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L‘homéostasie correspond à la capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.

À l’échelle d’un organisme, il s’agit de l’ensemble des paramètres devant rester constants ou s’adapter à des besoins spécifiques, comme la température corporelle, la glycémie, la pression sanguine ou le rythme cardiaque.

Le concept de l’homéostasie aurait été évoqué pour la première fois en 1866 par le médecin et physiologiste français Claude Bernard.

Aujourd’hui, le concept a pu s’élargir à d’autres systèmes que ceux purement organiques, et peut s’appliquer aussi à un écosystème.

Une alimentation suffisamment riche en protéines, en particulier de poisson, limiterait le risque d’accident vasculaire cérébral.

Les protéines auraient des bénéfices sur la santé des vaisseaux : d’après une méta-analyse parue dans l’édition en ligne de Neurology, une alimentation suffisamment riche en protéines limiterait le risque d’AVC.

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont causé 110 000 hospitalisations en France en 2010.

C’est la troisième cause de décès chez l’homme, après les cancers et les maladies cardiaques, et la première chez la femme. Les AVC causent aussi de nombreuses incapacités. Ils sont dus à un arrêt de la circulation dans une partie du cerveau, à cause d’un caillot ou d’une hémorragie.

L’hypertension est un facteur de risque d’AVC.

Dans cette méta-analyse, des chercheurs chinois ont sélectionné 7 études portant sur la relation entre les protéines alimentaires et le risque d’AVC. Elles comprenaient un total de 254 489 participants suivis pendant une moyenne de 14 ans.

Résultats : ceux qui avaient la plus grande quantité de protéines présentes dans leur alimentation avaient 20 % de risque en moins de faire un AVC que ceux qui mangeaient le moins de protéines.

Pour chaque augmentation de 20 g de protéines par jour, le risque d’AVC diminuait de 26 %. D’après Xinfeng Liu, auteur de ces travaux,  « La quantité de protéines qui conduisait à une réduction du risque était modérée, égale à 20 g par jour ». La réduction du risque d’AVC était plus forte avec des protéines animales que des protéines végétales.

Cependant, cette étude ne doit pas forcément encourager la consommation de viande rouge, laquelle serait associée au risque d’AVC.

En effet, 2 des études utilisées dans la méta-analyse ont été effectuées au Japon : dans ce pays, les habitants consomment moins de viande rouge que dans les pays occidentaux et plus de poisson ; le poisson serait associé à une diminution du risque d’AVC.

C’est pourquoi le chercheur en déduit que « ces résultats indiquent que le risque d’AVC pourrait être réduit en remplaçant la viande rouge par d’autres sources de protéines comme le poisson ».

En conclusion, des apports alimentaires modérés en protéines pourraient réduire le risque d’AVC. Une explication serait que les protéines permettent de réduire la pression sanguine, d’où la réduction du risque d’AVC. Il s’agit cependant d’une analyse portant sur des études d’observation qui décrivent une association, pas nécessairement une relation de cause à effet.

Source : lanutrition.fr, Zhizhong Zhang, Gelin Xu, Fang Yang, Wusheng Zhu, and Xinfeng Liu. Quantitative analysis of dietary protein intake and stroke risk. Neurology, June 2014 DOI: 10.1212/WNL.0000000000000551

 

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