Et si vous le mangez sans pain, c’est encore mieux pour votre santé.
Remplacez-le par une tranche de jambon ou de fromage.
.
-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Votre balance enregistre déjà quelques kilos en plus ?

Il est encore temps d’adopter une meilleure hygiène de vie durant cette fin de confinement.

Lors du premier confinement dû à la Covid-19 qui a commencé en France le 17 mars, les Français adultes auraient pris en moyenne 2,5 kg selon une enquête menée par l’Ifop.

Un effet probablement dû au manque d’activité physique, aux difficultés d’accès à des aliments sains, aux occasions multiples de grignoter, à l’ennui généré par ces restrictions, d’autant plus favorisées par le stress.

1. Diminuer – beaucoup – les sucres et les féculents

En période de confinement, il faut rétablir notre balance énergétique : nos activités physiques étant considérablement réduites, l’apport calorique doit lui aussi être diminué, sinon c’est la prise de poids assurée.

Comment manger moins de calories sans calcul ?

  1. Maintenez les trois repas par jour à heure fixe. Supprimer les collations intermédiaires. Si vous avez faim entre deux repas, c’est le signe que votre repas n’était pas suffisamment équilibré, avec des aliments à index glycémique élevé, ou pas assez de protéines
  2. Diminuez la quantité de glucides (féculents et céréales) habituellement consommée et mangez assez de protéines (elles sont rassasiantes, et maintiennent la bonne construction du corps)
  3. Limitez au maximum les aliments ultra-transformés riches en sucres et en graisses (pour éviter d’être tenté, il suffit de ne pas en acheter), et supprimez les boissons sucrées y compris les jus de fruits (pic d’insuline)
  4. Ne terminez pas le repas avec une touche sucrée ! Sauf quelques fruits rouges, chocolat noir, yaourt de chèvre ou de brebis).

2. Cibler les aliments de qualité

La quantité de calories n’est pas la seule à avoir de l’importance pour ne pas prendre de poids : il faut aussi veiller à la qualité de son alimentation.

Le premier pas est bien évidemment de choisir des produits bruts et de les cuisiner (ça tombe bien on a le temps). Parmi les produits bruts ou peu transformés, on peut encore faire un second tri. Pour les fruits et les légumes (notamment les légumes secs), il faudra les préférer frais et éviter les conserves. En ce qui concerne les féculents et les céréales, c’est à leur forme qu’il faut être attentif : pour éviter des index glycémiques trop élevés, il faut préférer des formes complètes ou semi-complètes. Le pain complet au levain et aux graines sera ainsi largement préférable à la baguette blanche et en plus il se conservera plus longtemps, ce qui évitera d’aller tous les jours en acheter.

Ainsi, vous n’affolerez pas votre balance !

Voici les meilleurs choix alimentaires parmi les produits bruts ou peu transformés

J’évite   Je remplace par
Farine de blé blanche (pain et pâte) Non, ou très peu
Pomme de terre Non, ou très peu. Brocolis
Riz cuisson rapide Non, ou très peu
Légumes secs en conserve  Légumes secs bruts
Produits sucrés, chocolat au lait, confiture industrielle, sucre blanc Chocolat noir sup. à 75%
Lait de vache Ok
Yaourt et fromage industriels Yaourt de chèvre ou de brebis ou yaourt végétal nature

 

Fromage et yaourt fermier de chèvre ou de brebis

Beurre et crème fraîche  Ok
Huile de tournesol, colza Huile d’olive, coco, ghee, saindoux
Viande classique Ok, parfaite source de protéines de qualité et disponibles rapidement
Poisson  Petits poissons (maquereau, sardine, hareng…), crustacés et mollusques associés à un label garantissant la pêche durable
Œuf  Œuf de poules élevées en pleine air
Sel de table Sel enrichi en potassium, gomasio
Poivre en excès  Ail, oignon, échalote, persil, basilic, thym
Curry, moutarde, chili, harissa  Curcuma, gingembre, safran, cannelle, menthe, coriandre…
Thé et café Ok, déca après 14h
Sodas, jus de fruit et alcool  Kéfir, kombucha, eau gazeuse, eau

3. Déjouer le piège du petit creux

Rester à la maison sans rien faire donne faim, c’est bien connu. Le risque c’est d’assouvir chaque petit creux que l’on ressent alors que cette sensation de faim n’est que le résultat de l’ennui.

« Manger en pleine conscience » nous apprend que nous prenons pour de la faim, des envies ou des manques auxquelles on pourrait subvenir d’une autre manière. Le confinement peut donc être une période privilégier pour mieux comprendre comment on fonctionne et mettre en place les stratégies pour éviter les fringales. Quelques séances avec un hypnothérapeute vous permettra d’y voir plus clair.

Si vous souhaitez néanmoins manger lorsque vous avez un petit creux, privilégiez les noix, amandes et noisettes non salées.

Le confinement nécessitera peut-être la réorganisation des repas. Si la faim se faisait sentir tard le soir lorsque l’on travaillait à l’extérieur (vers 20h par exemple), en période de confinement elle peut survenir un peu plus tôt (vers 18h30) ou tout du moins à des horaires différents. Le conseil ? Manger un vrai repas lorsque vous avez (vraiment) faim même si ce n’est pas aux horaires habituels, cela évitera les petits grignotages inutiles (souvent gras et sucrés) ! Mais attention, il faudra garder un rythme régulier chaque jour.

4. Pratiquer le jeûne intermittent

Le jeûne intermittent possède de multiples vertus qui ne sont plus à prouver.

Et cette pratique est particulièrement intéressant en période de confinement. En réduisant stratégiquement l’apport calorique, le jeûne intermittent permet à l’organisme de ne pas être surchargé par la digestion notamment durant le jeûne nocturne.

Prises collectivement, les études indiquent que le jeûne intermittent peut en quelques semaines diminuer les graisses corporelles et le tour de taille. Les chercheurs pensent que le jeûne intermittent permet de maigrir, soit parce qu’on diminue la consommation énergétique puisque les occasions de manger sont moins nombreuses, soit parce qu’on fait baisser l’insuline (hormone qui favorise le stockage des graisses), soit parce qu’on rétablit un rythme circadien favorable à la perte de poids.

Plusieurs schémas de jeûne intermittent existent. Selon votre niveau d’expérience, vos habitudes alimentaires et vos objectifs, choisissez parmi les meilleures formes de jeûne intermittent.

L’idée est évidemment de manger équilibré le reste du temps, en suivant le conseil n°1 donné plus haut.

Pour en savoir plus, lire : Le guide complet du jeûne et Le fasting

Et aussi mon autre article : https://duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr/2019/11/04/dis-cest-quoi-le-jeune-intermittent/

5. Continuer à bouger

Les règles du confinement limitent à une heure ou trois heures par jour l’occasion de sortir faire de l’exercice, autant en tirer le maximum. Votre programme devrait comprendre un entraînement cardiovasculaire comme la marche rapide, le jogging, le vélo, des exercices de résistance musculaire et de flexibilité comme les étirements.

Par exemple :

  • 5 min d’échauffement
  • 30 min de marche rapide
  • 20 min d’exercice de musculation
  • 5 min de récupération et d’étirements

Exemples de séance courte

Exemples de séance longue

De plus, en ligne les cours de sport en libre accès ne manquent pas : applis, vidéo, programme …

Durant cette période, on peut être tenté de passer plus de temps devant la télévision mais il faut savoir saisir cependant toutes les bonnes raisons de bouger : bricoler, trier, jardiner, nettoyer, ranger…

6. Gérer son stress

Savoir gérer son stress à l’aide de méthodes naturelles limitera le besoin de se jeter sur la nourriture pour l’apaiser, surtout que se sont souvent les aliments riches en sucres que l’on pointe dans ces cas-là. Ils favorisent le passage d’un acide aminé, le L-tryptophane, dans le cerveau. Celui-ci est le précurseur d’un messager chimique qui « console », la sérotonine. 

L’auto-hypnose, la méditation, la cohérence cardiaque, le yoga et aussi l’activité physique en général aident à canaliser le stress, apaiser l’anxiété et équilibrer l’humeur.

.

-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

 
 

Le jeûne raisonné est un mode de vie, plus qu’un régime alimentaire.

Il fait de plus en plus d’adeptes. Explications avec la spécialiste allemande Françoise Wilhelmi, qui a dirigé la clinique Buchinger-Wilhelmi, sur les bords du lac de Constance, en Allemagne.

Depuis soixante ans, Buchinger-Wilhelmi a fait jeûner, dans ses deux cliniques, 300 000 personnes, pendant une ou plusieurs semaines, avec encadrement médical.

Cette spécialiste explique qu’on peut aussi, beaucoup plus simplement, bénéficier des bienfaits du jeûne, chez soi, en répartissant différemment les horaires de ses repas.

« Le principe, explique Françoise Wilhelmi, est de faire, chaque jour, une pause de 12 h à 16 h sans nourriture. On peut par exemple prendre un repas du soir, pauvre en hydrates de carbone (féculents), qui sera terminé à 18 h. Et le repas suivant arrivera entre 8 h et 10 h du matin. »

Ce n’est pas facilement compatible avec les horaires de travail de ceux qui sont dans la vie active.

Mais on peut très bien dîner à un horaire plus tardif, et le lendemain sauter le petit-déjeuner. On arrive ainsi facilement aux 16 heures sans nourriture. Tous les jours, ça semble trop contraignant ? On commence par une fois par semaine…

« Cette pratique est sans aucun danger et ne nécessite aucun suivi médical particulier, commente la médecin. Ce qui n’est pas le cas d’un jeûne de plusieurs jours, où il faut par exemple adapter la posologie pour les personnes qui suivent un traitement médicamenteux. »

Rien de cela avec le jeûne intermittent.

« Un autre avantage, fait remarque Françoise Wilhelmi, est qu’il permet de retrouver la sensation de faim, ce qu’on appelle la « belle faim ». Si la belle faim arrive avant l’échéance, on y va, on mange. L’essentiel est de pratiquer une pause d’au moins 12 h, pendant laquelle on ne boit que de l’eau. Pas de caféine, ni de théine. »

Pourquoi s’infliger cette contrainte ?

« Lors d’un jeûne, répond-elle, un phénomène de nettoyage cellulaire se met en route. Une enzyme de détoxication cellulaire s’active, et élimine les cellules vieillies, mutées ou endommagées. »

Au CNRS de Strasbourg, Carolie Habold avait démontré ce phénomène de régénération cellulaire sur l’intestin des rats.

Chez Buchinger-Wilhelmi, une grande expérience clinique (1) a été menée pendant une année, portant sur 1 422 personnes, venues jeûner pendant des périodes entre 4 et 21 jours.

Elle a montré que de nombreux paramètres, notamment les marqueurs de l’inflammation, sont améliorés grâce au jeûne. « Ces mécanismes, qui existent lors d’un jeûne de plusieurs jours, se déclenchent également si on pratique le jeune intermittent », explique Françoise Wilhelmi.

(1) Publiée dans la revue scientifique en ligne Plos One, sous le titre Safety, health improvement and well-being during a 4 to 21-day fasting period in an observational study including 1422 subjects

 

Sources: ouest-france.fr, divers, ma pratique personnelle depuis des décennies

Manger de manière consciente, c’est être à l’écoute de son corps.

De tenter de reconnaître et de respecter ce qu’il désire.

En lien avec l’alimentation, les signaux qu’il nous envoie sont la faim et la satiété, nous permettant de quantifier la nourriture à manger pour l’atteinte ou le maintien d’un poids naturel (le poids souhaitable pour sa santé, génétiquement prédéterminé et maintenu par de saines habitudes de vie).

Le Défi des 100 jours

Regardez cette vidéo de Lilou Macé

en cliquant ici !

Etes-vous prêt à réinventer votre façon de manger en 100 jours ?

Dans ce tout nouveau cahier d’exercices, Lilou Macé et son père Jym Macé, chef cuisinier, proposent pour cet été 100 défis « feel good » autour de l’alimentation.

Les études ont démontré que manger consciemment permettait de mieux ressentir ses signaux corporels (faim, satiété, émotions, pensées) et de mieux gérer son poids, tout en diminuant les comportements nocifs comme la restriction et la culpabilité.

Des défis ludiques et libérateurs quel que soit le mode alimentaire de chacun.

Ce Défi des 100 jours a été créé en duo père-fille, en combinant le meilleur de leur savoir, afin de permettre à chacun de:

retrouver une alimentation équilibrée, adaptée, vitalisante

et de

créer son propre style de vie alimentaire.

Pour des millions de personnes, manger, au lieu d’être une source d’épanouissement, est devenu une source de conflits, de frustrations et de confusion. Régimes sans fin, malnutrition, envies, addictions, obsession de l’image, peur de la malbouffe et culte du bien-manger deviennent plus dogmatiques que les idées qu’elles dénoncent.

Ce gros livre à spirales de 360 pages offre une approche novatrice et multi-référentielle qui ne se limite pas à la pleine conscience.

Libérant croyances, incohérences, peurs et limitations, l’alimentation retrouve sa place originelle et redevient source de plaisir.

Le défi que vous allez relever, c’est:

  • Chaque jour, une opportunité de tester des défis variés et découvrir de nouveaux outils
  • Un cahier d’exercices, dans lequel on note ses observations, progressions et réussites
  • Une exploration et des bilans quotidiens sur son alimentation pour ne plus être esclave des automatismes : apprendre à observer ce que l’on mange, comprendre les signaux du corps, manger avec ses cinq sens, entraîner son cerveau à aller au-delà des croyances et avant tout développer une attitude bienveillante
  • Changer ses routines et rituels alimentaires et en créer de nouveaux
  • Retrouver sa cohérence alimentaire grâce à ce défi adapté à tout mode alimentaire, toute intolérance et façon de cuisiner (végétariens, crudivores, végans et carnivores, etc.)
  • Créer sa propre méthode au bout de 100 jours.

Et pour vous aider à changer, tout en douceur:

  • Choisir son niveau d’engagement, en relevant le bonus du jour
  • Être inspiré par de nombreux témoignages et citations quotidiennes
  • Des références de livres, d’études scientifiques et des interviews pour aller plus loin
  • Des défis adaptés aux jours de la semaine : le week-end pour les défis tels que confectionner un tableau de bien-être, feng shuiser sa cuisine, faire une détox de jus, créer des rituels, marcher avec ses 5 sens ou faire la libre cueillette – et les mercredis avec les enfants pour des défis tels que cuisiner en musique ou manger avec ses mains
  • Évoluer ensemble autour de l’alimentation en participant au Défi en couple (soirée tantrique), en famille (faire son marché) ou entre amis (un diner dans le noir).

defi-des-100-jours-alimentation-consciente

SEMAINE 1
Jour 1 Samedi – Créer ses intentions
Jour 2 Dimanche – Le tableau de vision alimentation consciente
Jour 3 Lundi – Manger consciemment
Jour 4 Mardi – Mon corps me parle
Jour 5 Mercredi – La cueillette des idiotismes gastronomique et des citations
Jour 6 Jeudi – Les dictatures des régimes et des gourous alimentaires
Jour 7 Vendredi – Assiette à moitié video ou à moitié pleine ?

SEMAINE 2

Jour 8 Samedi – L’état des lieux
Jour 9 Dimanche – Désencombrer
Jour 10 Lundi – Prendre soin de soi
Jour 11 Mardi – L’égo alimentaire
Jour 12 Mercredi – Apprendre des enfants
Jour 13 Jeudi – Les signaux du corps
Jour 14 Vendredi – Hara Hachi Bu

SEMAINE 3

Jour 15 Samedi – « Je mange donc je suis »
Jour 16 Dimanche – Incohérences & authenticité alimentaire
Jour 17 Lundi – Changer sa routine alimentaire
Jour 18 Mardi – Les rituels alimentaires
Jour 19 Mercredi – Créer ses rituels alimentaires
Jour 20 Jeudi – Zéro doute

SEMAINE 4

Jour 22 Samedi – L’expérience du riz
Jour 23 Dimanche – Liquéfiez-vous ! Journée detox
Jour 24 Lundi – Achever l’inachevé
Jour 25 Mardi – Félicitations !
Jour 26 Mercredi – Manger avec sa main non dominante
Jour 27 Jeudi – Les états d’âme
Jour 28 Vendredi – Attitude bienveillante

SEMAINE 5

Jour 29 Samedi – Manger avec les 5 sens
Jour 30 Dimanche – Marcher avec les 5 sens
Jour 31 Lundi – Mandalas visuels et sonores
Jour 32 Mardi – Le goût et l’odorat
Jour 33 Mercredi – Manger avec les mains
Jour 34 Jeudi – Quand je mange je ne fais rien d’autre
Jour 35 Vendredi – Les yeux bandés

Plus d’infos ici !

A vous de découvrir la suite…

Biographie des deux auteurs:

Lilou est auteure, youtubeuse aux millions de vues et fondatrice du Défi des 100 jours. C’est en 2008 qu’elle lance le site francophone http://www.defides100jours.com (40 000 participants) et en juin 2015 qu’elle publie aux éditions Trédaniel, la version papier avec Le cahier d’exercices du Défi des 100 jours (21 000 exemplaires). En avril 2016, elle lance avec l’experte sur l’intuition Sonia Choquette Le Défi des 100 jours pour développer son intuition, et, en 2017, écrit avec son co-auteur Arnaud Riou Le Défi des 100 jours pour vivre la magie au quotidien. Rejoignez-la pour ses directs quotidiens sur Facebook (www.facebook.com/FRLilou (105 000 fans)) ou sur sa chaîne YouTube http://www.lateledelilou.com

Baroudeur et chef depuis l’âge de 14 ans, Jym, père de Lilou Macé, à l’esprit curieux et ouvert, découvre et teste au travers de ses nombreux voyages et nombreuses lectures, depuis plus de 50 ans, une richesse alimentaire internationale qu’il partage généreusement avec les personnes qui l’entourent. Passionné par la cuisine, ce visionnaire autodidacte au parcours atypique explore depuis son plus jeune âge la joie d’une alimentation saine, vitale et consciente.

Source: « Le Défi des 100 jours !« , de Lilou Macé & Jim Macé, édition Guy Trédaniel

10 commandements nutritionnels à retenir si vous adoptez une alimentation à index glycémique (IG) bas pour réguler votre diabète ou pour maigrir. Ils sont issus du Nouveau régime IG diabète.

Adopter une alimentation à IG bas est d’une simplicité enfantine car elle fait appel à votre bon sens. Pas d’associations compliquées à gérer, aucune privation : vous mangez à votre faim. Il s’agit d’une alimentation savoureuse, car elle privilégie des aliments du terroir, peu transformés et de haute qualité nutritionnelle.

Voici les dix règles à retenir pour adopter ce régime santé et plaisir.

1. Du pain et des céréales à IG bas ou modéré, c’est-à-dire inférieur à 55

Pains bis ou complets multicéréales (froment + avoine, orge ou seigle) au levain, et du riz complet ou riz basmati (même blanc). Même si ces types de pains sont plus chers à l’achat, ils se conservent jusqu’à une semaine, donc pas de gaspillage et surtout, ils apportent des vitamines et des minéraux indispensables au bon fonctionnement de votre organisme. Si vous consommez des céréales au petit déjeuner, les plus favorables sont les flocons d’avoine traditionnels. Cependant, certaines grandes marques affichent aussi des IG bas (All-Bran, plusieurs Mueslis…).

2. Au moins 3 fruits et 3 légumes par jour

Les fruits et légumes jouent un rôle central dans ce régime, parce qu’ils ont généralement un IG bas et qu’ils constituent une excellente source d’antioxydants. Si vous devez perdre du poids, ils conviennent particulièrement car ils diminuent la sensation de faim. Les fruits et les légumes doivent représenter au moins la moitié de chaque repas. Ce qui est facilement réalisable avec une entrée de crudités, des légumes cuits en accompagnement du plat et un fruit en dessert. Et si vous avez un petit creux dans la matinée ou dans l’après-midi, prenez une collation de fruits frais et secs.  Rappelons que les pommes de terre ne sont ni des légumes ni des « sucres lents ». Ce sont au contraire des sucres rapides puisqu’elles ont un IG élevé.

3. Des légumes secs deux fois par semaine

Riches en fibres, en vitamines et minéraux, mais aussi en protéines, les légumes secs ont des IG bas tout en apportant peu de calories. En plus, ils servent d’aliments de base à la flore intestinale et contribuent ainsi à la bonne santé du système digestif.

4. Des noix et des oléagineux secs (noisettes, amandes…) chaque jour

N’ayez pas peur des graisses que contiennent les noix : ce sont de bonnes graisses qui prendront, dans les membranes de vos cellules, la place des graisses saturées et protégeront votre cœur et vos artères. Et dans le cadre de ce régime, aucune crainte de prendre des kilos ! Ils agrémenteront à merveille vos plats ainsi que vos desserts et pourront être consommés en cas de petite faim.

5. Du poisson deux à trois fois par semaine

Le poisson n’a pas d’impact sur la glycémie puisqu’il ne contient pas de glucides. En plus, il apporte souvent des oméga-3 qui réduisent le risque de maladies cardiovasculaires, jouent un rôle dans le fonctionnement cérébral et préviendraient en particulier la dépression. Le saumon, les sardines, les maquereaux et le hareng font partie des poissons les plus riches en oméga-3.

6. De la viande, des œufs deux à quatre fois par semaine

Viande rouge pour les femmes entre puberté et ménopause (en raison des besoins en fer), viandes blanches de préférence pour les autres femmes et la plupart des hommes. Privilégier les viandes les moins grasses présentant des teneurs en acides gras saturés basses. Les œufs sont bons pour tous. Pour les végétariens, les steaks de soja et le tofu offrent d’excellentes alternatives à la viande. Tous ces aliments ont un IG bas.

7. Des laitages avec modération

Pas plus d’un à deux par jour, en raison de leurs effets marqués sur l’insuline (lait et yaourts). Les fromages ne sollicitent pas l’insuline mais ils sont riches en graisses saturées et souvent trop salés. Même avec peu de laitages, une alimentation à IG bas assure à l’os une bonne santé parce qu’il est riche en potassium et en calcium (fruits, légumes, céréales complètes).

8. De l’huile de colza et d’olive pour l’assaisonnement et la cuisine, de préférence portant la mention « première pression à froid »

L’huile d’olive pourra s’utiliser pour la cuisson puisqu’elle supporte bien les hautes températures et l’huile de colza pour les crudités afin d’apporter tous les acides gras essentiels. Des margarines végétales aux oméga-3 pourront aussi remplacer le beurre pour les tartines par exemple, mais pas pour la cuisson. Pour cette dernière, la graisse de canard ou l’huile d’arachide pourront remplacer l’huile d’olive.

9. Une meilleure écoute de vos signaux de satiété

Il vous faudra en effet vous familiariser avec deux habitudes : ne pas attendre d’être affamé pour se mettre à table et ne pas attendre d’être totalement rassasié avant d’en sortir ! Choisir de petites assiettes pour y mettre de petites portions et surtout mâcher longuement afin d’éviter les inconforts digestifs et de détecter les signaux de satiété car un repas pris trop rapidement, même copieux, ne rassasie pas.

10. Du plaisir et de la bonne humeur

Vous pourrez inclure tous les aliments à IG bas que vous trouverez, si vous ne prenez pas plaisir à manger, vos efforts risquent d’être réduits à néant en un rien de temps. Le corps humain a besoin de manger des aliments qu’il aime, et ceci dans une ambiance détendue, sereine et sans stress.

 

cercle-infernal-dun-regime

 

communique-de-presse-de-la-has-sur-les-regimes

Le DSM-5, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, publié par l’American Psychiatric Association, reconnaît l’hyperphagie boulimique (« binge eating disorder« ) comme trouble alimentaire.

Voici les critères diagnostiques de ce trouble:

A. Épisodes récurrents de crises de boulimie (« binge eating« ). Un épisode est caractérisé par les deux éléments suivants:

  1. absorption, en une période de temps limitée (par exemple, en 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens mangeraient dans une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances;
  2. sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant l’épisode (par exemple, sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange ou en quelle quantité).

Hyperphagie boulimiqueB. Les épisodes de boulimie sont associés à 3 des caractéristiques suivantes (ou plus) :

  1. manger beaucoup plus rapidement que la normale
  2. manger jusqu’à se sentir inconfortablement plein
  3. manger de grandes quantités de nourriture sans ressentir la faim physiquement
  4. manger seul parce qu’on se sent gêné par la quantité de nourriture que l’on absorbe
  5. se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir trop mangé.

C. Le comportement boulimique est la source d’une souffrance marquée.

D. Le comportement boulimique survient, en moyenne, au moins une fois par semaine depuis 3 mois.

E. Le comportement boulimique n’est pas associé à l’utilisation récurrente de comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie mentale et ne survient pas exclusivement durant au cours d’une boulimie mentale ou d’une anorexie mentale.

La sévérité du trouble est basée sur la fréquence des épisodes:

  • trouble léger : 1-3 épisodes par semaine;
  • modéré : 4-7 épisodes par semaine;
  • sévère : 8-13 épisodes par semaine;
  • extrêmement sévère : 14 épisodes ou plus par semaine.

Le grignotage continu, de petites quantités d’aliments toute la journée, n’est pas considéré comme de l’hyperphagie boulimique.

La prévalence chez les hommes et les femmes serait, selon le DSM-5, de 1.6% et 0.8% respectivement.

Attention ! Le laboratoire pharmaceutique Shire mène aux États-Unis une vaste campagne de sensibilisation à ce trouble. Son médicament amphétaminique Vyvance (lisdexamfétamine) utilisé pour le traitement du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) vient d’être autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) pour le traitement de l’hyperphagie boulimique (binge eating).

Des experts craignent une dérive de surdiagnostics et de surtraitements au moyen de ce médicament, qui n’est pas sans risques et effets secondaires indésirables.

 

Sources: psychomédia.qc.ca, DSM-5, New York Times

 

.

Bénéficiez d’une information (entretien de 30 minutes gratuit et sans engagement) pour un soutien psychologique, une psychothérapie ou du coaching en cliquant ici

Pour optimiser ses efforts lors d’un régime, éviter la faim ou les craquages, ces petites astuces toutes simples sont terriblement efficaces !

On mange avec des baguettes

Il faut vingt minutes avant que la sensation de satiété intervienne. On le sait, mais en pratique, il n’est pas toujours facile de changer ses habitudes. Pour ralentir le rythme et laisser au cerveau le temps d’analyser ce qu’on est en train de manger, on remplace la fourchette par des baguettes. Si, si, y compris pour la salade verte !

On en profite pour bien mâcher, action qui permet à l’organisme de produire de l’histamine, une substance impliquée dans le processus de satiété.

On se débarrasse des tentations

On vide les placards des biscuits salés et sucrés qui s’y trouvent, on laisse les enfants terminer les glaces dans le congélateur (on n’en rachète pas) et on sécurise les autres tentations (bonbons, chocolats…) dans un endroit difficile d’accès (par exemple dans une boîte au-dessus des meubles hauts dans la cuisine).


On calme ses pulsions de grignotage

On va craquer, on a envie de manger «quelque chose de bon», de grignoter ? « On commence par se demander si on a vraiment faim, pourquoi on a envie de manger », conseille Céline Dai, diététicienne au centre de thalasso Thalazur à Cabourg.

Si l’envie ne passe pas, si la pulsion est trop forte, on va se laver les dents avec un dentifrice bien mentholé, on se prépare une infusion à la menthe ou bien un verre d’eau parfumé avec quelques gouttes d’Antésite (concentré de réglisse à diluer, sans sucre ni édulcorant, en grandes surfaces. A cause de la présence de réglisse, on évite en cas d’hypertension).

Imparable pour faire oublier aux papilles cette envie de chocolat ou de fromage…

 

 

.

Bénéficiez d’une information (entretien de 30 minutes gratuit et sans engagement) pour un soutien psychologique, une psychothérapie ou du coaching en cliquant ici

 

 

Les récepteurs, qui informent le cerveau que l’estomac est plein, ne joueraient plus leur rôle.

La plupart des personnes qui réussissent à perdre du poids ont tendance à reprendre des kilos par la suite.

D’après une nouvelle étude publiée dans International Journal of Obesity, la raison est physiologique : les signaux qui renseignent le cerveau sur le remplissage de l’estomac sont perturbés chez les personnes obèses et cette altération persiste même après une perte de poids. L’estomac continue à réclamer plus !

La sensation de satiété est contrôlée par le cerveau qui analyse les différentes informations qui lui parviennent, qu’elles soient hormonales, métaboliques ou nerveuses. Par exemple, lorsque l’estomac est plein, des récepteurs mécaniques sont stimulés et ce message nerveux est transmis au cerveau.

regime, hypnose, f-duval-levesque-psychotherapie-coach-psychopraticien-EMDR, sophrologie, addiction-dependance-depression-mal-etre-soutien-psy-boulimie-addiction-sexuelleCette information est particulièrement importante pour éviter de manger plus que l’organisme n’a besoin.

Des chercheurs de l’université d’Adélaïde (Australie) se sont demandé si un régime riche en graisses pouvait modifier la capacité de l’estomac à signaler qu’il est plein. Et si oui, une perte de poids permet-elle un retour à une signalisation normale ? Pour cela, ils ont nourri des souris avec un régime riche en graisses pendant 24 semaines et d’autres avec un régime riche en graisses pendant 12 semaines puis un régime standard pendant 12 semaines ; un groupe témoin a suivi un régime standard pendant 24 semaines.

Résultats : les récepteurs qui perçoivent les signaux mécaniques dans l’estomac sont moins sensibles après un régime riche en graisses, même après un retour à une alimentation standard. La conséquence est que les souris qui ont suivi un régime « gras » pendant 12 semaines continuent à avoir des apports énergétiques importants même avec un régime alimentaire standard.

Une hormone, la leptine, joue un rôle important dans le contrôle de la satiété : normalement, elle permet de stopper la prise alimentaire. Or dans cette étude, les souris qui ont suivi le régime gras pendant 24 ou 12 semaines ont eu une augmentation du taux de leptine plasmatique par rapport aux autres souris. Cela a conduit, dans les deux groupes, à des réponses inhibées par la leptine.

D’après Amanda Page qui a dirigé ces travaux, dans les cas d’obésité, la leptine désensibilise les nerfs qui détectent le remplissage de l’estomac. C’est pourquoi les personnes obèses ressentent l’envie de manger plus pour se sentir rassasiées : c’est un cercle vicieux !

Selon elle, il est difficile de dire pendant combien de temps l’estomac reste dans cette situation, même après un changement de régime alimentaire : d’autres études sont nécessaires pour le savoir, mais aussi pour déterminer s’il existe un moyen, médicamenteux ou autre, pour que l’estomac revienne à une situation normale.

Une solution pour se sentir rassasié sans manger plus pourrait consister à mâcher longuement ses aliments. C’est la base du régime mastication.

 

Sources: lanutrition.fr, Kentish SJ, O’Donnell TA, Frisby CL, Li H, Wittert GA, Page AJ. Altered gastric vagal mechanosensitivity in diet-induced obesity persists on return to normal chow and is accompanied by increased food intake. Int J Obes (Lond). 2013 Jul 30. doi: 10.1038/ijo.2013.138.

 

.

Bénéficiez d’une information (entretien de 30 minutes gratuit et sans engagement) pour un soutien psychologique, une psychothérapie ou du coaching en cliquant ici

 

 

F.Duval-Levesque, psychotherapie, coach, psychopraticien, addiction, boulimie, dependance, depression, mal-etre, soutien psy
  • Est-ce que vous ressentez souvent des envies de manger incontrôlables ?
  • Est-ce que vous mangez régulièrement, alors que vous n’avez pas faim ?
  • Est-ce que vous vous rendez malade en mangeant souvent beaucoup trop (en vous « bourrant ») ?
  • Vous arrive-t-il souvent de manger de grandes quantités de nourriture, très rapidement, en dehors des repas ?
  • Est-ce que vous en avez honte, ressentez-vous du dégoût, vous sentez-vous déprimée ou coupable lorsque vous avez trop mangé ?
  • Vous arrive-t-il souvent de manger comme cela « en cachette », seule et sans témoin ?
  • Avez-vous des habitudes alimentaires irrégulières ?
  • Vous faites-vous du souci parce que vous avez le sentiment d’avoir perdu le contrôle de votre alimentation ?
  • Est-ce que vous suivez régulièrement des régimes extrêmement, durs voire des périodes de jeûne ?
  • Lorsque vous faites régime, et que vous ne suivez pas ce régime lors d’un seul repas, ressentez-vous cela comme un échec ?
  • Est-ce que vous utilisez des coupe-faim pour perdre du poids ?
  • Est-ce que vous utilisez des diurétiques pour perdre du poids ?
  • Est-ce que vous utilisez des laxatifs pour perdre du poids ?
  • Est-ce qu’il vous arrive régulièrement de vous faire vomir ?
  • Faites-vous des lavements pour ne pas assimiler la nourriture que vous venez de manger ?

 

Chacun est différent.

L’objectif de poids ne se décide pas, il est doit être naturel : « ce que je peux réussir à changer dans mes habitudes, maintenant et… durablement ».

Pour cela il faut retrouver des repères dans votre comportement alimentaire, apprendre à reconnaître la faim, se sentir rassasié.

Sans oublier votre satiété:  s’arrêter de manger quand on est rassasié, manger parce que l’on a faim et non pas parce que l’on s’ennuie, ou parce que l’on est énervé…

balance, poids, régimeChez de nombreuses personnes en surpoids ou obèses ayant suivi de nombreux régimes, le tableau de bord des sensations alimentaires est brouillé.

La frustration puis la culpabilité se ressentent. Les aliments interdits sont convoités, les aliments autorisés sont surconsommés puis détestés.

C’est le tableau de la restriction cognitive; un cercle vicieux s’installe !

La reprise de poids a encore d’autres origines.

-> La première est la réduction de la masse maigre (muscles) avec les régimes, d’où l’importance de l’activité physique.

-> La seconde est liée au fait que, au-delà d’un certain stade, l’obésité devient aussi une maladie du tissu adipeux qui résiste à l’amaigrissement car il est devenu inflammatoire.

Enfin, voici quelques conseils utiles pour réduire le risque de reprise de poids : maintenir un apport suffisant en fibres, en protéines, en produits ­laitiers, consulter un psychopraticien, 1/2 heure de marche rapide par jour, etc…, mais aussi rire, la bonne humeur !

.

Bénéficiez d’une information, avec entretien gratuit et sans engagement de 30-40 minutes, pour une aide, un vrai soutien psychologique, ou une psychothérapie (cliquez ici)

 

Un aliment rassasiant a le pouvoir d’augmenter la satiété (= assouvissement de la faim).

Qu’est-ce qu’un aliment rassasiant ?

Après plusieurs heures sans manger, des signaux physiques comme la fatigue ou les gargouillements d’estomac se manifestent : nous comprenons alors que nous avons faim.

Pour beaucoup, cette sensation se manifeste aussi en dehors de l’heure des repas.

Heureusement, certains aliments permettent de ne pas avoir faim entre deux repas, parce qu’ils sont davantage rassasiants que d’autres.

Ainsi, la consommation de ces aliments au cours des repas permet d’éviter le grignotage de produits gras et/ou sucrés, mauvais pour la santé et pour la ligne.

Car c’est souvent la sensation de faim récurrente et de frustration qui sont à l’origine de l’échec d’un régime ou d’une alimentation équilibrée…

Pour augmenter la satiété et avoir une alimentation permettant de retrouver votre poids forme/santé, je vous conseille de miser principalement sur :

  • les produits à base de céréales complètes (à grains entiers), comme les pâtes complètes ou le pain complet
  • les aliments sources de protéines comme les viandes blanches ou le poisson
  • les fruits et légumes, sources de fibres

.

Bénéficiez d’une information, avec entretien gratuit et sans engagement de 30-40 minutes, pour une aide, un vrai soutien psychologique, ou une psychothérapie (cliquez ici)

La dimension psychologique est présente en permanence dans l’histoire d’une prise de poids, aussi bien dans son origine que dans ses conséquences.

Le stress, les angoisses

Stress, angoisses, dépression peuvent augmenter l’appétit et provoquer une prise de poids chez certaines personnes. Alors qu’elles peuvent diminuer la sensation de faim chez d’autres. De nombreuses personnes, stressées en permanence, mangent ce qui leur fait plaisir et ce qui les calme.

Le besoin de manger calme ainsi des angoisses. Vous, peut-être ?

Des chercheurs ont montré que le stress est un facteur important d’obésité. En cas de stress, l’hypothalamus, zone du cerveau, produirait une substance qui augmenterait la masse graisseuse.

Adopter une alimentation équilibrée est bien entendu fondamental pour perdre du poids mais avoir une vie moins stressante, apprendre à se détendre et faire du sport sont primordiaux pour que le régime se déroule le mieux possible.

Les autres causes psychologiques

Ne pas comprendre les raisons de sa prise de poids risque de faire échouer le régime.

En effet, dès l’arrêt du régime, les problèmes psychologiques n’étant pas réglés, l’envie de remanger ce qu’on aime reviendra immédiatement. Et bien sûr, les kilos perdus avec.

Situations poussant à trop manger :

  • Colères
  • Frustrations
  • Insatisfaction
  • Inhibition
  • Mal dans sa peau
  • Culpabilité
  • Echecs à répétition (vie professionnelle, vie privée)…

L’histoire personnelle et notre enfance

La façon dont nous avons été nourris au cours de notre enfance peut parfois influer sur notre rapport à l’alimentation.

Ainsi un enfant à qui une maman a beaucoup donné à manger, en pensant qu’il sera « heureux de manger beaucoup », peut avoir plus tard, à l’âge adulte, un rapport compulsif vis à vis de la nourriture. Il mangera de grandes quantités pour se « faire plaisir ».

Si cette personne ne décrypte pas ce mécanisme avec un psychopraticien (nouvelle appelation pour psychothérapeute), elle éprouvera des difficultés à manger différement, à perdre ses mauvaises habitudes et à ne pas tolérer la frustration de moins manger. Et les régimes seront inefficaces. L’avis d’un psychopraticien peut alors être envisagé lorsqu’une personne souhaite maigrir.

.

Bénéficiez d’une information, avec entretien gratuit et sans engagement de 30-40 minutes, pour une aide, un vrai soutien psychologique, ou une psychothérapie (cliquez ici)

Voici les 3 stratégies les plus efficaces pour maigrir selon une nouvelle étude.

Trois stratégies étaient liées à une plus grande perte de poids dans une étude publiée dans la revue Academy of Nutrition and Dietetics.

Anne McTiernan du Fred Hutchinson Cancer Research Center et ses collègues ont mené cette étude avec 123 femmes, âgées de 50 à 75 ans, qui étaient auparavant sédentaires et participaient à un programme de perte de poids.

Elles avaient une alimentation réduite en calories et la moitié participaient à un programme d’exercice (avec un objectif de 45 minutes d’exercice modéré 5 fois par semaine). Il leur était demandé de prendre en note quotidiennement tout ce qu’elles mangeaient. Après un an, les deux groupes avaient atteint et maintenu l’objectif d’une perte de 10% de leur poids initial.

Trois facteurs étaient liés à un plus grand succès:

  • Tenir un journal alimentaire

    Les femmes qui remplissaient de façon consistante un journal alimentaire ont perdu environ 2,7 kilos de plus que celles qui ne le faisaient pas. Cette stratégie favorise une meilleure conscience et un meilleur contrôle des aliments et des calories consommées. Plusieurs participantes étaient surprises de constater qu’elles prenaient beaucoup plus de calories qu’elles le croyaient, rapporte la chercheuse. Un seul muffin acheté comme collation peut contenir jusqu’à un tiers des calories qu’une femme ayant passé la ménopause devrait consommer, dit-elle.

    Tenir un journal alimentaire permet notamment de contrer, les comportements alimentaires automatiques (mindless eating) qui se produisent par habitude, en faisant autre chose sans porter attention aux quantités.

    Plusieurs études précédentes ont aussi montré que la perte de poids était plus grande chez les personnes qui notent ce qu’elles mangent. Dans une étude publiée en 2008 notamment, menée avec 1700 participants, ceux qui tenaient un journal alimentaire ont perdu deux fois plus de poids.

  • Ne pas sauter de repas

    Celles qui sautaient des repas ont perdu en moyenne 3,6 kilos de moins. Avoir trop faim favoriserait le goût d’aliments plus caloriques.

  • Éviter les restaurants

    Celles qui mangeaient au restaurant le midi au moins une fois par semaine ont perdu en moyenne 2,3 kilos de moins. En apportant son repas, il est mieux possible de contrôler la qualité des ingrédients, du mode de cuisson et des portions.

D’autres études, à partir de méthodologies et de contextes différents, ont également visé à identifier les comportements liés à un plus grand succès pour la perte de poids.

Dans l’une d’elle, publiée en 2010, 200 participants recevaient des trois types de conseils: changer leur environnement (mettre à la vue des aliments sains, attrayants et prêts à consommer, réduire la présence d’aliments caloriques); changer les comportements alimentaires (ne pas manger en soirée, ne pas sauter de repas…); et changer les choix d’aliments.

Ceux qui avaient reçu les conseils centrés sur l’environnement avaient réussi à maintenir leur alimentation réduite en calories un plus grand nombre de jours par mois.

Références: psychomédia.qc.ca, WebMD, Los Angeles Times

.


Pour une information et un entretien gratuit de 30 à 45 minutes, sans engagement, concernant une aide, un soutien psychologique, ou une psychothérapie -> cliquez ici