Au coeur du salon de l’agriculture, le bio a toujours sa place. Pourtant la nouvelle règlementation européenne, moins stricte que ne l’était la française, fait craindre la culture de produits d’une qualité moindre. Les réponses d’Anne-Laure Gaffuri, déléguée exécutive de l’association Bio consom’acteurs.
Une nouvelle règlementation europénne harmonisant le cahier des charges en matière de culture biologique pour l’ensemble des états membres a été mis en place début janvier. Qu’en pensez-vous?
« Cette règlementation est laxiste par rapport à celle qui était en vigueur en France jusqu’alors. Si elle en conserve effectivement certains principes indispensables, elle autorise des comportements que l’on ne peut accepter. Les produits biologiques peuvent être contaminés par des OGM jusqu’à hauteur de 0,9%, l’alimentation des animaux avec des produits de la ferme dont ils sont issus n’est plus obligatoire et il est possible de procéder à une mixité « bio/non bio » au coeur d’un même établissement. Autrement dit, la production de produits biologiques côtoie celle de produits qui ne le sont pas. »
Quelles sont les conséquences pour les consommateurs?
« Parmi les personnes que nous avons interrogées, la plupart ont peur que des produits bio soient contaminés par les OGM car ils connaissent l’existence d’un seuil de contamination autorisé. Par contre, ce qu’ils ne savent pas forcément, c’est comment cette contamination peut avoir lieu, principalement par la production conjointe sur une même exploitation de cultures bio et non bio. Cette méthode accroit largement les possibilités de contamination. La probabilité pour un consommateur de se trouver face à un produit contaminé par des organismes transgéniques est, de fait, beaucoup plus élevée. »
Il est également interdit pour un pays d’établir une règlementation interne plus stricte que l’européenne. Comment faire pour obtenir des produits bio qui répondent à des critères de qualité au moins équivalents à ceux de l’ancienne règlementation française?
« Les nouvelles règles européennes ont mis fin au principe de subsidiarité qui permettait à chaque état d’avoir son propre cahier des charges, mais elles ne touchent pas les marques privées. La Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), des producteurs et des consommateurs vont donc créer officiellement le 25 février une association, « Alternative Bio 2009″. Elle aura pour objectif de peaufiner le cahier des charges déjà bien avancé d’un tout nouveau label privé dont les contraintes sont encore plus restrictives que ne l’était la règlementation française. Il garantira des produits à 0% d’OGM et intègrera des mesures environnementales et sociales qui prendront en compte les facteurs transport et emballage entre autres. »
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