Voici le début d’un intéressant article de la psy Lea Poujol, dont j’ai assuré la formation :

Même si on en parle un peut plus chaque jour, le deuil périnatal reste un événement traumatisant très difficile à surmonter, qui touche un grand nombre de familles.

Il s’agit des pertes in utéro, des fausses couches, des interruptions volontaires de grossesse (IVG), des grossesses arrêtées (l’embryon ne présente plus signe de vie), des interruptions médicales de grossesse (IMG) et des décès à la naissance.

psy, Lea Poujol, Lauragais, grossesse-et-hypnose, deuil-perinatalDans la majorité des cas, ce sera le gynécologue qui posera le diagnostic et l’annoncera aux parents. C’est lui, en fonction de la problématique, qui expliquera la suite des étapes médicales en fonction du choix des parents.

Survient alors un mélange d’émotions, sentiments, questions, différent selon les situations et les personnes : tristesse, peur, culpabilité, incompréhension, solitude, sentiment de vide, angoisses, colère, sentiment d’impuissance, détresse,…

🌷L’hypnose est un outil important qui peut permettre de libérer

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Stress chronique, perfectionnisme : l’« épuisement académique », phénomène méconnu, en êtes-vous victime ?

Des chercheurs et professionnels de santé n’hésitent pas à parler de burn-out pour certains étudiants très investis dans leurs études.

Les établissements commencent à se pencher sur le problème.

Julia, 22 ans, ne sait pas comment elle va réussir à finir l’année.

« Je vis en apnée », confie cette étudiante en cinquième année de médecine à Rouen. Elle qui « aime avoir le contrôle » a perdu pied l’année dernière, alors qu’elle débutait son externat à l’hôpital. « Il faut toujours être à la hauteur vis-à-vis des patients, des chefs et pour nos examens. La pression est telle que je ne vois plus personne et ne fais plus rien en dehors de la médecine. »

Comme Julia, quelque 60 % des étudiants se disent « épuisés », selon l’enquête de 2016 de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), un taux qui a augmenté de 8 % depuis l’enquête précédente, en 2013. Certains se dirigent vers ce que l’on appelle « l’épuisement académique », une forme grave de fatigue physique et psychique qui peut conduire à une dépression ou à une anxiété généralisée.

« L’épuisement académique est un enjeu de santé publique », alerte Christine Faye, psychologue et chercheuse associée à l’université de Nantes.

Dans sa thèse soutenue en 2018, elle le définit comme le premier facteur de pathologie psychique des étudiants. « L’entrée dans les études correspond à un âge du changement, où on leur demande adaptation, mobilité, cumul d’activités, mais aussi apprentissage de la vie d’adulte, décrypte Laurentine Véron, psychologue. Le disque dur peut vite être saturé. »

Sous la pression de diverses obligations (scolaires, financières et sociales), certains étudiants plongent dans un état de fatigue extrême, et ressentent un soudain sentiment de « panne ».

Accompagné de troubles du sommeil, l’épuisement académique se vit comme un cercle vicieux avec des conséquences en cascade.

« Les manifestations sont corporelles – la vue qui se brouille, des crises d’angoisse, des tensions musculaires – mais aussi psychiques, avec un sentiment de vide, de tristesse et l’incapacité à se mobiliser, analyse Christine Faye. Toutes les sphères vont être touchées, avec une intensité émotionnelle qui va déborder les ressources de l’individu. L’épuisement peut alors mener au désengagement et au décrochage. »

Pour la chercheuse, la notion d’épuisement académique peut être comparée à celle du burn-out, qui combine fatigue émotionnelle et physique, déshumanisation des rapports avec les autres, vision négative des autres, de soi et de son travail, et sentiment d’inefficacité.

Les vices d’un « système et d’une société de l’hyper-performance »

Demander conseil ou de l’aide à un thérapeute pourrait être une bonne solution.

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Les marges de manœuvre des députés sont limitées.

1/ Premier obstacle, l’article 40 de la Constitution, qui leur interdit de créer ou d’aggraver une charge publique et réduit, de fait, les scénarios.

2/ Autre difficulté, il n’existe à ce jour pas d’accord entre spécialistes sur ce qu’est le burn-out. Difficile de reconnaître quelque chose dont on ne saisit pas pleinement les aspects.

3/ Enfin, si les syndicats font un bon accueil à la démarche, le patronat, lui, freine des quatre fers.

Pour l’heure, le député Rebsamen n’a pas fermé la porte. Il devrait même soutenir un amendement visant à «inscrire dans la loi la possibilité de prendre en compte les pathologies psychiques imputables à une activité professionnelle». Mais ce dernier, plutôt vague et minimaliste, renvoie la question à un texte réglementaire.

Le ministère du Travail préfère donc mettre l’accent sur la prévention, tout en soulignant que les difficultés de définition du burn-out rendent le dossier complexe…

Un argument déjà servi au sujet du compte pénibilité, et dont certains craignent qu’il ne vienne nourrir un nouvel abandon.

Car la reconnaissance du burn-out en maladie professionnelle n’est pas une idée neuve.

Fin 2014, une trentaine de députés, Bechtel en tête, avaient déjà mis la question sur la table en publiant une tribune sur cette «question majeure» touchant aussi bien d’anciennes sociétés publiques (France Télécom, la Poste…), que le secteur bancaire ou la grande distribution, «deux secteurs grands pourvoyeurs de burn-out».

burn-out, psychotherapie, addiction sexuelle, dépendance, boulimie, F.Duval-Levesque psychopraticien et hypnothérapeute, TCCQuelques jours plus tôt, un collectif de médecins du travail pointait une «augmentation constante des cas d’effondrement soudain de personnes arrivées au bout de leurs ressources et de leur capacité de résistance». A l’initiative du mouvement, Bernard Morat, médecin du travail, a vu le nombre de victimes exploser dans son cabinet. Mais le diagnostic ne suit pas. «Pourtant, même si les spécialistes ne sont pas tous d’accord, les symptômes commencent à être concordants», note le praticien.

Soit la fatigue, les maux de dos et tensions musculaires, le sommeil troublé, le repli, la perte de confiance ou le sentiment de vide…

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