Connaissez-vous le point commun qui relie les orateurs, pourtant d’horizons fort divers, invités à prendre la parole lors des traditionnels remises de diplômes ?

« Trouvez votre vocation, disent-ils, afin que votre métier devienne source de réalisation personnelle. Faites ce que votre cœur vous enjoint plutôt que de vous laisser guider par des considérations matérielles et financières. » Il est vrai que les orateurs invités sont exclusivement des modèles de réussite dans leur domaine – sinon ils ne seraient pas là –, ce qui semble valider leurs propos.

Mais est-ce vraiment une bonne idée que d’écouter son cœur, et chercher sa vocation à tout prix ?

Que peuvent nous apprendre les recherches scientifiques en la matière ?

Le premier élément concerne, non pas le fond de la question, mais la forme de la réponse : des témoignages de réussite. Il est sans doute motivant d’entendre des personnalités raconter comment elles ont quitté un job alimentaire pour suivre leur passion et connaître le succès.

Mais c’est sans compter avec tous les malheureux qui se sont lancés et n’ont pas réussi, n’est-ce pas ?

Seuls les vainqueurs montent sur l’estrade, rarement les vaincus de la vie. Il y a donc clairement un biais de sélection de l’information.

Pour un jeune Bill Gates bidouillant des ordinateurs dans sa cave, combien de bricoleurs passionnés mais au final désargentés ?

Pour une Amélie Nothomb au firmament des succès littéraires, combien de romanciers dont seuls la famille et les amis deviendront les seuls lecteurs ?

Suivre sa passion pour connaître la consécration : une exception plutôt que la règle générale, donc.

Et toutes ces personnes qui proclament avoir toujours su ce qu’elles allaient devenir : agriculteur, enseignant, vétérinaire, avocat, maman d’une famille nombreuse, etc. Qui assurent qu’elles se sentaient appelées vers cette destinée…

Une histoire sans doute plus séduisante que celle qui consiste à errer de conseillers d’orientation en stages découverte, pour se frayer laborieusement une voie dans la jungle professionnelle !

Il n’est évidemment pas question de mettre en doute l’intégrité de ces personnes.

Mais simplement de rappeler les effets des biais cognitifs – encore eux – sur la pensée. Et ici, le biais dit d’à posteriori semble avoir laissé sa marque : après coup, il est facile de reconstruire l’histoire en fonction de ce que l’on sait dans le présent.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Le SDF, assis sur un banc, une bouteille de bière à la main, m’interpelle :

« Tu cours après quoi ? ».

Tout en continuant à courir, je me contente de me retourner et de sourire à sa petite provocation. Lui se voit sans doute en homme libre, affranchi des lubies bizarres de tous ces citadins stressés qui passent une partie de leurs loisirs à continuer à courir.

Mais sa question mérite d’être prise au sérieux : « Après quoi tu cours ? »

La réponse est loin d’être évidente.

joggingLui-même contaminé par le virus, Jean-François Dortier s’interroge ici sur les facteurs d’un tel engouement.

Le fondateur de Sciences humaines passe en revue les différentes théories psychologiques et sociologiques pouvant expliquer pourquoi certains chaussent leurs runnings, tout en revenant sur les grandes étapes du développement de cette pratique, en particulier le boom des années 1980.

Car le « running boom » est un phénomène planétaire : aujourd’hui, nous sommes des millions à courir dans le monde entier.

Mais pourquoi courons-nous tous ?

Quelles sont les motivations fondamentales qui guident nos comportements ?

Les questions les plus simples sont parfois les plus redoutables.

Dans ce nouvel essai, Jean-François Dortier explore ce phénomène de société – le running boom – pour offrir une réflexion globale sur la nature humaine.

Avec le souci de ne pas prendre le lecteur en otage et de nouer avec lui un dialogue ouvert sur une question fondatrice des sciences humaines : Qu’est-ce qu’un être humain ? Et qu’est-ce qui le fait courir ?

Sommaire :

Le chant des pistes
Né pour courir ?
La grande histoire de la course
Pour le plaisir ?
Le premier running boom
La vague déferlante
Sous influence
Le goût du défi
De l’engagement à la passion
Retour sur mes pas

Qui est l’auteur ?

Jean-François Dortier est fondateur et directeur du magazine Sciences Humaines. Il est l’auteur de Les Humains, mode d’emploi (2009), L’Homme, cet étrange animal (2012). Il a dirigé le Dictionnaire des sciences humaines (2004, éd. poche 2008) et le Dictionnaire des sciences sociales (2013) tous publiés aux éditions Sciences Humaines.

Source: « Après quoi tu cours ? Enquête sur la nature humaine«  de Jean-François Dortier, éditions Sciences Humaines

Apathie ou aboulie ?

Ne confondez pas !

apathiqueL’apathie caractérise l’état d’une personne qui n’éprouve aucune motivation, aucun intérêt, aucune passion.

Jadis employée pour qualifier l’attitude des soldats au retour de la Première Guerre mondiale (ces derniers ayant perdu l’intérêt pour la vie civile), l’apathie se manifeste en cas de dépression, de schizophrénie ou de problèmes neuronaux comme l’hypothyroïdie (insuffisance hormonale de la thyroïde).

Prendre des décisions, accomplir des actes pourtant planifiés, devient difficile pour ceux qui sont
 atteints d’aboulie.

Une personnalité aboulique 
a la volonté d’accomplir des actions,
 mais elle est dans l’incapacité physique de le faire. Ce trouble peut provenir de maladies comme la narcolepsie, la fatigue chronique ou encore le syndrome d’épuisement professionnel (burn-out).

« Notre planète n’a pas besoin de gens qui « réussissent ».

La planète a désespérément besoin de plus de faiseurs de paix,

de guérisseurs, de conteurs d’histoires et de passionnés de toutes sortes, »

 

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Dalaï-lama Tenzin Gyatso

Qu’est qu’un « bon » couple ?

Les bons couples partagent souvent de petites habitudes, qui sont faciles à suivre.

Voici 10 clés pour entretenir l’amour dans votre couple :

  1. Couchez-vous à la même heure. Les bons couples se couchent à la même heure, et à moins qu’ils ne soient trop épuisés, le contact peau à peau déclenche toujours chez eux la petite étincelle de l’amour/tendresse/complicité.
  2. Cultivez des intérêts communs. Lorsque la passion s’atténue, il est normal de réaliser que l’on a finalement peu de centres d’intérêt en commun, mais il est quand même assez facile de trouver des activités que chacun aime et que l’on peut pratiquer ensemble. De plus, chacun doit avoir ses propres hobbies pour cultiver son indépendance et constamment renouveler l’intérêt de son partenaire.
  3. Marchez ensemble, main dans la main, ou côte à côte. Vous montrez ainsi à votre moitié que vous êtes avec elle.
  4. Faites de la confiance et du pardon un mode de fonctionnement habituel. Lorsque survient une dispute qui ne peut pas être résolue (cela arrive), adoptez une attitude conciliante et de respect.
  5. Intéressez-vous à ce que votre conjoint(e) fait de bien, plutôt qu’à ses carences. Il faut mettre en valeur le positif.
  6. Embrassez-vous chaque jour lorsque vous vous retrouvez après le travail. Notre peau a la mémoire des contacts agréables, faits d’amour, des contacts mauvais (l’abus) et du manque de contact (négligence). En s’embrassant, les couples se maintiennent dans le contact agréable, ce qui les fortifie pour faire face à l’anonymat dont nous souffrons tous.
  7. Rappelez-lui que vous l’aimez quotidiennement, et souhaitez-lui de passer une bonne journée. C’est une façon idéale de l’armer pour affronter les petites tracas qui l’attendent.
  8. Souhaitez-lui une bonne nuit tous les soirs, même lorsque vous n’en avez pas le cœur. Cela lui indiquera que quoi qu’il arrive, votre couple compte toujours beaucoup à vos yeux.
  9. Opérez un contrôle météo en cours de journée : appelez votre conjoint(e) et prenez des nouvelles du déroulement de sa journée. De cette façon, vous vous mettez en diapason avec ses émotions et vous pourrez avoir une attitude adaptée lorsque vous vous retrouverez après le travail.
  10. Soyez fier(e) de vous montrer avec votre partenaire en public. On voit souvent les bons couples en public se toucher d’une manière affectueuse. C’est une manière de rappeler aux autres qu’ils sont engagés l’un à l’autre.

Y-a plus qu’a !

Mise en garde : si vous faites le contraire, cela ne fonctionnera pas 😉
cela pourrait même être le guide infaillible pour rester avec votre amoureux(se) !

Vingt-cinq ans de thérapie conjugale me permettent aujourd’hui de vous transmettre une recette infaillible pour divorcer à plus ou moins longue échéance. Le mariage est certes la première cause du divorce, encore faut-il y trouver certains ingrédients.

Le coup de foudre

Trouvez un partenaire diamétralement opposé. La psycho pop le dit : les contraires s’attirent. L’intense passion durera un certain temps puis, la polarité s’inversant, cette intensité se retrouvera dans les conflits suscités par les mêmes différences qui vous ont attiré. Une formule qui ne rate jamais. Denise, une de mes clientes, en était au douzième  » homme de sa vie « , une véritable experte en coups de foudre, et elle n’avait que 38 ans la dernière fois que je l’ai reçue.

L’amour-passion est aveugle, mais heureusement le mariage rend la vue. Votre « âme soeur » – celle qui devait régler tous vos problèmes, remplir votre vide intérieur et réaliser tous vos rêves – deviendra rapidement votre principale source de problèmes. Une fois la passion passée, ne perdez surtout pas vos illusions, constatez tout simplement que vous avez tiré le mauvais numéro et repartez à la recherche d’une nouvelle passion foudroyante afin d’oublier le passé.

En attendant de divorcer, forcez votre partenaire à correspondre à l’idéal que vous vous faites du prince ou de la princesse. Prenez l’autre en mains et modelez-le dès le début. Faites-lui comprendre que, vous, vous savez ce qu’il faut faire pour vivre en couple. Culpabilisez toute initiative de sa part, isolez-le de sa famille et de ses amis, soyez possessif et envahissant. Faites-lui savoir qu’il doit être parfait et répondre à toutes vos attentes. Ne lui laissez rien passer. Avec cette stratégie, vous pourriez battre le record de ma cliente. Vous avez dit manipulation ?

Les illusions romanesques

Augmentez vos chances en entretenant vos mythes : croyez que la communication est le meilleur moyen pour se connaître, se comprendre et s’aimer et forcez votre partenaire à communiquer. Revenez à la charge régulièrement. Obligez-le à utiliser l’écoute active et à entendre affectueusement votre point de vue. Exprimez toutes vos émotions et faites-lui de nombreuses suggestions d’améliorations. Si votre partenaire ne comprend rien, résiste ou essaie de se justifier, accusez-le(la) d’être de mauvaise foi.

Utilisez les techniques de résolution de conflits véhiculés par les thérapeutes conjugaux traditionnels. Discutez avec votre partenaire jusqu’à ce que vous parveniez à un compromis, de gré ou de force. Par exemple, entendez-vous pour faire l’amour trois fois par semaine et non pas une, comme vous le souhaiteriez, ou cinq, comme l’exige votre partenaire. Ne croyez pas la nouvelle rengaine des thérapeutes conjugaux modernes qui affirment que 69 % des conflits de couple sont insolubles. Faites-les mentir.

Essayez de tout faire ensemble : ayez les mêmes amis, les mêmes loisirs, les mêmes sorties. À quoi sert le couple si ce n’est pour être ensemble et fusionner ? Utilisez la formule donnant-donnant. Il faut toujours être à égalité dans un couple, c’est pourquoi il faut tenir les comptes. Ne lui donnez pas l’attention qu’elle attend si elle ne valorise pas vos actions. Assurez-vous que le partage des tâches ménagères soit vraiment équitable et que chacun investisse autant que l’autre dans le couple et ce, de la même façon. La formule donnant-donnant est une formule gagnante pour ceux qui veulent divorcer.

N’ayez aucun secret l’un pour l’autre. Dites-vous tout et videz tous les conflits possibles, immédiatement. Racontez-lui toutes vos erreurs passées, cherchez à tout savoir de lui, poursuivez-le dans ses ultimes retranchements. N’entretenez aucun mystère et assurez-le que vous serez toujours là, à la vie, à la mort. Si jamais, vous sentez que votre partenaire s’éloigne ou qu’il est moins affectueux, ayez une aventure extraconjugale : il verra bien ce qu’il risque de perdre et sa passion ne pourra que renaître.

Relisez Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus de John Gray pour vous convaincre que les différences homme-femme sont vraiment la principale source de conflits et que, quelque part, nous ne sommes pas faits pour vivre ensemble.

Théoriquement, avec toutes ces croyances, vous devriez réussir à créer un tel climat de tension et de paranoïa que votre partenaire, à moins d’être masochiste ou dépendant affectif, ne pourra tolérer cette vie de couple et s’enfuira à toutes jambes. Vous n’êtes pas convaincu ? Faites alors appel aux 4 cavaliers de l’Apocalypse…

La suite demain.

Sources : optionsante.com, Yvon Dallaire

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Certaines personnes savent une chose avec certitude : elles veulent tôt ou tard vivre de leur passion. Mais dans quel domaine ? Les cinq astuces suivantes vous permettront de découvrir la passion avec laquelle vous voulez vous investir.

Replongez-vous dans votre jeunesse. Dressez une liste des choses que vous aimiez faire quand vous étiez enfant. Ces activités vous plairaient-elles encore toujours aujourd’hui ? Comment peuvent-elles influencer votre carrière ?

Réalisez un panneau de créativité. Prenez une grande feuille de papier ou de carton et écrivez au milieu : nouveau travail/nouvelle entreprise. Entourez ensuite ce centre d’images de votre rêve et vous verrez votre passion grandir. A mesure que l’affiche évoluera, vous verrez ce qui manque et découvrirez comment vous devez remplir les vides.

Dressez une liste de figures-clés. Etudiez les gens qui ont réalisé l’objectif que vous voulez atteindre. Comment ont-il survécu à la récession ?

Faites ce que vous trouvez amusant. Même si vous n’avez pas de business plan ou d’investisseur, vous devez tout simplement commencer à faire ce que vous trouvez amusant. Testez votre projet, construisez un réseau et demander du feedback.

Poussez sur la touche pause. Ne soyez pas constamment en train de penser à votre affaire. Changez-vous les idées en écrivant, en faisant du sport, de la peinture, du jardinage, etc. C’est ainsi que vous viendront des idées neuves. Notez-les et utilisez-les.

 

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Je ne peux mieux dire que le grand Jacques :

 

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier

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Je vous souhaite des passions

Je vous souhaite des silences

Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil
et des rires d’enfants

Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence,
aux vertus négatives de notre époque

Je vous souhaite surtout d’être Vous »


Jacques Brel