27 août 2022
Ne ratez pas ces 7 bienfaits de la lecture
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under étude scientifique, bien-être, bonheur, coaching, confiance en soi, conseils, espoir, estime de soi, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), leadership, liberté, livres, MonPsy, psychologue, remboursement, mutuelle, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, réflexion, reconversion professionnelle, sagesse, soutien psychologique, stress, témoignage | Étiquettes: altruisme, cerveau, citation, dépression, empathie, fréquence cardiaque, meilleure santé, stimulation, tension musculaire |Laissez un commentaire
9 juillet 2022
Comment la Canicule Affecte Votre Moral
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, anxiété, épuisement professionnel, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), inquiétude, lassitude, mal-être, malaise, peur, stress | Étiquettes: agressivité inhabituelle, air irrespirable, antidépresseurs, anxiolytiques, automutilation, éco-anxiété, évoque Joseph Agostini, burn out », chaleur, confinement, cortisol, coups de soleil, crimes, crise sanitaire, dépression, déshydratation, fragilité mentale, humeur, inflammation, insolation, irritabilité, irritable, Météo France, mercure, meurtres, neuroleptiques, particules ultrafines, personnalité borderline, peur de mourir, pression artérielle, psychologue clinicien dans les colonnes du HuffPost., régulation thermique, schizophrénie, taux de suicide, télétravail, températures estivales, traitement psychiques et psychiatriques, urgences psychiatriques, Vague de chaleur, vagues de chaleur, vigilance orange, violences domestiques, viols |Laissez un commentaire
Vague de chaleur : pourquoi la canicule impacte notre moral.
Anxiété, dépression, irritabilité mais aussi éco-anxiété : les pics de chaleur peuvent avoir des effets délétères sur votre humeur.
Explications.
Cette semaine, les températures atteindront, et même dépasseront les 40°C dans plusieurs régions. Si bien que Météo France a alerté sur les zones les plus à risque de canicule. Au total, 23 départements ont été placés en vigilance orange. Or, à mesure que le mercure grimpe dans l’Hexagone, la vague de chaleur particulièrement précoce, et durable cette fois-ci, joue sur notre moral.
Plusieurs facteurs en seraient responsables.
Quand les températures atteignent des sommets, nous suffoquons. Accablés par la chaleur, asphyxiés par un air irrespirable, nous finissons par devenir irritables. Si le soleil est le plus souvent associé aux vacances au bord de la mer ou à un bel après-midi d’été, la réalité peut en être tout autre. Au contraire, ces températures estivales, surtout lorsqu’elles sont précoces, peuvent faire de l’ombre à nos pensées positives et nous causer bien des tourments.
Une étude menée en 2013 par l’Université de Berkeley et rapportée par le HuffPost a révélé qu’une augmentation de seulement 1°C par rapport à la normale saisonnière était associée à un risque accru de 4 % de violences personnelles. Les chercheurs ont recensé notamment une hausse des crimes, viols, violences domestiques, meurtres, etc.
Sécrétion de l’hormone du stress
Pour comprendre pourquoi les fortes chaleurs nous plongent au bord de la crise de nerfs, intéressons-nous auxcauses physiologiques de ce phénomène. « Physiologiquement, quand il fait chaud, notre rythme cardiaque s’accélère, le pouls est plus fort, notre pression artérielle augmente, et notre niveau de cortisol (l’hormone du stress) augmente donc on aura tendance à se sentir plus irritable, mais les réactions varient d’un individu à l’autre et il manque encore des études poussées sur la question », précise au HuffPost Élodie Gratreau, doctorante en histoire et philosophie des techniques de soin en psychiatrie au sein du laboratoire Costech. Elle-même atteinte de trouble de la personnalité borderline, la spécialiste explique que l’anxiété ressentie lors des pics de chaleur résulte du fait « que le corps sent qu’il est en danger vital ».
Mais si nous sommes déjà physiologiquement affectés par la canicule, nous pouvons l’être d’autant plus en cas de traitement psychiques et psychiatriques. La prise d’antidépresseurs, d’anxiolytiques ou encore de neuroleptiques peut accélérer le rythme cardiaque et faire grimper la pression artérielle.
Manque d’oxygène
Lorsque le soleil cogne, notre organisme met en action des mécanismes de régulation thermique. Alors qu’il s’emploie à conserver une température constante (environ 37 °C), le corps transpire et la respiration commence à s’accélérer. Mais si cet effort s’inscrit sur la durée, notre organisme devient surmené. Résultats : coups de soleil, insolation, déshydratation voire épuisement pouvant causer des malaises. Le déficit d’oxygène qui en résulte peut augmenter la sensation d’irritabilité. C’est pourquoi, l’un des premiers signes du coup de chaleur est « l’agressivité inhabituelle », indique l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).
Risque accru de dépression
Une étude britannique publiée en février 2019, a évalué l’impact des événements climatiques extrêmes sur la santé mentale. Résultat : les jeunes enfants examinés étaient « trois à quatre fois plus susceptibles de développer une dépression à 18 ans s’ils étaient exposés à des niveaux de pollution élevée ».
L’exposition aux particules ultrafines accroît le risque d’inflammation notamment du cerveau et « ces inflammations sont connues pour favoriser le développement de symptômes de la dépression », précisent les scientifiques de l’étude.
L’impact de la crise sanitaire
La crise sanitaire a affecté notre quotidien, notamment à travers les périodes de confinement. Dans le même temps, les restrictions sanitaires ont exacerbé notre fragilité mentale.
« Dans un temps de confinement, d’incertitude civilisationnelle où l’on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé d’un point de vue politique et sanitaire, évidemment que la canicule se vit autrement. Surtout lorsqu’on reste chez soi en télétravail, au bord du burn out », évoque Joseph Agostini, psychologue clinicien dans les colonnes du HuffPost.
Selon le spécialiste, les effets de la canicule touchent particulièrement « les personnes isolées, vieillissantes, du troisième ou quatrième âge qui se retrouvent dans une solitude et dans un mal-être physique. Il y a chez eux un sentiment de dépression et la peur de mourir qui se manifeste ».
L’éco-anxiété, une angoisse grandissante
Encore méconnue, la notion d’éco-anxiété renvoie à la contraction d’« écologie » et d’« anxiété », explique la Fondation Jean Jaurès.
Théorisée en 1997 par la chercheuse en santé publique belgo-canadienne Véronique Lapaige, l’éco-anxiété désigne « une peur chronique d’un environnement condamné », selon l’Association américaine de psychologie. Cette impression d’assister impuissant aux conséquences du réchauffement climatique entraîne « une souffrance individuelle avec des troubles associés comme des phobies et des angoisses extrêmes », a expliqué à la RTBF la psychiatre à l’origine du concept.
Ainsi, les périodes de fortes chaleurs peuvent être « un facteur déclenchant » de l’éco-anxiété puisqu’elles sont souvent le résultat du réchauffement climatique qui angoisse les populations concernées.
Augmentation des visites aux urgences psychiatriques
Une étude publiée en février 2022 et publiée dans la revue spécialisée JAMA Psychiatry a établi un lien entre les températures élevées et une augmentation des admissions aux urgences psychiatriques.
Après avoir analysé, pendant plus de dix ans, les dossiers médicaux de millions d’Américains, les chercheurs ont observé une augmentation moyenne de 8 % du taux de visites aux urgences psychiatriques les jours où les températures étaient plus élevées que les normales de saison.
Les chaleurs extrêmes peuvent ainsi provoquer des troubles de l’humeur et de l’anxiété, du stress, de l’automutilation, de la schizophrénie ou encore des troubles liés à la consommation de substances.
Pire encore, personne n’en serait épargné.
Le réchauffement climatique augmente l’anxiété, la dépression et le taux de suicide, selon un rapport daté de mai 2021 et rapporté par The Guardian.
« Il est de plus en plus clair que le changement climatique menace notre corps et notre esprit », a déclaré le Dr Emma Lawrance de l’Imperial College de Londres, au Royaume-Uni. « Bien que l’effet soit relativement faible, il a de grandes implications pour la santé publique et les systèmes de santé, car le changement climatique augmente le nombre de jours de chaleur extrême, les enfants nés aujourd’hui connaîtront sept fois plus de vagues de chaleur que leurs grands-parents ».
12 mai 2021
Nouvelle étude Covid : la moitié des patients hospitalisés développent des troubles psychiatriques
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under anxiété, épuisement professionnel, covid, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), inquiétude, mal-être, peur, psychologue, remboursement, mutuelle, stress | Étiquettes: dépression, hôpital San Raffaele (Milan), inflammation, insomnie, isolement social, stigmatisation, stress post-traumatique, trouble obsessionnels-compulsifs (TOC), troubles psychiatriques |Laissez un commentaire
Stress post-traumatique, dépression, anxiété…
Plus de la moitié des patients atteints du Covid-19 risqueraient de développer des troubles psychiatriques après leur sortie de l’hôpital, selon une étude menée par le centre hospitalier italien San Raffaele.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi l’évolution clinique de 402 anciens malades (265 hommes et 137 femmes).
Un mois après, ils ont découvert que 55% d’entre eux souffrent d’un trouble psychiatrique.
Plus précisément, 28% des sondés sont atteints de stress post-traumatique, 31% de dépression, 42% d’anxiété, et 40% d’insomnie. Enfin, dans 20% de cas, les patients sont victimes de trouble obsessionnels-compulsifs (TOC).
«Il est clair que l’inflammation causée par la maladie pourrait avoir des répercussions au niveau psychiatrique», a déclaré dans un communiqué le professeur Francesco Benedetti, chef de groupe de l’unité de recherche en psychiatrie et psychobiologie à l’hôpital San Raffaele (Milan).
Publiée dans la revue scientifique Brain, Behavior and Immunity, l’étude a également démontré que les femmes ayant contracté la maladie ont moins de risques que les hommes de mourir du Covid-19, mais qu’elles sont en revanche davantage susceptibles de souffrir de l’un de ces troubles.
Les scientifiques expliquent que ces séquelles peuvent être aggravées par des facteurs de stress, tels que l’isolement social, la stigmatisation des malades, ou encore la crainte d’infecter son entourage.
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26 février 2021
Alcool, tabac, cannabis, médicaments… Les addictions à Toulouse en pleine explosion !
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under addiction-dépendance, alimentation, angoisse, anxiété, épuisement professionnel, étude scientifique, dépression, espoir, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), hypnose, hypnothérapie, inquiétude, lassitude, mal-être, pandémie, peur, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, réflexion, séance à distance, solitude, souffrance, soutien psychologique, stress, téléconsultation, téléséance, témoignage | Étiquettes: antidépresseurs, anxiété sociale, anxiolytiques, écrans, boulimie, cannabis, culpabilité, déconfinement, dépression, excès, fragilités, isolement, motivation, mutuelle, obsession, poker en ligne, précarité, psychologue, remboursement, soutien social, télétravail, TCA, vide intérieur, vitemadose, vulnérabilités |Laissez un commentaire
Alcool, tabac, drogues et médicaments…
Les addictions, autre dégât collatéral du Covid-19.
Peut-être êtes-vous concerné ?
Le stress, l’absence de cadre ou la précarité ont fait augmenter la consommation et parfois les dépendances à l’alcool, à certaines drogues ou à des médicaments.
« Il y a deux choses qui m’ont alerté : je commençais à boire le matin et à cacher des verres, des bouteilles… », raconte Alexis (tous les prénoms ont été changés), ce mercredi de janvier, ce quadragénaire toulousain.
Pour Alexis, publicitaire et père d’un jeune enfant, tout a dérapé lors du premier confinement, au printemps 2020. En quelques semaines, sa consommation de vin, « déjà un peu au-dessus des recommandations officielles », souligne-t-il, double. Carburant, béquille, l’alcool devient une obsession. Après un mieux au déconfinement, il replonge avec le deuxième confinement et le retour du télétravail. La prise en charge à mon cabinet porte désormais ses fruits : « On fixe des objectifs toutes les semaines, ça pousse à se bouger », se réjouit Alexis, en phase avec l’approche de consommation raisonnée qui lui a été proposée.
Ne pas renoncer complètement à l’alcool mais retrouver sa consommation d’avant, c’est aussi le but de Lucie. Comme Alexis, ce sont la pandémie et les bouleversements de la vie quotidienne qui ont fait basculer dans l’excès cette tout juste quadragénaire, à la vie sociale « très riche ». Privée de danse, sa « bulle d’oxygène », et de sorties, contrainte de donner ses cours face à un écran, l’enseignante s’est mise à boire seule pour combler le vide.
Du vin et du rhum. De plus en plus. Elle se tourne vers son entourage… qui minimise. « Moi, j’ai eu la chance de m’inquiéter, mais c’est un thérapeute en hypnose profonde qui m’a aidé, pas mes proches, estime Lucie. Pour l’alcool, beaucoup se voilent la face à cause du côté festif, culturel. » Mi-mai, en cherchant une aide sur Internet, elle a pris contact avec mon cabinet. Elle se sent « soutenue, accompagnée ». Lucie ne m’a pourtant jamais vu qu’à travers un écran. « C’est plus pratique en visio », dit-elle.
A mon cabinet toulousain, la crise sanitaire a fait émerger et se développer les consultations à distance. Désormais, je panache mon activité entre consultations sur place à mon cabinet et à distance. Et cela fonctionne.
Les demandes venant de femmes ont fortement augmenté, alors qu’elles ne représentaient guère que 10 % de ma clientèle. Souvent liée avec l’anxiété sociale. Certaines avaient sans doute conscience depuis longtemps de consommer trop mais ne venaient pas. On a l’impression que cette crise a levé leur culpabilité, qu’elles se sont plus autorisées à en parler et prendre soin d’elles. Je suis convaincu, le vécu de la crise est plus difficile pour les femmes, avec une sensation d’isolement plus importante, la gestion des enfants, des violences familiales exacerbées.
Qu’elles arrivent par bouche-à-oreille ou par leur médecin traitant, voire internet, les femmes ayant un problème d’alcool sont contentes de consulter à distance, de ne pas se montrer en salle d’attente. Et c’est parfois plus facile pour elles en matière d’organisation, avec les enfants notamment.
Un accompagnement à distance est utile. Ainsi, elles ont plus confiance, car ce qui relève de l’addiction est proche de l’intime. Et connaître le témoignage de femmes qui étaient au plus bas et s’en sont sorties avant elles fait naître une nouvelle motivation et l’espoir.
Rappelons que le tabac est la première cause de décès évitables – il en provoque 73 000 par an – devant l’alcool – 49 000 par an. Ce dernier est de surcroît souvent un facteur de violences. Ainsi, dans 54,6 % des féminicides, la présence d’alcool, de psychotropes ou de stupéfiants est relevée chez l’auteur et/ou la victime, selon une étude du ministère de l’intérieur.
Pour le cannabis, si la majorité des consommateurs n’ont pas changé leurs habitudes pendant le premier confinement, « la part des usagers quotidiens est passée de 20 % à 31 % », indique l’enquête Cannabis Online de l’OFDT, menée en ligne auprès d’environ 2 800 adultes, usagers dans l’année.
Les drogues de type cocaïne et ecstasy, consommées dans des situations festives, ont elles fortement baissé pendant cette période. En revanche, il y a eu « une tendance à la hausse relativement marquée » pour les anxiolytiques et les hypnotiques, selon le rapport Epi-Phare (commun à l’Assurance-maladie et à l’Agence nationale de sécurité du médicament).
La consommation est restée élevée pendant le deuxième confinement et après. Les addictions comportementales comme celles aux écrans se sont elles aussi accrues. Malgré le recul des paris sportifs, les joueurs de poker en ligne ont quasiment doublé, à 500 000 au deuxième trimestre 2020, selon l’étude Trend de l’OFDT.
Certaines populations semblent particulièrement vulnérables, au premier rang desquelles les étudiants.
Une étude réalisée fin mars 2020 et publiée en février dans Frontiers in Psychiatry, portant sur des étudiants de quatre universités françaises déclarant boire de l’alcool de façon habituelle, s’est intéressée à leurs consommations et à leur ressenti psychique pendant le confinement. Les trois quarts d’entre eux avaient un niveau de stress modéré ou élevé (contre 25 % lors d’une précédente étude, réalisée de 2009 à 2011), constatent Valentin Flaudias (université Clermont-Auvergne), premier auteur de l’article, et ses collègues.
Or, « on note une forte association entre le niveau de stress ressenti et le niveau de consommation d’alcool, notamment chez les filles, plus sujettes au stress, mais aussi l’usage compulsif d’Internet ou les troubles du comportement alimentaire », explique Mickael Naassila (Inserm, université de Picardie), président de la Société française d’alcoologie, et coauteur de l’article. Inversement, « le soutien social est un facteur majeur de résistance au stress », confirme l’étude.
J’observe que le premier confinement a été plutôt très bien supporté par la majorité des jeunes. Par contre, depuis le deuxième confinement, je constate plus de crises de boulimie, de conduites addictives, avec un niveau d’angoisse élevé.
Le stress induit par la crise sanitaire a pu révéler des vulnérabilités et exacerber des fragilités.
Ainsi, je connais une étudiante en faculté de droit, dont tous les cours sont en visio depuis septembre 2020, vit seule dans une chambre d’étudiant, loin de sa famille. Elle souffre de ne plus voir ses amis, de ne plus sortir. L’avenir l’inquiète beaucoup. Elle s’est mise à boire un ou deux gins tous les soirs, puis un peu plus, « pour dormir, être apaisée ». Un témoignage loin d’être exceptionnel dans les universités. Différents étudiants me disent aussi faire beaucoup plus régulièrement appel à des antidépresseurs ou à des anxiolytiques.
Au-delà de cette population particulièrement à risque, l’isolement social augmente les consommations, tout comme l’absence de cadre (télétravail, échanges en visio…). Je suis d’autant plus inquiet pour l’avenir que d’autres signaux sont au rouge.
La vraie vague est attendue cette année, car le terreau des addictions est la dégradation de la santé mentale, la dépression, l’anxiété, le lâcher-prise, mais aussi la précarité. Et le terreau est bien là : les états anxieux et dépressifs se maintiennent à un niveau élevé, autour de 20 %, selon les dernières données (18-20 janvier) de l’enquête CoviPrev.
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8 janvier 2021
« L’impact psychologique, on le voit maintenant ! »
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, anxiété, épuisement professionnel, burnout, burn out, burn-out, covid, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), hypnose, hypnothérapie, inquiétude, lassitude, mal-être, pandémie, peur, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, séance à distance, solitude, souffrance, soutien psychologique, stress, téléconsultation, téléséance | Étiquettes: arrêt maladie, épuisement professionnel, B 117, dépression, détresse psychologique, effet d'accumulation, fatigue, isolement, mutuelle, psychiatre, psychologue, remboursement, stress prost-traumatique, troubles du sommeil, troubles psychologiques, vaccin, vaccination, variant, vitemadose |Laissez un commentaire
L‘impact négatif de la crise sanitaire sur la santé mentale n’est plus à démontrer…
Troubles du sommeil, anxiété, dépression, idées suicidaires, jusqu’au passage à l’acte.
Les autorités ont promis un renforcement des soins psychiques de première ligne, mais pour les psys et les hypnothérapeutes, ce n’est pas suffisant.
Un phénomène de cumul de stress
On est tous touchés d’une manière ou d’une autre.
A minima, cette crise implique un changement de nos habitudes. A maxima, ce sont des situations d’isolement extrême, de confrontation à des situations de danger pour soi ou de détresse psychologique, par exemple dans les services hospitaliers. On a vraiment un phénomène de cumul de stress, et même les gens les plus épargnés sont exposés.
Pointons aussi un effet d’accumulation qui perdure depuis le premier confinement : il y a eu une période de répit très courte qui s’est limitée à la fin du printemps 2020. Cela veut dire qu’un grand nombre de gens n’ont pas pu bénéficier du moment de répit traditionnel de l’été. Et on sait très bien en psychologie qu’une accumulation de stress et un stress chronique comme on le vit maintenant, c’est ce qu’il y a de plus dommageable pour la santé mentale.
Une bombe à retardement
Le rebond des problèmes psychologiques arrive bien plus tard que les problèmes physiques. Il est urgent de les prendre à bras le corps. Les données qui commencent à arriver montrent que sur toute une série d’aspects, idées suicidaires, risques de stress prost-traumatique, etc. depuis l’automne, les données sont soit stables mais à un niveau élevé, soit augmentent fortement. L’impact, on va vraiment le voir dans les semaines qui viennent. Car il y a toujours un effet retard sur la santé mentale.
Des psys débordés ?
Le politique a mis du temps à considérer ces aspects : ils ont été fortement négligés dans un premier temps. Dans un deuxième temps, le mot « psychologique » est apparu de plus en plus dans le discours politique, c’était début automne et déjà fort tard…
Il reste surtout du travail à faire en première ligne : il faut accélérer d’urgence les systèmes permettant aux gens d’accéder, dans leurs communes, à des soins rapides et gratuits, ce qui n’est pas encore en place. A côté du public précarisé, il y a aussi toute une série de personnes qui à un moment basculent. Et là, l’accès au soins de santé mentale n’est pas assez connu.
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21 novembre 2020
Oui, l’après-coup de la pandémie a déjà commencé !
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, anxiété, burnout, burn out, burn-out, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), mal-être, peur, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, réflexion, souffrance, soutien psychologique, stress | Étiquettes: blessure, dépression, hypnose Toulouse, pandémie, psy, Skype, téléconsultation, téléséance, troubles psychiques, vitemadose, WhatsApp, Zoom |Laissez un commentaire
Chacun le sent et le comprend désormais : la pandémie, en plus du risque viral et du risque social, aura un après coup psychique sur chacune et chacun de nous.
Mais on persiste justement à en faire une dimension secondaire, à le traiter dans un « après » comme si on pouvait attendre.
Or, ce n’est pas du tout le cas.
L’expression est trompeuse.
En fait « l’après-coup » psychique ne vient pas « après ».
Il est contemporain du choc ou du « coup » sanitaire ou social. Il en porte tout de suite la trace et les plus graves effets.
Surtout lorsque ce choc, comme dans la pandémie-confinement, se répète, dure, s’installe, sans horizon visible. L’après coup est une blessure psychique et temporelle qui appelle un accompagnement immédiat et constant avec un psy.
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15 août 2020
Connaissez-vous la nouvelle définition du stress ? Vraiment ?
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, anxiété, étude scientifique, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), mal-être, souffrance, stress, travail | Étiquettes: adaptation, concentration, contraintes, dépression, déséquilibre, efficacité, individu en débordement, lucidité, pression, ressources, seuil, tensions relationnelles |Laissez un commentaire
« Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne à des contraintes que lui impose son environnement et la perception de ses propres ressources pour y faire face.
L’individu est capable de gérer la pression à court terme, mais il éprouve des difficultés face à une exposition prolongée ou répétée à de pressions intenses. » Définition de l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail
Le stress n’est pas une maladie.
Cette définition précise bien que c’est un phénomène subjectif.
Autrement dit, le stress n’est ni bon, ni mauvais en soi.
Il peut stimuler, et permet ainsi d’augmenter l’efficacité et la performance.
En revanche, à partir d’un certain seuil, ou d’exposition prolongée, le stress devient un facteur de risque pour la santé mentale (probablité plus importante d’anxiété et de dépression).
Outre les conséquences sur sa santé, l’individu en débordement voit ses capacités d’adaptation dépassées et sa performance baisser. Notamment par des difficultés de concentration, son manque de lucidité, et les tensions relationnelles qu’il créé avec son entourage.
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4 février 2019
Témoignage du 04 février 2019 (ce que les clients disent des séances de F. Duval-Levesque) :
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12 octobre 2018
Et vous, comment résistez-vous aux appels des sirènes numériques ?
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under addiction-dépendance, anxiété, burnout, burn out, burn-out, conseils, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), harcèlement, liberté, mal-être, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, psychothérapie cognitive et comportementale (TCC), réflexion, souffrance, stress, travail | Étiquettes: vidéoconférence, cerveau, collègues, concentration, courriel, dépression, notification, productivité, smartphones, tablettes, texto, ultraconnecté |Laissez un commentaire
« Hyperconnectés : le cerveau en surcharge », nouveau documentaire, à voir !
Un documentaire met intelligemment en garde contre les conséquences néfastes d’une addiction aux smartphones, ordinateurs et tablettes sur le cerveau.
Depuis une vingtaine d’années, smartphones, tablettes, ordinateurs et montres intelligentes ont pris une place démesurée dans la vie quotidienne.
Texto, vidéoconférence, notification ou courriel, n’importe qui peut désormais être joignable à n’importe quel moment de la journée… ou de la nuit. On doit cet univers ultraconnecté à Internet, désormais utilisé par la moitié de la population mondiale.
Ainsi, en vingt-quatre heures, 150 milliards de courriers électroniques sont échangés à travers la planète.
Grâce à ce réseau, l’humanité produit autant d’informations en deux jours qu’elle ne l’a fait en deux millions d’années !
Certes, les nouvelles technologies permettent de rester en contact avec ses proches et ses collègues, mais elles demandent une attention permanente. Ces sollicitations incessantes nous obligent à donner des réponses rapides.
Selon des chercheurs, les e-mails sont la première cause de stress au travail ; leur gestion représenterait 30 % de la journée d’un salarié et un cadre sur deux n’arriverait pas à se déconnecter le soir.
Conséquences : baisse de la productivité, burn-out, dépression, perte de concentration, réduction des capacités cognitives…
Alors, comment survivre dans un monde numérisé, qualifié de « laisse numérique » ?
C’est la question que pose avec intelligence ce documentaire. Le propos n’est pas de remettre en cause Internet, mais de chercher à mettre en garde contre une forme d’addiction aux outils 2.0.
Une utilisation immodérée des appareils et autres écrans numériques a des conséquences néfastes sur le corps et l’esprit ainsi que dans la vie personnelle.
Autre problème : la moyenne de concentration au travail devant un écran ne cesse de diminuer.
En 2012, elle était d’une minute et douze secondes, contre trois minutes en 2004. Selon la chercheuse américaine Gloria Mark, pour la « génération Internet », qui est née et a grandi avec les smartphones, la durée d’attention est encore plus courte : quarante-cinq secondes.
Le documentaire rappelle que le plus simple encore est de déconnecter le plus souvent possible afin de permettre au cerveau de se reposer – ce qui est essentiel pour sa survie.
Source: « Hyperconnectés : le cerveau en surcharge », de Laurence Serfaty (France, 2016, 55 min).
Arte – Samedi 13 octobre – 23h30
1 septembre 2015
Burn out : « une crise violente qui a eu le mérite d’ajouter un personnage à ma vie, dont je ne m’étais pas du tout occupée : moi ! »
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under bien-être, burnout, burn out, burn-out, confiance en soi, conseils, dépression, estime de soi, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), guérison | Étiquettes: burnout, burn out, burn-out, dépression, hygiène de vie |Laissez un commentaire
Muriel Robin évoque son burn-out ce dimanche dans le Journal du Dimanche : « Depuis, j’ai arrêté de me faire du mal ».
Depuis quelques jours, la comédienne multiplie les interviews et revient sur ses très nombreuses années de carrière.
« Je suis heureuse de rendre les gens heureux » a-t-elle lâché au Journal du Dimanche.
Avant de trouver la paix intérieure, Muriel Robin est passée par des étapes très difficiles, comme son burn-out en 2008, « une crise violente qui a eu le mérite d’ajouter un personnage à ma vie dont je ne m’étais pas du tout occupée : moi. Depuis, j’ai arrêté de fumer, et de me faire du mal » explique-t-elle, bien plus apaisée et heureuse.
En juin dernier, Muriel Robin considérait même qu’elle était « une dépressive née » quand on l’interrogeait sur ses quatre dépressions et son burn-out. Elle expliquait avoir réussi à sortir la tête de l’eau grâce au sport, et un changement de son hygiène de vie.
« J’ai échappé au pire : je pourrais être bouffie de mauvaise bouffe, de mauvais champagne, et cernée de kilomètres de cigarettes. Je ressemble un peu à ce à quoi je voulais ressembler. Je me suis gagnée« se félicitait-elle.
Elle admet toutefois que la route pourrait être à nouveau semée d’embûches.
14 juillet 2015
«À cause de mon addiction au jeu, j’ai piqué dans la tirelire des enfants»
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under addiction-dépendance, angoisse, couple, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), mal-être, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, psychothérapie cognitive et comportementale (TCC), réflexion, souffrance, témoignage | Étiquettes: addictaide, addictologue, Betclic, dépression, enfer du jeu, Euromillion, honte, paris en ligne, PMU, poker |Laissez un commentaire
Jusqu’où peut-on dépenser pour miser en espérant gagner?
C’est l’objectif de Christian Eckert, secrétaire d’État au budget, qui a annoncé ce lundi le lancement du site evalujeu.fr.
Devant l’essor des paris en ligne et autres jeux à gratter, nous avons demandé aux internautes si eux ou leurs proches avaient été victimes de cette dépendance – et comment ils s’en étaient sortis.
La «chance du débutant».
Voilà ce qui a d’abord entraîné Christophe dans l’enfer du jeu. «Sur l’une des premières courses, j’ai gagné un peu plus de 500 euros pour 1 ou 2 euros misés. Ce qui m’a permis de payer mes vacances. Et quand vous avez la chance de gagner une belle somme dès le départ, ça n’aide pas à arrêter… Cette petite histoire a duré presque six mois. Les 500 euros empochés au départ ont été mon plus gros gain.»
Florent, lui, est attiré par les cagnottes mises en jeu régulièrement. «Lorsqu’il y a des gains importants, au Loto ou encore à l’Euromillion, il m’arrive de sortir plusieurs centaines d’euros. Je joue à chaque tirage et ce, depuis 1993. Je n’ai jamais essayé d’arrêter depuis.»
Moça, elle, n’avait même pas conscience du potentiel addictif de la pratique: «Moi, j’essaye tous les jours, même si je ne gagne jamais… Je pense pouvoir arrêter, mais c’est devenu comme une obligation. Si je n’ai pas de monnaie, je sors ma carte.»
Jean-Michel avoue même des pratiques dont il a honte aujourd’hui: «Tout a commencé entre amis. On se payait des bonnes tranches de rire en jouant au poker. Mais moi, j’avais toujours cet appât du gain. J’ai commencé à détourner l’argent de ma femme sans qu’elle ne s’en aperçoive. J’ai piqué dans la tirelire de ses enfants, aussi. C’est quand elle m’a quitté que j’ai tout arrêté. J’ai fait plusieurs cures pour dépression après ça.»
Fort heureusement, la plupart de nos commentateurs assurent qu’ils s’en sont sortis.
Mais, pour beaucoup, leur situation reste précaire.
Christophe confesse qu’«aujourd’hui encore, tant d’années après, j’ai une espèce de petite suée d’excitation lorsque je me dis que je pourrais me réinscrire sur le site du PMU. Et je ne parle pas des sites de pari en ligne tels que Betclic, qui m’ont forcément tenté un jour ou l’autre…»
Lisandru, lui, remercie sa famille qui l’a aidé à se détacher de cette dépendance: «Je me suis retrouvé avec des problèmes d’argent, et mes parents ont du m’aider pour m’en sortir. Mais maintenant, ça fait 3 ans que je n’ai plus joué.»
C’est la rencontre avec celle qui est désormais sa compagne qui fut le déclic pour Jean-Michel: «Un soir, en retournant au casino de Toulouse, j’ai rencontré ma nouvelle femme. On s’est soignés mutuellement après avoir été chez un addictologue qui nous a aidés.»
Peut-être suivent-ils désormais la maxime de Marie-Christine: «Je gagne tous les jours… parce que je n’ai jamais joué.»
Sources : lefigaro.fr, evalujeu.fr
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30 décembre 2014
Cette vitamine pourrait combattre la dépression saisonnière. La prenez-vous ?
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under étude scientifique, bien-être, conseils, dépression, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), mal-être, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, réflexion, soutien psychologique | Étiquettes: compléments alimentaires, dépression, dopamine, sérotonine, soleil, vitamine D |Laissez un commentaire
Les déficits en vitamine D, fréquents en hiver, favoriseraient la dépression saisonnière.
La dépression saisonnière, qui pourrait toucher jusqu’à 10 % de la population, est liée au changement de saison : elle s’installe en automne et se poursuit en hiver. Elle est liée à différents mécanismes biologiques et psychologiques : la dépression certes, mais aussi l’alternance veille-sommeil ou la sensibilité de la rétine.
Un nouvel article paru dans Medical Hypotheses décrit le lien entre la dépression saisonnière et le manque de lumière qui limite la quantité de vitamine D dans l’organisme.
Les symptômes de la dépression saisonnière peuvent comprendre : fatigue avec baisse d’énergie, perte d’intérêt pour les activités qui en avaient autrefois, irritabilité, difficulté à se concentrer, besoin exagéré de sommeil, appétence pour le sucré (qui s’explique par le besoin d’augmenter le niveau de sérotonine – voir plus loin).
Lire : La dépression saisonnière pour sauver l’Europe de la crise
Une équipe internationale (Etats-Unis, Australie) a mené une revue de littérature sur une centaine d’articles pour savoir si la vitamine D pouvait contribuer à cette dépression saisonnière. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu’il y avait bien une relation entre vitamine D et dépression saisonnière.
La vitamine D est fabriquée par la peau lorsqu’elle est exposée au rayons UVB du soleil, mais seulement lorsque leur longueur d’onde est inférieure à 313 nm. Or par exemple la France ne reçoit pas de rayonnement inférieur à 313 nm entre novembre et février, ce qui explique que l’organisme en produise peu ou pas du tout en hiver. Une part importante de la population européenne manque de vitamine D. Des taux de 25(OH)D3, la vitamine D circulante, supérieurs à 75 nmol/L (30 ng/mL) sont généralement recommandés, rendant le plus souvent une complémentation nécessaire en hiver
Lire : Combien de vitamine D en hiver ?
La vitamine D présente dans le système nerveux central pourrait influencer la production de sérotonine et de dopamine. C’est ainsi que la vitamine D pourrait jouer un rôle dans la dépression, comme l’explique Michael Kimlin, un des auteurs de l’article : « Il existe des preuves que de faibles niveaux en dopamine et sérotonine sont liés à la dépression, c’est pourquoi il est logique qu’il puisse y avoir une relation entre ces bas niveaux de vitamine D et les symptômes dépressifs. Des études ont aussi trouvé que des patients dépressifs sont généralement de faibles niveaux de vitamine D. »
Lire : Dépression hivernale : une question de sérotonine
De plus, la vitamine D possède des récepteurs dans l’hypothalamus qui contrôle le rythme veille-sommeil.
Par conséquent, pour une bonne santé mentale, il faudrait maintenir des niveaux suffisamment élevés en vitamine D en hiver, d’où la nécessité de s’exposer au soleil ou, à défaut, de prendre des compléments alimentaires.
Lire : Dépression : le rôle de la vitamine D
Sources : Stewart AE, Roecklein KA, Tanner S, Kimlin MG. Possible contributions of skin pigmentation and vitamin D in a polyfactorial model of seasonal affective disorder. Med Hypotheses. 2014 Nov;83(5):517-25. doi: 10.1016/j.mehy.2014.09.010., lanutrition.fr/les-news
23 novembre 2012
Quand le perfectionnisme a pour conséquence le burn out
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under addiction-dépendance, angoisse, anxiété, burnout, burn out, burn-out, conseils, dépression, estime de soi, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), harcèlement, liberté, mal-être, psychothérapie cognitive et comportementale (TCC), réflexion, souffrance, soutien psychologique, stress | Étiquettes: déléguer, dépression, doute, fatigue chronique, Hypertension, indécision, irritabilité, lombalgies, migraines persistantes, obsession, perfectionnistes, regrets, remords, sommeil, syndrome d’épuisement professionnel, troubles cardio-vasculaires |[2] Comments
Souci du détail, obsession du zéro défaut, besoin de tout contrôler sans déléguer…
Les perfectionnistes partagent cette soif de « bien faire ».
Seulement voilà, cette qualité fort louable peut tourner au handicap dès lors que l’on confond le résultat à atteindre et l’idéal.
De ce fait, les individus perfectionnistes, travailleurs acharnés, peuvent être plus souvent que les autres frappés de burnout, le syndrome d’épuisement professionnel.
Celui-ci se manifeste par différents symptômes : irritabilité, fatigue chronique, migraines persistantes, lombalgies, hypertension, troubles cardio-vasculaires…
Comment gérer cette soif d’absolu sans sombrer dans l’usure psychique et physique ?
Se prémunir du piège de l’addiction

Pour résister à cette tension frénétique du toujours plus, toujours mieux, il faut commencer par déléguer.
Ce qui suppose de faire confiance à ses collaborateurs et à admettre que l’on ne peut tout assumer soi-même.
Par ailleurs, il convient d’admettre que la récupération est un moment acceptable et même indispensable dans la vie professionnelle. Alors, pas de culpabilité ! Même les grands sportifs s’accordent des pauses !
Autre moyen de prendre un peu de recul : préserver des activités extra-professionnelles. Un peu de sport, des loisirs, des amis, une vie de famille : trouver le bon dosage est la loi de l’équilibre.
Enfin, ne négligez pas votre sommeil et sachez équilibrer vos menus : c’est indispensable pour se maintenir en forme et résister à la charge mentale.
Se fixer des délais
La particularité du perfectionniste est d’être constamment insatisfait de son travail. Pétri par les remords, les regrets, l’indécision et le doute, le perfectionniste consciencieux et anxieux se mine. Il n’avance plus ou n’entreprend plus rien de peur de se tromper.
Il s’ensuit une série d’effets pervers qui peuvent conduire à l’épuisement : incapacité à tenir les délais, tyrannie envers ses collaborateurs, dépréciation de soi, dépression…
Avant d’en arriver là, essayez cette astuce simple : fixez-vous des auto-délais ou demandez à votre manager ou à vos clients des dates butoirs. Ainsi, serez-vous moins tenté de vous laisser déborder.
Adopter une philosophie de vie
Avant que le perfectionnisme excessif tourne à l’obsession, dites-vous enfin que le mieux est l’ennemi du bien et qu’à l’impossible nul n’est tenu.
Sur le plan psychologique, efforcez-vous d’admettre vos failles.
Au besoin, l’écoute bienveillante d’un psy pourra vous aidera à mieux comprendre l’origine de votre quête de la perfection.
Références: Marie-José Gava, etre-bien-au-travail.fr
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13 septembre 2012
L’acupuncture pour soigner la dépression ? Oui, ça marche !
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, anxiété, étude scientifique, bien-être, conseils, dépression, réflexion, stress | Étiquettes: acupuncture, antidépresseurs, dépression, vitamine D |Un commentaire
L‘acupuncture pourrait être utilisée pour soigner la dépression :
Alors que l’utilisation de médicaments antidépresseurs est en augmentation de plus de 400% depuis 1990 et que de nombreux chercheurs indépendants pointent du doigt leur inefficacité pour traiter les dépressions d’intensité légère à modérée, de nombreuses personnes se tournent vers des méthodes alternatives comme l’acupuncture.
L’efficacité réelle de l’acupuncture dans le traitement de la dépression ayant été peu évaluée, des chercheurs Chinois ont passé en revue la littérature médicale de l’année 2011 et ont analysé l’efficacité de cette technique.
Verdict : l’acupuncture manuelle, électrique ou au laser est efficace pour lutter contre la dépression et ne possède pas d’effets secondaires notables.
De plus, en conjonction avec les traitements classiques elle pourrait diminuer les effets secondaires des médicaments. Les chercheurs voient dans l’acupuncture un potentiel intéressant mais estiment que d’autres études de meilleure qualité sont encore nécessaires pour pouvoir tirer une conclusion définitive.
D’autres méthodes naturelles existent pour soigner la dépression, seules ou en conjonction avec les médicaments : le sport, la vitamine D, une nutrition adaptée, et surtout une psychothérapie comportementale et cognitive.
Références: Jacques Robert, lanutrition.fr, Wu J, Yeung AS, Schnyer R, Wang Y, Mischoulon D. Acupuncture for depression: a review of clinical applications. Can J Psychiatry. 2012 Jul;57(7):397-405.
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15 juin 2008
Pour sourire ensemble…
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under humour, souffrance, soutien psychologique | Étiquettes: crise d'angoisse, dépression, schizophrénie, surmoi, trouble bipolaire |Un commentaire
9 juin 2008
Des Chercheurs Identifient 5 types d’alcooliques. C’est Quoi, le Vôtre ?
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under addiction-dépendance, souffrance | Étiquettes: alcool, alcoolique, anxiété, cannabis, cigarette, cocaïne, dépression, Dr. Howard B. Moss, marijuana, National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism, personnalité antisociale, trouble bipolaire |Laissez un commentaire
Connaissez-vous le Dr. Howard B. Moss ?
Lui et des collègues du « National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism » américain ont effectué des analyses sur un large échantillon national : 1.484 personnes, rencontrant les critères de la dépendance à l’alcool.
Ils révèlent cinq catégories appartenant à cette maladie. Les voici :
- – jeune adulte: 31.5% des alcooliques. Buveurs jeunes adultes, avec un taux relativement faible de toxicomanie (abus d’autres substances) et d’autres troubles mentaux ainsi qu’un faible taux d’alcoolisme familial. Ils cherchent rarement de l’aide pour leur problème d’alcool.
- – Jeune antisocial: 21% des alcooliques. Ils tendent à être au milieu de la vingtaine, ont commencé précocement à boire régulièrement et à avoir des problèmes avec l’alcool. Plus de la moitié proviennent de familles où il y a des problèmes d’alcoolisme. Près de la moitié ont des diagnostics psychiatriques de trouble de la personnalité antisociale. Plusieurs sont en dépression majeure, ont un trouble bipolaire ou des problèmes d’anxiété. Plus de 75% fument la cigarette, et plusieurs ont aussi une addiction à la cocaïne ou à d’autres drogues. Plus du tiers de cette catégorie recherchent de l’aide pour leur problème d’alcool.
- – Fonctionnel: 19.5% des alcooliques. Typiquement d’âge moyen, avec un emploi stable et une famille. Environ un tiers ont une histoire multi-générationnelle d’alcoolisme, environ un quart ont fait une dépression majeure au cours de leur vie et près de 50% sont des fumeurs.
- – Familial intermédiaire: 19.5% des alcooliques. D’âge moyen. La moitié proviennent de familles avec un alcoolisme multi-générationnel. Près de la moitié ont déjà fait une dépression et 20% ont un trouble bipolaire. La plupart fument la cigarette et près du cinquième ont des problèmes avec l’usage de la cocaïne et de la marijuana. Seulement 25% cherchent un traitement pour le problème d’alcool.
- – Chronique sévère: 9% des alcooliques. Principalement d’âge moyen qui ont eu des problèmes précoces avec la consommation d’alcool avec des taux élevés de trouble de la personnalité antisociale et de criminalité. Près de 80% viennent de familles avec des problèmes multigénérationnels d’alcoolisme. Ils présentent les plus haut taux de troubles psychiatriques incluant la dépression, le trouble bipolaire et les troubles anxieux ainsi que des taux élevés de dépendance à la cigarette, au cannabis, à la cocaïne et aux opiacés (héroïne). Deux tiers de ceux-ci cherchent de l’aide, ce qui en fait le type le plus prévalent dans la clientèle des traitements de l’alcoolisme.
Remarques diverses : ils ont observé que les jeunes adultes constituent la catégorie la plus importante. Près de 20% des alcooliques sont fonctionnels, bien éduqués et ont de bons revenus.
Par ailleurs, plus de la moitié des alcooliques des États-Unis n’ont pas d’histoire familiale multi-générationnelle d’alcoolisme, suggérant que leur forme d’alcoolisme n’a probablement pas de cause génétique.
Règle générale, l’alcoolisme est plus sévère lorsqu’il est accompagné de troubles psychiatriques et de toxicomanie.
Cette étude confirme chaque jour ce que je vois dans ma clientèle : il n’y a pas qu’une sorte d’alcoolique.
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11 février 2008
La Maison d’Hôtes
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under estime de soi, sagesse | Étiquettes: dépression, image de soi, joie, maison d’hôtes, peur, prise de conscience, recettes |Laissez un commentaire
La maison d’hôtes
« L’être humain est une maison d’hôtes
Chaque matin, une nouvelle arrivée
Une joie, une dépression, une méchanceté
une prise de conscience momentanée
émerge tel un visiteur inattendu
Accueillez et choyez-le tous
Même s’ils sont une foule de chagrins
qui vident avec violence
votre maison de ses meubles
Néanmoins, traitez chaque invité honorablement
Pour de nouvelles merveilles, de nouveaux délices
La pensée sombre, la honte, la malveillance
Accueillez-les à l’entrée en riant et invitez-les à l’intérieur
Soyez reconnaissant pour quoi qu’il arrive,
Parce que chacun a été envoyé
Comme un guide venant d’ailleurs »
8 décembre 2007
Comment Reconnaître un Manipulateur
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, coaching, dépression, estime de soi, souffrance, stress, technique/protocole | Étiquettes: confiance en soi, culpabilité, dépression, image de soi, jeu pervers, mal, manipulation, pardon, prise de conscience, sadisme |[7] Comments
Vous en connaissez peut-être un, dans votre vie privée ou au travail. Un manipulateur possède au moins 10 des caractéristiques ci-dessus. Et son comportement est volontaire.
Voici ce qu’ils font :
1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle
2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes
3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions
4. Il répond très souvent de façon floue
5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations
6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes
7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions
8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge
9. Il fait faire ses messages par autrui
10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner
11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne
12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper
13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins
14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert
15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation
16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion
17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité
18. Il ment
19. Il prêche le faux pour savoir le vrai
20. Il est égocentrique
21. Il peut être jaloux
22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences
23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres
24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui
25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé
26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous
27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté
28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui
29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré
30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là
31 ? Et bien, cher lecteur, à vous de compléter la liste.
Maintenant, vous pouvez les démasquer et ne plus entrer dans leur jeu pervers.
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