Entre 1980 et 2001 en France, la vente d’antidépresseurs a été multipliée par dix et atteint… plus de cinquante millions de boîtes par an !

Pourtant, la moitié des personnes consommant des antidépresseurs ne présentent pas de trouble psychiatrique avéré…

« Actuellement, le mot dépression, considère Dre Verdoux, est utilisé à tort et à travers. Il existe en France une surprescription d’antidépresseurs pour des personnes qui n’ont pas de pathologie dépressive, au sens médical du terme. Ils ont une plainte de mal-être face à laquelle la réponse médicamenteuse n’est pas forcément adéquate. Chez quelqu’un qui n’en a pas besoin, l’antidépresseur peut favoriser la survenue d’une vulnérabilité et entraîner des complications. Ces personnes ont davantage besoin d’écoute, de psychothérapie, de soutien. Malheureusement, les consultations de psy ne sont pas remboursées. »

Il n’est pas question, « dans un contexte de déficit de la Sécurité sociale », a précisé Mme Roselyne Bachelot, ministre de la santé, de prendre en charge l’accès à un psy.

La France est la championne d’Europe de la consommation d’anxiolytiques et d’antidépresseurs comme elle l’est aussi pour les antibiotiques. « Cela relève, commente Mme Verdoux, d’une culture française en faveur du médicament et d’un système sans contrôle. »

A l’inverse, moins d’une personne sur trois souffrant de dépression bénéficie d’un traitement approprié

« Lorsqu’une personne consulte, il faut que le médecin puisse reconnaître la dépression. Très souvent, le patient évoque des problèmes de fatigue et de sommeil et se retrouve avec une prescription d’hypnotique. Le médecin doit prendre le temps d’explorer tous les symptômes et de recommander un psychothérapeute comportemental et cognitif.« 

L’usage des antidépresseurs est par ailleurs souvent incorrect.

« Il faut bien savoir, rappelle Dre Verdoux, que le délai d’action de ce médicament est au minimum de deux à trois semaines et que cette période peut être particulièrement difficile.

Le traitement doit être poursuivi au minimum pendant six à huit mois après la disparition des symptômes. Lorsqu’une personne a fait plusieurs épisodes dépressifs (au moins trois au cours des cinq dernières années), la question d’un traitement préventif peut se poser. Enfin, l’arrêt d’un traitement doit se faire progressivement. »

Alors que plusieurs patients s’inquiètent des cocktails de médicaments, Dre Verdoux précise, « qu’en début de traitement, il n’est pas aberrant de prendre un hypnotique pour réduire les problèmes de sommeil et un anxiolytique pour lutter contre l’anxiété. Mais, lorsque l’antidépresseur agit, mieux vaut arrêter ces autres médicaments et privilégier la psychothérapie comportementale et cognitive. »

En ce qui concerne les effets secondaires des médicaments, Dre verdoux, mentionne les nausées et vertiges qui se présentent surtout au début du traitement.

« Le problème majeur qui peut être rencontré, dit-elle, est celui de l’inversion de l’humeur. La personne devient par exemple euphorique ou hyper-active. Dans ce cas-là, il faut arrêter rapidement le traitement, car il a dépassé son but. »

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