Peut-être

la fatigue d’être soi ? 

« Quelle révélation que celle-ci au milieu de sa vie !

Comprendre à 50 ans pourquoi une espèce de curieuse passion platonique naissait comme un éclair pour un homme ou une femme autour de moi.

Que cette relation était placée sous la peur panique qu’elle s’achève un jour pour me laisser seule, comme dans le noir du ventre maternel, seule, écoeurée, abandonnée.

Quelle joie d’enfin comprendre grâce à ce livre que c’est la peur de la perte, de la séparation qui m’a bloquée toute ma vie dans mes rares relations amoureuses ou même amicales.

Elles naissaient avec une vigueur et une force démesurée pour mourir dans l’amertume et le chagrin.

Je recommence à zéro, ou presque et je réalise que ma meilleure amie, d’abord, ce doit être MOI ! » (Félicie)

Vous venez de lire un témoignage touchant d’une lectrice du nouveau livre « Le Syndrome du jumeau perdu« .

le-syndrome-du-jumeau-perdu-Ce qui se transmet malgré nous, psychotherapie, addiction sexuelle, dépendance, boulimie, F.Duval-Levesque psychopraticien, hypnothérapeute, coach, TCC, hypnoseUn embryon sur dix, environ, a un jumeau, qui souvent disparaît durant la grossesse.

Pour des milliers de personnes, l’origine méconnue d’un profond sentiment de nostalgie, de mal-être ou de culpabilité.

À l’heure actuelle, on méconnaît à quel point le vécu intra-utérin est important pour le restant de la vie.

Près d’un être humain sur dix commence le voyage de la vie dans le ventre de sa mère, accompagné par un jumeau.

Dès le premier instant de la conception, nos perceptions s’inscrivent dans nos cellules.

Nous enregistrons ce qui se passe autour de nous. Nous pouvons percevoir la relation entre nos parents et les sentiments de notre mère, tandis que nous grandissons dans son ventre. Nous pouvons sentir très intimement notre frère ou notre sœur. Nous entendons son cœur battre.

Un jour cependant, dans un grand nombre de cas, l’autre cesse de grandir. C’est un choc. Après la naissance, nous avons oublié.

Mais, ces sentiments ont-ils disparu, sans laisser de trace ?

Le jumeau survivant subit un choc énorme dont il n’est plus conscient plus tard. Un grand vide subsiste alors en lui et l’impact affecte sa vie entière. Une mélancolie profonde, un sentiment de solitude et de culpabilité inexplicables peuvent être les conséquences de ce deuil précoce.

De nombreux musiciens et producteurs de films comme Nell et Le grand bleu se basent sur cette quête de l’unité perdue.

Les auteurs nous sensibilisent à cette situation peu connue. Ils proposent des démarches thérapeutiques pour refermer cette cicatrice (en particulier les Constellations Familiales).

Cet ouvrage cite de nombreux cas vécus et exemples qui témoignent des situations et des résultats obtenus.

Il ouvre des perspectives passionnantes.

Etes-vous prêt à les découvrir ?

Source: « Le Syndrome du jumeau perdu« , d’Alfred et Bettina Austermann, éditions Le Souffle d’Or

Comment lire Patrick Modiano ?

Désorientés, les personnages de l’écrivain Patrick Modiano errent à la recherche d’eux-mêmes.

Dans ses romans, il entrelace les fils d’une trame à chaque fois différente, tissu de déterminations historiques et intimes.

Entre causticité (La Place de l’étoile, 1968), et mélancolie (Dans le café de la jeunesse perdue, 2008), l’écrivain tente de saisir des existences qui toujours lui échappent, la sienne comme celles des autres, pareillement entrevues et perdues.

Trouble et malaise esquissent ainsi l’histoire incertaine d’une civilisation, d’une famille, d’une littérature, unies dans un même désastre.

Ce nouvel ouvrage suit le parcours de cette oeuvre singulière, aux prises avec les infinies variations d’une écriture attachée à saisir d’insaisissables vérités.

Lire Patrick ModianoEcoutons Bruno Blanckerman:

« Ce que l’on appelle la petite musique de Modiano, c’est un art sensible de suggérer par le rythme et les sons, par le phrasé du style, ce qui ne peut être identifié de façon rationnelle, ce qui demeure indicible mais se communique indirectement, par le partage de l’émotion: une vie subliminale, faite des anxiétés primitives et des traumas enfouis qui alimentent les cauchemars des enfants et l’imaginaire des écrivains.

Un travail d’orfèvre, qui inscrit Modiano dans la lignée prestigieuse d’un Proust, d’un Céline, d’une Duras. »

Patrick Modiano a été récompensé par le prix Nobel 2014 de littérature pour « l’art de la mémoire avec lequel il a évoqué les destinées humaines les plus insaisissables et dévoilé le monde de l’Occupation ».

Sommaire:

Contexte et enjeux. Naissance d’un trublion. Le contemporain décalé d’une modernité radicale. L’héritier détaché d’une modernité expérimentale. Un contemporain capital.

Territoires et trajets. Périodes et cycles de l’œuvre. Ligne historique : une mémoire occupée, une écriture résistante. Ligne existentielle : figures du mal-être. Ligne ontologique : des identités en crise. Ligne éthique : l’écriture contre l’oubli.

Dialogues et résonances. Préambule. Littérature et histoire. Écriture et psychanalyse. Écriture et phénoménologie. Réception de l’œuvre.

 

Bruno Blanckeman est professeur de littérature contemporaine à l’université Rennes 2-Haute Bretagne.

 

Source: « Lire Patrick Modiano« , de Bruno Blanckeman, éditions Armand Colin

Ce lien est suspecté depuis longtemps, mais des chercheurs de l’Inserm viennent de démontrer qu’ il n’existe aucune causalité entre la dépression et le cancer.

Certaines personnes attribuent leur cancer à leur passé douloureux.

Un mythe persistant selon Cédric Lemogne, psychiatre à l’Hôpital Européen Georges Pompidou :

« Les idées reçues ont la vie dure. Dès Hippocrate et les débuts de la médecine, on associait déjà la présence de « bile noire », qui a donné le terme de mélancolie, au développement de tumeurs malignes » explique cet auteur d’une étude sur la dépression et le cancer. « Aujourd’hui, certains arguments circulent sur le fait que la dépression pourrait être un facteur de risque de cancer. »

Le nombre croissant de cancers en France a poussé l’équipe de recherche 1018 de l’Inserm à étudier le lien entre cancer et dépression. Les résultats de l’étude sont parus ce mardi 1er octobre dans l’American Journal of Epidemiology.

deprime, hypnose, f-duval-levesque-psychotherapie-coach-psychopraticien-EMDR, sophrologie, addiction-dependance-depression-mal-etre-soutien-psy-boulimie-addiction-sexuellePendant 15 ans, l’équipe de l’Inserm a épluché les données médicales de 14 203 personnes, appartenant à la grande cohorte des employés d’EDF-GDF. Ces personnes ont rempli tous les trois ans un questionnaire spécifique et tous les diagnostics de dépression ont été recensés.

Sur le panel, 1 119 personnes ont développé un cancer. Les chercheurs n’ont conclu à aucun lien entre un épisode dépressif et la survenue ultérieure d’un des cinq cancers dépistés chez les participants (prostate, côlon, sein, cancer associé au tabac, cancer des organes lymphoïdes ou hématopoïétiques).

L’étude de l’Inserm révèle en revanche que l’annonce d’un cancer peut entraîner des symptômes dépressifs.

Une réaction tout à fait normale, comme l’explique Cédric Lemogne : « Je crois que les patients ne doivent pas s’inquiéter s’ils se sentent déprimés. Ce qui est important, c’est de bien suivre tous les traitements, contre le cancer d’une part et contre la dépression d’autre part. »

Si la dépression n’est pas une cause de cancer, une maladie mentale peut accroître la mortalité par cancer.

Les personnes dépressives ont tendance à négliger leur santé. Elles sont par ailleurs difficilement prises au sérieux par les médecins. Cela entraîne souvent un retard dans le diagnostic, et donc des chances amoindries de survie.

Un dépistage précoce permet en effet un traitement plus rapide, mais surtout plus efficace, du cancer.

Sources: pourquoi-docteur.nouvelobs.com, American Journal of Epidemiology

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