En matière de consommation d’alcool, je distingue l’usage simple de l’usage nocif – et la dépendance :

  1. Usage simple : consommation n’entraînant pas
    de complications pour la santé, ni de troubles du
    comportement ayant des conséquences nocives pour soi
    ou autrui. C’est un verre par repas,
  2. Usage nocif (ou « abus ») : consommation répétée
    entraînant des dommages physiques ou psychologiques
    pour la personne ou son entourage. On parle d’usage
    nocif lorsqu’on peut par exemple constater : l’incapacité à
    se passer d’alcool pendant plusieurs jours ; des difficultés pour
    effectuer des obligations de la vie quotidienne ;l’aggravation
    de problèmes personnels ou familiaux… Il est plus que temps de
    voir un psychothérapeute formé à l’alcoologie,
  3. Dépendance : la personne ne peut plus se passer
    de boire sous peine de souffrances physiques
    et/ou psychiques.

Le glissement de l’usage simple à l’usage nocif peut se faire de manière invisible. La personne se trouve alors dans une phase intermédiaire, l’usage à risque.

Au cours de cette phase, il n’y a pas encore de dommages apparents, mais une intervention précoce est souhaitable.

Ces questions peuvent être abordées avec un professionnel de santé, qui est là pour en parler avec vous si vous le souhaitez. Ce sera l’occasion de faire le point ensemble sur votre consommation d’alcool et d’envisager avec moi des solutions pour la diminuer.

Et, vous, Cher Lecteur, où en êtes vous, honnêtement, dans votre consommation ?