La violence conjugale – physique et/ou psychologique – concerne des femmes, mais aussi des hommes, de tous milieux, de tous âges.
Chaque situation apporte ses difficultés : le qu’en dira-t-on à la campagne, la pression sociale pour les femmes de milieux aisés, les difficultés économiques pour les victimes à la retraite, surtout lorsqu’elles n’ont pas eu d’emploi rémunéré…
Il y a celles qui partent après le premier coup et d’autres qui subissent des années de violences, énumèrent les associations du Gers.
Mais le plus dur reste d’affronter les sentiments complexes qui animent ces femmes, et ces hommes, à commencer par la honte. A cet égard, les groupes de parole permettent aux femmes de découvrir qu’elles ne sont pas seules et de sortir du mécanisme de honte et culpabilité.
«Dans le mécanisme de violence, il y a une forte culpabilité et une difficulté des victimes pour se positionner comme telles», explique Corinne Perpère, qui poursuit : «Quand une femme vit des violences, ce n’est pas facile pour elle de mettre ces mots-là sur ce qu’elle vit. D’où l’importance d’en parler à l’extérieur». Et l’incompréhension de l’entourage face à une situation vécue depuis longtemps n’aide pas. «Mais c’est un tel engrenage et la violence peut commencer de façon insidieuse», explique la directrice du CIDFF, «ce serait si facile si l’homme n’était que mauvais».
«Ce qui est compliqué c’est de prendre la décision de partir et de s’y tenir. Et je n’en ai pas vu une qui ne soit pas resollicitée par le mari», explique Martine Coulet, directrice de Regar, «parfois le milieu familial, même en voulant bien faire, rend les choses encore plus dures en disant il a besoin de toi, il va changer. Alors qu’en matière de violences faites aux femmes, il n’y aura pas de réparation, il ne changera jamais».
-> Svp, pourriez-vous me rendre un petit service ?
C’est juste jeter un coup d’oeil à mon nouveau site.
Je l’ai construit pour vous donner un maximum de
valeur et de conseils. Avec un design « plus moderne »,
plus clair, et plus lisible pour vous. Je veux bien faire,
mais je manque maintenant de recul…
Voici le lien direct pour vous faire une idée :
cliquez ici 🙂
(https://www.fredericduvallevesque.com)
Qu’en pensez-vous ?
Un grand merci 🙂
En savoir plus sur Libérez-Vous de vos Angoisses, Addictions, et Burnout
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
27 août 2008 at 11 h 54 min
témoignage à la suite de cet article si vrai étant moi même d’un milieu plutôt favorisé…
Suis-je si dominée que je n’arrive pas à partir ?
suis-je si lobotomisée que je ne peux voir que la vie sans lui sera plus belle que l’enfer que je subis ?
Pourquoi je reste, perdant mes jours au bénéfice du vide ?
Oui il a vidé ma vie aspirant mon énergie.
Je vis parce que je ne sais faire autre chose.
Je vis sans en…vies, sans avenir.
Ce soir il m’a encore une fois abattue, me laissant un bleu au coeur.
Ces bleus qui ne marquent pas le corps mais vous entraînent dans l’envie de non vie.
Oh lui n’a pas pleuré, n’a pas crié, juste une attitude dominante et un harcellement économique sur lequel il appuie l’air innocent et qui m’appauvrit.
Il sait que si je suis pauvre, je ne pourrais partir, conscient qu’ainsi il m’attache inéxorablement à lui.
En plus des violences morales, il exerce depuis six mois la violence économique.
Cette dernière est sourde, sournoise et vous plaque au tapis, la peur au ventre.
Alors vous restez…
Ce soir j’ai pris la voiture et j’ai tourné 20 fois dans le quartier autour de la maison.
Impossible pour moi d’appeler au secours.
La honte d’être maltraitée par un homme qui séduit tout son entourage me rongeait.
Mes yeux, une nouvelle fois secs étaient épuisés d’avoir versé tant de larmes.
Mes amies excusez-moi, je ne vous ai pas dérangé ce soir pour vous dire que l’horreur était à nouveau autour de moi. Mon PN arrive à me rendre muette.
Je reste et me noie dans sa perversion, la subissant au quotidien