
La dépression est une vraie maladie
C’est un trouble mental caractérisé par des symptômes précis : une profonde tristesse, une perte d’intérêt pour toute activité, un manque d’énergie et une hyper émotivité. Mais pas seulement.
Le dépressif souffre parfois aussi de ce que les psychopraticiens appellent une « abrasion émotionnelle« . En clair, il n’accorde plus d’importance à rien. Le sentiment d’être « au bout du rouleau » symbolise bien l’état psychologique du dépressif. Il n’en peut plus de vivre…
Il… ou plutôt elle. Car les femmes sont davantage touchées que les hommes. Un constat qui depuis longtemps intrigue les spécialistes, et qui reste mal compris. Et pour bien cadrer la dimension de santé publique du problème, signalons que selon l’OMS, la dépression sera bientôt « la 2ème cause de maladie incapacitante, en termes d’arrêt de travail, au niveau mondial ».
Enfin ne nous voilons pas la face. La dépression est l’une des principales causes de suicides. Chez le dépressif en effet, le risque suicidaire est de 24 à 36 fois plus élevé que dans le reste de la population !
Des causes très diverses
Il n’y a pas d’explication précise au fait que telle personne sombre dans la dépression, plutôt qu’une autre. Même si le déclencheur est parfois un épisode de stress intense. En revanche, différents facteurs biologiques, psychologiques ou sociaux peuvent, à des degrés divers, se trouver à l’origine d’une dépression.
Tout d’abord les « accidents de la vie ». Une expression assez vague, mais qui a le mérite d’englober des croche-pieds de la vie aussi divers que le décès d’un proche, un divorce voire des difficultés professionnelles importantes. Pour les plus jeunes, il peut également s’agir d’un échec scolaire.
L’environnement social aussi, joue un rôle important. Les problèmes d’intégration, de communication, le harcèlement au travail et, particulièrement chez les hommes, le stress professionnel et le chômage… Chez d’autres, le relationnel va jouer un rôle éminent dans l’installation d’une dépression. Par exemple, une rupture amoureuse, familiale ou simplement amicale peut favoriser une évolution vers la dépression.
C’est ce que soutient le Dr Patrick Lemoine. Psychiatre, spécialiste du sommeil et de la dépression, il rappelle dans son ouvrage « Dépression », paru chez Larousse, que « l’homme est un être narcissique, dont la vie telle une ellipse, se focalise autour de 2 foyers : le travail et l’harmonie des sentiments ». Lorsque l’une de ces sphères est déséquilibrée, il y a risque de dépression.
Sans oublier naturellement le rôle fondamental de la biologie. La dépression, c’est aussi le désordre dans les relations entre les neurotransmetteurs, des substances chimiques importantes localisées dans le cerveau. Que l’équilibre là encore soit rompu, et les troubles s’installent.
Il existe ainsi des familles de dépressifs. Depuis maintenant près de 60 ans, de nombreuses études le confirment. Une personne dont un parent proche a souffert de dépression est plus susceptible de développer la maladie. Laquelle peut alors s’installer sans qu’il soit possible de la rattacher à un événement précis, et c’est alors que l’origine familiale sera mise en avant.
Primordiale, la relation psychopraticien/patient
Le suivi médical est la clé d’une bonne prise en charge. Et justement, de quel suivi médical parlons-nous ? De celui d’un généraliste ? D’un psychiatre ? D’un psychotpraticien ? Qui fait quoi ?
Vous ne vous sentez pas bien ? Le premier réflexe est d’en parler à votre médecin généraliste. Il est en première ligne. C’est lui qui va diagnostiquer une dépression. Ou à l’inverse, un simple coup de blues. C’est lui aussi qui va éventuellement vous orienter vers une psychothérapie. Alors, psychiatre ou psychopraticien ?
Le psychopraticien n’est pas médecin. Il traite et solutionne les problèmes que peuvent rencontrer les dépressifs légers ou lourds, sans prescrire de médicaments. Son rôle est de comprendre le patient, de le conseiller et de lui proposer des approches comportementales, émotionnelles et cognitives qui ont fait leurs preuves. Rien avoir avec un psychiatre, médecin, qui soigne en prescrivant des antidépresseurs et autres molécules chimiques. Seul un psychiatre peut conseiller tel ou tel médicament.
Références : AFSSaPS ; ministère de la Santé et des Solidarités, septembre 2006 ; France Dépression, octobre 2006 ; Lettre aux prescripteurs, laboratoires GSK, juillet 2005 ; Caisse nationale d’Assurance Maladie, septembre 2006 ; La Revue Prescrire, Octobre 2006, Tome 26 N° 276
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20 novembre 2011 at 16 h 25 min
j’en peux plus….je me reconnais ds vos commentaires plus haut…grosse tristesse, suicide, ras le bol de la vie….au secour, j’en peux plus, vraiment plus…..et je crois que personne pourrait comprendre ds mon entourage….j’ai l’impression de devenir folle…