Mon client vient d’annuler encore 3 trucs importants la semaine dernière. Et son cerveau vient de tout aggraver.
Le dîner avec des amis. Sa présentation au boulot. Le rendez-vous qu’il repoussait déjà depuis des semaines. Il pensait se protéger. En réalité, il vient de nourrir exactement ce qui le paralyse.
Peut-être que cela t’est déjà arrivé ?
Voici ce qui se passe vraiment dans ton cerveau à chaque évitement :
Ton amygdale — ton centre de détection des menaces — enregistre méticuleusement : « Interaction sociale évitée = danger confirmé. Fuir = survie. »
La prochaine invitation ? L’angoisse sera encore plus intense. Parce que ton cerveau a appris que tu dois éviter pour survivre.
C’est un piège neurologique parfait : plus tu évites, plus la zone « danger » s’étend dans ton cerveau. Ce qui était stressant devient terrifiant. Ce qui était gérable devient impossible. Et tu n’es pas seul. En France, 45% des 11 – 15 ans vivent avec des troubles anxieux. Idem pour la classe d’âge des 30 – 60 ans m’a dit un psychiatre.
L’évitement est le mécanisme qui transforme l’anxiété passagère en prison quotidienne.
Pourquoi c’est si difficile d’arrêter ?
Parce que ça marche. À court terme.
Tu annules → Soulagement immédiat → Tu respires enfin.
Puis ça revient. En pire. Le cercle vicieux s’installe profondément.
Une découverte de l’Institut de santé mentale de Montréal révèle pourquoi : plus tu es anxieux, moins ton cortex préfrontal (ta zone de raisonnement) arrive à calmer ton amygdale (ton alarme interne). Donc tu restes bloqué en mode survie. Ton cerveau ne peut pas apprendre que le danger n’existe pas — il ne fait que paniquer.
Mais voici la vérité qui change tout :
Tu n’es pas coincé là-dedans.
La thérapie par exposition — affronter progressivement, en sécurité, ce qui t’angoisse — a un taux de succès documenté de 60 à 90%. C’est un des traitements le plus efficace qu’on connaisse pour les troubles anxieux, avec l’hypnnose profonde.
Ton cerveau peut réapprendre. Il peut comprendre que ce dîner ne va pas te tuer. Que cette présentation n’est pas une question de vie ou de mort.
Ça prend du temps. C’est inconfortable. Mais ça fonctionne réellement.
Ce que tu dois comprendre maintenant :
Ton anxiété n’est pas une faiblesse de caractère.
C’est un système d’alarme hypersensible qui se déclenche pour des menaces qui n’existent pas. Et les systèmes — même neurologiques — ça se recalibre.
Tu mérites de sortir de cette spirale. De ne plus annuler ta vie par peur. De retrouver ta liberté.
L’anxiété a peut-être commencé sans toi, mais tu peux décider comment ça se termine.
📚 Sources scientifiques :
Baromètre Ipsos santé mentale adolescents (2024) : 45% des 11-15 ans
Institut universitaire santé mentale Montréal, Marie-France Marin (2017)
Méta-analyses TCC : efficacité 60-90% (multiples études)
Hôpitaux Universitaires de Genève, Programme Troubles Anxieux
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