Parce que c’est la rencontre :

– d’une personnalité névrotique perfectionniste, liée le plus souvent à une culpabilité inconsciente (histoire de l’enfance)
– et d’une organisation sociétale, qui joue sur le registre de la culpabilisation (car c’est le moyen d’obtenir toujours plus de chaque individu).

L’on peut rêver au fait que la société devienne très bienveillante envers tous ces ressortissants…

Chaque personne, atteinte de syndrome d’épuisement personnel émotionnel, pourrait plutôt s’apprendre à s’aimer et à se respecter.

Bien qu’il demeure toujours une tension réelle entre les idéaux d’une société et les comportements individuels qui leur résistent, l’obsession de la minceur conditionne la majorité des comportements alimentaires.

Ils sont jalonnés par les régimes à répétition, par une pratique de l’exercice physique et le contrôle du nombre de calories avalées.

Cependant, littéralement « idéal », la minceur n’est le plus souvent qu’un fantasme porté par des individus qui, bien qu’enviant les corps minces des publicités, n’iraient pas jusqu’à modifier radicalement leurs habitudes alimentaires par un régime trop contraignant.

Le rêve d’un corps mince atteint de plus en plus de monde, mais son influence n’est, heureusement, pas assez forte pour contrôler jusqu’à la moindre envie.

Alors que l’obésité, pendant inverse d’un rapport névrosé à l’alimentation, touche aujourd’hui 20 % de la population mondiale (source : « World Disasters Report 2011 – Focus on hunger and malnutrition »), le phénomène du culte de la minceur, aussi appelé « dys-morpho-pondéro-phobie », fait de l’injonction à la minceur un véritable management du corps. Rien ne doit dépasser ou déborder. Le corps, bien dressé, doit savoir se tenir tout seul avec le strict minimum.

Néanmoins, il est utile de constater que c’est précisément dans une société d’abondance que le modèle esthétique prôné est celui du manque et de la privation… Paradoxe.

 

Sources: scienceshumaines.com, « World Disasters Report 2011 – Focus on hunger and malnutrition », expérience de psychopraticien spécialisé en addiction alimentaire

 

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Un joueur, accroc au poker, poursuit l’Etat français en justice et réclame 100.000€ de dommages et intérêts, car la procédure visant à l’interdire de jeux durant l’été 2010 a échoué. Une première juridique dans l’hexagone.

Erreur dans la procédure d’interdiction de jeux :

Le joueur de 37 ans originaire de Reims, dont le nom n’a pas été communiqué, avait fait la démarche en 2010 d’une interdiction volontaire de jeux au près du ministère de l’intérieur. L’accès aux casinos, cercles de jeux, et aux sites de jeux en ligne lui était donc normalement interdit. Problème, Emmanuel Ludot, l’avocat du plaignant, explique lundi à l’AFP que son client a été enregistré sous une mauvaise adresse ce qui ne l’empêchait pas de jouer en ligne.

Le joueur de poker réclame 100.000€ à l’Etat :

Le ministère, qui a depuis reconnu son erreur, due à une confusion purement technique rapporte RTL, a néanmoins refusé de commenter l’affaire, la procédure judiciaire étant actuellement en cours.

Estimant que cette faute a renforcé sa névrose et son addiction, le joueur réclame 100.000€ de dommages et intérêts à l’Etat.

Actuellement, 36.000 personnes sont interdites de jeux dans l’hexagone.

 

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Être dans le déni n’est pas mentir.

deni« Il s’agit d’un mécanisme de défense par lequel le sujet refuse de reconnaître certains aspects d’une réalité qui paraît évidente pour les autres », explique Ingrid Bertsch, psychologue au CRIAVS de la région Centre.

Le déni puise sa force dans l’inconscient.

Il amène la personne à penser et à agir comme si le délit n’existait pas.

Ou, s’il existe, à en imputer la responsabilité soit à la victime, soit à une cause extérieure (par exemple l’alcool).

En somme, l’auteur ne prend pas conscience de l’aspect négatif de ses actes et de la responsabilité qui s’ensuit.

 

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La dépendance se voit en plusieurs points (on parle ici toujours du point de vue du dépendant) :

  • Le besoin de contact constant : Nous devons toujours l’appeler, savoir où il est sinon on se sent pas bien. Nous ne sommes plus capable de fonctionner normalement.
  • Tout ou rien : Avec la personne aimé, c’est l’amour fou! Cependant, le mauvais point c’est qu’on est tellement passionné par l’autre que dès que quelque chose va mal, on est prêt à rompre. Les émotions sont trop fortes. La relation devient tendue et c’est presque invivable.
  • Vivre à travers l’autre : Dans une relation de dépendance, notre propre vie est mise de côté, elle n’a plus vraiment d’importance. Tout ce qui importe dans notre vie est l’autre, le dépendant vie donc sa vie au travers de la vie de l’autre. Donc, dans un sens on ne peut vivre sans l’autre car sa vie est devenue la nôtre.
  • S’effacer pour laisser toute la place à l’autre : Puisque notre partenaire est l’objet de notre idolâtrie et que notre propre vie n’est qu’un vide total sans lui, nous nous éteignons petit à petit pour ne pas ‘’déranger’’ l’autre. Nous ne voulons pas être en compétition avec le partenaire alors nous nous effaçons pour ne pas nuire ni déranger.
  • Au diable la dignité : Dans une relation de dépendance, nos inhibitions ne sont plus se qu’elles étaient. Dès que le couple est en jeu, nous n’hésitons pas à recourir aux larmes, aux cris et aux menaces. N’importe quoi pour convaincre l’autre de rester. Rien de bon ne peut sortir de cela car l’autre ne restera que par pitié pour vous plutôt que par amour.
  • L’énergie du désespoir : En désespoir de cause, l’imagination est à son zénith. Même si elle est souvent la cause des conflits, l’imagination sera là pour trouver des stratégies d’attaque et de défense en cas de conflits. En effet, prise de panique nous pouvons trouver pleins de ressources en inventant des scénarios pour séduire le partenaire.
  • Le dévouement acharné : Tout faire pour l’autre et même laisser tomber ce qui nous est chère pour ne pas déplaire à l’autre. On fini toujours par se rendre compte que le sacrifice a été fait absolument pour rien et que cela n’en valait pas la peine.
  • Le phénomène d’isolement : Nous devons nous isoler avec la personne pour pouvoir mieux surveiller ce qu’elle fait et aussi pour que la personne n’ai que nous. Nous voulons que notre partenaire nous trouve indispensable à sa vie.
  • Aimer pour deux : Même après une infidélité, le dépendant se convainc que la relation est toujours possible. Même si l’autre semble tout à fait désintéresser, elle s’accroche à de petits gestes d’affections anodins, qui n’en sont peut-être même pas.

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Les personnes obnubilées par le dogme de «l’alimentation saine» sont en train de développer une nouvelle pathologie de l’alimentation.

D’après l’Association suisse de l’alimentation, cette nouvelle obsession nutritionnelle, dénommée «orthorexia» ou «orthorexie nerveuse» – du grec «orthos» qui signifie correct et «orexis» qui signifie appétit – atteint des proportions alarmantes.

Désireux de soigner une maladie particulière ou allant trop loin dans la recherche d’aliments sains, les orthorexiques inventent leurs propres règles alimentaires.

Ils passent de plus en plus de temps à se plier aux exigences qu’ils ont eux-mêmes déterminées et se sentent obligés de planifier leurs repas plusieurs jours à l’avance. Il leur arrive même de prendre un «kit de secours» dès qu’ils sortent. Car ils ne sauraient manger des aliments tout prêts, par crainte des graisses, des produits chimiques ou de tout ce que leur fait redouter leur phobie.

Le respect de leur régime est si contraignant qu’ils se posent en donneurs de leçons et se sentent supérieurs à ceux qui ne montrent pas la même volonté de fer.

«Quelqu’un qui passe ses journées à manger du tofu et des biscuits à la quinoa se sent parfois aussi méritant que s’il avait consacré sa vie à aider les sans-abri», remarque le Dr Steve Bratman, le premier à avoir décrit l’orthorexie, en 1997. A l’inverse, si l’orthorexique déroge à son vœu et craque pour un aliment «interdit», il se sent coupable et souillé. Il se sent obligé de s’auto-punir en durcissant sans cesse ses règles alimentaires ou en pratiquant l’abstinence. Cette attitude est comparable à celle des anorexiques ou des boulimiques, à la différence près que ceux-ci se braquent sur les quantités, alors que les orthorexiques ne sont obnubilés que par la qualité.

Le consommateur européen est bombardé d’informations sur ce qui est «bon» ou «mauvais» pour sa santé. Les alertes alimentaires et les adeptes des produits biologiques ont encore ajouté à la complexité des décisions que les consommateurs doivent prendre en matière d’alimentation.

Pour le Dr Bettina Isenschmid, consultant pour les pathologies alimentaires à l’Hôpital de l’Isle de Berne, cette mobilisation sur les bons et les mauvais aliments pose problème dans la mesure où elle génère, dans les pays occidentaux, une relation à l’alimentation quelque peu névrosée. Lorsqu’ils établissent leurs menus, les Européens se préoccupent aujourd’hui de leur santé. Comment trouver le juste équilibre entre la pratique d’une alimentation saine et l’obsession de manger sain ?

Comme pour tout ce qui concerne le régime alimentaire, la modération est essentielle.

Les changements doivent avoir lieu progressivement, de manière à respecter les goûts et le style de vie de chacun. Manger sain suppose un effet positif sur la santé, mais ne doit pas s’accompagner d’une perte de la joie de vivre ni de la convivialité. Pour vérifier si une personne conserve le sens de la mesure ou au contraire tend à devenir obsédée, essayez de la soumettre au «Test de Bratman sur l’orthorexie» !

Informations complémentaires

Institut national de prévention et d’éducation pour la santé: www.ineps.sante.fr
Association suisse pour l’alimentation : www.sve.org
The Health Food Junkie by Dr. Steve Bratman extracts:http://www.orthorexia.com/

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Le psychotique sait que deux et deux font cinq.
Le névrotique sait que deux et deux font quatre, mais ça l’énerve…

Il vous faut agir au plus tôt !

9%  des salariés européens déclarent avoir été victimes d’intimidation ou de harcèlement moral.

Les médecins du travail reçoivent de plus en plus de salariés en situation de souffrance au travail. Amplification du phénomène ou bien levée d’un tabou ?

Une pathologie de la solitude

Le salarié harcelé se retrouve d’abord isolé face à son problème et manque de recul pour analyser sa situation. Il ne communique pas. Il pense souvent pouvoir s’en sortir seul. Il ne perçoit pas immédiatement sa mise en danger. C’est durant cette phase que le médecin traitant (ou le médecin du travail) peut éviter le passage en phase de décompensation. Car si le harcèlement perdure et en l’absence de prise en charge, s’installe la forme la plus grave de décompensation : un tableau de névrose traumatique. Malheureusement beaucoup ne consultent qu’à ce stade de réparation. Le chemin sera long pour la reconstruction. Le psychiatre complète souvent ce binôme.

Médecin traitant, médecin du travail : une approche commune au début

« Au travail, est-ce que ça va ? » Quel que soit le médecin qui reçoit ce patient, cette question est incontournable devant une situation de souffrance morale. Elle peut suffire à sortir ce salarié-malade de son isolement. Le médecin se place dans une situation d’écoute. Il évalue le degré de souffrance et en recherche la cause. Il faut déculpabiliser ce patient qui a fini par se croire responsable de sa situation. La pression au travail pouvant être très forte, le médecin doit remettre la santé comme préoccupation première. Attention aux patients qui paraissent les plus forts, ils s’effrondrent d’autant plus brutalement !

Le médecin traitant a la connaissance de son patient

Il prend en charge le soin. Il oriente ensuite vers le médecin du travail pour la prise en charge de la situation médico-professionnelle. S’il délivre un arrêt maladie de plus de vingt et un jours, le médecin du travail reverra le patient dans les huit jours suivant la reprise. Pendant la suspension de contrat, la visite de pré-reprise permet d’anticiper la reprise effective, parfois de la différer.

Le recours aux consultations de pathologies professionnelles peut être utile, mais les délais sont longs. Ces consultations spécialisées, hospitalières, ont élargi leur domaine à la souffrance au travail.

Le médecin du travail a la connaissance de l’entreprise

Il orientera vers le médecin traitant pour le soin et l’éventuel arrêt maladie. Par cette première consultation, le médecin du travail informe le patient de la réglementation et de ses droits. Puis il analyse la situation personnelle. Ce patient, qu’il découvre en dehors des visites bisannuelles systématiques, doit être revu. De façon formelle au travers du libellé de la fiche d’aptitude, ou informelle à l’initiative du salarié (« Tout salarié peut consulter son médecin du travail, sur son temps de travail, sans avoir à se justifier. Ce type de visite ne peut pas être pris comme faute. ») Par sa connaissance de l’entreprise, le médecin du travail peut conseiller, proposer des aménagements de poste, parfois intervenir directement. Mais toute intervention, que ce soit auprès de l’entreprise ou du médecin traitant, se fait avec l’accord du patient et dans le respect strict du secret professionnel.

Enfin, chaque médecin doit avoir les coordonnées de l’autre. N’oublions pas le téléphone. La concertation directe entre confrères rend de grands services à nos patients.

La loi définit la prévention primaire

Par la loi, l’employeur a l’obligation d’organiser la prévention dans son entreprise. Au-delà de vingt salariés, les dispositions relatives à l’interdiction de toute pratique de harcèlement doivent figurer au règlement intérieur (ce règlement doit être remis à l’embauche avec le contrat de travail et un exemplaire de la convention collective).

> Les principes généraux de prévention édictés par le Code du travail sont clairs : « […] Il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa sécurité et de sa santé, ainsi que de celles des autres personnes concernées du fait de ses actes ou de ses omissions au travail […] » (article L230-3).

> Tout aussi clair est l’article sur le harcèlement : « Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel […]. » (article L122-49).

Pour toute information, précise, concernant une aide ou un soutien psychologique, ou une thérapie pour guérir, cliquez ici. Un entretien d’une demi-heure vous est aussi proposé, gratuit et sans engagement