui se retrouvent enfermées avec leur conjoint violent pendant des semaines.
Le collectif a lancé une pétition « Confinement : protégeons les femmes victimes de violences », qui réclame notamment la mise en place au niveau national d’une assistance psychologique, juridique et sociale aux victimes de façon non présentielle.
Je vous rappelle quelques conseils en tant que témoin de violences conjugales :
- prenez régulièrement des nouvelles de vos amies qui vivent avec un conjoint violent.
- Dites leur que vous êtes joignable en cas de problème.
- Donnez leur le n° de téléphone dédié (3919) et le 17 (en cas d’urgence).
Les associations Solidarité Femmes, qui gère notamment le 3919, l’AVFT, le collectif féministe contre le viol ou la Fondation des femmes continuent également d’aider les victimes pendant le confinement.
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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin