5 étoiles !

Ce livre est le premier du genre, à ma connaissance, qui est le seul guide pratique sur la course aux ultra-marathons (toute distance supérieure à 26,2 kilomètres…).

Combien de jours par semaine courez-vous?

Répétition du même parcours ?

Kilométrage hebdomadaire ?

Avec un groupe ?

Courir seul ?

Hal Koerner, coureur de plus de 120 ultramarathons et vainqueur du plus dur des 100 milles aux États-Unis (Western States 100) et propriétaire du Rogue Valley Runners à Ashland, Oregon (le nouveau foyer pour Ultra-runners) a écrit ce nouveau guide très lisible.

Le livre contient beaucoup de bons conseils sur :

nutrition, hydratation, ampoules, frontales, bâtons de randonnée, sel, chaussettes, courir dans la neige, altitude, caféine, passer au travers des sentiers battus, se peser aux points de contrôle pour éviter une hyponatrémie ou une déshydratation grave (gagnez ou perdez 7% de votre poids en plus et vous êtes souvent contraint de quitter la course), etc…

Couv_HDCar l’ultramarathon laisse très peu de place à l’erreur.

Inutile d’apprendre à la dure – prenez un coup d’avance sur vos concurrents grâce au « Guide de l’ultrarunning » de Hal Koerner : un manuel complet dans lequel vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour préparer n’importe quelle course dont la distance excède celle d’un marathon !

Quelle que soit votre distance – du 50 au 160 kilomètres – vous trouverez dans ce manuel d’entraînement les réponses à toutes les questions que vous vous posez.

Hal vous révèle les secrets qu’il a appris, mais il ne s’arrête pas là.

Vous y trouverez aussi plusieurs séances d’entraînement qui ont fait leurs preuves et quelques petits tuyaux qui vous aideront à préparer votre ultra.

Vous y apprendrez notamment à :
• choisir le meilleur équipement
• vous alimenter et vous hydrater
• choisir la course qui vous correspond
• maîtriser les techniques de la course sur sentiers
• vous protéger de l’altitude, des orages et de la chaleur
• concevoir une stratégie de course
• préparer votre équipe et vos accompagnateurs
• adopter les bonnes dispositions mentales pour rallier la ligne d’arrivée

Sans oublier trois programmes d’entraînement détaillés pour préparer un 50K, un 80 ou un 100K et un 160K.

Commencez l’ultra en toute confiance, et finissez fort grâce à ce guide !

Qui est l’auteur ?

Scott Jurek est né dans le Minnesota, aux Etats-Unis, de parents polonais. Il a eu une enfance difficile, entre une mère atteinte d’une sclérose en plaques et un père autoritaire.

Scott a très vite été, dès son plus jeune âge, en contact avec la nature, mais rien ne le prédestinait à l’ultramarathon, il n’aimait d’ailleurs pas la course à pied.

Mais tout a changé durant l’été 1994, lorsqu’il a participé avec son ami à la Minnesota Voyageur 50-Miler, une épreuve courue dans des conditions extrêmement difficiles dans laquelle il se classe deuxième, convaincu alors d’un potentiel évident. «Après cette course, j’avais attrapé le virus», dira-t-il.

Ensuite, il enchaîne les courses de longue distance qu’il gagne les unes après les autres.

Source: « ​Le Guide de l’Ultrarunning », de Karl Koerner, Talent Sport

Qui n’a jamais bu (ou fait boire) un verre de lait pour renforcer ses os ?

Qui ose dire non à son médecin quand il propose – en accord avec les recommandations officielles – un dépistage du cancer du sein ou de la prostate après 50 ans ?

Qui s’est rendu compte  (un peu tard) que son yaourt 0% censé l’aider à maigrir était en fait une soupe d’additifs et de sucres douteux ?

Et si on arrêtait de se laisser déposséder de notre santé ?

C’est ce que propose Jérémy Anso dans Santé, mensonges et (toujours) propagande.

En examinant avec attention la recherche en nutrition et en médecine, il a dressé ce constat terrible : les recommandations nutritionnelles et les pratiques médicales actuelles sont issues, en grande partie, des industriels.

Évidemment, il ne dit pas qu’avant c’était mieux, qu’avant l’industrialisation de la nourriture et l’avènement des firmes pharmaceutiques, tout le monde était en bonne santé. Mais si la possibilité de fabriquer certains médicaments en masse a amélioré la santé de millions de personnes, elle a cependant fait perdre de vue le bon sens et l’expérience des aînés au profit… du profit.

Tout comme l’industrialisation de la nourriture nous a progressivement éloignés des vrais aliments.

Comment les conflits d’intérêt minent les pratiques médicales

Les groupes industriels débordent d’imagination et d’énergie quand il s’agit de défendre leurs intérêts, leurs marques et leurs produits.

Leurs stratégies visent à faire en sorte que les mesures réglementaires ne soient pas trop contraignantes et à ralentir les prises de décisions qui pourraient être défavorables, afin de continuer à faire autant de profit que possible.

Pour cela, ils utilisent diverses tactiques – détaillées par Jérémy Anso – pour influencer le discours scientifique ainsi que les politiques de santé publique et l’opinion publique.

Ces conflits d’intérêts ont conduit à des recommandations comme

« Si vous êtes diabétique, les glucides doivent représenter 50 à 55% de vos apports caloriques quotidiens »,

« Après 50 ans, un homme doit faire doser son PSA contre le cancer de la prostate »
ou encore le célèbre « Il faut boire du lait pour avoir des os solides » qui ne reposent en réalité sur aucune base scientifique solide.

Pire : elles ne protègent pas du danger qu’elles sont censées faire éviter et induisent même parfois des effets inverses, avec des conséquences importantes sur notre qualité de vie.

Redevenez acteur de votre santé avec le nouveau livre des éditions Thierry Souccar  « Santé, mensonges et (toujours) propagande », de Jérémy Anso.

– Découvrez les effets pervers des conflits d’intérêt sur les résultats des études comme sur les recommandations officielles.
– Suivez les conseils diététiques pratiques issus de la recherche indépendante récente.
– Dites non en toute connaissance de cause aux examens inutiles et aux médicaments plus dangereux qu’efficaces.
– Ecoutez les experts sans lien avec l’industrie.

Pour découvrir comment les pratiques industrielles et la loi ont changé depuis 2004, téléchargez l’extrait de la préface de Thierry Souccar et Me Robard.

 

A lire et/ou à offrir !

 

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Regardez cette Vidéo Inspirante de l’Auteur (cliquez) !

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Je fais de ma vie un grand projet…

Je décide d’agir pour changer durablement !

Il est difficile de changer tous les domaines de sa vie à la fois, n’est-ce pas ?

Les travaux d’une maison se font pièce par pièce…

… Aussi est-il recommandé de choisir un domaine prioritaire dans lequel l’on souhaite voir changer des choses.

Je fais de ma vie un grand projet.jpgGuillaume Fond propose dans ce nouveau  livre de nous reconnecter à notre vie, en nous guidant dans l’appréhension ET la compréhension des événements de la vie ordinaire.

Car oui !

Souffrance et interrogations du quotidien peuvent se transformer en joie et bienveillance émotionnelle.

Les barrières se trouvent d’abord dans notre esprit.

Mais comment changer ces croyances si ancrées qui nous empêchent de devenir la personne que nous souhaitons incarner dans le monde?

L’auteur se livre, dès les premières pages, autour de son expérience personnelle.

Il invite le lecteur à la réflexion autour d’une approche complète du «soi» : corps, émotions, esprit et communication. Il aborde plusieurs aspects : couple, famille, travail, santé, nutrition.

Autour de conseils avisés et d’un ton résolument franc, Guillaume Fond structure sa pensée avec pédagogie, permettant au lecteur de cheminer progressivement de la réflexion à l’action avec des exemples simples et concrets.

Et parce que notre vie restera notre plus grand projet, elle mérite sans attendre toutes les attentions !

Je recommande la lecture de ce livre 🙂

L’auteur :

Guillaume Fond est docteur en psychiatrie et en neurosciences, enseignant, chercheur. Il est animateur régulier dans le Magazine de la santé auprès de Marina Carrère d’Encausse sur France 5.

Source: « Je fais de ma vie un grand projet », de Guillaume Fond, édition Flammarion

psychotherapie, addiction sexuelle, dépendance, boulimie, F.Duval-Levesque psychopraticien, hypnothérapeute, coach, Toulouse, TCC, hypnose, mal-être, fibromyalgie, échelle douleur

Voici un précieux  livre de guérison !

La fibromyalgie est une maladie classée par la médecine traditionnelle comme étant invalidante, neurodégénérative et évolutive, sans cause et sans traitement et sans possibilité de guérison.

Wikipédia l’a défini comme :

« …une maladie associant des douleurs musculaires et articulaires diffuses, une fatigue, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs mineurs et des troubles de l’humeur d’intensité variable et d’évolution chronique. Le diagnostic est établi d’après l’examen clinique, habituellement normal en dehors d’une sensibilité à la pression des tissus mous, et d’analyses biologiques simples, l’ensemble permettant d’écarter d’autres diagnostics.

Cette maladie, fréquente, potentiellement invalidante, touche le plus souvent les femmes d’âge moyen. La cause est inconnue, et une anomalie de fonctionnement du système nerveux central est supposée. Il y aurait une sensibilisation excessive des récepteurs impliqués dans la perception de la douleur. Le traitement, uniquement symptomatique, repose habituellement sur l’association de médicaments et de mesures non médicamenteuses. »

La fibromyalgie est une maladie qui toucherait entre 2 et 3 millions de Français, et près de 14 millions de personnes en Europe. Il a fallu de nombreux rapports et enquêtes pour que cette maladie soit mieux cernée, reconnue et donc mieux encadrée par le milieu médical français.

Et pourtant, si l’on pouvait en guérir ?

Au sortir d’un combat de dix années, Évelyne Jouval, à travers son témoignage, prouve que c’est possible.

Cela au prix de recherches personnelles.

Incomprise par le corps médical et livrée à elle-même face à une médecine conventionnelle ne lui apportant aucune solution, elle a rejeté tout traitement chimique et s’est orientée vers diverses alternatives qui lui ont été bénéfiques.

  • Si cette maladie, dite invisible, échappe à tout examen, pourquoi le nombre de malades explose-t-il ?
  • Pourquoi, alors que la fibromyalgie ne répond à aucun traitement, les professionnels de la santé prescrivent-ils, à outrance, des antidépresseurs, anti-inflammatoires, antidouleurs….aux effets secondaires bien connus ?
  • Pourquoi négligent-ils toute pollution aux métaux lourds ?
  • Pourquoi ne se penchent-ils pas sur les méfaits de l’alimentation industrielle ?
  • Pourquoi ne prennent-ils pas au sérieux les répercussions sur l’organisme d’un corps en déséquilibre acido-basique ?
  • Pourquoi ne proposent-ils pas un changement de l’alimentation et/ou une détoxification de l’organisme ?

En réponse à ces questions, Évelyne Jouval a exploré diverses pistes. Nous les découvrons avec elle.

Thérapies, médecines alternatives non conventionnelles et changement d’alimentation lui ont ouvert le chemin de la guérison.

psychotherapie, addiction sexuelle, dépendance, boulimie, F.Duval-Levesque psychopraticien, hypnothérapeute, coach, Toulouse, TCC, hypnose, mal-être, fibromyalgieElle vous livre son parcours.

Évelyne Jouval choisit d’explorer diverses pistes, seule ou accompagnée de professionnels de santé ouverts et qualifiés.

Grâce à sa ténacité, sa persévérance, son courage et sa foi en sa guérison, l’auteur ouvre un chemin qui permettra à d’autres personnes de s’y aventurer et d’avancer vers leur bien-être.

Ce livre est préfacé par le Docteur Alain Tuan Qui dont voici un extrait de sa préface :

« Ce livre témoignage nous fait comprendre que la voie de la guérison n’est pas une mais multiple, avec le vécu de chacun, ses souffrances et son environnement personnel et familial.

Il faut savoir que dans ce genre de maladie, la dimension holistique (globale) de l’être prend tout son sens et son importance.

L’art de savoir décrypter les messages du corps et de la tête, passera par la rencontre de thérapies aussi bien physiques (nutrition, jeûne, phytothérapie, massages, acupuncture, Yoga, Qi Gong, médecine chinoise et ayurvédique, …) que psychologiques (psychothérapie, psychanalyse, hypnose, sophrologie, …)

à chacun de trouver sa voie et surtout de rencontrer le médecin et/ou le thérapeute qui sera à l’écoute avec ses yeux, ses oreilles, son toucher, son savoir et surtout son cœur.

Donner un espoir de guérison à tous les fibromyalgiques, mais aussi aider leurs proches et les médecins à mieux les comprendre, les soutenir et les guider vers le chemin de la guérison : ce livre aura alors atteint son objectif ! »

 

 

Source: « J’ai guéri de la Fibromyalgie » de Evelyne Jouval, éditions Lysandra

Dès 2006, en lien avec les grandes unités de recherche internationales, LaNutrition.fr a développé des préconisations sur l’équilibre alimentaire.

Elles ont été mises à jour ces derniers mois et rassemblées dans le nouveau guide La Meilleure Façon de Manger.

Ce guide a deux objectifs :

faire bénéficier le grand public des toutes dernières découvertes sur la nutrition, qui trop souvent restent cantonnées dans les revues scientifiques et les congrès.

proposer une alternative crédible aux recommandations officielles qui bénéficient surtout à l’industrie agro-alimentaire, comme les 3 à 4 produits laitiers par jour, ou qui proposent des repères désuets comme le « manger moins gras ».

En effet, contrairement à ce que pensent de nombreux médecins et diététiciens, et contrairement à ce que l’on croit dans les ministères, les programmes nutritionnels étatistes ne représentent pas un idéal nutritionnel. Il y a certes de bonnes choses comme l’objectif de relever la consommation de fruits et légumes, ou celui de diminuer la consommation de sel et de sucre, mais aussi des a priori déconcertants, des simplifications abusives et des conseils très surprenants.

Ainsi les recommandations officielles:

• reflètent un état des connaissances suranné : l’idée selon laquelle on peut maigrir en mangeant moins de graisses, et en les remplaçant par des glucides (céréales et pommes de terre essentiellement) est démentie par des centaines d’études scientifiques

• reposent sur des équivalences abusives : par exemple, l’idée qu’un fruit entier est équivalent à un verre de jus de fruits

• ignorent de nombreux concepts novateurs qui aident les gens à mieux choisir leurs aliments, comme l’index glycémique

• manquent de précision. Par exemple, sur le choix des corps gras, celui du pain, des fruits et légumes…

Les recommandations officielles, qu’elles soient françaises, canadiennes, suisses ou belges restent hélas au moins autant influencées par l’arrière-plan économico-culturel dans lequel baignent ces pays, que par les données scientifiques objectives.

En ce sens, ces recommandations récompensent les productions céréalière et laitière ainsi que l’élevage pour la viande et les fabricants de produits allégés.

Les recommandations officielles sur les féculents

Prenez les féculents, une gloire de la production agricole et de l’industrie agro-alimentaire.

Pour le PNNS, évidemment, on n’en mange pas assez. Selon le PNNS, en effet, les féculents
« nous apportent ce qu’on appelle des « glucides complexes » qui contrairement aux glucides simples des aliments sucrés (sucre, boissons sucrées, confiseries, pâtisseries, desserts lactés, etc.) fournissent une énergie que le corps est capable d’utiliser progressivement. »

Le premier étudiant en diététique venu peut vérifier lui-même (pour peu qu’il veuille bien s’extraire du lavage de cerveaux qui prévaut dans les écoles) que c’est un mensonge.

La majorité des féculents sont digérés rapidement. Ils ont, comme on le dit en nutrition, un « index glycémique (IG) élevé ». C’est vrai pour la plupart des pains proposés à la vente, la majorité des céréales du petit déjeuner, la plupart des plats de pommes de terre, le riz blanc…

Même le pain complet, s’il est à base de blé et de levure, a un IG élevé.

A la question délicate de savoir si les féculents font grossir, le PNNS répond : « Non, contrairement à ce qu’on pense souvent, les féculents ne font pas grossir. C’est par contre ce qu’on a l’habitude de mettre avec qui enrichit considérablement les plats. D’ailleurs, les féculents sont une bonne manière d’éviter la prise de poids, puisqu’ils permettent de tenir entre les repas et évitent ainsi le grignotage à tout moment de la journée. » 

Toutes les études montrent que c’est là aussi un mensonge : les aliments à index glycémique élevé, c’est-à-dire les féculents majoritairement consommés font bien grossir. Alors, oui aux féculents, mais en respectant quelques règles :

• il n’y a aucune obligation de manger des féculents « à chaque repas, selon l’appétit » ; ce qui doit guider ce choix, c’est d’abord le niveau d’activité physique ;

• il faudrait privilégier des plats de féculents dont la charge glycémique est basse ou modérée, comme la patate douce, ou de petites portions de pâtes.

Lisez plus en détail nos préconisations sur les féculents dans cet extrait de La Meilleure Façon de Manger, le guide 100% indépendant, basé sur la science.

 

http://amzn.to/1KRJZ73A propos des auteurs

Thierry Souccar est le directeur de LaNutrition.fr, le premier site indépendant sur l’alimentation et la santé. Il a fondé en 2006 la maison d’édition qui porte son nom, afin de diffuser en toute indépendance une approche naturelle de la santé, basée sur la science. Il est le premier à avoir remis en cause les bénéfices du lait sur notre santé.

Angélique Houlbert est diététicienne nutritionniste Elle mène ses consultations au sein de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe où elle a participé à la mise en place de Bilans Nutritionnels et d’une Ligne Nutrition, elle est aussi formatrice et conférencière pour diverses entreprises et organismes.

La MFM a été conçue en toute indépendance avec la rédaction de LaNutrition.fr et la collaboration de 15 chercheurs de renommée internationale.

 

Et vous, quand allez-vous lire ce livre indispensable pour votre alimentation ?

Source : « La meilleure façon de manger, avec le seul guide indépendant des lobbies« , de Thierry Souccar et Angélique Houlbert, éditions Thierry Souccar

Ce que vous devez faire :

1. Faites savoir au chef d’établissement dans lequel votre enfant est scolarisé que vous refusez toute propagande sucrière. Demandez notamment si les enseignants qui dispenseraient des conseils de nutrition ont été « formés » dans le cadre de l’accord avec le CEDUS.

2. Ecrivez au ministre de l’Education nationale pour demander l’annulation immédiate de cet accord. Adresse et téléphone ici.

3. Saisissez votre député pour qu’une question sur cet accord sidérant soit posée au gouvernement. Liste des députés ici.

Une pétition pour demander l’annulation de cet accord a été mise en ligne par un internaute. C’est ici.

Ecoutez la chronique du Dr Dominique Dupagne sur France Inter du 6 février.

Le CEDUS n’est pas seul à disséminer sa propagande dans le poulailler scolaire. Lisez ici comment l’industrie laitière forme elle aussi de nouveaux consommateurs.

 

 

Incroyable mais vrai : le ministère de l’Education nationale a confié à l’industrie du sucre le soin d’éduquer nos enfants à la nutrition !

La mobilisation de tous est nécessaire pour faire reculer le ministre.

Que diriez-vous si le gouvernement demandait au laboratoire Servier, le fabricant du Mediator, d’informer la population sur les moyens de traiter le surpoids et le diabète ?

S’il confiait à Monsanto une campagne d’information sur les OGM ?

C’est pourtant l’exploit qu’a réalisé le ministre de l’Education nationale le 29 octobre 2013, en permettant au CEDUS, organisme de propagande de l’industrie du sucre, de délivrer pendant 5 ans aux enseignants, aux élèves et à leurs familles une « information sur la nutrition et la santé ».

En d’autres termes, il a confié au renard la gestion du poulailler.

L’accord prévoit en effet que le CEDUS « élabore et diffuse des supports d’information, la réalisation d’actions d’information, l’organisation de conférences et de visites d’entreprises, l’accueil de jeunes et d’enseignants dans le cadre de manifestations publiques. »

Consulter l’accord entre le ministère et l’organisme de propagande de l’industrie du sucre

Pour se faire une petite idée de la haute qualité de l’information que le CEDUS va faire entrer dans nos chères têtes blondes avec la bénédiction du ministère, rendez-vous sur les sites lesucre.com et sucre-info.com, qui seront les fers de lance de l’opération. Préparez-vous à un grand numéro de propagande sucrière.

Sur le sucre et le diabète

Ce que dit le CEDUS à nos enfants :

« Contrairement à une idée reçue il n’y a pas de lien de cause à effet entre la consommation de glucides en général ou de saccharose (sucre) en particulier et le diabète. »

Ce que dit la science :

L’analyse récente de 11 études portant sur 310819 montre que les personnes qui consomment le plus de boissons sucrées ont un risque plus élevé de diabète et/ou syndrome métabolique que celles qui en consomment le moins. (1)

L’analyse récente de 22 études conclut qu’une consommation élevée de glucides est associée à un risque accru de diabète de type-2. (2)

L’analyse récente de 20 études contrôlées et randomisées trouve que les régimes pauvres en glucides (donc en sucre) améliorent les marqueurs du risque cardiovasculaire des diabétiques et devraient faire partie de la stratégie de management du diabète.(3)

L’American Diabetes Association souligne que « la quantité de glucides et d’insuline [endogène] disponible représente le facteur le plus important influençant la réponse glycémique et devraient être prises en compte dans le régime du diabétique. (…) Pour une bonne santé, la consommation de glucides sous la forme de légumes, fruits, céréales, légumes secs, laitages devrait être conseillée de préférence aux autres sources, en particulier celles qui contiennent des graisses, des sucres et du sodium ajoutés. »

Sur le sucre et le poids

Ce que dit le CEDUS à nos enfants :

« Aucune relation directe entre consommation de sucre – en dehors d’apports caloriques excessifs – et prise de poids n’a été mise en évidence dans les études récentes. »

Ce que dit la science :

De très nombreuses études, épidémiologiques, cliniques, expérimentales ont trouvé que la consommation de produits sucrés fait grossir. (4)

Les chercheurs de la plus grande unité de nutrition au monde, l’Ecole de santé publique de Harvard considèrent qu’il y a aujourd’hui suffisamment de preuves pour affirmer que la consommation de boissons sucrées fait grossir. (5)

Sur le sucre et le cancer

Ce que le CEDUS dit à nos enfants :

Le CEDUS affirme que les experts du Fonds mondial de recherches sur le cancer (WCRF) ne proposent pas de recommandations particulières pour les aliments sucrés. Sous-entendu, le sucre est exonéré de toutes responsabilités pour ce qui est du risque de cancer.

Ce que dit le WCRF

Le site du WCRF explique que « les preuves scientifiques montrent que les régimes alimentaires constitués d’aliments trop riches en énergie, en particulier les aliments transformés qui sont souvent riches en graisses et en sucre, augmentent notre risque de surpoids ou d’obésité, ce qui augmente le risque de plusieurs cancers, dont le cancer du côlon et le cancer du sein. »

Consulter le site du WCRF

 

 

Sources :

(1) Malik VS, Popkin BM, Bray GA, Després JP, Willett WC, Hu FB. Sugar-sweetened beverages and risk of metabolic syndrome and type 2 diabetes: a meta-analysis. Diabetes Care. 2010 Nov;33(11):2477-83.

(2) Alhazmi A, Stojanovski E, McEvoy M, Garg ML. Macronutrient intakes and development of type 2 diabetes: a systematic review and meta-analysis of cohort studies. J Am Coll Nutr. 2012 Aug;31(4):243-58.

(3) Ajala O, English P, Pinkney J. Systematic review and meta-analysis of different dietary approaches to the management of type 2 diabetes. Am J Clin Nutr. 2013 Mar;97(3):505-16.

(4) Hu FB. Resolved: there is sufficient scientific evidence that decreasing sugar-sweetened beverage consumption will reduce the prevalence of obesity and obesity-related diseases. Obes Rev. 2013 Aug;14(8):606-19.

(5) Johnson RJ, Segal MS, Sautin Y, Nakagawa T, Feig DI, Kang DH, Gersch MS, Benner S, Sánchez-Lozada LG. Potential role of sugar (fructose) in the epidemic of hypertension, obesity and the metabolic syndrome, diabetes, kidney disease, and cardiovascular disease. Am J Clin Nutr. 2007 Oct;86(4):899-906.

Obésité : la malbouffe n’est pas seule responsable.

Le surpoids grandissant des jeunes serait dû à un ensemble de mauvaises habitudes apprises parfois à la cantine, mais aussi à la maison.

La nourriture des fast-foods est loin d’être la cause majeure de la progression rapide de l’obésité chez les enfants et adolescents.

Depuis des années, on a pointé du doigt cette forme d’alimentation dans l’épidémie d’obésité.

Mais ce ne serait que la partie émergée d’un problème plus général: les mauvaises habitudes nutritionnelles des jeunes tout au long de la journée, «apprises» à la maison mais aussi relayées par certaines cantines ou restaurants universitaires.

C’est l’un des résultats d’une étude réalisée par des scientifiques de l’université de Caroline du Nord, publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition.

-hypnose-f-duval-levesque-psychotherapie-coach-psychopraticien-hypnose-emdr-sophrologie-addiction-dependance-depression-mal-etre-soutien-psy-boulimie-addiction-sexuelle, obesite, fast food, parents, apprentLes chercheurs ont utilisé les résultats d’une étude nationale américaine effectuée entre 2007 et 2010, incluant 4466 enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans.

Leur prise alimentaire était répertoriée, aussi bien en termes de calories qu’en termes de provenance de la nourriture et des boissons, établissements fast-foods ou autres. Les enfants ont pu ainsi être classés en trois catégories: ceux, 50 %, qui ne consommaient pas de fast-food ; ceux, 40 %, qui étaient faibles consommateurs de ce type de nourriture, c’est-à-dire qu’elle leur procurait moins de 30 % des calories ingérées ; et ceux, 10 %, qui étaient de grands consommateurs de fast-food, celle-ci leur apportant plus de 30 % des calories de leurs repas.

Ce qui a permis aux chercheurs de déterminer quels étaient les facteurs les plus déterminants dans la relation entre le régime alimentaire et le risque d’obésité.

Conclusion: si se nourrir de fast-food en grande quantité n’est pas recommandé, ce facteur n’est qu’une petite part d’un tableau général de mauvaises habitudes alimentaires, avec une consommation insuffisante de fruits et légumes. Tandis que, inversement, les aliments dits «industriels» et les boissons sucrées sont majoritaires.

Des parents qui cuisinent moins

«C’est ce qui réellement détermine l’obésité des enfants et adolescents, affirme le Pr Barry Popkin, qui a dirigé l’étude. Manger au fast-food est juste l’un des comportements qui résultent de mauvaises habitudes d’alimentation.

Le fait que les enfants qui mangent beaucoup de fast-food sont effectivement plus à risque de devenir obèses ne prouve pas que ce sont les calories issues de ces repas qui doivent en porter la plus grosse part de responsabilité.»

Le Pr Popkin, qui dit ne certainement pas être un fan de fast-food, estime que, «peut-être, les enfants qui consomment de la fast-food le font parce que leurs parents n’ont pas le désir ou le temps de cuisiner des produits frais et plus sains à la maison».

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Bénéficiez d’une information (entretien de 30 minutes gratuit et sans engagement) pour un soutien psychologique, une psychothérapie ou du coaching en cliquant ici

Passez les fêtes sans stresser et penser à votre poids ?

C’est réalisable en suivant quelques conseils nutrition et d’organisation.

On fête Noël une fois

C’est tentant de participer à tous les déjeuners et tous les dîners de Noël, mais pour garder la ligne, il est préférable d’en refuser quelques uns ou de faire en sorte de regrouper le maximum de gens le même jour. Si vous ne pouvez pas échapper à la multitude des repas, mangez à chaque fois avec modération.

Joyeuses Fêtes, hypnose, f-duval-levesque-psychotherapie-coach-psychopraticien-EMDR, sophrologie, addiction-dependance-depression-mal-etre-soutien-psy-boulimie-addiction-sexuelleA l’apéritif, on préfère les légumes

Adieu, chips industrielles, très très riches en matières grasses et sels, proposez plutôt les chips de légumes! Astuce apéro maison : faites cuire al dente des petits pois frais et proposez des chips de légumes toutes rondes très savoureuses.

Fuyez les biscuits apéritifs, et craquez sur une variété de petits légumes frais et croquant, champignon, choux fleur, carotte, courgette, tomate cerise…

A l’apéritif, on limite les matières grasses

Tarama, et sauces industrielles grasses… Préparez vos accompagnements maison avec des yaourt allégés. Pensez au guacamole, avocat, fromage blanc allégé et coriandre.

Rillette de canards, d’oie… pensez plutôt rillette de saumon ou de thon. Très facile à préparer, elle apporte plutôt de la légèreté et de bons nutriments. On les tartine sur des feuilles d’endives ou des bâtonnets de concombre !

Remplacez les charcuteries par de la viande de grison, et pourquoi pas du saucisson allégé.

Pour le dessert, on choisit

De déguster des fruits et une toute petite part de bûche. On prévoit de servir plutôt une bûche aux fruits glacée plutôt qu’une bûche au chocolat à la crème.

On multiplie …

…les heures de sport pendant la semaine de Noël. On essaie de pratiquer une heure de sport par jour. On évite les escalators, on descend une station de métro avant. On cumule des petits efforts pour prendre un peu d’avance sur les gourmandises des fêtes de fin d’année, voui madame !

 

Voili-voilou 🙂

« Une association de défense du vin a réussi à torpiller la diffusion de la brochure de l’Institut national du cancer ! »
Cette brochure présentée en février 2009, qui préconisait de ne pas boire une goutte d’alcool pour éviter tout risque de cancer devait être diffusée aux professionnels de santé.

« Le risque de cancer s’accroît dès le premier verre d’alcool ». Cette phrase de la brochure de l’Institut national du cancer (Inca) sur l’alcool et le risque de cancer présentée à la presse en février 2009 a fait grincer des dents bon nombre de défenseurs du vin mais aussi les spécialistes de nutrition. Cette brochure tirée à 70 000 exemplaires qui devait être largement diffusée risque de rester au fond des tiroirs.

En effet, l’association Pour l’honneur du vin créée pour l’occasion a déposé un recours auprès du Ministère de la Santé pour empêcher sa diffusion. Avec succès semble-t-il.

Jean Charles Tastavy président de l’association Pour l’honneur du vin raconte : « en menant notre propre enquête, nous avons constaté que la brochure n’a pas été distribué aux médecins et professionnels de la santé comme c’était prévu et que la brochure téléchargeable sur le site du Ministère a disparu ».

Que conteste Pour l’honneur du vin ? La validité scientifique de la brochure de l’Inca et en particulier l’omission volontaire ou non des études qui ont conclue à un effet positif de l’alcool, en particulier du vin.

A l’époque de la présentation de la brochure, LaNutrition.fr avait souligné les incohérences et les omissions de ce travail et s’était étonné que l’Inca néglige de présenter une analyse globale des relations entre consommation d’alcool et santé, éludant notamment l’impact sur la mortalité et ne distinguant pas le cas spécifique du vin, ses antioxydants et son mode de consommation (consommation quotidienne, aux repas, dans le cadre d’un régime équilibré et riche en folates).

L’association de Jean-Charles Tastavy a de son côté fait traduire en français le rapport international World Cancer Research Fund (WCRF) sur lequel s’est basé l’Inca.

Il se trouve que les conclusions de l’Inca ne concordent pas avec les conclusions du rapport international. Pour l’honneur du vin dénonce un détournement des résultats en faveur de l’interdiction totale de boire du vin.

Pour Jean Charles Tastavy « cette affaire n’est surement pas pour rien dans le retard de présentation de la version définitive du plan cancer 2009/2013 qui était prévue pour juin de cette année ».

Source : LaNutrition.fr

Je ne peux mieux faire que de vous donner la copie de l’article du site LaNutrition.fr.

Allez faire un tour : il le mérite et vous découvrirez beaucoup de choses !

LaNutrition.fr, le 01/12/2008
Des milliers de décès prématurés pourraient être prévenus si les déficits en vitamine D qui touchent plusieurs millions de Français étaient activement corrigés. Cette situation inacceptable est encouragée par le niveau trop bas des apports conseillés dans les pays développés. LaNutrition.fr ouvre le dossier du scandale de la vitamine D et demande à chacun de pétitionner les autorités sanitaires pour exiger de relever les apports conseillés.
Thierry Souccar
Qu’est-ce que la vitamine D ?

La vitamine D est une substance indispensable qui se comporte comme une hormone et possède de multiples effets physiologiques.
Existe-t-il une seule vitamine D ?
Non. Il existe une dizaine de variantes de la vitamine D, que l’on distingue par un indice numérique.
Les vitamines D2 (ergocalciférol) et D3 (cholécalciférol) sont celles qui nous intéressent le plus :
– La vitamine D2 a été isolée de l’ergot de seigle (un champignon) ; on la rencontre dans les végétaux.
– La vitamine D3 a été isolée à partir de l’huile de poisson. Elle est d’origine animale.
La vitamine D3 des suppléments possède une activité biologique supérieure à celle de la D2.
Il existe de nombreux dérivés de la vitamine D, mais deux d’entre eux, des stéroïdes, jouent un rôle particulièrement important :
– Le 25(OH)D3 ou calcifédiol (aussi apelé calcidiol), qui est souvent considéré comme la forme de réserve, mais qui en réalité possède probablement des effets biologiques propres ;
– Le 1,25(OH)2 D3 ou ­calcitriol, issu de la transformation de la précédente, qui est considéré comme la forme active en particulier dans la prévention des maladies osseuses.
Comment mesure-t-on la vitamine D ?
Les doses sont données en unités internationales (UI) ou en microgrammes (µg), selon l’équivalence suivante :
1 UI = 0,025 µg de calciférol ou encore 1 µg = 40 UI
Dans le sérum, on mesure la vitamine D sous la forme de 25(OH)D3. On utilise pour cela des nanogrammes par millilitres (ng/mL) ou des nanomoles par litre (nmol/L). On passe des ng/mL aux nmol/L en multipliant les premières par 2,5.
Comment nous procurons-nous « notre » vitamine D ?
Plus de 90% des besoins en vitamine D sont issus de l’exposition habituelle au soleil. Voici comment cela se passe sur le plan biochimique : la plupart des cellules du corps synthétisent du cholestérol. C’est un processus long, avec de nombreux intermédiaires. Le dernier de ces intermédiaires est le 7-déhydrocholestérol, précurseur immédiat du cholestérol.
Un peu de ce déhydrocholestérol ou provitamine D3 (5 à 10%), lorsqu’il est exposé au rayons ultraviolets B, est transformé dans une région profonde de la peau en prévitamine D3. La prévitamine D3 est convertie en vitamine D3.
On reçoit aussi un peu de vitamine D de l’alimentation. Mais très peu d’aliments en renferment. C’est le cas des poissons gras comme le saumon le maquereau, le hareng, qui renferment 400 à 800 UI pour 100 g. Les coquillages peuvent apporter 200 à 300 UI, des sardines en boîte autour de 100 UI.
Lorsqu’on s’expose en été en maillot au soleil suffisamment longtemps pour obtenir une dose érythémale minimale (MED), ce qui correspond à une légère coloration rosée de la peau (pas un coup de soleil), on produit autant de vitamine D que l’on en recevrait en avalant 10 000 à 25 000 Ui de vitamine D2.
La vitamine D prévient-elle l’ostéoporose ?
L’analyse de quatre études qui ont donné des suppléments de vitamine D3 à des personnes âgées de plus de 65 ans a conclu qu’à la dose de 800 UI par jour, il semble possible de prévenir les fractures de la hanche et les fractures non vertébrales. Des doses inférieures ne sont pas efficaces, donc les recommandations françaises pour les plus de 65 ans (400 à 600 UI) sont sous-évaluées. La prévention des fractures dépend d’un niveau de 25(OH)D3 dans le sérum supérieur à 74 nmol/L. En conséquence, un adulte devrait pouvoir compter sur un minimum de 75 nmol/L, ce qui n’est possible en hiver en France, Suisse, Belgique, Canada, qu’en prenant des suppléments de vitamine D ou d’huile de foie de morue.
Il faut faire une remarque : les suppléments ne visent qu’à nous fournir les doses de vitamine D auxquelle notre espèce est génétiquement adaptée. De la même manière, l’ostéoporose ne peut être activement prévenue qu’en consommant les doses de sels de potassium et d’acides organiques (apportés par les végétaux) auxquelles nous sommes faits.[1]
La vitamine D protège-t-elle du cancer ?
Très certainement. Il existe pour cela des preuves chez l’animal et sur des cultures de cellules. La vitamine D (1,25(OH)2 D3) est un inhibiteur puissant des tumeurs. Elle peut « ordonner » à des cellules précancéreuses de se comporter à nouveau comme des cellules saines. Elle favorise le suicide cellulaire des cellules cancéreuses et freine leur prolifération.
En plus de ces données expérimentales, on dispose d’études concordantes sur l’homme. Regardez la carte des cancers sur le site du National Cancer Institute. Au fur et à mesure qu’on progresse vers le nord, la mortalité pour les cancers du sein, de la prostate et du côlon augmente. Cette corrélation a été trouvée pour 16 cancers, dont les lymphomes non-hodgkiniens et elle ne peut être expliquée par des différences alimentaires, génétiques ou ethniques. Le même constat a été fait pour d’autres régions du monde comme l’Europe, l’ex-URSS, le Japon.
En Grande-Bretagne, les hommes qui prennent leurs vacances au soleil ou qui se mettent régulièrement au soleil ont moins de risque de cancer de la prostate que ceux qui prennent leurs vacances chez eux ou qui évitent le soleil. Selon une autre étude, les enfants qui ont subi des coups de soleil dans l’enfance ou pris régulièrement le soleil en été ont à l’âge adulte un risque moins élevé de cancer de la prostate.[2] En plus, le cancer apparaît chez eux plus tard (72,1 ans en moyenne) que chez ceux qui n’ont pas été exposés aussi régulièrement (67,7 ans).[3]
De la même manière, les personnes qui ont reçu des coups de soleil fréquents dans l’enfance ont moins de risque de développer un lymphome. [4]
Une analyse de mars 2007 qui portait sur 1760 femmes dont les taux de vitamine D étaient connus vient de conclure que celles qui avaient environ 52 ng/ml de (25(OH)D) avaient deux fois moins de risque de cancer du sein que celles dont le taux était inférieur à 13 ng/ml. Ce niveau correspond à une consommation de 4000 UI/j soit quatre fois plus que la limite de sécurité française de 1000 IU/jour.
Une autre analyse de 5 études sur le cancer du côlon pour lesquelles on connaissait le niveau de vitamine D sérique montre que les personnes dont le taux de (25(OH)D) est supérieur à 33 ng/mL ont deux fois moins de risque de cancer que celles dont le taux est inférieur à 12 ng/mL. Pour s’assurer de cette protection, il faut consommer 1000 à 2000 UI de vitamine D3 par jour.[5]
Une étude portant sur 175 pays montre que les taux de cancer des ovaires sont plus élevés dans les pays qui bénéficient d’un faible ensoleillement et ceux qui reçoivent peu d’UVB en raison de la densité de la couche d’ozone. [6]
Une étude a conclu que si les îles britanniques recevaient autant de soleil que la Floride, il y aurait en Grande-Bretagne 22 000 morts de moins par cancer.[7]
L’intuition de Franck et Cedric Garland

Dans les années 1970, les frères Garland, deux médecins épidémiologistes de la marine américaine, intrigués par le fait que la vitamine D s’oppose au développement de tumeurs chez l’animal ou dans des cultures de cellules, ont voulu savoir s’il existait une relation entre cette vitamine et l’incidence des cancers. En 1980, ils montrent que la mortalité par cancer du côlon aux Etats-Unis est plus faible dans les régions ensoleillées du Sud et de l’Ouest, et plus élevés dans les grandes villes noyées dans la pollution et dans les régions nuageuses et brumeuses du Nord-Est, en dépit d’une consommation plus forte de légumes verts. En 1985, ils concluent, à partir d’une enquête alimentaire sur 2 000 employés de Chicago (Illinois) dans les années 50, que ceux qui recevaient le plus de vitamine D avaient, dans les vingt années suivantes, connu 2 fois moins de risque de cancer du côlon que celles qui en avaient consommé moins. En 1990, les deux chercheurs ­montrent que le taux de cancer du sein varie du simple au triple entre les régions du Sud de l’ex-URSS et celles du Nord. La même année, ils étendent la démonstration aux grandes villes des États-Unis : le risque de mortalité par cancer du sein, expliquent-ils, y « est inversement proportionnel à l’intensité de l’ensoleillement ». Un constat établi depuis, pour d’autres types de cancers. Sans l’intuition et l’acharnement des frères Garland, notre connaissance des bénéfices de la vitamine D serait très imparfaite
A-t-on essayé de faire baisser le risque de cancer en donnant de la vitamine D ?
Oui. Dans l’étude américaine WHI, 36 282 femmes postménopausées âgées de 50 à 79 ans ont reçu pendant 7 ans soit un placebo, soit 1000 mg de carbonate de calcium et 250 UI de vitamine D dans le but de faire baisser le risque de cancer du côlon. Mais il n’y a pas eu de différence entre les deux groupes. Ce résultat décevant amène deux commentaires :
– Le niveau de supplémentation en calcium était élevé, puisqu’il conduisait à une consommation cumulée de près de 1900 mg de calcium par jour, dépassant largement les besoins de l’organisme, qui sont de l’ordre de 500 à 700 mg par jour. Donc les suppléments de calcium n’ont probablement pas beaucoup d’effets sur le risque de cancer du côlon.
– Le niveau de supplémentation en vitamine D était bas. Les apports moyens aux Etats-Unis étant de l’ordre de 150 UI par jour, les femmes supplémentées ont reçu au total autour de 400 UI par jour hors ensoleillement. C’est 2,5 fois moins que la dose minimale qu’il conviendrait d’absorber et 6 à 8 fois moins que la dose optimale pour prévenir les cancers du côlon.
Donc cette étude n’apportait pas assez de vitamine D pour observer une réduction du risque.
Le statut en vitamine D peut-il faire une différence une fois qu’un cancer a été diagnostiqué ?
Oui. En Norvège, une femme vit plus longtemps si le diagnostic de cancer du sein est fait en été que s’il est fait en hiver. C’est aussi le cas pour les cancers de la prostate, du côlon, des poumons, et les cancers lymphatiques. Une étude américaine de son côté a établi qu’une personne souffrant d’une forme de cancer du poumon (non à petites cellules) ont plus de deux fois plus de chances de survivre 5 ans si leur maladie est trouvée en été.
La vitamine D peut-elle prévenir les maladies cardiovasculaires ?
Les hypertendus qui s’exposent régulièrement au rayonnement UVB voient leur niveau de vitamine D dans le sang augmenter et dans le même temps leur pression artérielle baisser significativement. [8] Des résultats similaires ont été obtenus avec des suppléments de vitamine D, celle-ci entraînant également une diminution du pouls.[9]
Des vaisseaux sanguins calcifiés sont un signe de maladie cardiovasculaire et des études préliminaires suggèrent qu’un manque de vitamine D favorise la calcification des artères et des vaisseaux. [10]
La vitamine D joue-t-elle un rôle dans les maladies auto-immunes ?
C’est ce que suggèrent les études conduites à ce jour, même s’il faut garder à l’esprit qu’il existe dans ces maladies une composante génétique. Par exemple, le risque de sclérose en plaques, qui concerne aujourd’hui surtout les femmes, est plus élevé dans les régions peu ensoleillées. Dans le sud de l’Australie se rencontrent 5 à 6 fois plus de cas pour 100 000 habitants (136 cas en Tasmanie) que dans le nord plus ensoleillé (20 cas dans les Territoires du nord). En France, un travail conduit par Christian Confavreux (Hôpital Neurologique Pierre Wertheimer, Lyon) a établi que la prévalence de la maladie va de 103 cas pour 100 000 dans le nord-est à 45 pour 100 000 en Corse.
Une vaste étude menée conjointement au Canada, en Grande Bretagne, en Suède et au Danemark auprès de 42 000 personnes atteintes de SEP a trouvé que les bébés nés pendant les mois d’été présentent plus de risques de développer la maladie, probablement parce que la maman enceinte a manqué de vitamine D en hiver.
La vitamine D semble également influencer le risque de diabète de type-1, une maladie auto-immune qui apparaît dans l’enfance. L’étude EURODIAB, conduite dans sept pays européens a rapporté que les enfants ayant reçu des suppléments de vitamine D au cours de leur première année avaient un risque de diabète diminué de 33% par rapport à ceux qui n’en avaient pas reçu. [11] Selon une étude finlandaise, l’incidence de diabète de type-1 à l’âge de 31 ans est diminuée de 80% si les enfants ont reçu un supplément de vitamine D dans l’année qui suit leur naissance. En plus, chez ces enfants ayant reçu de la vitamine D, une réduction supplémentaire de 80% du risque de diabète est observée lorsque la dose de vitamine D a été de 2000 UI par jour.[12]
Y a-t-il un lien entre le manque de soleil et de vitamine D et les épidémies de grippe ?
Probablement. En 1981, un médecin britannique, Robert Edgar Hope-Simpson a émis l’hypothèse qu’un stimulus saisonnier associé au rayonnement solaire explique la saisonnalité remarquable de la grippe. Le rayonnement UVB déclenche la production de vitamine D dans la peau. Les déficits en vitamine D sont très répandus en hiver, alors que la vitamine D active possède des effets marqués sur l’immunité : elle freine l’activité des médiateurs pro-inflammatoires et stimule celle des macrophages. Surtout, elle stimule l’expression de peptides anti-microbiens que l’on trouve dans les globules blancs, les cellules NK et les cellules qui tapissent les muqueuses respiratoires. Lorsqu’on vaccine des volontaires contre la grippe, leur réponse immunitaire est meilleure en été qu’en hiver. On sait aussi qu’un déficit en vitamine D prédispose les enfants aux infections respiratoires. L’exposition aux UV, qu’ils viennent du soleil ou d’une lampe réduit l’incidence des infections respiratoires virales, comme le fait l’huile de foie de morue (riche en vitamine D). Une étude internationale a conclu que l’administration de vitamine D diminue l’incidence des infections respiratoires virales chez l’enfant. [13]
Quel est le statut des Français en vitamine D ?
Qu’il s’agisse de la France, de la Belgique, de la Suisse, ou du Canada, le diagnostic est le même : manque criant et très inquiétant de vitamine D, en particulier d’octobre en avril. En France, les déficits en vitamine D concerneraient en hiver 75 % des citadins français, [14] ce qui les expose à un risque plus grand de fragilité osseuse et de maladies chroniques.
De combien de vitamine D avons-nous besoin selon les autorités sanitaires ?
Dans la plupart des pays francophones, les recommandations pour la vitamine D sont trop basses pour favoriser la santé.
En France l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments a divisé par deux, dans ses recommandations de 2000, les niveaux d’apports déjà faibles de 1992. Elle  estime ainsi que les adultes français de moins de 65 ans, pour rester en bonne santé, n’ont besoin que de 200 UI/jour, au lieu de 400. Les personnes de plus de 65 ans auraient besoin de 400 à 600 UI.
A titre de comparaison, Robert Heaney explique qu’une personne âgée qui dépendrait, pour son apport en vitamine D, des seuls apports conseillés en France pour cette catégorie de la population, soit 400 à 600 UI/j, aurait une concentration de vitamine D qui ferait d’elle une candidate à l’ostéomalacie, un ramollissement osseux comparable au rachitisme de l’enfant, qui est provoqué par une carence en vitamine D !
Alors, de combien de vitamine D avons-nous réellement besoin ?
Le minimum absolu si l’on raisonne à partir de niveau de calcifédiol dans le sérum, est de 20 ng/mL ou (50 nmol/L). Cependant, idéalement, il faudrait pouvoir en permanence compter sur un minimum de 30 ng/mL (ou 75 nmol/L) parce que :
–  à ce niveau, les niveaux d’hormone parathyroïdienne (PTH) sont à leur niveau le plus bas ;
–  à ce niveau, le 25(OH)D3 permet d’approvisionner au mieux les cellules et les tissus de la vitamine D active.
On estime que le corps utilise 5000 UI de vitamine D3 par jour. Pour maintenir des taux de calcifédiol supérieurs à 30 ng/mL, il est nécessaire d’ingérer 1000 UI de vitamine D3 par jour.
La protection contre le cancer du sein s’observe à des taux de 25(OH)D supérieurs à 52 ng/ml.  Comment les obtenir ? En consommant 2000 IU/jour et, à partir de mars-avril, pour les personnes de l’hémisphère nord, en s’exposant environ 12 minutes par jour au soleil de la mi-journée (ce qui est l’équivalent d’une consommation orale de 3000 UI de vitamine D3).[15]
Des chercheurs réunis récemment à Lausanne ont recommandé, en prévention des maladies osseuses, de maintenir une concentration de 25(OH)D supérieure à 30 ng/mL (75 nmol/L) et estimé qu’il faut pour cela recevoir 800 à 1000 UI de vitamine D par jour, soit 4 à 5 fois plus que ce qui est aujourd’hui conseillé par les autorités sanitaires françaises à un adulte.[16]
Armin Zittermann, un chercheur de l’université de Bochum (Allemagne) estime qu’il est nécessaire de consommer 2000 UI de vitamine D chaque jour en hiver pour prévenir les maladies cardiovasculaires.
LaNutrition recommande de viser des taux compris entre 30 et 60 ng/mL. Pour cela, l’apport conseillé par LaNutrition aux adultes est de 1000 UI par jour lorsqu’on ne s’expose pas au soleil.
Mais 1000 UI par jour, n’est-ce pas dangereux ? C’est précisément la limite de sécurité en France !
L’idée que les suppléments de vitamine D pourraient être toxiques au-delà de 1000 UI par jour repose sur les conclusions d’un rapport du Conseil supérieur d’hygiène publique de France. On y lit à la page 117 que, chez l’adulte, des signes de toxicité ont été observés à partir de 10 000 UI par jour (et jusqu’à 50 000 UI). Et de citer comme seule source une étude de 1948. [17] C’est ainsi qu’en appliquant à cette valeur de 10 000 UI un coefficient de sécurité de 10, les auteurs de ce rapport ont jugé qu’il ne faut pas prendre plus de 1 000 UI de vitamine D par jour.
Or dans cette étude, les doses administrées n’allaient pas de 10 000 à 50 000 UI, mais de 50 000 à 150 000 UI par jour !
En voici le détail. Sur 200 patients traités pendant 1 à 21 mois, seuls 35 se « sont plaints de symptômes » évocateurs de toxicité (soif, manque d’appétit, nausée, fatigue, mal de tête, etc…) ou ont présenté des signes biochimiques de surcharge, mineurs et transitoires. Ces 35 patients avaient tous reçu des doses de vitamine D comprises entre 100 000 et 150 000 UI par jour. Les auteurs concluent donc logiquement que « la vitamine D à des doses de 100 000 à 150 000 UI par jour peut provoquer des symptômes de toxicité ou des modifications biochimiques qui indiquent une toxicité. »
La dose de sécurité retenue en France est donc fausse ?

Pour obtenir une dose limite de sécurité, ce n’est pas la valeur seuil de 10 000 UI/j que les rapporteurs français auraient dû diviser par 10, mais bien celle de 100 000 UI. La dose limite de sécurité n’eût pas été arrêtée à 1 000 UI/j, mais à 10 000 UI/j.
Le chiffre de 10 000 UI/j est en tous points conforme aux résultats des études similaires conduites sur ce sujet. Selon le Pr Reinhold Vieth, de l’hôpital Mont SinaÏ de Toronto (Canada), considéré comme le spécialiste mondial de la vitamine D, « aucune étude scientifique sérieuse (pour laquelle sont connues à la fois la dose de vitamine D ingérée et la concentration sérique) n’a montré d’effet indésirable à la dose de 10 000 UI/jour. »
Les études montrant des effets toxiques, comme l’hypercalcémie, ont toutes utilisé des doses de vitamine D au moins égales à 40 000 UI/jour. [18]
Fabrique-t-on de la vitamine D en hiver ?
Non, ou très peu à nos latitudes. La vitamine D n’est synthétisée que dans les conditions où la longueur d’onde du rayonnement solaire est inférieure à 313 nanomètres (1 nm = 10-9 mètre). Or la longueur d’onde la plus faible reçue sur notre planète est d’environ 290 nm, ce qui montre que la « fenêtre » efficace pour la production de vitamine D est étroite. L’intensité du rayonnement solaire décline au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur, et lorsque l’angle zénithal du soleil diminue comme c’est le cas à partir de l’automne et jusqu’au printemps. la France ne reçoit pas de rayonnement inférieur à 313 nm entre novembre et février : nous produisons très peu de vitamine D dans cet intervalle. A la latitude de Paris, par exemple, très peu de vitamine D est fabriquée entre la mi-octobre et la mi-avril.
Et en été ?
En été, le rayonnement efficace n’excède pas 80% du rayonnement total. Il est réduit par la couverture ­nuageuse. Malgré tout, la synthèse de vitamine D par la peau couvre en moyenne les deux tiers des apports.
Voici quelques facteurs qui limitent la quantité de vitamine D fabriquée au soleil ou son utilisation :
–  La couverture nuageuse
– La pollution atmosphérique parce que le dioxyde de soufre, un composant majeur de la pollution atmosphérique, absorbe le rayonnement ultraviolet dans le spectre 290-300
–  Le port de vêtements couvrants
–  La pigmentation de la peau (bronzage, peaux naturellement sombres ou noires) parce que la mélanine, le pigment de la peau, dispute au 7-déhydrocholestérol les photons UVB.
–  L’âge : une personne de 70 ans synthétise 4 fois moins de vitamine D qu’une personne jeune, à exposition comparable, parce que la quantité de vitamine D produite dépend de l’épaisseur de la peau et que les personnes âgées ont une peau plus fine.
–  La corpulence : les obèses ont moins de vitamine D circulante à niveau d’exposition comparable, parce que celle-ci a tendance à être stockée dans les graisses.
–  L’usage de crèmes anti-UV : les crèmes dont l’indice de protection UVB est supérieur à 15 peuvent diminuer de 99% le nombre de photons UVB pénétrant la peau. Ceci est dû au fait que le spectre d’action du coupe de soleil et de la production de vitamine D sont pratiquement identiques.
–  L’exposition derrière une vitre : le verre absorbe la totalité des UVB donc l’exposition derrière la vitre d’une véranda par exemple n’aura aucun effet sur la synthèse de vitamine D.
Faut-il s’exposer au soleil ? Et comment le faire ?
Oui. L’exposition au soleil à raison de 15 à 30 minutes par jour pendant 4 semaines multiplie par 3 à 4 le niveau de vitamine D (25(OH)D3).
Voici quelques règles à respecter :
–  Exposez-vous chaque jour si vous le pouvez, sans vous brûler ni utiliser de crèmes solaires
–  Exposez-vous en France l’été jusqu’à 12h30 –  et à partir de 16h (heure de lamontre)
–  Commencez par vous exposer moins de 5 minutes par jour
–  Exposez votre corps mais protégez votre visage
L’exposition au soleil n’entraîne-t-elle pas un risque de mélanome ?
La plupart des études conduites jusqu’ici indiquent que l’exposition régulière au soleil protége contre le mélanome malin, alors que la maladie est surtout liée à des expositions sporadiques et brutales, et aux coups de soleil sévères. Le bronzage, l’épaississement de l’épiderme mais aussi le statut en vitamine D pourraient expliquer cette protection.
Que penser des aliments enrichis en vitamine D comme les laitages ?
Le niveau de vitamine D dans ces aliments est trop faible pour avoir un effet significatif sur le niveau de vitamine D. Par exemple, les produits laitiers vendus en France apportent environ 60 UI de vitamine D pour 100 g ou 100 mL. Un bol de lait fournirait donc environ 150 UI. Cette quantité de vitamine D n’a qu’une influence minime d’influence sur le niveau de 25(OH)D3 sérique. En plus, ce n’est pas une très bonne chose que de consommer plus de laitages dans l’espoir de recevoir plus de vitamine D dans la mesure où à dose élevée ces aliments ne semblent pas promouvoir la santé.
Quels suppléments utiliser ?
En dehors de l’huile de foie de morue, on trouve en France cinq types de suppléments par voie orale :
– Ceux qui contiennent de la D2 (ergocalciférol) : Stérogyl, Uvestérol, Frubiose vitamine D2
– Ceux qui contiennent de la D3 (cholécalciférol) : Vitamine D3 Bon, Uvédose, Zyma D
– Ceux qui contiennent de la 25(OH)D3 (calcifédiol) : Dédrogyl
– Ceux qui contiennent de la 1,25(OH)2 D3 (calcitriol) : Rocaltrol
– Ceux qui contiennent de la vitamine D3 hydroxylée en position 1 (alfacalcidiol) : Un-Alfa
Le Stérogyl gouttes, qui contient 400 UI de vitamine D2 par goutte, soit 10 µg, est le médicament le plus utilisé dans la prévention du rachitisme chez le nourrisson et le jeune enfant. Il est aussi prescrit chez l’adulte.
Il faudrait dans tous les cas lui préférer la vitamine D3 (Vitamine D3 Bon, Uvédose, Zyma D) parce que celle-ci est 2 à 3 fois plus biodisponible que la D2.[19]
Le calcifédiol, déjà hydroxylé, ne nécessite pas d’activation par le foie, mais cette activation est rarement déficiente, même en cas d’insuffisance hépatique.
Le calcitriol est utilisé dans le traitement des ostéodystrophies rénales dans lesquelles la dernière activation par hydroxylation est défectueuse.
L’alfacalcidol correspond à de la vitamine D3 hydroxylé en position 1. Il est transformé en 1-25(OH)2D3 dans l’organisme. On l’utilise notamment pour traiter les rachitismes résistants aux précurseurs de la vitamine D.
LaNutrition conseille donc des suppléments de D3.

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Bibliographie et références…

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[14] Chapuy, M.-C. Prevalence of vitamin D insufficiency in an adult normal population. Osteoporos Int 1997, 7 : 439-443.
[15] Garland CF, Gorham ED, Mohr SB, Grant WB, Giovannucci EL, Lipkin M, Newmark H, Holick MF, Garland FC. Vitamin D and prevention of breast cancer: pooled analysis. J Steroid Biochem Mol Biol. 2007 Mar;103(3-5):708-11.
[16] Dawson-Hughes, B., Heaney, R. P., Holick, M. F., Lips, P., Meunier, P. J. and Vieth, R., Estimates of optimal vitamin D status. Osteoporos Int 2005; 16: 713-716.
[17] Anning ST : The toxic effect of calciferol. Quart J Med 1948, 17 : 203-228.
[18] Vieth R : Vitamin D supplementation, 25-hydroxyvitamin D concentrations and safety. Am J Clin Nutr 1999, 69 : 842-856.
[19] Houghton L. The case against ergocalciferol (vitamin D2) as a vitamin supplement. Am J Clin Nutr 2006 ;84(4) :694-697.

Aujourd’hui, les effets protecteurs de cette vitamine sur les cancers sont définitivement confirmés. Après d’autres, une nouvelle étude américaine relance le scandale des apports conseillés en vitamine D, ridiculement faibles en France.

Selon elle, avec des apports quotidiens de 2000 UI de vitamine D3, on pourrait éviter 600 000 cas de cancers chaque année.

En mai de cette année le site « LaNutrition.fr » dénonçait le scandale des apports conseillés en vitamine D, insuffisants.

En juin, une étude de grande envergure lui donnait raison, montrant que la vitamine D prévient les cancers. Selon des chercheurs de San Diego (Californie), si les habitants de l’hémisphère Nord prenaient 2000 UI de vitamine D3 tous les jours, 250 000 cancers colorectal et 350 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année.

Cedric F. Garland, spécialiste de la prévention du cancer et ses collègues du Centre du cancer Moores de l’université de Californie, ont estimé en mars dernier le taux sanguin de vitamine D3 optimal pour prévenir le cancer : 55 ng/ml de 25-hydroxyvitamine D (l’indicateur du statut en vitamine D) (1). Ils ont ensuite comparé ce taux idéal avec les taux mesurés en hiver chez les habitants de 15 pays. Parallèlement, les chercheurs ont relevé les mesures satellites d’ensoleillement de ces pays.

Résultat : plus les taux sanguins de vitamine D sont bas, plus le risque de cancer du sein et de cancer colorectal est élevé. L’effet protecteur de la vitamine D commence avec des taux situés entre 24 et 32 ng/ml alors qu’en hiver le taux de vitamine D des Américains du Nord ne dépasse pas les 18 ng/ml (2).

En France, 75% des citadins présentent en hiver un déficit en cette vitamine.

« Le taux sanguin idéal de vitamine D peut être atteint grâce à l’alimentation plus des suppléments et des courtes expositions quotidiennes au soleil (10-15 minutes) » explique le Dr Garland.

Pour prévenir le cancer colorectal, il faudrait, selon ses estimations, un apport de 2000 UI de vitamine D3 par jour. Pour le cancer du sein, il en faut un peu plus : 2000 UI toujours plus quelques minutes d’exposition au soleil (avec au moins 40% de la peau exposée) sauf si bien sûr, la personne présente des risques de cancer de la peau.

Ces recommandations sont très loin des apports en vitamine D conseillés en France !

Ainsi, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a divisé par deux, dans ses recommandations de 2000, les niveaux d’apports déjà faibles de 1992… Elle estime que les adultes français de moins de 65 ans, pour rester en bonne santé, n’ont besoin que de 200 UI/jour, soit des apports dix fois inférieurs à ceuxpréconisés par les chercheurs américains.

A quand une révision des recommandations par l’Afssa ?

Au vu des nombreuses études sur le sujet, espérons que cela soit au plus tôt !

En attendant le réveil des autorités de santé, si vous souhaitez augmenter vos apports en vitamine D3, il vous faudra passer par la case médecin ou internet.

Cette vitamine n’étant délivrée que sur ordonnance (contrairement à la vitamine D2 en vente libre mais moins active).

Côté alimentation, mangez des poissons gras comme le saumon, le maquereau, le hareng qui en renferment 400 à 800 UI pour 100 g. Et n’hésitez pas à vous exposer (modérément) au soleil dès qu’il pointe le bout de son nez.

Sources : (1) Cedric F. Garland : Vitamin D and prevention of breast cancer: Pooled analysis. « The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology« , Volume 103, Issues 3-5March 2007Pages 708-711. (2) Cedric F. Garland. Nutrition reviews, Août 2007.

Rajout du samedi 23 août : si le sujet alimentation & cancer vous intéresse, vous lirez avec profit mes trois articles et interview sur le livre « Anti-cancer » de Servan-Schreiber, en cliquant là.