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« Je quitte Facebook 🙂 »

Facebook a montré, à répétition, son mépris complet pour la vie privée de ses utilisateurs, et son attitude destructrice envers la démocratie (dont le scandale Cambridge Analytica ne forme que le sommet visible d’un énorme iceberg).
Facebook tolère les négationnistes du réchauffement climatique et combien, combien d’autres messages destructeurs, tout cela au nom de bénéfices publicitaires alimentés par les émotions de peur, colère et de bêtise. 
Beaucoup de révélations d’ex-employés, de controverses, des accusations, et des jugements, montrent que ce réseau social a menti à ses lecteurs et aux institutions boursières, politiques et de régulations. Faisant de la désinformation à tous les niveaux, est malhonnête et impartial dans la diffusion des informations.
Et ce, depuis des années.
Malgré les vœux pieux hypocrites de Mark Zuckerberg, Facebook continue à donner une voix à la haine et à la désinformation, au point que la NAACP et d’autres associations de défense des droits de l’homme américaines et européennes appellent les entreprises à boycotter, et démembrer, ce réseau tentaculaire et monopolistique.
Facebook est une entreprise criminelle,
et je refuse de continuer à alimenter son système.
Le ver était-il dans le fruit depuis sa création ? Nous pouvons le croire, au vu de la personnalité et des valeurs de son fondateur M. Zuckerberg.

Depuis les années 1990, le harcèlement moral au travail est devenu une préoccupation importante pour les salariés.

Vous, peut-être ?

Qu’on l’appelle harcèlement moral comme en France et en Belgique, harcèlement psychologique comme au Québec, mobbing ou bulluing dans d’autres pays, nulle ne conteste la réalité du phénomène et ses conséquences désastreuses.

Actuellement, les analyses et recherches se font plus fines et ne considèrent pas uniquement le processus lui-même, mais aussi ce qui est à l’origine de ces dérapages, de façons à proposer des solutions de prévention et/ou de guérison.

Toutes pointent la gravité extrême du harcèlement moral en terme de santé pour les individus qu’en terme de productivité pour l’entreprise.

En France, le concept de harcèlement moral a émergé en 1998. Il a rencontré un succès médiatique spectaculaire, conduisant à la promulgation d’un loi un an et demi après.

C’est un processus complexe dont l’origine n’est pas liée à une unique cause, mais à différents facteurs psychologiques, sociologiques et mangériaux, qui interagissent et se renforcent les uns les autres.

S’il trouve sa source dans les modes d’organisation du travail, ses dérives sont renforcées par l’évolution des mentalités dans la société moderne, et le changement que cela implique au niveau des personnes.

Il n’et pas possible de comprendre le harcèlement moral sans prendre en compte la perspective éthique, ou morale, de cette agression. Car ce qui domine du côté des victimes, c’est le sentiment d’avoir été injustement maltraitées, humiliées, méprisées.

Une thérapie à base d’hypnose profonde permet de comprendre, et désactiver, les traumas du passé.

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

 

«Trouble de la personnalité,

caractérisé par le mépris des normes sociales, 

une difficulté à ressentir des émotions, 

un manque d’empathie et une grande impulsivité.»


Définition du Larousse

En matière de violences sexuelles, les idées fausses fleurissent…

Pour en finir avec le déni qui prévaut encore face aux victimes, le Dr Muriel Salmona publie « Violences sexuelles, les 40 questions incontournables » (Dunod, 2015). Spécialiste de la mise en lumière du phénomène de la mémoire traumatique et de son traitement, l’auteur s’adresse aux victimes, à leurs proches et aux professionnels.

Elle apporte des réponses claires et argumentées dans la première partie de l’ouvrage aux questions que plus personne ne devrait se poser et dans la deuxième, aux questions que tous devraient se poser.

Une information essentielle et des outils pour la reconnaissance des victimes, leur protection et la mise en place de soins adaptés.

– Pourquoi est-il nécessaire de publier ces 40 questions-réponses concernant les violences sexuelles ?

Aujourd’hui encore, très peu de victimes de violences sexuelles sont protégées et prises en charge, rares sont celles qui parviennent à porter plainte, et lorsqu’elles y arrivent c’est presque toujours un véritable parcours du combattant pour que soit reconnu ce qu’elles ont subi.

La loi du silence, l’impunité et le manque de solidarité envers les victimes sont la règle.

Il y a, hélas, une méconnaissance et une sous-estimation de la réalité des violences sexuelles : qui sait que plus de 20% des femmes en ont subi au cours de leur vie, que les mineures en sont les principales victimes (81% ont moins de 18 ans, 51% moins de 11 ans et 21% moins de 6 ans), qu’elles sont commises dans plus de 80% des cas par des proches, qu’elles ont lieu majoritairement dans la famille et dans le couple ?

Qui connaît la loi et la définition précise d’un viol ou d’une agression sexuelle ?

Qui connaît les mécanismes psychotraumatiques qui permettent de comprendre les réactions et les souffrances des victimes ?

La société est encore dans le déni. Ce déni repose sur ce qu’on nomme la « culture du viol », qui, par un habile retournement met en cause la victime et non l’agresseur. La victime l’a cherché en étant provocante, trop sexy, en ne faisant pas assez attention, en ne résistant pas assez à son agresseur, etc.

Avec l’adhésion du plus grand nombre à un tel système de représentations, non seulement les agressions perdurent mais en plus, les conséquences pour les victimes sont passées sous silence, escamotées, et les victimes sont abandonnées, sans soutien ni soins.

– Quelles idées fausses faut-il encore et toujours combattre dans ce domaine ?

L’un des mythes les plus tenaces est la croyance qu’un viol ou une agression sexuelle est majoritairement commis par un inconnu, la nuit, dans l’espace public et sous la menace d’une arme.

Or rien n’est plus faux, seul un faible pourcentage des viols correspond à ce cliché. Dans la majorité des cas, les violences sexuelles sont infligées à des mineur(e)s, par des proches (famille, écoles, activités périscolaires, institutions de soins …) et pour les adultes, au travail ou dans leur couple. C’est ce que j’explique dans mon ouvrage.

Il y a également l’idée que les viols et agressions sexuelles sont dus à des pulsions sexuelles irrépressibles de l’homme qui agresse. Les stéréotypes sexistes voudraient faire croire que la sexualité masculine est violente par essence et a des besoins incontrôlables qui doivent et ont le droit de s’exercer sur la femme.

Mais c’est faux, le viol est froidement intentionnel, ce n’est pas un désir sexuel qui en est à l’origine mais une volonté d’exercer une domination en prenant possession du corps d’autrui pour l’instrumentaliser.

Par ailleurs, l’idée selon laquelle les victimes mentent ou exagèrent est encore trop largement répandue. Les victimes ont énormément de mal à parler et à se faire entendre, d’ailleurs seules 10% des victimes portent plainte suite à un viol ou une tentative de viol. Le peu d’entre-elles qui osent parler de ce qu’elles ont subi courent le risque d’être mises en cause et maltraitées.

– Vous avez travaillé sur la mémoire traumatique. Comment la définiriez-vous ?

La mémoire traumatique est le symptôme central des troubles psychotraumatiques. En faisant revivre à l’identique (par des réminiscences, des flash-backs et des cauchemars) les pires moments des violences pendant des années, voire des dizaines d’années, elle transforme la vie des victimes en une véritable torture.

Les troubles psychotraumatiques sont des conséquences normales et universelles de violences et ils sont particulièrement fréquents lors de violences sexuelles. Ils s’accompagnent d’atteintes neurologiques qui régressent sous l’effet du traitement (réminiscences). Ces conséquences s’expliquent par la mise en place de mécanismes neuro-biologiques et psychiques de survie à l’origine d’une mémoire traumatique.

amygdale-cerebraleIl est utile de rappeler que la gravité de l’impact psychotraumatique n’est pas liée à une fragilité psychologique de la victime, mais au caractère particulièrement terrorisant et impensable des violences et à l’intentionnalité destructrice des agresseurs qui créent une effraction psychique et un état de choc avec une sidération, c’est à dire une paralysie de toute l’activité du cortex cérébral.

La victime se retrouve alors dans l’incapacité de réagir de façon réfléchie, elle reste pétrifiée ou agit sur un mode automatique. Cet état de sidération est à l’origine d’une cascade de réactions traumatiques, il met le cerveau dans l’incapacité de contrôler la réponse émotionnelle qui rapidement devient extrême avec surproduction d’hormones de stress (adrénaline et cortisol).

Ce stress dépassé représente un risque vital cardiologique et neurologique, pour y échapper le cerveau met en place des mécanismes de sauvegarde exceptionnels afin de désactiver de force la réponse émotionnelle, il provoque une disjonction.

Cette disjonction interrompt à la fois le circuit émotionnel et isole la structure cérébrale à l’origine de la réponse émotionnelle (l’amygdale cérébrale), ce qui entraîne ce qu’on appelle une dissociation traumatique avec une anesthésie émotionnelle (la victime est déconnectée, elle se sent spectatrice de l’évènement qui lui paraît irréel). La disjonction interrompt également le circuit de la mémoire, la mémoire des évènements ne peut pas être intégrée ni transformée en mémoire autobiographique par l’hippocampe (structure cérébrale qui est le système d’exploitation de la mémoire, des apprentissages et des repérages temporo-spatiaux) ce qui entraîne des troubles de la mémoire : amnésies partielles ou complètes et une mémoire traumatique.

– Pourquoi est-il essentiel de traiter la mémoire traumatique ?

Cette mémoire traumatique brute, bloquée dans l’amygdale cérébrale, non intégrée, non différenciée, au moindre lien rappelant les violences, les fera revivre à la victime à l’identique comme une machine à remonter le temps, avec les mêmes émotions et les mêmes perceptions qui leurs sont rattachées (images, odeurs, bruits, paroles, cris, douleurs fulgurantes).

Elle contient non seulement les violences et les émotions  ressenties par la victime, mais également la mise en scène, les paroles, la haine, le mépris et l’excitation de l’agresseur. Tout y est mélangé, sans identification, ni contrôle possible. Cette indifférenciation empêchera la victime de faire une séparation entre ce qui vient d’elle et de l’agresseur.

Là réside l’origine de sentiments de culpabilité et de honte chez la victime.

La mémoire traumatique colonisera la victime et transformera sa vie en un terrain miné, avec d’intenses souffrances et des sensations de danger permanent, l’obligeant à mettre en place des stratégies de survie coûteuses, épuisantes et souvent handicapantes comme des conduites d’évitement (contrôle, hypervigilance, phobies, TOC ) pour éviter tout allumage de la mémoire traumatique, et des conduites dissociantes pour l’anesthésier. Ces conduites dissociantes prennent la forme d’addictions, de mises en danger, de violences contre soi-même (il s’agit de provoquer un stress extrême pour faire disjoncter à nouveau le circuit émotionnel). Rapidement ces conduites dissociantes deviennent de véritables addictions, entraînant des risques pour la santé des victimes.

Il est impossible pour les victimes traumatisées de prendre sur elles, d’oublier, de passer à autre chose, de tourner la page, comme on le leur demande trop souvent… Il est important de savoir que lorsque cette impressionnante mémoire traumatique sera traitée et transformée en mémoire autobiographique, la victime pourra se remémorer les violences sans les revivre.

De même, les phénomènes de dissociation traumatique que présentent souvent les victimes peuvent être trompeurs puisque la victime a l’air calme, détachée comme si rien de grave ne s’était passé. Cet état discordant avec la situation traumatique doit alerter, il est l’indice d’un traumatisme majeur.

L’état dissociatif ne signifie pas que la personne n’est pas en état de détresse; elle est privée de ses émotions et ne peut pas les exprimer.

Les victimes dissociées ont une tolérance aux violences et à la douleur qui font qu’elles ne pourront pas se protéger de situations dangereuses, et qu’elles seront encore plus traumatisées, avec une mémoire traumatique qui se rechargera d’autant plus, se transformant en une bombe à retardement. Quand la personne sort de son état dissocié (parce qu’elle est à distance de l’événement traumatisant et de l’agresseur), sa mémoire traumatique (qui n’est plus anesthésiée par la dissociation) risque fortement d’exploser, déclenchant des réactions émotionnelles exacerbées.

C’est important de comprendre qu’il s’agit encore d’un processus psychotraumatique normal, et que la victime ne devient ni folle, ni « hystérique ».

Sans une prise en charge adaptée, sans soutien et protection, ces troubles psychotraumatiques peuvent durer parfois toute une vie.

Ils sont à l’origine d’une très grande souffrance mentale et d’un possible risque vital (suicide, conduites à risque, accidents, maladies). Ils ont un impact considérable démontré par les études internationales que ce soit sur la santé mentale (troubles anxieux, dépressions, troubles du sommeil, troubles cognitifs, troubles alimentaires, addictions, etc.), ou physique (troubles liés au stress et aux stratégies de survie), et la qualité de vie.

Quelles étapes sont incontournables pour se reconstruire après des violences sexuelles ?

Pour pouvoir se reconstruire, il est impératif que les victimes soient protégées et bénéficient de soutien et de soins spécifiques, mais c’est loin d’être le cas actuellement : 83% des victimes de violences sexuelles déclarent n’avoir bénéficié d’aucune protection et un tiers d’entre elles n’ont pas pu trouver de professionnel formé à la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Les professionnels de santé ne sont que trop rarement formés à ce type de prise en charge. Or, les soins sont essentiels : la mémoire traumatique doit être traitée.

Le rôle du soignant est d’aider la victime à faire des liens, à comprendre, à sortir de la sidération en démontant le système agresseur, à petit à petit désamorcer la mémoire traumatique et à l’intégrer en mémoire autobiographique, décolonisant ainsi la victime des violences et du système agresseur.

L’impact des violences sexuelles sur la santé des victimes est particulièrement important, même cinquante ans après pour les enfants, si aucune prise en charge n’est mise en place. Plus les violences ont été répétées et assorties de circonstances aggravantes, plus les conséquences sont importantes : risque de mort précoce par accidents, maladies et suicides, de maladies cardio-vasculaires et respiratoires, de diabète, d’obésité, d’épilepsie, de troubles de l’immunité, de troubles psychiatriques (dépressions, troubles anxieux, troubles graves de la personnalité), d’addictions, de troubles du sommeil, de l’alimentation et de la sexualité, de douleurs chroniques invalidantes, de troubles cognitifs, etc.

Il est donc urgent et indispensable que les victimes de violences sexuelles puissent bénéficier de soins et d’une prise en charge adaptée.

Malheureusement, tous ces symptômes psychotraumatiques sont le plus souvent interprétés comme provenant de la personne elle-même, de sa nature, de son sexe, de sa personnalité, de sa mauvaise volonté, de ses provocations, ou sont étiquetés comme des maladies mentales ou des déficiences intellectuelles. La personne est alors considérée comme étant à l’origine de ses symptômes et de sa souffrance. C’est avec ces rationalisations que les suicides, les conduites à risque, les explosions de mémoire traumatique et les états dissociatifs traumatiques seront mis sur le compte de troubles de la personnalité (border-line), de troubles du comportement » ou de « problèmes éducatifs » chez les enfants, de dépressions, voire même de psychoses, les violences sexuelles subies n’étant presque jamais évoquées comme cause principale, et la question : « avez-vous subi des violences ? » n’étant que très rarement posée.

Lorsque les victimes ne sont pas repérées, elles ne reçoivent ni la protection ni les soins nécessaires, mais en plus elles sont culpabilisées, voire maltraitées. Elles se retrouvent isolées, souvent exclues, voire marginalisées, à subir de nouvelles violences.

Alors que les soins sont efficaces, la plupart des victimes n’en bénéficient pas et développent des symptômes traumatiques, qui les poursuivent tout au long de leur vie. L’absence de prise en charge est donc une perte de chance considérable pour la victime et un véritable scandale de santé publique. Il est urgent de former les professionnels au repérage, au soin et à la prise en charge des violences sexuelles.

Source: dunod.com/interview/violences-sexuelles-stop-au-deni

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Je suis totalement en accord avec les propos du Dr Salmona.

Lors du rdv d’information ou même pendant les premières séances, les violences sexuelles subies ne sont presque jamais évoquées comme cause principale de tous les symptômes.

Quand je suis en présence de troubles de la personnalité (borderline), de troubles du comportement » ou de « problèmes éducatifs » chez les enfants, de dépressions chroniques, je pose la question : « Avez-vous subi des violences ? ». Vient ensuite un important travail psychothérapeutique.

Dans ma pratique de psychopraticien, mon rôle est d’aider la victime à faire des liens, à comprendre, à sortir de la sidération en démontant le système agresseur, à petit à petit désamorcer la mémoire traumatique et à l’intégrer en mémoire autobiographique, décolonisant ainsi la victime des violences et du système agresseur.

Plus d’infos sur le livre du Dr Salmona dans ma chronique:

https://psychotherapeute.wordpress.com/2016/03/11/violences-sexuelles-40-questions-reponses-incontournables/

 

 

silence couple.jpg

« Les couples meurent

de n’avoir

plus rien à se dire »

 

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Michel Tournier, écrivain français (1924-2016)

Mise en garde : si vous faites le contraire, cela ne fonctionnera pas 😉

cela pourrait même être le guide infaillible pour rester avec votre amoureux(se) !

Les cavaliers de l’Apocalypse

Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous disposez de 4 stratégies qui ont fait leurs preuves. Utilisez-les à profusion et, à elles seules, ces techniques vous donneront 92 % de chances de réussir votre divorce dans l’année qui vient, sinon dans les six mois.

La critique. Ne dites pas que vous n’appréciez pas tel ou tel comportement, attaquez sa personne : « Tu n’es qu’un(e) égoïste. » « Tu fais exprès pour ne pas comprendre. » « C’est de ta faute si ça va mal dans notre couple. » « Je ne peux pas me fier à toi. » « Tu es un(e) irresponsable. » Commencez votre critique de façon brutale, ne lui laissez surtout pas le temps de vous voir venir : « Te voilà, toi. Tu en as encore fait une bonne. Mais à quoi tu penses, bon Dieu ? »

Le mépris. Exprimez vos critiques avec un air de dégoût : « Et tu dis que tu m’aimes ? Non, mais t’es-tu vu l’allure ? » Regardez-le(la) de haut : « T’es incapable de quelque initiative que ce soit. » Riez d’elle et tournez-la en ridicule : « T’es bien comme ta mère ! Frigide ! » Parlez de lui en société : « Hé, savez-vous quoi ? Mon chéri a grossi de dix kilos ! »

La défensive. Si votre partenaire a le malheur de vous critiquer, contre-attaquez immédiatement : « Le problème, ce n’est pas moi, c’est toi. Tu devrais aller voir un psy. » « Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour me retrouver avec ÇA ! » « C’est toujours toi qui commences. » « Bon, c’est reparti. »

La dérobade. Vous voulez faire exploser votre partenaire, faites semblant que vous ne l’entendez même pas : ne laissez pas la pluie de ses injures atteindre le parapluie de votre indifférence. Sortez de la pièce à chaque fois que l’autre s’énerve.

Si vous êtes une femme, utilisez votre arme favorite : la parole. Si vous êtes un homme : le silence.

Ne faites aucune tentative de rapprochement, du genre : « Chéri(e), je crois que notre discussion est mal partie. » Ne dites jamais : « Tu as raison. » Ne vous excusez jamais, ce serait lui donner du pouvoir. N’utilisez jamais l’humour pour désamorcer une querelle. Deux petits trucs supplémentaires : ressassez les mauvais souvenirs et rappelez à votre partenaire toutes les fois où il a gaffé.

Si tout va bien, vous serez en alerte rouge continuelle.

Vous vous détacherez lentement et sûrement l’un de l’autre.

Vos problèmes conjugaux deviendront insurmontables. Vous aurez l’impression qu’il est tout à fait inutile d’en parler à la « tête dure » qu’est devenu votre conjoint.

Tranquillement et sûrement, la solitude s’installera et vous arriverez à mener des vies parallèles. Pour vous aider à endurer tout ça, cherchez des compensations ailleurs ou entretenez vos illusions avec un nouvel amant ou amante. Ne consultez surtout pas un thérapeute en psychothérapie, vous êtes sur la bonne voie : votre couple court à sa perte, à court ou moyen terme. Ce serait dommage d’avoir fait tout ce boucan pour démissionner à la dernière minute et risquer de sauver votre couple à cause d’un intervenant qui aurait le goût et l’expertise pour vous aider.

Pour créer un véritable enfer, devenez manipulateur et retenez votre partenaire par la jalousie (Tu m’appartiens et tu n’as pas le droit d’exister en dehors de moi), par le chantage (Tu agis comme je le veux, sinon je te quitte), par la faiblesse (Si tu me quittes, je me suicide), par la servitude (Je te suis tellement utile que tu ne pourras jamais me quitter) ou par la culpabilité (Tout est de ta faute si ça ne marche pas entre nous).

Ne quittez jamais de telles personnes, car vous possédez, avec elles, une garantie de malheur… à vie.

À moins que…

Évidemment, si vous changez d’idée et décidez de réussir votre vie de couple, vous devrez utiliser les stratégies inverses de celles qui sont décrites ci-dessus et modifiez vos croyances en conséquence. Ce ne sera certes pas facile : vous devrez

– faire des efforts, apprendre à être tolérant, accepter votre partenaire tel qu’il est, vous rappeler les bons souvenirs, vous faire des compliments, cultiver l’estime réciproque, évoluer dans la même direction, vous regarder, accepter de vous faire influencer par votre partenaire, résoudre les conflits solubles, accepter les désaccords permanents et prendre la totale responsabilité de votre vie.

Si vous avez été capable d’apprendre à être malheureux, cela prouve une chose : vous êtes capable d’apprendre. Vous pourriez donc apprendre à être heureux.

Sources : optionsante.com, Yvon Dallaire

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