5 astuces pour mieux vivre l’heure d’hiver !

Suivre au plus près la course du soleil : adaptez votre rythme de vie en fonction de la luminosité ! Et ainsi, vous respecterez votre rythme circadien.

1/ A l’heure d’hiver, se coucher plus tôt pour se lever plus tôt permet de profiter un maximum de la luminosité matinale.

2/ Profitez des bienfaits de la luminothérapie : s’il ne vous est pas possible de modifier vos horaires de lever et de coucher, pour éviter les petites chutes dépressives lorsque le soleil se fait plus rare, il faut s’éclairer au maximum. La luminothérapie est une très bonne option pour ceux qui ressentent particulièrement un manque d’énergie à l’entrée de l’hiver. Pour profiter au maximum des bienfaits de la luminothérapie, il faut que celle-ci soit pratiquée le matin afin d’avoir un effet coup de boost très appréciable.

3/ Privilégiez la vitamine C : certains, pour mieux affronter le passage à l’heure d’hiver sont tentés d’opter pour une cure de vitamines et notamment de vitamine C réputée pour soulager la fatigue et augmenter le tonus. En cas de coup de mou, il est possible de prendre ponctuellement un petit supplément en vitamine C.

4/ Augmentez vos apports en vitamine D : plutôt que de se supplémenter en vitamine C, augmenter vos apports en vitamine D dont la synthèse est déclenchée par l’exposition au soleil. Il est vrai qu’en hiver certaines carences peuvent apparaître. Or la vitamine D est essentielle pour le bon fonctionnement de notre organisme et la protection de notre santé sur un plan global.

Une façon naturelle et simple de s’assurer un bon apport en vitamine D est de manger plus souvent du poisson gras (saumon, hareng…).

5/ Profitez des bienfaits de la sieste : En cas de coup de pompe ponctuel, ne résistez pas à l’appel des  micro-siestes et de leurs nombreux bienfaits !

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L’activité antioxydante des produits bio est en moyenne 17% plus élevée que celle des produits non bio.

Les produits issus de l’agriculture biologique contiennent plus de certains antioxydants, notamment toute une gamme de composés (poly)phénoliques dont les teneurs sont en moyenne 19 à 69% plus élevées que dans les produits issus de l’agriculture conventionnelle. De la même façon, des teneurs plus élevées de certains caroténoïdes (5 à 17% selon les composés) et de vitamine C (6%) ont été rapportées par les auteurs. Ils ont cependant trouvé que les produits bio contiennent en moyenne moins de vitamine E (-15%)

Les chercheurs expliquent que les plantes synthétisent beaucoup de leurs composés antioxydants pour lutter contre les attaques des insectes. En l’absence d’une protection par la pulvérisation de produits chimiques, comme ce serait le cas dans les cultures conventionnelles, elles produisent plus d’antioxydants, ce qui expliquerait les teneurs plus élevées dans les aliments issus de la culture biologique.

Les polyphénols sont une vaste famille de composés répandus dans le règne végétal. On en trouve en quantité dans les baies, le thé, les tisanes mais aussi les pommes, les oignons sous la forme de flavonoïdes. Les caroténoïdes sont des pigments antioxydants jaune-orange. Les plus connus sont le bêta-carotène, l’alpha-carotène, la lutéine, la zéaxanthine, le lycopène.

Les niveaux de cadmium sont beaucoup plus faibles dans les produits issus de l’agriculture bio – en moyenne 48% de moins – que dans ceux issus de culture conventionnelle. Les chercheurs ont trouvé des résidus de pesticides 4 fois plus souvent dans les cultures conventionnelles que dans les cultures bio.

Selon cette étude, passer aux aliments bio permettrait d’augmenter la consommation d’antioxydants de 20-40%, sans augmentation des apports énergétiques. C’est en cela que les aliments bio démontrent particulièrement leur bénéfice d’un point de vue nutritionnel.

Pour les auteurs, il s’agit de la première étude de grande envergure à démontrer des différences claires entre les fruits, légumes et céréales biologiques et conventionnels.

 

Sources: lanutrition.fr, Marcin Baran´ski, Dominika S´rednicka-Tober, Nikolaos Volakakis, Chris Seal, Roy Sanderson, Gavin B. Stewart, Charles Benbrook, Bruno Biavati, Emilia Markellou, Charilaos Giotis, Joanna Gromadzka-Ostrowska, Ewa Rembiałkowska, Krystyna Skwarło-Son´ ta, Raija Tahvonen,Dagmar Janovska´, Urs Niggli, Philippe Nicot and Carlo Leifert. Higher antioxidant and lower cadmium concentrations and lower incidence of pesticide residues in organically grown crops: a systematic literature review and meta-analyses. British Journal of Nutrition, page 1 of 18 doi:10.1017/S0007114514001366

Limitez les risques de contagion !
Ce n’est pas encore la grosse épidémie, mais les réseaux des Groupes de surveillance de la grippe annoncent l’arrivée de virus respiratoires particulièrement actifs. Pour limiter les risques de contagion, lavez-vous les mains souvent dans la journée et évitez d’embrasser vos amis enrhumés : n’oubliez pas que la contagion est maximale deux jours après le début du rhume.

Stop aux rhumesChez vous, si vous avez un diffuseur d’huiles essentielles, versez quelques gouttes d’eucalyptus radié ou de niaouli si vous sentez que vous avez déjà le nez bouché.

Prenez de la vitamine C !
On ne le répètera jamais assez : la vitamine C est une des vitamines essentielles pour lutter contre les infections. Même si vous consommez au moins 5 fruits et légumes par jour, parmi lesquels des oranges, du chou, des kiwis ou des fruits rouges,  une supplémentation va vous permettre d’optimiser votre résistance aux rhinovirus. L’idéal, selon le nutritionniste Jean-Paul Curtay, est de couper en quatre un comprimé de vitamine C à sucer et d’en consommer un quart toutes les deux heures, pour en faciliter l’absorption.

Lavez-vous le nez !
Ne souriez pas : le lavage des fosses nasales est le premier geste anti-rhume ! Une pulvérisation de solution nasale à base d’eau de mer dans les narines nettoie la muqueuse nasale et permet  d’épurer l’air inspiré avant qu’il n’atteigne les poumons. Un véritable geste de prévention en période d’apparition des virus.

Les pulvérisations doivent se faire la tête penchée au-dessus du lavabo, dans chaque narine, en bouchant à chaque fois la narine supérieure. Du coup, le liquide s’écoule par l’autre narine. Mouchez-vous tout de suite après.

Faites du sport !
Une étude américaine a montré que des séances de sport régulières de 20 mn permettent de stimuler les défenses de notre organisme et ont l’effet surprenant de renforcer notre sentiment d’être en bonne santé ! Du coup, on est malade deux fois moins souvent que les personnes qui ne font pas de sport. Et quand on attrape un petit virus qui passe, la durée et la sévérité des symptômes sont réduites de 30 à 40%.

 

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Ces comportements excessifs, dans un sens comme dans l’autre, qui sont liés à une grande détresse morale, ne sont pas sans conséquence sur la dentition.

L’anorexie et la boulimie sont des maladies dont les conséquences sont parfois si dramatiques qu’elles peuvent cacher des complications plus secondaires telles que les pathologies buccodentaires.

Les carences alimentaires des uns et les excès des autres facilitent les attaques acides et la formation des caries. Un constat qui doit inciter ces personnes à se faire suivre très régulièrement par leur dentiste.

Chez les boulimiques, la consommation de quantités importantes de nourritures, les grignotages incessants tout au long de la journée ou encore l’excès de sucre induisent une usure précoce de la dentition et favorisent l’apparition des caries.

Chez les anorexiques au contraire, l’insuffisance alimentaire peut être à l’origine de carences.

Un apport insuffisant en calcium par exemple, peut entraîner une déminéralisation des dents et faciliter d’autant les attaques acides des bactéries et donc les caries.

Poussée à l’extrême, une carence en vitamine C peut être à l’origine d’un scorbut. On a ainsi vu ressurgir des cas de cette maladie alors qu’elle avait disparu depuis longtemps de nos pays occidentaux. Elle provoque entre autre, des troubles de l’ossification (et donc de la dentition) et une altération des gencives.

Par ailleurs, les vomissements fréquents que subissent les anorexiques ou que se font subir les boulimiques, laissent une acidité dans la bouche, qui là encore facilitent les attaques bactériennes. Chez les boulimiques l’alternance entre diète et excès alimentaire est également néfaste à une bonne hygiène buccodentaire.

En fin de compte, les anorexiques comme les boulimiques sont donc des sujets chez qui le risque buccodentaire est plus élevé.

Ces personnes, qui doivent impérativement bénéficier d’un accompagnement par des psychopraticiens et des nutritionnistes, ont également tout intérêt à être suivies de facon régulière par leur dentiste…

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L’Anses souligne les risques pour le jeune enfant des laits et jus non adaptés.

Mais pourquoi avoir oublié le lait de vache ?

Dans un avis publié aujourd’hui mais daté du 5 février 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) met en garde à juste titre contre l’utilisation chez le nouveau-né et le jeune enfant (jusqu’à l’âge d’un an) de laits et jus non adaptés aux besoins de cette période, en particulier laits et jus végétaux, mais aussi laits de chèvre et de brebis.

Ces aliments, s’ils se substituent au lait maternel ou aux formules artificielles pourraient en effet conduire à des carences, retards de croissance voire des troubles sérieux. N’oublions pas qu’il existe bien sûr des formules végétales parfaitement adaptées aux besoins des bébés.

Mais la curiosité de cet avis, c’est que pas une ligne n’est consacrée aux risques que court le bébé qui recevrait du lait de vache normal, qu’il soit écrémé, demi-écrémé ou entier.

1/ Pourtant, ce lait de vache expose les jeunes enfants à des risques réels, au premier rang desquels figure l’anémie ferriprive, comme le montrent de nombreuses études (1).

En effet, le lait de vache entraîne chez le très jeune enfant une perte de sang occulte par le tube digestif qui serait due à l’albumine bovine. Le lait de vache et le lait maternel sont pauvres en fer (de 0,3 à 1 mg/L) mais 50% du fer contenu dans le lait maternel est absorbé par le bébé, probablement parce qu’il y a moins de calcium et de phosphore dans le lait de sa maman, et qu’il contient de la lactoferrine. A l’inverse, 10% du fer du lait de vache est retenu. L’anémie ferriprive dans les premières années de la vie peut conduire à des troubles du développement et du comportement.

2/ Dans le lait maternel, les protéines représentent environ 7% des calories, contre 20% dans le lait de vache, surtout du fait de la présence de caséines en grande quantité (6 à 7 fois plus que dans le lait maternel).

Ces caséines encombrantes ne sont pas adaptées aux capacités digestives du nouveau-né.

3/ En plus les acides aminés taurine et cystine sont relativement déficitaires dans le lait de vache par rapport au lait maternel – or ils sont essentiels, notamment chez les prématurés. Le lait de vache est déséquilibré pour ce qui est de ses teneurs en acides gras, et il n’apporte pas suffisamment de zinc, de niacine (vitamine B3), de vitamine C et de vitamine E. Il apporte aussi quatre fois plus de calcium et six fois plus de phosphate. Une charge excessive en phosphate est associée à des cas de tétanie du nouveau-né.

Comme l’association entre l’exposition aux protéines de lait de vache et le risque de diabète de type-1 se renforce d’année en année, l’Académie américaine de pédiatrie déconseille de donner dans les 12 premiers mois du lait de vache et des laits artificiels contenant des protéines de lait de vache intactes aux bébés nés dans des familles à risque.

Pour toutes ces raisons, il ne faut pas donner de lait de vache classique à un enfant avant au moins un an.

Cette mise en garde de bon sens ne figure pas dans l’avis de l’Anses.

Pourtant, on compte dans la littérature scientifique plus de cas problématiques de bébés ayant reçu du lait de vache traditionnel que de cas de bébés nourris avec du lait de coco ou du jus de soja, voire du lait de chèvre – qui sont visés par cet avis.

Il était à parier que cette présentation très tendancieuse autoriserait tous les dérapages sur le mode « les laits végétaux sont dangereux« , alors même comme on l’a dit, que les formules végétales ne sont pas en cause. Eh bien ça n’a pas loupé. Le Figaro, qui en général n’en rate pas une, titre ainsi : « Alerte sur les laits de soja pour bébés. »

Pour quelle raison a-t-on donc oublié le lait de vache dans cet avis ?

Voilà une bonne question à poser aux experts du Comité de nutrition humaine qui l’ont rédigé.

Il ne faudrait pas qu’on s’aperçoive un jour qu’ils ont les mêmes fréquentations que les pédiatres de la Société française de pédiatrie, à l’origine de ce « cri d’alarme » dirigé contre les boissons végétales.

Mais on sait que c’est bien sûr inimaginable…

Références: lanutrition.fr, Thierry Souccar, (1) Penrod JC, Anderson K, Acosta PB. Impact of iron status of introducing cow’s milk in the second six months of life. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 1990;10:462–7