Vague de chaleur : pourquoi la canicule impacte notre moral.

Anxiété, dépression, irritabilité mais aussi éco-anxiété : les pics de chaleur peuvent avoir des effets délétères sur votre humeur.

Explications.

Cette semaine, les températures atteindront, et même dépasseront les 40°C dans plusieurs régions. Si bien que Météo France a alerté sur les zones les plus à risque de canicule. Au total, 23 départements ont été placés en vigilance orange. Or, à mesure que le mercure grimpe dans l’Hexagone, la vague de chaleur particulièrement précoce, et durable cette fois-ci, joue sur notre moral.

Plusieurs facteurs en seraient responsables.

Hausse de 4 % des crimes, meurtres et viols

Quand les températures atteignent des sommets, nous suffoquons. Accablés par la chaleur, asphyxiés par un air irrespirable, nous finissons par devenir irritables. Si le soleil est le plus souvent associé aux vacances au bord de la mer ou à un bel après-midi d’été, la réalité peut en être tout autre. Au contraire, ces températures estivales, surtout lorsqu’elles sont précoces, peuvent faire de l’ombre à nos pensées positives et nous causer bien des tourments.

Une étude menée en 2013 par l’Université de Berkeley et rapportée par le HuffPost a révélé qu’une augmentation de seulement 1°C par rapport à la normale saisonnière était associée à un risque accru de 4 % de violences personnelles. Les chercheurs ont recensé notamment une hausse des crimes, viols, violences domestiques, meurtres, etc.

Sécrétion de l’hormone du stress

Pour comprendre pourquoi les fortes chaleurs nous plongent au bord de la crise de nerfs, intéressons-nous auxcauses physiologiques de ce phénomène. « Physiologiquement, quand il fait chaud, notre rythme cardiaque s’accélère, le pouls est plus fort, notre pression artérielle augmente, et notre niveau de cortisol (l’hormone du stress) augmente donc on aura tendance à se sentir plus irritable, mais les réactions varient d’un individu à l’autre et il manque encore des études poussées sur la question », précise au HuffPost Élodie Gratreau, doctorante en histoire et philosophie des techniques de soin en psychiatrie au sein du laboratoire Costech. Elle-même atteinte de trouble de la personnalité borderline, la spécialiste explique que l’anxiété ressentie lors des pics de chaleur résulte du fait « que le corps sent qu’il est en danger vital ».

Mais si nous sommes déjà physiologiquement affectés par la canicule, nous pouvons l’être d’autant plus en cas de traitement psychiques et psychiatriques. La prise d’antidépresseurs, d’anxiolytiques ou encore de neuroleptiques peut accélérer le rythme cardiaque et faire grimper la pression artérielle.

Manque d’oxygène

Lorsque le soleil cogne, notre organisme met en action des mécanismes de régulation thermique. Alors qu’il s’emploie à conserver une température constante (environ 37 °C), le corps transpire et la respiration commence à s’accélérer. Mais si cet effort s’inscrit sur la durée, notre organisme devient surmené. Résultats : coups de soleil, insolation, déshydratation voire épuisement pouvant causer des malaises. Le déficit d’oxygène qui en résulte peut augmenter la sensation d’irritabilité. C’est pourquoi, l’un des premiers signes du coup de chaleur est « l’agressivité inhabituelle », indique l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Risque accru de dépression

Une étude britannique publiée en février 2019, a évalué l’impact des événements climatiques extrêmes sur la santé mentale. Résultat : les jeunes enfants examinés étaient « trois à quatre fois plus susceptibles de développer une dépression à 18 ans s’ils étaient exposés à des niveaux de pollution élevée ».

L’exposition aux particules ultrafines accroît le risque d’inflammation notamment du cerveau et « ces inflammations sont connues pour favoriser le développement de symptômes de la dépression », précisent les scientifiques de l’étude.

L’impact de la crise sanitaire

La crise sanitaire a affecté notre quotidien, notamment à travers les périodes de confinement. Dans le même temps, les restrictions sanitaires ont exacerbé notre fragilité mentale.

« Dans un temps de confinement, d’incertitude civilisationnelle où l’on ne sait pas à quelle sauce on va être mangé d’un point de vue politique et sanitaire, évidemment que la canicule se vit autrement. Surtout lorsqu’on reste chez soi en télétravail, au bord du burn out », évoque Joseph Agostini, psychologue clinicien dans les colonnes du HuffPost.

Selon le spécialiste, les effets de la canicule touchent particulièrement « les personnes isolées, vieillissantes, du troisième ou quatrième âge qui se retrouvent dans une solitude et dans un mal-être physique. Il y a chez eux un sentiment de dépression et la peur de mourir qui se manifeste ».

L’éco-anxiété, une angoisse grandissante

Encore méconnue, la notion d’éco-anxiété renvoie à la contraction d’« écologie » et d’« anxiété », explique la Fondation Jean Jaurès.

Théorisée en 1997 par la chercheuse en santé publique belgo-canadienne Véronique Lapaige, l’éco-anxiété désigne « une peur chronique d’un environnement condamné », selon l’Association américaine de psychologie. Cette impression d’assister impuissant aux conséquences du réchauffement climatique entraîne « une souffrance individuelle avec des troubles associés comme des phobies et des angoisses extrêmes », a expliqué à la RTBF la psychiatre à l’origine du concept.

Ainsi, les périodes de fortes chaleurs peuvent être « un facteur déclenchant » de l’éco-anxiété puisqu’elles sont souvent le résultat du réchauffement climatique qui angoisse les populations concernées.

Augmentation des visites aux urgences psychiatriques

Une étude publiée en février 2022 et publiée dans la revue spécialisée JAMA Psychiatry a établi un lien entre les températures élevées et une augmentation des admissions aux urgences psychiatriques.

Après avoir analysé, pendant plus de dix ans, les dossiers médicaux de millions d’Américains, les chercheurs ont observé une augmentation moyenne de 8 % du taux de visites aux urgences psychiatriques les jours où les températures étaient plus élevées que les normales de saison.

Les chaleurs extrêmes peuvent ainsi provoquer des troubles de l’humeur et de l’anxiété, du stress, de l’automutilation, de la schizophrénie ou encore des troubles liés à la consommation de substances. 

Pire encore, personne n’en serait épargné.

Le réchauffement climatique augmente l’anxiété, la dépression et le taux de suicide, selon un rapport daté de mai 2021 et rapporté par The Guardian.

« Il est de plus en plus clair que le changement climatique menace notre corps et notre esprit », a déclaré le Dr Emma Lawrance de l’Imperial College de Londres, au Royaume-Uni. « Bien que l’effet soit relativement faible, il a de grandes implications pour la santé publique et les systèmes de santé, car le changement climatique augmente le nombre de jours de chaleur extrême, les enfants nés aujourd’hui connaîtront sept fois plus de vagues de chaleur que leurs grands-parents ».

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Travail : pourquoi tant de démissions ?

Poser sa démission…

…un rêve caressé par de nombreux salariés, en quête de plus de sens, d’autres façons de travailler ou d’être managés.

Et qui devient de plus en plus réalité pour nombre d’entre eux.

Certaines entreprises sont ainsi confrontées à des vagues de départs et des secteurs peinent considérablement à recruter.

Il a quitté un CDI sans avoir un autre emploi derrière.

Il y a deux mois, Mickaël, 33 ans, a « claqué sa dém ». Fini Paris, direction Annecy et la montagne, pour ce chef de projet amoureux des grands espaces. « J’aimais mon travail, mon équipe, il y avait une bonne ambiance. Mais je n’étais pas dans mon élément. La ville m’étouffait, je trouvais l’atmosphère anxiogène. J’ai voulu obtenir plus de télétravail, mais la politique du groupe était 2 jours par semaine, pas plus. » Mickaël tente une dernière fois de négocier et face à son manager « qui ne pouvait faire autrement qu’appliquer les directives », pose sa démission dans la foulée. « Je serais resté si j’avais pu obtenir plus de télétravail et m’installer à la montagne. Si j’ai démissionné, sans rien derrière, c’était pour me forcer à avancer, déclencher l’action et ne pas rester dans cette bulle pesante pour moi encore longtemps à me dire ‘je le ferai demain’. »

Sa démission posée, il ressent un immense soulagement. « Ca m’a confirmé que c’était le bon choix ».

Mickaël n’est pas le seul à avoir posé sa démission récemment. Depuis le début de la pandémie, de nombreux salariés ont quitté leur emploi. En France, le nombre de démissions de personnes en CDI a bondi de 10,4% en juin 2021 et de 19,4% en juillet 2021 par rapport à juin et juillet 2019. Soit 302 000 départs en deux mois. Le nombre de ruptures conventionnelles a lui aussi progressé de 15,4% et 6,1% sur la même période, pour atteindre 85 000 départs, d’après les chiffres de la Dares (ministère du Travail).

Si le raz-de-marée du Big Quit, ou la Grande Démission, qui frappe les Etats-Unis, où 38 millions de personnes ont quitté leur travail en 2021, ne semble pas submerger la France, une vague de départs est néanmoins bien à l’œuvre, symbole d’un monde du travail en véritable mutation.

Covid : démissions en pagaille

La crise sanitaire que nous traversons a joué un rôle de révélateur pour de nombreux salariés. Confiné, puis soumis à de nombreuses restrictions, face à la maladie, à l’incertitude, chacun s’est interrogé, remis en question :

  • Qu’est-ce que j’ai envie de faire de ma vie ?
  • Qu’est-ce qui est essentiel pour moi ?
  • Quelle place est-ce que je donne à mon travail ?

Le télétravail y est pour beaucoup mais chez les salariés qui n’en ont pas, on voit aussi de nouvelles attentes envers leur travail. Si celles-ci ne sont anticipées ou comblées, cela engendre des frustrations, des déceptions et l’envie de quitter son job.

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Démissionner, Louise y pensait depuis un moment déjà.

Senior manager depuis deux ans dans un grand cabinet de conseil, elle vient de trouver un poste de directrice de pôle dans une entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans le secteur de l’agroalimentaire. Ses aspirations ? Plus de sens et travailler moins, profiter davantage de la vie. « On a tous réfléchi avec le Covid. J’ai réalisé à quel point j’étais peu considérée dans mon travail, sans reconnaissance, sans le salaire qui allait avec les efforts que je fournissais, sans le droit de déconnecter, de couper : je travaillais le soir, le week-end, et même pendant mes vacances. Sauf qu’aujourd’hui, je ne le supporte plus, et surtout, je n’ai plus à le supporter ».

Le retour à la croissance qui se dessine va de pair avec un marché de l’emploi, qui, dans de nombreux secteurs, redevient plus dynamique. « Pendant deux ans, on a eu une épée de Damoclès au-dessus de la tête, avec la peur de finir au chômage si on ‘ne travaillait pas bien’. Dans ma boîte, il y a eu de nombreuses charrettes. Quinze personnes de mon pôle – sur 40 – ont ainsi été poussées dehors. Aujourd’hui, ce principe de faire stresser les gens qui ont intérêt à être de bons soldats et à dire oui à tout n’existe plus. »

La pression s’est même inversée. Dans l’ancien service de Louise, ils sont 5 – sur 15 – à avoir posé leur démission dans les six derniers mois. « C’est une vraie fuite des talents, ce sont les bons éléments qui partent. »

Santé psychologique : non négociable !

Quête de sens, souhait d’être utile, envie de flexibilité et de liberté

Les aspirations des démissionnaires ne sont pas nouvelles.

Ce qui a changé, c’est qu’elles sont devenues non négociables.

Avant, il y avait beaucoup de doutes (par exemple, ‘vais-je pouvoir négocier un 4/5e ?’), de résignation, mais désormais, les gens osent vraiment, ils sont plus droits dans leurs bottes. Ils ont expérimenté, le télétravail notamment, et savent que ça marche, qu’ils sont plus productifs.

Alors pourquoi repartir sur quelque chose qui ne leur convient pas ?

Et ils ont raison : ils ont le droit d’aller vers ce qui est bon pour eux ! C’est à cette condition que le travail, c’est la santé.

Camille a démissionné à peine un an après avoir commencé un poste dans la communication.

« Au début, tout était merveilleux, les missions, le management bienveillant. Puis la bienveillance s’est essoufflée, la routine a pris le dessus, c’était tous les jours le même train-train, le climat n’était ni à l’optimisme ni aux projets. J’ai commencé à étouffer et à venir en traînant des pieds. Puis, une nouvelle chef est arrivée. Un management à l’ancienne, aucune souplesse, une grande rigidité, aucune chaleur humaine ou intention de nous connaître, elle n’avait pas confiance en nous, nous fliquait. On ne pouvait pas faire entendre nos idées, suggestions, nos choix. En quelques mois, je me suis mise à en souffrir ». La jeune femme cherche alors activement un autre travail et pose sa démission, triste, mais soulagée.

Quitter son job pour préserver sa santé mentale : un héritage de la crise.

La santé psychologique devient plus que jamais une motivation qui détermine les choix professionnels. Dans les baromètres réalisés pendant la crise, 2/3 des gens disaient ne plus vouloir travailler dans des environnements qui pouvaient menacer leur équilibre psychologique. Ce qui a changé aussi, c’est que nous n’attendons plus d’être affecté par un stress intense ou un burn-out : on anticipe et on fait ses choix professionnels en conséquence.

Ce qui peut expliquer que certains secteurs peinent actuellement à recruter, comme la restauration, le médicosocial, la grande distribution ou encore le conseil et l’audit, des secteurs exigeants, durs, où l’équilibre de vie peut être un enjeu .

Nouvelles et justes valeurs à satisfaire

Pour Charlotte, les confinements ont été le déclic pour partir de Paris.

« J’ai compris que je pouvais faire ma vie ailleurs. Je voyais aussi beaucoup de personnes quitter la capitale, avec un ras-le-bol des horaires impossibles et du trop de pression. J’avais besoin de reconnecter avec d’autres valeurs ». Elle décide de placer sa vie personnelle en priorité sur sa vie professionnelle. Démission posée, direction Bordeaux pour cette account manager. « Je ne pensais pas retrouver du travail si vite. J’ai eu le choix entre deux boîtes et je n’ai pas choisi d’aller dans celle qui me payait le mieux, mais dans celle où j’ai senti le plus de cohérence et de « vibes » humaines avec les équipes. J’attends d’une entreprise qu’elle soit humaine, flexible, motivante, ce que je ne trouvais plus dans mon ancien poste. »

Les collaborateurs seraient-ils devenus plus exigeants ?

Oui. Nous assistons à l’émergence de « collaboracteurs », qui font des choix éclairés au regard de la raison d’être et de l’éthique des entreprises, de la façon dont elles traitent les salariés, du management et des conditions de travail. Loin de l’idée reçue selon laquelle les salariés, notamment les nouvelles générations, seraient des enfants gâtés, qui ne voudraient plus bosser.

Cette crise montre bien que personne n’est gâté, on peut tous être exposés à des risques psychosociaux. Les jeunes générations sont réputées se démotiver vite, démissionner vite. En témoignent le nombre croissant de démissions de jeunes diplômés après un an de vie professionnelle.

Mais les jeunes – et les moins jeunes d’ailleurs – veulent toujours bosser, mais ils veulent faire des choses qui leur plaisent vraiment. Ils ne veulent plus d’un job sans sens ou qu’on leur donne des conduites sans liberté d’action.

Entreprises : s’adapter ou…

Face à ces attentes nouvelles des salariés, les entreprises vont devoir s’adapter, se transformer.

Sans quoi elles auront des difficultés à recruter, connaîtront l’absentéisme, le turn over, des arrêts de travail. Le psychologue du travail rappelle aussi que la crise n’est pas finie, et que 2/3 des salariés conditionnent leur engagement avec la façon dont ils ont été traités pendant cette dernière : c’est donnant-donnant.

Ces exigences, de sens, de déconnexion, d’équilibre des vies, d’un management positif et sain, on les retrouve désormais dès les entretiens d’embauche, notamment chez les plus jeunes. Mickaël, par exemple, pose directement ses conditions : 50% de télétravail au moins.

Ce que lui, Camille, Louise et Charlotte ne veulent plus revivre ? Le manque de confiance, de dialogue, d’ouverture d’esprit sur les conditions de travail, de bienveillance aussi.

Pour Louise, « les entreprises trop ancrées dans les schémas traditionnels, qui n’ont pas compris que les mentalités ont changé, ne pourront pas survivre. Ailleurs, il y a mieux ».

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Qu’est-ce que la société va-t-elle apporter à la psychiatrie dans le « monde d’après » ?

Ces Assises s’inscrivent dans la continuité d’une action publique en faveur de la santé mentale des Français, à l’image de la mise en place d’un forfait psy de dix séances remboursées pour les enfants.

Une grande consultation nationale a été lancée lundi 10 mai sur le site du ministère de la Santé et se clôturera le 31 mai ; une partie est adressée au grand public et une autre aux professionnels de santé. Près de 5 000 personnes, dont 3 000 professionnels de santé ont déjà répondu.

L’objectif est de leur demander quelles sont leurs attentes sur la santé mentale, les populations où il y a le plus de besoins et pour lesquelles il faudrait améliorer la prise en charge, celles sur lesquelles axer la prévention, l’attractivité de leur métier, ou encore l’impact de la crise sanitaire. Début juin, une restitution de la grande consultation sera analysée en amont des Assises, qui seront un temps fort, mais pas l’aboutissement de la réflexion sur la santé mentale des Français.

Un moment d’expression et d’échange, n’est-ce-pas ?

Neufs thématiques ont été ciblées comme prioritaires :

  • la santé mentale des enfants et des jeunes en premier lieu
  • puis la prévention et la détection des souffrances psychiques
  • la prévention et la prise en charge du suicide, notamment chez les personnes âgées
  • la santé mentale et les maladies somatiques
  • les nouvelles souffrances et nouvelles maladies
  • la psychiatrie et la psychologie face à la crise sanitaire et économique
  • la recherche en psychiatrie et en santé mentale
  • la santé mentale des personnes âgées et des populations spécifiques (handicap, ASE, précarité…)
  • et enfin les addictions.

Le programme des Assises n’est pas encore connu, mais elles se dérouleront autour de deux journées de tables rondes. L’objectif principal est de donner la parole aux usagers et professionnels de santé et à de grands témoins. Une contribution écrite pourrait en émerger. Enfin, des mesures devraient être prises à court terme pour améliorer le quotidien des usagers et à long terme pour des problématiques plus structurelles.

Parmi le comité d’orientation se trouvent le Dr Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’Hôpital Bichat et président de la commission nationale de psychiatrie, Claude Finkelstein, Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie (FNAPSY) mais également des généralistes – particulièrement confrontés aux troubles psychiatriques de leurs patients et dont les consultations liées à la santé mentale augmentent.

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Plus d’informations sur mes téléséances en cliquant ici.

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Une enquête sur le burn-out des médecins français en 2020 dépeint une profession en crise.

Burn-out, pensées suicidaires…

Nos docteurs ont besoin de soins !

Que l’on se le dise, les médecins vont mal, entre des journées trop chargées, un manque de moyen et un sentiment d’impuissance.

Résultat : burnout et pensées suicidaires.

Pour mieux comprendre le phénomène, le site spécialisé Medscape a recueilli 1025 témoignages. Résultats de cette enquête : en 2020, 51% des médecins affirment présenter des symptômes de burn-out et 63% d’entre eux estiment que la crise sanitaire les a aggravés.

« Je suis effarée par la dégradation des conditions de travail et de l’Assistance publique, affirme une praticienne dans le communiqué joint à l’enquête, et suis profondément blessée par le manque de considération de nos dirigeants et le mépris de l’administration. Si je reste, c’est vraiment pour les patients… Je ne sais pas où nous allons, dans le mur sûrement… « . Elles sont 14% à expliquer que la sévérité de leurs symptômes pourrait les pousser à quitter la médecine. Une décision douloureuse, évoquée le plus souvent chez des médecins généralistes (23%).

Des poussées suicidaires

L’analyse montre aussi que près d’un tiers des médecins en burn-out ont déjà eu des pensées suicidaires. Et seuls 30% ont eu le courage d’en parler à un psy ou un hypnothérapeute.

« Les symptômes les plus souvent décrits par les médecins qui déclarent être en burn-out sont des troubles du sommeil, de la fatigue chronique et de l’anxiété, rapporte Véronique Duqueroy, directrice éditoriale de Medscape. 38% d’entre eux placent le nombre d’heures de travail excessif en tête des facteurs liés au burn-out. Trois quarts des médecins travaillent plus de 40 heures par semaine.

Un épuisement professionnel qui, pour 83% des répondants, a un impact sur leurs relations personnelles et familiales (divorce ou ne pas voir grandir ses enfants).

Une oncologue décrit « le sentiment d’échec de toute une vie… la poursuite de la vie comme un robot, faute de pouvoir y mettre un terme… « .

Pour la directrice, ces résultats montrent que les médecins français sont « au point de rupture, avec les symptômes d’épuisement et d’anxiété majeurs. Alors que la France fait actuellement face à une troisième vague épidémique, il est crucial de reconnaître la détresse des professionnels de la santé et la nécessité de mettre en place des mesures de soutien. »

Le manque d’aide pointé du doigt

Les médecins se sentent donc seuls. Selon 41% des interrogés, ni l’employeur, ni le lieu de travail actuel n’offrent de programme de lutte contre le stress et/ou l’épuisement professionnel.

Et le tabou est réel, puisque 45% des médecins en burn-out n’ont pas encore l’intention de faire appel à un psy ou un hypnothérapeute pour aller mieux. Une attitude est largement plus fréquente chez les hommes (55%).

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« Je vais dévisser » : mal-être et dépression explosent en temps de crise sanitaire…

L’incapacité de voir le bout du tunnel, la solitude, l’inquiétude au niveau professionnel.

Le coronavirus, le confinement, et aussi le terrorisme qui continue de frapper, plongent de nombreux Français dans un profond mal-être : les syndromes dépressifs ont doublé en quelques semaines.

« Ce qui est dur, c’est l’accumulation. Il y a eu beaucoup trop de choses cette année », confie Marie, 43 ans. Cette Toulousaine, mère de deux enfants, sent qu’elle est « à deux doigts » de basculer.

Avec son mari médecin généraliste, elle suit les chiffres du Covid de manière « quasi obsessionnelle ». Mais elle essaie chez elle de ne parler que de choses positives : « Sinon, je vais dévisser ». Cette cadre supérieure a depuis dix jours « du mal à bosser, à trouver du plaisir ». « Tout est labeur : s’occuper des enfants, fêter les anniversaires, organiser les Skype avec les copains. J’ai un sentiment d’étouffement« .

Mal-être, déprime et aussi dépression gagnent du terrain.

Entre fin septembre et début novembre, le nombre de personnes dans un état dépressif a doublé, de 10 à 21% selon Santé publique France.

Déjà lors du premier confinement et les mois qui ont suivi, la consommation d’anxiolytiques et de somnifères a augmenté, avec près de 1,6 million de traitements supplémentaires délivrés en 6 mois par rapport au niveau prévisible.

Un appel à l’aide d’une étudiante : « Je vais bientôt avoir 21 ans et le temps que j’ai passé sur terre me semble déjà beaucoup trop long ». Le confinement « n’a fait qu’empirer les choses, mon avenir, si j’en ai un, est plus qu’incertain (…), je me rends compte à quel point je suis seule, absolument personne ne prend de mes nouvelles. La pire des choses c’est que j’ai dû rentrer chez mes parents ».

Si les enfants semblent davantage protégés, Julie a vu sa fille de 10 ans sombrer. « Quand son centre aéré a fermé pendant les vacances parce que la directrice a eu le Covid, j’ai commencé à voir des tics apparaître », raconte la mère de famille. Mais le basculement a eu lieu le jour de la rentrée, marqué par le port du masque pour les écoliers et l’hommage à Samuel Paty. Le soir même, la fillette a fait une crise d’angoisse : « On va pas s’en sortir ». Ses tics se sont accentués et elle a déclenché « quelque chose du style syndrome de Tourette ».

L’enfant habituellement calme a commencé à insulter sa mère, tenir des propos incohérents, crier dans sa chambre. Elle est désormais suivie par un psychologue et va consulter un neurologue. « Le contexte, ça l’a fait vriller », décrit Julie.

La Croix-Rouge reçoit environ 300 appels par jour, trois fois plus qu’il y a un an. Des mots reviennent. Rosine Duhamel, responsable du pôle de soutien psychologique, a noté quelques paroles d’appelants. « Je ne voulais pas revivre un confinement. (…) Je n’en vois pas la fin, je ne sais pas si les choses reviendront comme avant un jour et ça me fait terriblement peur« .

La solitude pèse pour beaucoup.

« Avec la répétition et la durée, les ressources pour s’adapter s’épuisent », explique Rosine Duhamel. « Et quand les mécanismes de défense s’effondrent, on risque de tomber dans un état dépressif. C’est ce que l’on voit aujourd’hui. Il est urgent d’en parler à un psy pour en parler, et mettre en place des outils pour aller mieux ».

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Confinement : comment ne pas se laisser happer par les angoisses des autres ?

Ces dernières semaines, votre forfait téléphonique explose.
 
En plus d’entendre les inquiétudes des amis vis-à-vis de l’épidémie du nouveau coronavirus, vous multipliez les appels auprès de vos proches, seuls et parfois vulnérables. C’est bien, mais.
 
Avant de vous épuiser à la tâche, je vous liste mes huit bons réflexes à avoir pour que vous ne fléchissiez pas face à cet environnement anxiogène.

1 / Ecoutez-vous

Avant de contacter un proche anxieux, la première chose à faire est de prendre la température de vos émotions.

 
Il ne faut pas seulement faire preuve de bonne volonté pour aider les autres car leur souffrance peut être coûteuse psychiquement. En fonction de votre histoire personnelle, de votre état d’esprit, vous pouvez facilement être envahi par le récit de l’autre. Vous pouvez être touché par le récit mais pour ne pas être contaminé par l’angoisse, il ne faut pas vous mettre au niveau de la victime et garder votre capacité à raisonner.

2 / Fixez-vous des limites

L’empathie n’est pas élastique. C’est pourquoi, établir des limites entre vous et les autres suffit à mieux vous protéger émotionnellement.

 
En fonction de votre fragilité actuelle due au confinement, demandez-vous chaque jour ce que vous pouvez supporter comme conversation, téléphonique ou non, avec quelle personne.
 
Dans certains cas, fixer une limite de temps s’avère bénéfique. Il ne s’agit pas d’ignorer la détresse de votre ami ou de votre parent mais de donner un cadre à la conversation, en leur disant sans être sec ni cassant, « excuse-moi, je n’ai que 15 minutes à t’accorder ».

3 / Instaurez un dialogue positif

L’épidémie est au cœur de l’actualité et donc se retrouve (trop) souvent au centre des discussions. Certains de nos proches nous rappellent parfois de façon brutale le bilan de morts ou nous relaient des fake news effrayantes.

 
En réaction, apportez une touche plus gaie à la conversation. Anecdotes de vacances, blagues, déménagement, recettes de cuisine… Des chercheurs en psychologie positive de l’Université de Harvard ont démontré que les personnes qui se portent le mieux, sur le plan physique et psychologique, sont celles qui savent faire appel à de bons souvenirs et qui multiplient les projets.

4 / Acceptez la réalité

Loin des yeux, près du cœur, dit-on. Trop près parfois, quand notre entourage se transforme en une cible potentielle qui, pour des raisons de santé ou d’âge, est susceptible de contracter la Covid-19.

 
Alors la tentation de les appeler plusieurs fois par jour est grande, juste pour vérifier que tout va bien. Vouloir empêcher que l’inévitable se produise vous épuise forcément. Mais ce n’est pas en les contactant plusieurs fois par jour que vous allez éloigner la menace du virus.
 
Je recommande de rester dans la continuité du lien à l’autre, comme avant, sans tomber dans l’excessif. Même si elle est difficile, la réalité doit être acceptée : nous sommes dans une crise sanitaire, économique qui nous prive de liberté et ainsi de voir nos proches.

5 / Faites preuve de sincérité

Le confinement revient finalement à faire le deuil. Celui de notre travail, de l’école, de notre rythme de vie et parfois de nos proches.

 
Si cette pandémie a réveillé toutes sortes d’angoisses liées à la mort, j’insiste pour les renverser en votre faveur. Au lieu d’imaginer un scénario dramatique, mettons de côté cette échéance hypothétique et profitez pour vous ouvrir aux autres, confier ce que vous avez sur le cœur.

6 / Partagez des gestes de tendresse

«Prends soin de toi», «bon courage»… Après cinq semaines de confinement, quand on a fait le tour de ses émotions, les mots d’encouragement commencent à être usés.

 
Les marques d’affection en revanche n’ont pas de limite. Une caresse sur la joue, une main sur l’épaule fait toujours du bien, à soi et aux autres. Et quand les proches ne sont pas là, rien ne vous empêche de décrire vos gestes : « je te serre fort dans mes bras » ou « je te prends la main ».

7 / Passez le relais

Dans certains cas, la saturation émotionnelle de votre interlocuteur est telle que ni les mots ni les gestes suffisent.

 
Dans ce cas, je recommande vivement d’orienter ce proche vers un psys, un groupe de parole ou une association formés à ce type de situation. Rassurez-le en lui disant qu’on entend sa détresse mais que vous ne vous sentez pas en capacité de l’accompagner correctement, avec les bons outils. La pire chose, c’est de leurrer le proche en lui faisant croire qu’on le soutient à 100 % alors que ce n’est pas le cas.

8 / Faites sortir vos émotions, exprimez-les

Une fois le téléphone raccroché ou la conversation terminée, l’auto-hypnose, les techniques de méditation ou de respiration cohérence cardiaque sont idéales pour apaiser son stress et se recentrer sur soi.

 
Et si vous avez du mal à évacuer et que vous ne souhaitez pas appeler à votre tour un autre ami pour se confier, je vous recommande de prendre la plume pour écrire ce que j’appelle un «défouloir». Sur une feuille de papier ou dans un cahier, vous y inscrivez toutes vos peurs, vos angoisses et vos révoltes.
 
A la fin, on ne le relit pas comme un journal intime mais on tourne la page ou on la jette pour ne rien ressasser.
 
Ne me croyez pas sur paroles, essayez !
 

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin

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Quels sont les

effets psychologiques et psychiatriques

du confinement sur notre santé ?

Et quelles sont les attitudes permettant de faire face aux conséquences de ce stress ?

Écrit durant le premier confinement et destiné à faire face à la crise du COVID-19, cet ouvrage nous refait vivre cette période qui a tout bouleversé : nos organisations, nos repères, vivre un quotidien parfois solitaire, au contenu sommaire, où nos relations étaient médiées par des écrans.

Les restrictions liées au confinement, l’absence de contacts sociaux et l’aggravation des problèmes économiques, sont autant de facteurs qui pèsent sur la santé mentale et l’accès aux soins des personnes.

Cet ouvrage nous conduit au cœur

d’une vaste enquête sur le bien-être mental

menée pendant le printemps 2020, auprès de 20 000 participants

Mise en page 1Le professeur Nicolas Franck décrypte les conséquences sur la santé mentale de la crise sanitaire consécutive à la pandémie de coronavirus.

Il les compare à d’autres situations d’isolement, telles que celles qui sont vécues par les astronautes, les navigateurs solitaires ou les spéléologues. Des situations qui aident à comprendre comment le stress affecte notre corps et notre activité mentale.

Cette partie historique est une lecture vraiment intéressante !

La détresse survenant lors de l’éclosion de maladie infectieuse comme la covid-19 peut se manifester comme suit :

  • peur et inquiétude à propos de votre santé et de la santé de vos proches
  • modification des habitudes de sommeil ou des habitudes alimentaires
  • difficulté à dormir ou à se concentrer
  • aggravation des problèmes de santé chroniques
  • consommation accrue d’alcool, de tabac ou de drogue, etc.

C’est pourquoi 51% des adultes estiment que le Covid-19 a eu des répercussions négatives sur leur santé mentale. Vous aussi, je pense.

La Covid-19 crée des besoins inédits en matière de santé mentale et de soutien psychosocial pour les victimes du virus, leur famille, les agents de santé et d’autres acteurs de la lutte contre l’épidémie, ainsi qu’au sein de la population générale.

De façon générale, il est possible de surmonter les réactions de stress, d’anxiété et de déprime.

D’ailleurs, l’auteur Nicolas Franck nous donne ces 10 conseils dans son nouveau livre pour faire face à ces symptômes :

  • Demeurez attentif à vos sentiments, émotions et réactions, et donnez-vous la permission de les exprimer à une personne de confiance ou de les exprimer par le moyen de l’écriture, de l’activité physique ou autre
  • Pratiquez une activité physique qui vous permet d’évacuer votre stress et d’éliminer vos tensions
  • Adoptez de saines habitudes de vie telles qu’une bonne alimentation et des heures de sommeil suffisantes
  • Limitez les facteurs qui vous causent du stress
  • Accordez-vous de petits plaisirs (par exemple, écouter de la musique, prendre un bain chaud, lire, etc.)
  • Restez en contact avec les gens qui vous font du bien
  • Rappelez-vous les stratégies gagnantes que vous avez déjà utilisées par le passé pour traverser une période difficile
  • Misez sur vos forces personnelles
  • Posez vos limites (par exemple, refusez une tâche que vous ne voulez pas faire et qui n’est pas essentielle)
  • Apprenez à déléguer et à accepter l’aide des autres (par exemple, demander aux enfants de faire la vaisselle).

Comme vous le constatez, ces deux confinements, que nous vivons, ont un impact psychologique.

Plus ces confinements sont longs, plus leurs conséquences sur la santé mentale augmentent et s’agravent. De plus, le stress induit peut révéler une fragilité jusqu’à là inapparente.

Heureusement, ces mesures sanitaires semblent avoir eu pour effets positifs d’inciter les gens à prendre soin d’eux-mêmes, et à se tourner vers les autres. Car se préoccuper d’autrui permet de se sentir utile, ce qui est volontiers salvateur face à un péril collectif mondial.

Source : « Covid-19 et détresse psychologique (2020 l’odyssée du confinement) », du Pr Nicolas Franck, aux éditions Odile Jacob

En cette période de crise, ce qui est essentiel, c’est de répondre à la demande des clients, de pouvoir les soutenir et ne pas les laisser seuls.

En temps normal, j’utilise Skype, une plateforme sécurisée, et aussi en ce moment WhatsApp. Comme par le téléphone.

Familier des téléconsultations, que je pratique avec ma clientèle, j’utilise des outils qui garantissent totalement le secret et la confidentialité de nos échanges.

Quelle que soit la modalité choisie par les clients, l’important, du côté des thérapeutes, c’est d’être sécurisant comme transparent.

Pour que ça se passe bien, nous, qui sommes une base de sécurité et d’attachement, devons être extrêmement rassurants. Si nous sommes à l’aise, avons une communication claire à la fois sur le changement de modalité et sommes rassurants par rapport à cette crise sanitaire en donnant des explications claires, alors les clients sont rassurés.

J’insiste aussi sur la nécessité, pragmatique, d’être relativement à l’aise avec la bureautique des deux côtés de l’écran. Voici comment vous aider en cliquant ce ce lien.

Autre point tranquillisant, ce n’est pas une thérapie au rabais. Bien au contraire ! C’est une vraie psychothérapie, même si les clients ne sont pas au cabinet. Le principe de base est d’avancer vers le mieux-être et l’épanouissement du client.

En téléthérapie, les échanges sont d’une qualité similaire à celle en présentiel. L’espace psychique de la consultation est virtuel mais non moins réel, la qualité de la parole et les outils utilisé ne changent pas.

Les clients ont toujours la même volonté de sortir de leur mal-être et d’aller mieux, n’est-ce-pas ?

L’on se voit de la taille jusqu’en haut par écrans interposés, il n’y a pas besoin de voir les pieds. Car tout ce qui est non verbal reste visible : les expressions du visage, la présence émotionnelle.

Avec quatre semaines de recul, mes clients nouvellement téléconsultants sont même agréablement surpris. Les personnes pour qui c’est une nouvelle façon de travailler me disent: “Ah oui, je vous retrouve bien.”

Et ils songent parfois poursuivre post-confinement et/ou ponctuellement ce nouveau mode de consultation, individuelle ou conjugale, parce qu’il permet d’éviter le stress et les coûts des déplacements, comme celui généré par la garde d’enfants.

Quant à celles et ceux qui se sentent particulièrement vulnérables en ce moment, je projette soit d’augmenter la fréquence des séances pour qui a le budget et le temps. Soit, pour les autres, de couper les séances en deux et de les répartir sur la semaine, de façon à assurer un contact plus régulier, et couper ainsi court à la déprime et l’isolement.

Au lieu d’une heure par exemple, cela serait deux fois une demi-heure. Des collègues italiens font ainsi, et j’envisage de le proposer aux personnes isolées qui en auraient besoin.

Cela permet de traverser une crise, avec tous les atouts de son côté.

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en télé-séances (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin