Le chagrin, et la souffrance font aussi parti de la condition humaine !
Ne vous faites pas piéger avec la psychologie positive : vouloir empêcher le chagrin d’apparaître et de durer, c’est impossible, c’est même toxique.
La seule personne qui peut vous dire « botte-toi les fesses » ou « fais ton deuil », c’est vous.
Il faudrait plutôt tenter de faire coexister le chagrin et le bonheur. Être capable, sans contester le négatif, de rester ouvert à ce qui ce qui nous fait du bien.
Comme le disait Claudel : « le bonheur n’est pas le but, mais le moyen de la vie. » Sans moments de bonheur, on ne peut pas y arriver.
Le juste rapport au chagrin, c’est d’éviter qu’il ne prenne totalement le pouvoir sur nous. Le problème inhérent à la tristesse, c’est notre rétractation sur elle, et la rupture avec le monde qui nous entoure : le bleu du ciel, le chant d’un oiseau, le rire de mes enfants ne vous fait plus de bien. Vous êtes pétrifié par ce que vous avez perdu, et le temps s’est arrêté dans l’infini de votre souffrance.
Consoler quelqu’un, c’est tenter de remettre la personne en mouvement : rentrer dans la pièce où elle s’est claquemuré, ouvrir les volets, faire entrer un peu de lumière…
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