Je vous donne un exemple sur l’hôpital en France, que les réformes successives ont massacré en vingt ans.

Bien avant le COVID, l’effondrement était déjà prévisible.

Pourquoi ?

Quand vous avez des dysfonctionnements majeurs dans une organisation, celle-ci ne reste pas inerte : petit à petit, les meilleurs collaborateurs s’en vont.

Soit ils partent en retraite prématurément, soit ils se mettent à leur compte, soit ils changent de job, soit ils font un burnout.

Par conséquent, les difficultés se reportent sur un plus petit nombre de personnes, ce qui accroît encore la pression sur ceux qui ont à coeur de bien faire leur travail, ne comptent pas leur heure, leur dévouement.

Et on boucle : les meilleurs s’en vont (de manière volontaire ou involontaire avec un burnout), et les restants souffrent encore plus. Ce qui génère de nouveaux départs et burnouts.

Une fois la spirale enclenchée, bon courage pour l’inverser !

C’était déjà à l’oeuvre avant le COVID, ça s’est accéléré.

Et c’était parfaitement prévisible en écoutant ceux qui travaillent dans les hôpitaux.

Au passage, le même phénomène est à l’oeuvre (mais dans une moindre mesure et pour des raisons différentes) à l’éducation nationale, et on parle de plus en plus de pénurie de profs…

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L‘addiction au travail peut se révéler source de stimulation et de bien-être. A condition d’en user modérément.

La dépendance au travail est souvent perçue comme un phénomène préjudiciable aux individus et à la société.

Selon Ismat Consulting, leader suisse du management de la performance et du climat social, « le workaholism est considéré comme un trouble obsessionnel du comportement. Un workaholic met son travail avant tout, avec pour conséquences une forte réduction des contacts sociaux, une distanciation d’avec le conjoint et les enfants. » De son côté, la CFE-CGC, dans son Baromètre stress de novembre 2010, révélait que, « à cause de leur travail »,

64 % des cadres ont des troubles du sommeil,

26 %, des difficultés conjugales,

et 6 %, des idées suicidaires.

D’où la surprise de lire, sous la plume du directeur de la recherche de Rouen Business School, Yehuda Baruch (1), que cette dépendance au travail peut avoir des effets positifs sur les individus et les affaires.

« La dépendance au travail se caractérise par la vigueur et le dévouement, deux facultés positives totalement à l’opposé de l’épuisement et du cynisme », écrit-il, avant d’établir un parallèle inattendu.

« La consommation de chocolat présente certains bienfaits pour la santé : l’apport d’énergie et l’apparition d’un sentiment de bien-être. De la même manière, les personnes dépendantes au travail sont stimulées par le challenge professionnel, et leurs performances renforcent un sentiment de bien-être. En s’appuyant sur cette métaphore, il serait préférable de laisser à l’employé le choix de décider de la quantité de travail qu’il souhaite accomplir, à l’exception des cas où le workaholism serait susceptible de nuire considérablement à sa santé. »

Ce point de vue en laissera plus d’un chocolat.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Références: (1) « The Positive Wellbeeing Aspects of Workaholism in Cross Cultural Perspectives », Carrier Development International, vol. 16, n° 6, 2011, Gilles Lockhart, lexpansion.fr

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