Une maladie du travail…

Les signes et symptômes vont varier selon les personnes : il y en a qui auront des symptômes plutôt dépressifs et d’autres, plutôt anxieux.

Voici des traits de personnalité partagés par des gens qui ont traversé cette épreuve :  courage,  perfectionniste, habitués de se débrouiller toutes seuls.  Ce sont des personnes résistantes à l’effort, qui cherchent la valorisation extérieure, se sentir aimer, reconnues, etc.

Elles partagent peu, et se retrouvent à tout assumer.

« Il a fallu que j’accepte que j’étais imparfaite, admet Marie-Ève Lamontagne. Il a fallu que j’accepte de l’aide et ça, ç’a été très dur. Pour moi, c’était un échec. Un signe de faiblesse. »

Josiane est consciente d’avoir souvent dépassé ses limites. Après deux burn-out, elle n’avait d’ailleurs pas appris à appuyer sur le frein. Même malade – ses médecins craignaient un cancer – et mère de deux jeunes enfants, elle a continué à faire la « superwoman » et travaillait « comme si de rien n’était ».

Elle a craqué de nouveau !

C’est sûr que, pour certaines personnes, le problème est de ne pas connaître ses limites.

Mais des limites, il n’y en a pas non plus dans ce qui est demandé. Faire porter le blâme de l’épuisement professionnel aux travailleurs, sans réfléchir à l’organisation du travail, à la course au rendement boursier et à la valorisation de la compétition entre collègues ne tient pas la route.

F. Duval-Levesque, psychopraticien,hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, addiction, traumatisme, peur, souffrance, stress, burnout, PNL, téléséance, téléconsultation, Les-symptomes-du-burn-outApprendre à dire non?

Apprendre à dire non, faire du yoga et de la méditation pour apprendre à gérer ses difficultés, c’est bien. Mais ça ne tient pas longtemps dans un contexte de travail. Dire non, on le fait pendant un, deux ou trois mois. Après, on reprend le rythme.

Des recherches incitent d’ailleurs à conclure que le climat existant dans bien des milieux de travail ne favorise pas le retour au boulot. Lorsqu’on revient dans les mêmes conditions – et bien souvent dans des conditions qui se sont détériorées durant l’absence -, le processus d’intégration et de maintien en emploi est extrêmement risqué.

Si on ne cherche pas à savoir ce qui, dans le travail, a participé à la détérioration de l’état de santé d’une personne, on la remet à risque.

L’arrêt de travail n’est pas suffisant en soi. Un burn-out est aussi un moment de remise en question profonde pour un individu, qui doit réévaluer son rapport au travail, son désir de reconnaissance, retrouver l’équilibre entre ses besoins personnels et professionnels, des réflexions pour lesquelles une psychothérapie s’avère un outil majeur, selon lui.

Apprendre à accepter de l’aide est tout aussi capital.

On ne peut pas se sortir seul d’un burn-out.

On a besoin de l’appui des autres.

L’épuisement professionnel

est une maladie du stress,

une maladie d’adaptation à des contraintes extérieure

.
-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Face au refus catégorique de leur enfant d’aller en classe, les parents se voient parfois dans l’obligation de le déscolariser, et d’accepter, même temporairement, la solution des cours par correspondance.

Une situation dangereuse.

Plus l’absentéisme se prolonge, moins bon est la suite, et que le seul moyen de combattre les peurs de votre enfant / adolescent est qu’il s’y confronte.

Dès qu’un parent repère chez son enfant des difficultés à aller à l’école, que celui-ci affirme qu’il n’aime pas ça et essaye de la fuir, il faut entamer un échange avec lui et tenter de comprendre pourquoi.

Il faut aussi aller en parler avec l’équipe pédagogique, le médecin scolaire, et surtout, ne jamais négliger la possibilité que l’on puisse avoir besoin de se faire aider. Puis s’adresser à son médecin traitant, qui saura nous diriger, en cas de besoin, vers un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) ou un psychopraticien / hypnothérapeute.

Les familles qui me consultent viennent généralement en dernier recours, alors que leur enfant n’a pas mis les pieds au collège ou au lycée depuis plusieurs mois, parfois plusieurs années. Je travaille sur leur anxiété d’un côté, avec un partenariat avec leur médecin traitant, et sur leur réintégration scolaire de l’autre.

Fort heureusement, tous les enfants malades de l’école ne nécessitent pas une prise en charge lourde.

Chez les plus jeunes (en maternelle et primaire) et lorsque l’on réagit vite, il suffit parfois d’un peu de fermeté et de conviction de la part des parents pour résoudre le problème.

Mais quelle que soit l’ampleur de la peur, et l’âge de celui qui en souffre, l’empathie, l’écoute et le soutien sont la meilleure attitude que les parents puissent adopter.

Le témoignage très intéressant d’Ophélie, 20 ans :

« Ma phobie scolaire s’est d’abord déclenchée en primaire, puis véritablement au collège, après un deuil dans ma famille. C’est à ma rentrée en seconde que j’ai véritablement compris qu’il allait m’être impossible de poursuivre ma scolarité normalement.

J’avais des crises d’angoisse, de spasmophilie, des maux de tête et de ventre. Il m’est même arrivé de m’évanouir. Je suis aussi tombée dans l’anorexie mentale à cause de ma peur de l’école, pensant que lorsque je serais trop affaiblie, on ne me forcerait plus à y aller.

La raison de ma peur ? Je pense qu’il y en a plusieurs.

J’ai toujours été de nature timide et perfectionniste. Je me mettais la pression pour avoir les meilleures notes possibles alors que j’apprenais et étudiais facilement. D’un point de vue relationnel, j’ai toujours eu du mal à m’entendre avec les gens de mon âge, je me sentais à l’écart. Les moqueries de mes camarades du collège n’y ont rien arrangé. Le décès dans ma famille a été, je pense, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. J’ai eu l’impression de grandir d’un seul coup, et de ne plus savoir à qui parler…

À partir de la seconde, j’ai décidé de suivre des cours par correspondance. Ça n’a vraiment pas été facile. J’étais dégoûtée des études. J’avais peur des examens, du Bac surtout. Alors, après la seconde, j’ai arrêté mes cours pour me consacrer à l’écriture.

Aujourd’hui, je pense pouvoir dire que « je m’en suis sortie » : j’ai publié deux romans et un recueil de poésies. Je continue à écrire et j’espère vraiment réussir sur cette voie. Néanmoins, je ne suis pas sûre que je pourrais un jour reprendre le chemin de l’école. »

Souhaitez-vous plus d’informations ?

  • Phobie scolaire, de Marie-France Le Heuzey
  • Peur du loup, peur de tout, de Béatrice Copper-Royer
  • Moi j’aime pas trop l’école, de Gilles-Marie Valet et Anne Lanchon
.
-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Voici les profils qui conduiraient à développer ce syndrome :

  • les étudiants, les chercheurs, les universitaires et les créatifs qui doivent souvent se comparer avec des personnes jugées talentueuses
  • ceux qui ont de brillantes carrières ou qui réussissent très jeunes (le génie perçu comme naturel peut donner l’impression de ne pas mériter vraiment sa place)
  • les aînés de fratrie poussés à réussir par leurs parents et qui peuvent en venir à penser qu’ils n’ont pas vraiment de mérite vu le soutien dont ils bénéficient
  • ceux qui parviennent à leur but par des chemins de traverse (la sociologue devenue journaliste…) ; les minorités sociales ou les groupes sociaux victimes de discriminations (femmes, homosexuels, minorités religieuses…)
  • les enfants de parents brillants
  • ou encore les autoentrepreneurs et les travailleurs indépendants dont les relations professionnelles, notamment les feedbacks (retours d’information) sont limités, ce qui ne leur donne pas toujours la possibilité de s’apprécier à leur juste valeur.

Aujourd’hui, ce syndrome est communément reconnu.

La principale critique portée au concept concerne l’appellation. Plutôt que de « syndrome », ce qui renvoie à une maladie, les psychologues préfèrent dorénavant parler d’une expérience temporaire.

D’ailleurs, le syndrome de l’imposteur ne figure pas parmi les troubles mentaux que recense le Manuel de diagnostic et de statistique des troubles mentaux (DSM), qui fait autorité en psychologie et psychiatrie.

Plus ou moins longue, cette expérience d’imposture se résout souvent par soi-même, en apprenant à s’apprécier sans condition, en se montrant moins perfectionniste et plus indulgent avec ses erreurs. Le malaise peut aussi se dissiper en parlant avec son entourage, qui joue un rôle essentiel pour rassurer sur sa propre valeur, et quand ce n’est pas suffisant, avec un thérapeute.

Selon mon expérience professionnelle, les femmes seraient davantage sujettes au syndrome de l’imposteur pour plusieurs raisons :

  1. Elles subissent une forte pression pour être performantes et donner une bonne image d’elles, ce qui ne peut qu’accroître le manque de confiance qu’elles éprouvent parfois
  2. Elles restent sous-représentées aux postes de responsabilités et de leadership. Celles qui y parviennent se sentent plus souvent isolées et exposées à la critique
  3. Les clichés qui ont encore la vie dure (« les femmes ne savent pas négocier », « ne savent pas s’exprimer publiquement », « ont du mal avec l’exercice du pouvoir ») et qui peuvent faire douter de soi.

Or, selon des études récentes, les hommes seraient tout autant concernés que les femmes.

L’on aurait tendance à faire du syndrome une spécificité féminine car les premières études ont été menées sur des femmes. Pourtant, des études ultérieures évoquent de nombreux cas d’hommes touchés : des étudiants, de grands universitaires, des hommes d’affaires, des sportifs accomplis, des pères de famille…

Les hommes manifesteraient les mêmes symptômes que les femmes. Leur malaise serait tout aussi fort, dans un monde où la gent masculine doit encore se montrer solide et dissimuler ses doutes, ses faiblesses.

Les femmes iraient chercher de l’aide plus facilement, soit auprès de leurs proches, soit en faisan une psychothérapie. Les hommes se réfugieraient plus souvent dans les conduites addictives (consommation d’alcool) ou chercheraient davantage à éviter les situations stressantes.

.

.

-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

Le burn-out ou burn out (ou encore burnout) est un terme qui vient de l’anglais et qui signifie que la personne s’est littéralement “consumée” : elle a consommé toutes ses ressources physiques, mentales, émotionnelles.

Elle se trouve épuisée, avec en général, des problèmes de santé : mal de dos, douleurs ou tensions musculaires, migraine, ezcémas etc.

C’est très proche d’une dépression.

C’est généralement vécu comme un traumatisme qui diminue beaucoup la confiance en soi. Et s’il y a du harcèlement, cela peut déboucher sur un syndrome de stress post traumatique.

Qui est concerné par le burn out ?

Cela concerne avant tout des personnes pouvant avoir les caractéristiques / valeurs / idéaux / trait de caractère suivants (plus elle les ressent en elle, plus elle est susceptible de faire un burn-out) :

  • le travail, c’est important
  • perfectionniste
  • se met beaucoup la pression
  • ressent devoir répondre aux attentes des autres
  • difficulté à dire non
  • anxiété (= se faire du soucis, se faire peur, s’angoisser, se faire des films, ressasser, besoin de contrôle, difficulté à lâcher prise)
  • difficulté à prendre du temps pour soi, à prendre soin de soi
  • besoin de reconnaissance important
  • avec en plus pour les soignants et ceux qui accueillent un public important : la capacité à “éponger” les autres. C’est un excès d’empathie qui conduit à trop ressentir le stress et les problèmes des autres, et donc les partager. Cela concerne toutes les personnes en contact fréquent avec d’autres porteuses de stress ou d’émotions négatives. Se sacrifier.

Il n’est pas nécessaire d’avoir tous ces traits de caractère pour faire un burn-out… L’environnement professionnel et personnel intervient, bien entendu.

.

-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

 

quesada

« Je ne souffre pas car je suis conscient de ce que je suis.

C’est le perfectionniste qui s’ignore qui en souffre.

Mais mon plus grand objectif, à l’avenir, avec l’expérience,

c’est d’être moins dépendant de mon travail »

Gonzalo Quesada, coach du Stade Français (rugby)

Les perfectionnistes sont bien loin de la perfection…

Une équipe canadienne arrive à la conclusion qu’il s’agit d’un désordre psychologique du même type que les comportements obsessifs-compulsifs ou de la dépendance affective.

Résultat: les perfectionnistes seraient des gens avec des standards irréalistes, et qui se jugent et jugent les autres comme continuellement en situation d’échec face à ces attentes irréalistes.

Ils se caractérisent par différents types de comportements : outre un souci du détail extrême, certains essaient de masquer leurs imperfections en évitant les situations où ils peuvent montrer leurs incapacités ou en gardant leurs problèmes pour eux-mêmes, afin d’éviter d’admettre leurs échecs. D’autres essaieraient de projeter une image de perfection en se vantant continuellement et en essayant d’impressionner les autres par leurs accomplissements…

Les chercheurs dirigés par le professeur de psychologie Gordon Flett, de l’Université ontarienne de York, concluent de leur étude psychosociale que ces comportements les maintiennent en situation de stress permanent, ce qui occasionnerait des problèmes de santé, tels la détresse psychologique, la dépression ou les désordres alimentaires. Leur interaction conflictuelle avec les autres leur causerait aussi des problèmes relationnels importants: conflits au travail, problèmes de couple… Dans les cas extrêmes, leur comportement dysfonctionnel pourrait même les mener au suicide.

Comme quoi, personne n’est parfait…