Le 18 mai, c’est la Journée mondiale de la maladie coeliaque, une intolérance au gluten qui peut avoir des conséquences graves.

Mais peu de malades connaissent leur état.

La maladie coeliaque, qu’on appelle aussi intolérance au gluten, est une maladie auto-immune sérieuse.

Elle se manifeste par une intolérance permanente à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten de céréales comme le blé, le seigle et l’orge.

Maladie coeliaqueLa maladie, en forte augmentation depuis un demi-siècle, concernerait une personne sur 100. Mais les médecins estiment que 80% des coeliaques ne sont pas diagnostiqués et ne suivent pas de régime sans gluten, seul traitement efficace.

Quand un malade mange du gluten, son système immunitaire déclenche une réponse qui attaque l’intestin grêle.

Cette attaque entraîne une atrophie des villosités de l’intestin qui interviennent dans l’absorption des nutriments. Cette atrophie provoque donc des malabsorptions, notamment de fer, calcium et vitamine B9.

Les symptômes de la maladie sont digestifs (ballonnements intestinaux, flatulences, nausées, digestions difficiles…), avec des anomalies du transit (diarrhée, constipation) voire un amaigrissement.

Non soignée, la maladie peut conduire à des problèmes de santé sérieux : auto-immunité (diabète de type-1, sclérose en plaques, thyroïdites), dermatite herpétiforme, anémie, ostéoporose, infertilité, fausses couches, épilepsie, migraines, voire cancers digestifs.

La maladie est héréditaire; elle est associée aux allèles de susceptibilité HLA-DQ2 et HLA-DQ8 : les proches parents d’un malade (parent, enfant, fratrie) ont un risque sur 10 d’être eux-mêmes malades.

Elle peut se manifester à tout âge.

Mais cette variabilité selon l’âge est encore mal comprise. On pense que la durée de l’allaitement, l’âge d’introduction du gluten, et la quantité de gluten qu’on consomme sont trois facteurs qui modulent l’âge d’apparition de la maladie. Par exemple, les personnes qui ont été allaitées plus longtemps voient leurs symptômes apparaître plus tard.

Il est conseillé de ne pas débuter un régime sans gluten avant de savoir si l’on est intolérant.

En effet, les symptômes de la maladie coeliaque et de la sensibilité (ou hypersensibilité) au gluten sont proches, et seule la première peut être formellement diagnostiquée. Or, lorsqu’une personne coeliaque non diagnostiquée suit un régime sans gluten, le résultat des examens diagnostiques peut être faussé. Le diagnostic repose entre autres sur la recherche des IgA anti-tTG (et EmA). En cas de positivité, une biopsie du duodénum est pratiquée.

Source : lanutrition.fr

Vous, peut-être ?

Qui est susceptible de développer des problèmes de dos ?

La plupart des adultes souffrent d’une lombalgie à un moment ou à un autre dans leur vie.

Bien que n’importe qui puisse développer un mal de dos, indépendamment de sa santé ou de ses antécédents, les recherches ont constaté que certaines affections ou activités accroissent les risques d’avoir des problèmes de ce genre.

Les facteurs principaux comprennent ce qui suit :

Âge

La plupart des gens sont susceptibles d’avoir une lombalgie à un âge mûr.

À la quarantaine ou à la cinquantaine, même en l’absence de toutes lésions, les os et les articulations du bas du dos (le rachis lombaire) commencent à changer. Les disques intervertébraux (les structures qui servent de coussinets entre les os) ont tendance à s’user et peuvent même se fragmenter. Ces altérations structurelles peuvent parfois causer des douleurs.

Alors que les problèmes de dos seraient plus courants chez les personnes d’âge mûr ; ce sont chez les personnes âgées, que les crises douloureuses sont plus sérieuses et durent plus longtemps.

Sexe

Les études nous informent que le mal de dos concerne autant les hommes que les femmes.

Toutefois, dans les sociétés occidentales industrialisées, les hommes sont plus enclins à avoir des problèmes discaux, et ils ont plus de probabilités d’y remédier par la chirurgie. Ces différences reflètent, très probablement, le fait qu’un nombre plus important d’hommes que de femmes travaille dans des domaines qui impliquent de lever, de pousser et de tirer de lourdes charges, et que les hommes qui occupent ce genre d’emploi éprouvent le besoin de reprendre le plus vite possible, après une absence pour mal de dos.

En revanche, l’ostéoporose (perte de densité et de résistance osseuse) se produit beaucoup plus fréquemment chez la femme que chez l’homme.

Ce trouble peut occasionner un affaiblissement sévère des vertèbres et peut finir par provoquer des fractures. Les fractures des vertèbres peuvent provoquer une perte de poids et une cyphose dorsale (dos voûté). Elles peuvent également s’avérer très douloureuses.

Les femmes sont tout particulièrement susceptibles de développer une arthrite dégénérative des vertèbres lombaires (une pathologie qui implique généralement les articulations vertébrales). Elles ont aussi plus de risques de développer un spondylolisthésis (glissement anormal en avant d’une vertèbre par rapport à la vertèbre sous-jacente).

menopauseLe saviez-vous ?

– Le tabac est un facteur peu connu qui influence l’âge de la ménopause. Les fumeuses (à raison d’un paquet par jour) avancent d’une ou deux années leur ménopause

– 1 % des femmes sont touchées par la ménopause précoce (avant l’âge de 40 ans)

– En général, la pré-ménopause débute vers 45 ans, et l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans

– 80% des femmes ressentent des bouffées de chaleur à la pré-ménopause

– L’hérédité joue un rôle sur l’âge de la ménopause : ainsi une femme a de fortes chances de franchir ce cap au même âge que sa mère

– La prise de poids physiologique à la ménopause est environ de 2 à 4 kg

– Entre 8% et 15% des femmes ménopausées souffrent de dépression

– Selon l’Organisation mondiale de la santé, 2030 comptera quelque 1,2 milliard de femmes ménopausées

– Des études viennent de montrer que les femmes possédant un chien prennent moins de poids à la ménopause, car elles sont moins sédentaires en les promenant. Mais bon, je recherche toujours ces études…

La ménopause est un processus biologique naturel qui peut être plus ou moins bien ressenti selon les femmes. Ce bouleversement induit souvent des symptômes désagréables comme les bouffées de chaleur, la fatigue, la sécheresse vaginale et les insomnies mais peut également déclencher un certain nombre de maladies graves telles que l’ostéoporose, des maladies cardiaques,  le cancer du côlon etc. Certaines de ces complications peuvent être atténuées, voire disparaître, avec des traitements préventifs, adaptés et surtout un mode de vie sain.

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La boulimie est la consommation compulsive de quantités considérables de nourriture – en particulier des desserts, des fromages gras, des pâtes – englouties à toute vitesse.

Elle apparaît plus souvent chez les femmes. La boulimie est une maladie à prendre très au sérieux.

L’état d’angoisse créé par ce mouvement irrésistible est calmé par un vomissement provoqué ou autres moyens de purge. Les fringales, qui ne sont pas suivies de vomissements, ne font pas partie d’un contexte psychopathologique. Cela peut-être de l’hyperphagie. Lorsqu’elles sont répétées, elles mènent parfois à l’embonpoint et à l’obésité.

La boulimie est une pathologie sérieuse, qui peut entraîner des conséquences graves. Il est important de consulter un psychopraticien au plus tôt, si possible avant que les habitudes ne soient profondément ancrées.

La majorité des personnes souffrant de boulimie sont des femmes, sans que l’on sache pourquoi. Elles ne sont pas dans le déni, contrairement aux hommes atteints. Celles-ci reconnaissent leur pathologie mais sont incapables d’en sortir. Ces femmes ont souvent de la difficulté à établir des relations humaines et à les maintenir. Pourquoi ?

Parce qu’elles organisent leur vie en fonction de leur désordre alimentaire (TCA).

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D’autres phénomènes peuvent être associés à la boulimie :

  • Poids corporel diminué, normal ou excessif. Dans les trois cas, le vomissement est un symptôme indissociable. Les personnes souffrant de boulimie qui ont un poids idéal peuvent passer inaperçues, bien qu’elles aient une pathologie grave.
  • Utilisation de diurétiques et/ou de laxatifs. L’abus de ces médicaments chez une personne qui vomit est dangereux à cause de la perte de liquides et de l’altération des électrolytes (sodium, potassium, chlore). La déshydratation peut mener à l’hypotension grave et à la mort.
  • Consommation d’alcool ou de drogues (en général en solitaire). Ces produits sont pris dans le but de calmer les crises d’anxiété et d’angoisse. De plus, il y a risque d’hypoglycémie, en particulier lorsque l’alcool est pris en période de jeûne.
  • Dépression. Des états dépressifs sont fréquents, de même que les gestes d’automutilation et les tentatives de suicide.
  • Troubles menstruels. L’aménorrhée (l’arrêt des menstruations) peut se produire même chez la personne boulimique qui a un poids normal du fait de l’alternance de jeûne et de surconsommation d’aliments. C’est surtout le stress psychique, souvent très important chez ces femmes rarement en paix avec elles-mêmes, qui cause l’aménorrhée. Le risque d’ostéoporose est élevé si l’aménorrhée est prolongée.

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Rupture des niveaux de taux de sucre dans le sang :
-> pas assez de sucre dans le sang/hypoglycémie: peut indiquer de problèmes avec le foie ou les reins et peut mener à une détérioration neurologique et mentale, à des problèmes dans les systèmes immunitaires et circulatoires.

Ketoacidose :
-> Hauts niveaux d’acides dans le sang (cétones) causées par la combustion des graisses par l’organisme (au lieu des sucres et des hydrates de carbone) pour fournir de l’énergie. Peut résulter du jeûne, de purges répétées, de la déshydratation, de l’hypoglycémie et/ou de l’abus d’alcool (peut aussi résulter d’un diabète non contrôlé). Peut conduire au coma et à la mort.

Déficience en fer, anémie :
-> empêche le transport de l’oxygène dans le sang et peut mener à de la fatigue, essoufflement, infections accrues et palpitations cardiaques.

Infection et insuffisance rénale :
-> vos reins « nettoient » les toxines de votre corps, régule la concentration d’acide et balancent l’hydratation. Les carences en vitamines, la déshydratation, l’infection et la basse tension sanguine augmentent les risques d’infection rénale et peuvent causer des dommages irréversibles.

Ostéoporose :
-> réduction des os par diminution de la masse osseuse due à la perte de calcium et des protéines osseuses, prédisposant à des fractures.

Ostéoponie :
-> masse osseuse en dessous de la moyenne indiquant une carence en calcium et/ou vitamine D conduisant à l’ostéoporose. Les carences/déséquilibres hormonaux associés avec la perte du cycle menstruel peuvent aussi accroître le risque d’ostéoporose et d’ostéoponie.

Arthrite (dégénérative) :
-> peut être causée par les déséquilibres hormonaux et des carences en vitamines ainsi que par des stress accrus au niveau des articulations chez les personnes souffrant d’hyperphagie compulsive. Syndrôme de l’articulation tempero-mandibulaire et problèmes liés à l’arthrite dégénérative à l’intérieur de l’articulation mandibulaire de la mâchoire (là où la mâchoire inférieure est reliée au reste du crâne) provocant des douleurs, des maux de tête, des problèmes de mastication et d’ouverture/fermeture de la bouche. Des carences en vitamines et des grincements de dents (souvent liés au stress) peuvent en être les causes.

Aménorrhée :
-> perte du cycle menstruel (due au manque de sécrétion de l’hormone oestrogène par les ovaires). La perte de cycle peut aussi mener à l’ostéoporose et à l’ostéoponie.

Hématomes :
-> des carences en vitamines qui amoindrissent la capacité du corps à se réparer lui-même, la pression sanguine basse et une grande perte de poids peuvent mener à ces que la personne ait souvent des « bleus », qui peuvent mettre longtemps à guérir.

Problèmes dentaires, décalcification des dents, érosion de l’émail dentaire, caries, gingivite :
-> ceci est causé par les acides et les enzymes de l’estomac (via le vomissement), par des carences de vitamine D et de calcium, et par des déséquilibres hormonaux. Peut aussi être dû au manque d’exercice de mastication de certains aliments. Des problèmes dentaires peuvent parfois indiquer la présence de problèmes cardiaques.

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Des régimes, des cures ou encore des méthodes, il en existe des dizaines qui ont pour but de vous faire maigrir.

Pourtant ils peuvent aussi vous rendre malade et même dérégler votre corps.

Un corps déréglé par des régimes déséquilibrés

Lorsque l’on entreprend un régime, c’est généralement dans l’optique de perdre rapidement du poids.

C’est une première erreur : plus la perte de poids est rapide, plus le corps se dérègle.

En effet, il est perturbé par cette restriction alimentaire soudaine. Il ne sait pas comment réagir face. C’est un peu comme lorsque vous partez en voyage : en changeant d’alimentation, les premiers jours vous pouvez ressentir quelques désordres digestifs.

Pour le régime c’est la même chose, le corps ne reconnait pas cette façon de s’alimenter. Résultat : il est perturbé.

Des organes au ralenti

Pour réagir, il doit fournir plus d’énergie (qu’il ne trouve plus dans l’alimentation) ce qui peut entraîner une fatigue inhabituelle. En plus, lorsque le régime est déséquilibré (riche en protéines, absence de fruits et légumes, etc.), certains organes peuvent subir des dommages.

Des problèmes rénaux mais aussi hépatiques peuvent survenir avec, à terme, des conséquences irréversibles si le régime est poursuivi sur une longue période sans aucun suivi médical.

Autre problème qui touche principalement les femmes : le risque d’ostéoporose. Il est plus élevé chez la femme et la consommation d’aliments riches en calcium est indispensable pour limiter les fractures.

Cependant, de nombreuses femmes arrêtent les laitages dans le cadre d’un régime.

Les conséquences ne se font pas attendre : les os se renouvellent toute la vie. Si l’organisme manque de calcium, les os sont moins solides et le risque de fracture plus grand. L’arrêt des laitages est d’autant plus injustifié que certaines études ont montré que les personnes qui consommaient des laitages étaient en moyenne moins en surpoids que celles qui n’en consommaient pas du tout.

Les échecs à répétition de régime sont mauvais pour l’estime de soi

Dans plus de 95 % des cas, le régime se solde par une reprise du poids perdu, avec généralement des kilos « bonus » qui s’y ajoutent.

Résultat : non seulement le régime a été pénible (il n’est jamais agréable de se priver de ce qu’on aime manger) mais en plus, il n’y a aucune amélioration au final puisque le poids est rapidement repris (souvent bien plus vite qu’il n’a été difficilement perdu) et augmenté.

La principale conséquence est psychologique : l’échec de n’avoir pu réussir ce qu’on entreprenait.

Diminution de l’estime de soi

Les effets du régime sur la confiance en soi mais aussi sur l’image de soi sont plus ou moins importants selon les personnes, mais existent dans tous les cas.

Cela peut entraîner des dépressions, mais aussi des troubles du comportement alimentaire graves (anorexie, boulimie).

En plus, un régime raté peut entraîner la personne dans un cercle vicieux qui la pousse à toujours tenter de maigrir, en vain. Comme ce régime est inefficace, des troubles psychologiques interviennent, liés à l’échec récurrent.

Afin de protéger sa santé mentale, il est donc très important de ne pas se lancer dans un régime sans consulter son médecin. Il pourra vous donner des conseils adaptés à votre mode de vie (remplacer certains aliments par d’autres, par exemple).

En suivant une psychothérapie ou ayant un soutien pyschologique avec un psychopraticien (nouvelle appelation qui remplace psychothérapeute), il pourra suivre votre évolution et vous éviter d’en faire une obsession.

Inefficaces : des kilos systématiquement repris

Malgré toute la bonne volonté que l’on met pour faire un régime, la reprise du poids et même de kilos supplémentaires semblent inévitables. La question des déçus du régime est : pourquoi ?

Lorsque l’on entame un régime trop strict, le corps est perturbé et se dérègle pour parvenir à faire fonctionner le corps avec moins d’aliments. Et comme ce n’est pas dans l’alimentation qu’il trouvera du « carburant », il pompe dans les réserves de l’organisme, ce qui entraîne une perte de poids.

Sauf que, l’organisme est très malin et ne compte pas se laisser faire.

C’est pourquoi, plutôt que de transformer les graisses stockées (ce qui est compliqué à faire), il puisse des forces dans les muscles (beaucoup plus facile), entraînant principalement une perte de poids qui correspond à la fonte des muscles et non des graisses.

Ensuite, si l’alimentation n’est toujours pas suffisante, il va établir des priorités : protéger le cerveau et certains organes comme le cœur, par exemple.

Mais ça signifie aussi que d’autres organes fonctionneront moins bien, c’est par exemple le cas des reins, du foie ou du pancréas qui peuvent se dérégler à leur tour.

Sur la balance, le résultat est là : il y a une perte de poids. Mais une fatigue et des désagréments se font aussi sentir : constipation, diarrhée, problèmes hormonaux, etc.

L’effet yoyo

Après le régime, c’est le retour à une alimentation normale.

Le problème, c’est que ce changement d’alimentation va être un signal pour refaire les stocks que le corps était en train d’épuiser. Grâce aux nouveaux aliments, le corps qui est déréglé va faire des réserves au plus vite pour éviter un nouvel état de famine comme il vient de vivre pendant le régime.

La reprise de poids est donc inévitable et très rapide : c’est l’effet yoyo !

Références: linternaute.com, expérience professionnelle

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Un corps déréglé par des régimes déséquilibrés…

Des régimes, des cures ou encore des méthodes, il en existe des dizaines qui ont pour but de vous faire maigrir.

Pourtant ils peuvent aussi vous rendre malade et même dérégler votre corps.

Lorsque l’on entreprend un régime, c’est généralement dans l’optique de perdre rapidement du poids. C’est une première erreur : plus la perte de poids est rapide, plus le corps se dérègle. En effet, il est perturbé par cette restriction alimentaire soudaine. Il ne sait pas comment réagir face. C’est un peu comme lorsque vous partez en voyage : en changeant d’alimentation, les premiers jours vous pouvez ressentir quelques désordres digestifs. Pour le régime c’est la même chose, le corps ne reconnait pas cette façon de s’alimenter. Résultat : il est perturbé.

Des organes au ralenti

Pour réagir, il doit fournir plus d’énergie (qu’il ne trouve plus dans l’alimentation) ce qui peut entraîner une fatigue inhabituelle. En plus, lorsque le régime est déséquilibré (riche en protéines, absence de fruits et légumes, etc.), certains organes peuvent subir des dommages. Des problèmes rénaux mais aussi hépatiques peuvent survenir avec, à terme, des conséquences irréversibles si le régime est poursuivi sur une longue période sans aucun suivi médical.

Autre problème qui touche principalement les femmes : le risque d’ostéoporose. Il est plus élevé chez la femme et la consommation d’aliments riches en calcium est indispensable pour limiter les fractures. Cependant, de nombreuses femmes arrêtent les laitages dans le cadre d’un régime. Les conséquences ne se font pas attendre : les os se renouvellent toute la vie. Si l’organisme manque de calcium, les os sont moins solides et le risque de fracture plus grand. L’arrêt des laitages est d’autant plus injustifié que certaines études ont montré que les personnes qui consommaient des laitages étaient en moyenne moins en surpoids que celles qui n’en consommaient pas du tout.

La suite demain…

Source: sante.journaldesfemmes.com

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Marie-Josée LeBlanc, nutritionniste de l’Université de Montréal met en garde les personnes qui sont attirées vers les régimes protéinés.

Comme le régime Dukan qui, déjà cet automne, a été épinglé par l’Agence nationale de santé sanitaire (ANSES) française pour les risques de carences à long terme que ce type de régimes amaigrissants engendrent, notamment pour la santé des os, du cœur et des reins.

« Le Régime Dukan est le genre de régime faible en glucides (Atkins, Montignac, South Beach Diet) dont on entend parler très souvent.

Les aliments permis sont très riches en protéines et il n’y a pratiquement pas de glucides, surtout durant les premières étapes. Les régimes faibles en glucides et élevé en protéines, comme c’est le cas pour le régime Dukan, peut entraîner des carences alimentaires étant donné le manque de variété des aliments permis. Ce type de régime pose un risque de carence qui peut mener entre autres à l’anémie, à un manque de calcium et à l’ostéoporose*.

Cela fonctionne le premier mois, mais est-ce qu’on peut tenir longtemps ?

Les études démontrent qu’à long terme, on risque de reprendre le poids perdu, voire en gagner davantage. La méthode Dukan continuera donc à les attirer parce qu’elle permet d’en perdre vite, du moins  à court terme… ».

Or souligne Marie-Josée LeBlanc, « 50% des femmes en bonne santé estiment qu’elles devraient perdre du poids ».

A ces femmes – et aux hommes qui sont également très nombreux dans ce cas – l’ANSES rappelle qu’il est impératif de consulter « un spécialiste – médecin nutritionniste, diététicien, psychopraticien spécialisé en addiction – qui pourra leur proposer le régime correspondant aux caractéristiques de chacun ».

*Ces risques ont été confirmés en France par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : le besoin nutritionnel moyen en vitamine C de l’adulte n’était pas couvert par les trois premières phases du régime et qu’au cours de la phase 1 et 2, l’apport en fibres serait dix fois moindre que le niveau conseillé.

 

Sources : ANSES, 25 novembre 2010 ; Université de Montréal, 2 mars 2011, site Internet www.extenso.org, du Centre universitaire de nutrition préventive NUTRIUM de l’Université de Montréal ; Rapport de l’ANSES, Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement.

 

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Le docteur David Servan-Schreiber et 39 scientifiques internationaux lancent un appel pour sensibiliser les médecins à l’importance de la vitamine D dans la prévention de l’ostéoporose, des maladies cardiaques et du cancer.

La vitamine D est indispensable à la santé

Des données scientifiques substantielles existent désormais mettant en évidence le rôle de la vitamine D dans la prévention du cancer. De multiples études ont établi de façon raisonnable qu’un taux suffisant de vitamine D est associé, indépendamment des autres facteurs de santé, avec une incidence plus faible de plusieurs types de cancers, dont, entre autres, les cancers du sein, du colon, des ovaires, des lymphomes non-hodgkiniens.

Les études scientifiques montrent que le statut vitaminique pour la vitamine D (indexé par le niveau sanguin de 25-hydroxyvitamine D) de la plupart des personnes en Amérique du Nord et en Europe doit être grandement amélioré pour obtenir une réduction substantielle de l’incidence et de la mortalité par cancer. En plus du cancer, plusieurs études épidémiologiques ont montré qu’un statut vitaminique D plus élevé est aussi associé à un risque réduit de plusieurs autres maladies chroniques graves, telles que les maladies cardiaques et accidents cérébrovasculaires, l’ostéoporose, la sclérose en plaque, et le diabète du type 1 chez l’enfant. Plusieurs études ont aussi observé qu’un statut vitaminique D plus élevé est associé à une incidence plus basse et une sévérité moins grande de la grippe, de la pneumonie et de plusieurs autres maladies infectieuses.

La plus grande partie de la population est déficitaire en vitamine D

Plusieurs études récentes ont montré qu’un taux optimal de 25-hydroxyvitamine D devrait se situer entre 75 et 150 nmol/L (30 et 60 ng/mL). On estime qu’aux Etats-Unis près de 80% des personnes – de tout âge – on un statut vitaminique D insuffisant (indexé par un taux de 25-hydroxyvitamine D dans le sang de moins de 75 nmol/L ou 30 ng/mL). En France, l’étude SU.VI.MAX a démontré que plus de 70% des adultes – hommes et femmes – ont un statut insuffisant. S’agissant des femmes ménopausées, une grande étude européenne estime que 79,6% ont un statut insuffisant sur l’ensemble des pays européens. Ce nombre s’élève à 90,4% en France.

Un statut vitaminique plus élevé peut être obtenu en augmentant les apports nutritionnels de vitamine D, ou par une exposition appropriée au soleil (sans augmentation significative du risque de cancer de la peau). L’apport adéquat de vitamine D pour une réduction du risque de cancer dépend pour chaque individu de son âge, de la pigmentation de sa peau (claire ou foncée), de son mode de vie et de la latitude de sa région de résidence. Les études scientifiques récentes indiquent qu’un apport de 1.000 à 2.000 unités internationales (UI) par jour pourrait prévenir une proportion substantielle de cancers et serait aussi efficace pour réduire le risque de chutes, de fractures, de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de sclérose en plaque et de diabète de type I dans l’enfance.

Un apport plus important encore pourrait être nécessaire pour les personnes âgées et celles qui sont rarement à l’extérieur, celles qui évitent l’exposition au soleil, ou celles dont la pigmentation de la peau est foncée et qui vivent dans des pays du Nord, à cause de la diminution de la synthèse cutanée de vitamine D par exposition au soleil. Le choix d’une dose plus importante peut être fait par un médecin sur la base du taux sérique de 25- hydroxyvitamine D mesuré en hiver.

Pour ceux dont le statut vitaminique est évalué par un test sanguin, le niveau idéal de 25-hydroxyvitamine D doit être établi en consultation avec un professionnel médical, sur la base des caractéristiques de chaque individu.

Une recommandation générale pour les professionnels de santé qui choisissent d’évaluer le statut vitaminique de leurs patients par une prise de sang est de prendre comme objectif la fenêtre allant de 75 à 150 nmol/L (30 à 60 ng/ml), en dehors de contrindications spécifiques. Les contrindications sont rares et le plus souvent connues des médecins. Aucune intervention médicale n’est totalement exempte de risque, et celle-ci n’est pas une exception.

Les patients devraient être informés dans le détail des risques qui leur sont spécifiques.

A ce jour, la Société Canadienne du Cancer recommande un dosage spécifique pour la supplémentation en vitamine D : 1.000 UI par jour pendant l’automne et l’hiver pour tous les Canadiens, et 1.000 UI par jour toute l’année pour les adultes à plus haut risque de déficit en vitamine D (c.à.d, les personnes âgées, ceux qui ne sont pas à l’extérieur souvent, ou ceux dont la peau est de pigmentation foncée).

Nos recommandations

Un soutien beaucoup plus important à la recherche scientifique sur le rôle de la vitamine D dans la prévention du cancer et d’autres maladies graves est nécessaire. Toutefois, sur la base des faits déjà établis, nous recommandons que :

• Pour la plupart des personnes souffrant d’un cancer, d’une maladie cardiovasculaire, d’ostéoporose, d’une insuffisance rénale chronique, ou d’une autre maladie associée au déficit en vitamine D, pour les personnes au dessus de 60 ans, et pour les personnes dont la pigmentation de la peau est foncée, qu’un test sanguin de 25-hydroxyvitamine D soit obtenu sous l’égide de leur médecin. Sur la base de ce test, nous recommandons une supplémentation nutritionnelle adaptée ou une exposition modérée au soleil qui permette de maintenir un niveau sanguin toute l’année entre 75 et 150 nmol/L (30 et 60 ng/ml).

• Pour la population dans son ensemble, que soit initiée de façon urgente une réflexion de santé publique menée par les autorités de santé de chaque pays sur l’importance de subvenir aux besoins en vitamine D avec une supplémentation nutritionnelle de 1.000 à 2.000 UI par jour, particulièrement pendant les mois d’automne et d’hiver.

Lire le dossier consacré à la vitamine D sur LaNutrition.fr


Les 40 Signataires

– David Servan-Schreiber, MD, PhD – Clinical Professor of Psychiatry, University of Pittsburgh, USA

– Annie J. Sasco, MD, DrPH, Team Leader, Epidemiology for Cancer Prevention, Inserm and Université Victor Segalen, Bordeaux, France

– Jean-Claude Souberbielle, PhD – Hopital Necker-Enfants malades et Université Paris Descartes, France – Barbara Boucher, MD, Queen Mary University of London, Blizard Institute of Cell and Molecular Science, London, U.K.

– Carlos A. Camargo Jr, MD, DrPH, Associate professor in the department of Epidemiology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, USA

– Pr. Vincent Castronovo, M.D., Ph.D, Breast Cancer Oncologist, Chairman, Department of Biology, Faculty of Medicine, Director, Metastasis Research Laboratory, Head of GIGA-Cancer, University of Liege, Belgium

– Etienne Cavalier, PhD, Service de Chimie Médicale, CHU Sart Tilman, Liège, Belgique

– Laurent Chevallier, MD, Praticien Attaché au CHU de Montpellier. Enseignement de nutrition à l’Université. Président de la Commission Alimentation du Réseau Environnement Santé

– Catherine Cormier, MD, Service de rhumatologie, Hôpital Cochin , Paris, France

– Heidi Cross, MD, Professor, retired from the Department of Pathophysiology, University of Medicine, Vienna, Austria

– Pr. Harald Dobnig, MD, Klinische Abteilung für Endokrinologie und Nuklearmedizin, Univ.-Klinik für Innere Medizin,Medizinische Universität, Graz, Austria

– Pr. Patrice Fardellone, chef de service de Rhumatologie, CHU d’Amiens, France

– Pr. François Feron, Neurobiologie des Interactions Cellulaires et Neurophysiopathologie, CNRS UMR 6184, Faculté de Médecine Nord, Université Aix Marseille

– Pr Gérard Friedlander, Chef de service des Explorations Fonctionnelles hôpital Européen Georges Pompidou et hôpital Necker-Enfants malades, Paris.et centre de recherche « croissance et développement », directeur de l’unité Inserm 845 (homéostasie du phosphate), France

– Stephen Genuis, MD, Clinical Associate Professor in the Faculty of Medicine at the University of Alberta, Canada

– Edward Giovannucci, MD, PhD, Professor of Nutrition and Epidemiology, Harvard Medical School, Boston, USA

– Adrian F. Gombart, PhD, Associate Professor, Department of Biochemistry and Biophysics, Oregon State University, USA

– Edward D. Gorham, MPH, PhD, Associate Professor, Moores Cancer Center and Dept of Family and Preventive Medicine, University of California, San Diego, USA

– William B. Grant, PhD – Sunlight, Nutrition and Health Research Center (SUNARC)

– Pierre S. Haddad, Ph.D. Professeur titulaire, Département de pharmacologie, Faculté de médecine, Université de Montréal, Canada

– Robert P. Heaney, MD, John A. Creighton University Professor & Professor of Medicine, Creighton University Medical Center, Omaha, USA

– Martin Hewison, PhD, Professor of Orthopedic Surgery, University of California at Los Angeles, USA

– Michael F. Holick, MD, PhD – Professor of medicine, physiology and biophysics, Boston University School of Medicine, USA

– Bruce W. Hollis, MD, Professor of Pediatrics, and Biochemsistry and Molecular Biology, Director of Pediatric Nutritional Sciences, Medical University of South Carolina

– Christian Jamin MD, spécialiste en médecine interne endorcinologie de la reproduction et cancer du sein, president de l’Association Française pour l’Après Cancer du Sein (AFACS), Paris, France

– Guillaume Jean, MD, Centre de Rein Artificiel, Service de Néphrologie Hémodialyse, Tassin, France.

– Joan M. Lappe, PhD, Professor of Medicine, Creighton University, Omaha, USA

– Pr Jean-Michel Lecerf, Service de Nutrition Institut Pasteur et Centre Hospitalier Universitaire de Lille, France

– Marie France Le Goaziou, MD, Coordonnatrice du DES de médecine générale, Université Claude Bernard LYON1, France

– Pr Ziad Massy, Division de Pharmacologie et Nephrologie, Université de Picardie – Jules Vernes, INSERM ERI-12 et Centre Hospitalier Universitaire d’Amiens, France

– Jean-Loup Mouysset, MD, Medical Oncologist, Polyclinique Rambot-Provençale, Aix-en-Provence, Président de l’association Ressource

– Pr. Charles Pierrot-Deseilligny Service de Neurologie, hôpital de la Salpêtrière, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, France

– Stefan Pilz, MD Department of Internal Medicine, Division of Endocrinology and Nuclear Medicine, Medical University of Graz, Austria

– Gregory A. Plotnikoff, MD, Medical Director, Center for Integrative Medicine, Abbott Northwestern Hospital, Minneapolis, MN

– Pr. Dominique Prié, service d’Explorations Fonctionnelles Hôpital Necker-Enfants malades Faculté de médecine Necker, Université Paris-Descartes, France

– Simone Saez, MD, Dr Human Biology, ex Chef de Service, Centre de lutte contre le Cancer, Lyon, France – Vin Tangpricha MD, PhD, Associate Professor of Medicine, Emory University, Atlanta, GA

– Jean-Paul Viard, MD, PhD, Praticien Hospitalier, Centre de Diagnostic et de Thérapeutique Unité fonctionnelle de Thérapeutique en Immuno-infectiologie (T2i), Hôtel-Dieu, Paris, France

– Susan J. Whiting, PhD, Professor of Nutrition, College of Pharmacy and Nutrition, University of Saskatchewan, Canada

– Armin Zittermann, MD, Department of Cardio-thoracic Surgery, Heart Center North Rhine-Westfalia, Rhur University Bochum, Germany

http://www.lanutrition.fr/Vitamine-D-l-appel-de-David-Servan-Schreiber-a-4206.html

La prise de poids
les rides
et la perte de cheveux
sont les symptômes du vieillissement les plus redoutés par les femmes

michellepfeiffer

« Quels sont, pour vous, les signes du vieillissement les plus redoutés ? »

C’est ce qu’a demandé un institut de sondage à 450 femmes.

Réponse : la prise de poids, l’apparition des rides et la perte des cheveux.

Les chercheurs s’étonnent que la perte de taille ne figure pas sur le podium des signes de l’âge les plus redoutés par la gente féminine. Le vieillissement peut pourtant s’accompagner d’une perte de taille pouvant aller jusqu’à 20 centimètres.

Un facteur peu pris en compte par les volontaires ayant répondu au sondage mais qui ne doit pas être pris à la légère : la perte de taille est en effet un marqueur d’ostéoporose. Les chercheurs soulignent qu’une perte de plus de 3 centimètres entre 30 et 60ans doit amener à consulter son médecin, car c’est un indice de fracture vertébrale éventuelle.

Enquête IPSOS Santé réalisée auprès de 450 femmes de 25 ans et plus en nov. 2008