Deux écoutantes par bureau, un environnement calme et verdoyant, c’est le 3919, le numéro qui sauve des vies.
La vôtre, peut-être ?
Depuis le 1er juin, plus de 25 000 appels ont déjà été reçus par cette plate-forme d’écoute pour les femmes victimes de violences.
C’est incroyable ce que font ces bénévoles.
“Nous voulons offrir un espace de sérénité à ces femmes qui souffrent, explique la responsable du 3919. Chaque appel est unique et chaque histoire est bouleversante. Nous sommes là pour écouter, conseiller et soutenir ces femmes qui ont besoin d’aide.”
Le 3919 est un numéro national gratuit, ouvert six jours sur sept, de 8 heures à 22 heures. Il est géré par la Fédération nationale solidarité femmes, qui regroupe des associations spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les écoutantes ont pour mission de donner des informations sur les droits, les démarches, les structures d’accueil ou les procédures judiciaires, mais aussi et surtout d’écouter les femmes qui contactent le 3919.
“Notre objectif, c’est de les accueillir avec respect et empathie, souligne t-elle. Ces femmes vivent dans la peur, la culpabilité, la honte. Elles sont souvent sous l’emprise de leur agresseur, qui les menace, les isole, les dévalorise. Nous voulons leur redonner confiance, leur montrer qu’elles ne sont pas seules, qu’elles ont des droits, qu’elles peuvent s’en sortir.
Nous savons qu’il faut du temps :
partir n’est pas une décision qui se prend du jour au lendemain.”
Pour se libérer du stress et analyser les appels les plus difficiles, elles ont chaque semaine une réunion d’équipe ou une séance avec un psychologue.
“Nous voulons que les appels de ces femmes, aussi désespérés soient-ils, soient une étape vers un avenir meilleur. Parce que pendant un quart d’heure, elles ont eu quelqu’un qui les a écoutées, comprises, encouragées », dit une responsable.”
15 juillet 2009 at 11 h 46 min
Hommes battus, phénomène tabou…
http://laviedeperes.over-blog.com/article-32892978-6.html#anchorComment
15 juillet 2009 at 11 h 24 min
Une belle initiative ! Bravo !
Le but est bien de lutter contre la violence conjugale, au sens de l’éradiquer, mais cette lutte ne doit pas s’axer uniquement pour sanctionner les violents.
En effet, il apparaît que l’on ne pratique pas la bonne méthode pour l’éradiquer car l’on a tendance à éluder le fait qu’il existe un grand nombre de fausses accusations émises par des femmes qui utilisent ce moyen (fausses accusations) pour obtenir tous les avantages d’une séparation ou de divorce. La « justice », le Parquet, ainsi que les services parajudiciaires ne s’inquiètent nullement de connaître les tenants et les aboutissants des conflits conjugaux, ni les motifs réels de ces conflits.
En outre, les services sociaux ne font rien pour aider ces couples en difficultés, (par exemple) par des services de conseils conjugaux, de gestions des conflits,… C’est une très grave dérive de nos civilisations occidentales (à part la Suède) lesquelles ne s’occupent que des problèmes conjugaux sans vouloir se pencher sur les solutions qui éviteraient ces problèmes. Et ça, ce n’est pas normal ! Cette dérive idéologique n’est bénéfique que pour l’industrie du conflit, du divorce,… Honte à nos sociétés occidentales ! Honte à nos dirigeants ! NB : L’on ne connaît pas la ventilation sur la nationalité des hommes violentant leurs femmes, et vivant en Belgique. C’est aussi une grave lacune ! Une honte de plus !