Sommes-nous en route vers un reconfinement ?

En toute franchise, le premier confinement a laissé des marques, plus ou moins importantes selon les individus. Tandis que les blessures se referment à peine, l’idée d’un reconfinement paraît insurmontable à certains.

Cette hypothèse implique un nouveau changement de repères et alimente un climat insécurisant, source de stress et d’anxiété.

Alors au lieu de mettre un mouchoir dessus, autant s’y préparer dans le calme et la sérénité.

1 – Se focaliser sur l’instant présent

Face à un événement angoissant, notre cerveau émotionnel nous envoie plein de pensées qui peuvent nous hameçonner. S’il est tentant d’en tirer le fil, invitons a contrario, à cultiver le doute cartésien : on ne sait rien sur ce qui adviendra demain.

Vivre au jour le jour et s’ancrer sur l’instant présent va diminuer sensiblement l’incertitude.

L’auto-hypnose, la méditation font partie des meilleurs exercices pour le mettre en pratique. La poésie aussi. Pour ne pas laisser dériver son esprit à tort pendant qu’il était en prison, l’homme politique Nelson Mandela s’est inspiré du poème Invictus de l’écrivain William Ernest Henley et de cette phrase : « Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme ».

2 – Éviter la surcharge informationnelle

L’épidémie est au cœur de l’actualité et donc, se retrouve (trop) souvent au centre des discussions. Le fait d’entendre augmenter le nombre de cas positifs à la Covid-19 a davantage affecté la population que le confinement en lui-même. D’où la nécessité de réduire son temps d’exposition aux émissions et sites d’information. La surinformation augmente le stress, d’autant qu’on relaye parfois tout et son contraire, ce qui ne rassure pas du tout.

3 – Donner du sens à ses actions

La perspective d’un reconfinement paraît d’autant plus difficile à affronter alors que l’été laisse place à l’automne, cette fameuse période de l’année où notre état physiologique général se dégrade à cause de la baisse de la luminosité naturelle.

Prendre soin de son corps via une supplémentation en vitamine D, une activité physique ou des horaires de coucher réguliers, amélioreraient l’immunité mais aussi le moral.

Pour aller mieux et positiver, l’être humain a besoin d’être en mouvement, de mettre en place des actions qui ont du sens. À titre d’exemple, voici une étude de la psychologue américaine Ellen Langer sur des femmes de ménage d’un hôtel aux États-Unis : «On a fait remarquer à la moitié d’entre elles que leur travail était génial et bénéfique pour leur santé, tandis que l’on a donné aucune information aux autres. Un an plus tard, seul le premier groupe avait amélioré son système immunitaire, voire avait perdu du poids pour certaines», rapporte-t-il.

4 – Dresser le bilan du premier confinement

Cela n’a pas été facile de faire le deuil de votre liberté une première fois, mais si c’était à refaire, pourquoi ne pas rendre ce moment plus agréable ? Il s’agit du moment idéal d’établir un bilan, en listant ce qui a marché ou non, ce que l’on a aimé faire ou non.

Cette technique est régulièrement employée dans le milieu sportif. La légende du tennis Pete Sampras y avait recours systématiquement, il analysait chaque match sans se juger ni culpabiliser, en cherchant à améliorer ses points forts et travailler sur ses points faibles. Aller davantage marcher, réduire le quota de brioches par semaine ou encore s’inscrire à un cours de dessin en ligne…

5 – Trouver une (bonne) oreille attentive

Si l’explosion façon cocotte-minute vous guette, il est judicieux d’extérioriser ses angoisses.

L’être humain est un animal grégaire et le toilettage social, virtuel ou à distance d’un mètre apaise vraiment. Attention en revanche à bien choisir la personne avec qui l’on va dialoguer. Certains proches ont de bonnes qualités d’écoute alors que d’autres, au contraire, alimentent nos craintes.

Et si l’on ne trouve pas la perle rare, pensez au journal dans lequel l’on déverse ses sentiments inavouables.

6 – Rire au quotidien

À trop se focaliser sur soi, on en oublierait presque de rire. «L’humour est le dépassement du sens tragique de la réalité», disait le psychanalyste Sigmund Freud. Et il n’avait pas tout à fait tort. Il s’agit du meilleur médicament possible pour purger ses émotions négatives.

Pour preuve, on n’a jamais autant regardé de films de Louis de Funès que pendant le confinement.

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

Oui, un porteur sain peut être contaminant.

Pas autant que quelqu’un présentant des symptômes, dont la toux qui contribue évidemment à diffuser le virus plus largement. Mais des particules virales peuvent être présentes dans la salive et les fosses nasales des porteurs sains.

Et on peut notamment estimer qu’un porteur sain affligé d’éternuements liés à une allergie peut être particulièrement contaminant.

Pour ce qui est d’un malade guéri, on estime actuellement qu’une personne apparemment guérie, est encore contaminante 48 heures après l’arrêt des symptômes de la maladie. Mais pas plus tard.

L’immunité acquise après avoir été contaminé, puis avoir guéri, est probable. Même si elle n’est pas encore absolument prouvée.

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« Je préfère rester chez moi » : après huit semaines de confinement, la peur de sortir

À l’issue de ces huit semaines de confinement, lorsqu’il s’agira de retrouver son quotidien d’avant, il pourrait y avoir des troubles phobiques majeurs, et certainement des dépressions, comme on l’observe parfois à retardement après avoir surmonté une épreuve.

Elle a mangé des pâtes pendant deux semaines, pris une douche après chaque sortie pour le courrier… Depuis deux mois, Carole est cloîtrée chez elle et ne compte pas sortir lundi, rongée comme d’autres par la peur qui fait craindre aux médecins l’apparition de troubles psychiatriques.

Seule avec sa fille de deux ans, Carole, 42 ans, nourrice, n’a pas quitté son appartement, sauf pour faire le tour du pâté de maison, car son médecin avait insisté : « J’ai fait ça deux jours, mais voyant qu’il y avait toujours des morts, j’ai arrêté. Je préfère rester chez moi, je suis plus en sécurité » dit-elle.

Faute de créneau de livraison disponible, elle est restée presque deux semaines sans nourriture : « C’était pâtes et pâtes. L’essentiel était qu’il y ait du lait pour ma fille ».

« J’ai encore plus peur »

Le 11 mai, elle ne reprendra pas le travail. Elle restera chez elle en attendant de voir si un éventuel rebond de l’épidémie survient. « J’ai encore plus peur, car il y aura beaucoup plus de monde dans les rues » explique-t-elle. Elle prévoit d’aller consulter un psychopraticien ou un hypnothérapeute pour l’aider à combattre cette peur.

Une inquiétude partagée par les professionnels de la santé mentale dans l’ensemble des pays touchés par la pandémie, où les études montrent une hausse de l’anxiété et de la dépression.

Pour l’heure, les cas échappent de facto à l’observation, car les gens touchés par ces troubles restant scrupuleusement confinés. L’on entend parler de risque de troubles post-traumatiques, mais ils auraient alors une présentation clinique tout à fait inédite.

On peut aussi imaginer des réactions de peur ou colère irrationnelle, devant ce qui chez l’autre serait considéré comme irresponsable et non civique, notamment dans les transports en commun.

« Si on m’invite quelque part, je dirai non »

« Dans la rue, on va se regarder comme après les attentats, de manière un peu suspicieuse » prédit Nancy, 28 ans, parisienne. Graphiste freelance et vendeuse dans une boutique de vêtement le week-end, elle est stressée de devoir reprendre les transports en commun, après près de deux mois de strict confinement.

Son compagnon, Yves-Allan, explique n’être sorti que tous les 10 jours pour faire des courses, « pour minimiser les risques, préserver ma santé, et en me disant que si tout le monde le respectait, on s’en sortirait plus vite ».

À part pour le travail, le couple n’a prévu aucune sortie, en attendant de voir l’évolution de l’épidémie après le déconfinement. « Si on m’invite quelque part, je dirai non » explique Nancy. « Je sais ce que moi j’ai fait, les précautions prises, mais les autres non ».

Ghania, elle, ne sortira pas après le 11 mai. Cette mère de deux jeunes enfants qui vit en famille a « peur pour eux ». « Même si on dit qu’ils sont immunisés, ils peuvent quand même l’attraper » craint-elle. Dans sa ville, les écoles ne rouvriront pas.

« Ce nombre énorme de morts »

À l’annonce du confinement, elle dit s’être « pris un coup sur la figure ». « Après nous avoir dit que c’était rien ce virus, on a tout fermé, les écoles… Du coup je ne suis plus sortie du tout, et les enfants non plus » explique-t-elle.

Le décompte macabre des victimes du virus l’a aussi traumatisée : « J’évite de regarder les infos. Ce nombre énorme de morts, tous les jours, je ne supporte pas. Ça me stresse de voir autant de personnes mourir, je pense à leur famille. À la mienne, en Algérie, où les hôpitaux ne sont pas aussi bien qu’ici… »

Sinon, quelques séances d’hypnose profonde chez le psy vous permettra vous sentir plus fort et confiante.

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L‘exercice physique peut modifier l’activité de vos gènes.
Après six mois d’activité régulière, les gènes des cellules adipeuses du corps fonctionnent dans un sens plus favorable à la santé.

Les cellules adipeuses contiennent des gènes qui, lorsqu’ils s’expriment, favorisent de nombreuses maladies telles que le diabète et l’obésité.

Car les gènes ne s’expriment pas toujours. Leur activité peut être influencée par l’hygiène de vie : régime ou activité physique.

«Ce phénomène appelé épigénétique explique par exemple pourquoi, avec le même patrimoine génétique (génome), de vrais jumeaux finissent par présenter des différences», illustre le Pr Philippe Amouyel, directeur de l’unité Inserm Santé publique et épidémiologie moléculaire des maladies liées au vieillissement (CHU de Lille).

Des chercheurs suédois ont cherché à savoir s’il était possible de modifier favorablement, grâce à la pratique régulière d’un sport, l’expression des gènes des cellules adipeuses.

Pour cela, ils ont enrôlé trente hommes, initialement peu actifs, proches de la quarantaine. La moitié d’entre eux avaient des antécédents familiaux de diabète car les chercheurs voulaient savoir si l’exercice physique pouvait, outre son rôle sur les gènes de l’obésité, modifier également l’expression des gènes impliqués dans cette pathologie.

Pour ce faire, une biopsie de graisse abdominale a été réalisée au début de l’étude puis six mois plus tard, et le niveau d’expression des gènes mesuré par la méthylation de l’ADN, synonyme de blocage de l’activité.

Les résultats, publiés dans la revue en ligne PLOS Genetics confirment l’amélioration attendue.

«C’est la première fois que l’on démontre que l’exercice physique, à raison de deux séances par semaine pendant six mois, peut modifier la méthylation de plus de 7000 gènes contenus dans les cellules adipeuses d’hommes d’âge moyen», explique la Pr Charlotte Ling, de l’Université de Lund, à Malmö (Suède), et principal auteur de l’étude.

Une amélioration qui se voit aussi dans des paramètres plus classiques, ajoute la chercheuse : «Réduction du rapport taille-hanches, augmentation de la condition physique, diminution de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque». Pour le Pr Amouyel, «le profil de risque cardiovasculaire s’améliore indéniablement», mais il est trop tôt pour tirer des conclusions en ce qui concerne les modifications observées sur les gènes impliqués dans l’obésité et le diabète.

les-bienfaits-que-peut-procurer-toute-activite-physiquePourquoi s’intéresser aux cellules adipeuses ?

Avant tout parce qu’elles jouent un rôle très actif au carrefour des différents métabolismes de notre organisme.

La graisse, autrefois considérée comme un simple réservoir passif d’énergie, est désormais vue comme un véritable organe endocrine, capable de sécrétions hormonales, au même titre que la thyroïde ou le pancréas.

Avec la découverte d’une hormone de satiété, la leptine, en 1995, le voile s’est levé sur les multiples substances fabriquées par le tissu adipeux. Près d’une trentaine ont déjà été identifiées. Elles interviennent dans des mécanismes aussi divers que l’appétit, l’immunité, la régulation de la pression artérielle ou encore le métabolisme des lipides.

Même si ces sécrétions sont faibles à l’échelle de la cellule, le total produit par l’organisme est important vu la masse adipeuse du corps.

L’équipe suédoise s’était déjà penchée sur l’épigénétique des cellules musculaires. «Nous avions montré que l’exercice pouvait affecter la méthylation, dans les cellules musculaires, de l’ADN des gènes potentiellement impliqués dans le diabète de type 2», raconte le Pr Ling  ; une confirmation au niveau cellulaire des bienfaits de l’activité musculaire déjà largement observés pour les patients diabétiques.

Ce nouveau travail suédois pourrait expliquer l’effet bénéfique général de l’activité physique régulière.

En effet, les modifications de l’expression des gènes ne seraient pas limitées aux muscles mais s’étendraient également aux cellules adipeuses et donc à l’ensemble des métabolismes de l’organisme. Les résultats obtenus sur les profils de maladies sont également encourageants : «Grâce à l’activité physique, nous avons trouvé des modifications de la méthylation de l’ADN des gènes liés au diabète et à l’obésité», souligne le Pr Ling avant d’évoquer la perspective d’un bénéfice prolongé : «Le degré de méthylation des cellules peut se transmettre au fil des divisions cellulaires et l’effet observé dans notre étude pourrait être prolongé, mais nous ne l’avons pas vérifié.»

Sources: Damien Mascret, lefigaro.fr, Université de Lund, PLOS Genetics

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