Les chances de devenir enceinte après 40 ans sont très réduites même avec la fécondation in vitro.

« Plusieurs femmes ne réalisent pas pleinement les conséquences de retarder la maternité et se trompent en croyant qu’elles pourront facilement tomber enceinte après 4o ans au moyen des technologies d’assistance médicale à la procréation (AMP) », mettent en garde des chercheurs dans la revue « Fertility and Sterility ».

Selon Pasquale Patrizio de l’Université Yale et ses collègues, les femmes devraient être beaucoup mieux informées, car une très grande majorité se font réellement une fausse idée sur la fertilité. Vous, peut-être ?

sterilite et infertilite, Sex addict, dépendance sexuelle, psychothérapie, F.Duval-Levesque, thérapeute, coach, conférencier, formateur, écrivain, boulimie, hyperphagie, orthorexie, TCA, dépression, anxiétéUne fausse idée qui est renforcée par les images de célébrités semblant donner naissance facilement à un âge avancé.

Mais l’horloge biologique représente toujours une limite qui ne se dépasse pas facilement.

Bien que vaguement conscientes de la perte de fertilité avec l’âge, ce n’est souvent que lorsqu’elles sont elles-mêmes confrontées à l’infertilité que les femmes réalisent la réalité de leur situation, dit la chercheuse.

« Nous voyons de plus en plus de femmes bouleversées après avoir échoué à avoir leur propre enfant biologique après 43 ans », dit-elle. « Leur réaction typique est : comment cela, vous ne pouvez pas m’aider ? Je suis en santé, je fais de l’exercice, et je ne peux pas avoir mon propre bébé? »

Selon la Society for Assisted Reproductive Technologies, le nombre de fécondations in vitro (FIV) chez les femmes âgées de 41 ans et plus a augmenté de 41 % entre 2003 et 2009 mais le taux de grossesses réussies est demeuré fixe à 9 %.

Par ailleurs, les risques de fausse couche, de malformations congénitales ou d’accouchement compliqué sont aussi plus élevés après 40 ans, rappelle la chercheuse.

Selon la chercheuse, les femmes qui veulent retarder la grossesse, mais tiennent à avoir un enfant avec leur propre matériel génétique, devraient penser à la congélation d’ovocyte.

Voyez également ces trois excellents articles de Psychomedia :

Références: Psychomédia.qc.ca, Yale University

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Les isoflavones du soja aideraient à lutter contre les principaux symptômes de la ménopause : les bouffées de chaleur et l’accumulation de graisse abdominale.

Le soja permet-il de réduire les désagréments liés à la ménopause ? La question fait débat depuis des années.

Une nouvelle étude suggère aujourd’hui qu’une alimentation supplémentée en isoflavones de soja pourrait réduire de 52 % l’impact des bouffées de chaleur chez les femmes post-ménopausées. C’est ce que vient de montrer une étude publiée dans la revue Menopause.

Un autre rapport, du journal Fertility and Sterility, montre que le soja pourrait également éviter une prise de poids excessive en réduisant l’accumulation des graisses sur le ventre après la ménopause.

Les isoflavones du soja sont connues pour leurs effets bénéfiques sur la santé, notamment sur le fonctionnement du cœur et le maintien du capital osseux des femmes post-ménopausées.

Certaines études récentes ont également montré un lien entre consommation d’isoflavones et bouffées de chaleur à la ménopause. Mais des méta-analyses ont infirmé ces résultats en concluant à trop d’irrégularité entre études.

L’étude menée par le professeur George Blackburn a permis de suivre 147 femmes post-ménopausées pendant 12 semaines. La moitié a reçu un complément de 40 ou 60 milligrammes par jour de l’isoflavone daidzéine. L’autre moitié ayant reçu un placebo.

sojaRésultat : à la fin du suivi, la daidzéine a diminué de moitié les bouffées de chaleur.

« Notre étude est une nouvelle piste pour des alternatives efficaces aux thérapies actuelles », précise le professeur Blackburn.

D’autre part, une autre étude a été réalisée par l’équipe du docteur Cynthia K. Sites sur 18 femmes post-ménopausées, suivies pendant 3 mois. Résultat : celles qui ont bu une boisson à base de soja tous les jours ont accumulé moins de graisse abdominale que celles qui ont bu une boisson à base de caséine, la protéine du lait.

Même si l’on ne connaît pas les mécanismes d’action des protéines du soja, « ces résultats suggèrent que les isoflavones du soja pourraient prévenir de l’accumulation de la graisse abdominale » chez les femmes post-ménopausées, précise le docteur Sites.

Les chercheurs précisent en effet que cette graisse accumulée peut accroître les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Sources : Khaodhiar L., Ricciotti H., Li L., Pan W., Scickel M., Zhou J., Blackburn G., “Daidzein-rich isoflavone aglycones are potentially effective in reducing hot flashes in menopausal women”, Menopause, January 2008, Vol 15, Pages 125-134.Fertility and Sterility, December 2007. Soy may thwart belly-fat gain after menopause.