On parle de symptômes résiduels de la dépression lorsque l’état dépressif s’améliore, mais que certains troubles persistent.

Il s’agit le plus souvent :

  • de troubles du sommeil, de l’alimentation et de la vie sexuelle
  • d’une sensation de fatigue chronique
  • d’une anxiété
  • d’un pessimisme
  • d’une diminution de l’estime de soi
  • d’un manque de motivation, d’une diminution des ressentis affectifs
  • de la persistance d’idées dépressives.

On parle de dépression chronique lorsque les troubles dépressifs durent depuis plus de deux ans.

Cette chronicisation de la dépression est favorisée par certains facteurs environnementaux : isolement social, burnout, conflits…

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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin. Tout finira par s’arranger 🙂

Démissionner : 5 approches à ne pas adopter !

Vous avez trouvé un nouvel emploi et vous trépignez d’impatience à l’idée de vous lancer ?

N’oubliez pas que vous devez d’abord présenter votre démission à votre employeur actuel. De nombreux employés s’en font toute une montagne et craignent la réaction de leur patron et de leurs collègues.

Démissionner ne doit cependant pas être une tâche laborieuse. Si vous abordez cette démission de la bonne manière, il n’y a aucune raison qu’elle pose problème et vous quitterez votre employeur en bons termes.

Voici 5 approches que vous pouvez déjà oublier…

1. Ne pas prendre congé

Quitter une société sans prendre congé correctement est à éviter en toutes circonstances. Vous feriez en effet preuve d’un réel manque de respect à l’égard de vos collègues avec qui vous avez travaillé pendant plusieurs années. Vous vous verriez par la même occasion affublé d’une image très négative.

Prendre congé correctement et en toute bienveillance est la meilleure solution pour toutes les personnes impliquées. Et qui sait, peut-être voudrez-vous un jour retourner auprès de votre ancien employeur.

2. Démissionner et se montrer rancunier

Lorsque vous amorcez un changement dans votre carrière, il est important de prendre congé avec dignité.

Vous montrer rancunier n’aurait qu’un impact négatif sur vous et sur votre environnement. Vous n’étiez pas satisfait du contenu de votre emploi, de votre rémunération ou d’autres facteurs ? Je vous déconseille également d’exprimer votre ressentiment ou votre amertume. Qui dit nouvel emploi, dit nouveau départ : tirez-en énergie et satisfaction.

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3. Perdre sa motivation

La motivation est importante pour tous les collaborateurs, même si vous avez présenté votre démission.

Il pourrait vous sembler séduisant d’en faire le moins possible lorsque vous avez pris la décision de vous lancer sous d’autres cieux. Cela serait cependant contre-productif. Votre patron et vos collègues le remarqueront très rapidement et vous demanderont des comptes, au risque de troubler vos relations réciproques. Vous ne tirerez en outre plus aucun plaisir de votre emploi au cours de votre préavis, qui peut durer jusqu’à trois mois si vous êtes cadre, un mois si vous êtes employé.

Par contre, si vous restez motivé, vous pourrez compter sur la considération de vos collègues, qui se souviendront encore longtemps de votre attitude positive.

4. Faire preuve d’un esprit négatif 

La négativité est banale au sein de toutes les entreprises. Elle crée une ambiance désagréable qui se répand comme une traînée de poudre. Et cela n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement quotidien de l’entreprise et sur le comportement des collaborateurs.

Démissionner ne doit pas être un sauf-conduit pour plonger dans une spirale négative. Vous risqueriez de gâcher vos dernières semaines de travail, ainsi que celles de vos collègues directs et d’éprouver un stress supplémentaire. Vous avez également tout intérêt à laisser une impression positive. Qui sait, vous serez peut-être un jour amené à être à nouveau en contact avec vos collègues actuels.

5. S’évanouir dans la nature

Nous vous déconseillons fortement de démissionner avant de plier bagage immédiatement.

Vous n’y gagneriez qu’une mauvaise réputation, qui se répandrait très rapidement au sein et en dehors de votre entreprise. Vous risqueriez également de devoir faire face à des problèmes juridiques si vous ne respectez pas la durée de votre préavis.

Nous vous recommandons de définir un délai de préavis avec votre employeur. Celui-ci ne doit pas obligatoirement correspondre aux exigences légales. Les employeurs se montrent généralement plutôt enclins à raccourcir le délai de préavis. Vous disposez très certainement d’une marge de manœuvre vous permettant de vous mettre d’accord, en fonction de la date à laquelle vous devez commencer chez votre nouvel employeur.

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Vous avez envie de quitter votre job ?

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Mes 4 conseils à suivre :

1 – Préparez le terrain. Si vous quittez votre job de façon « tête brûlée », réactionnaire, réfléchissez vraiment à l’après. N’attendez pas deux ans, ou la fin de vos droits à Pôle emploi, ou celle de votre congé sabbatique pour réfléchir à votre vie d’après, le temps passe très vite.

2 – Négociez. Un 4/5e, plus de télétravail etc. Vous pouvez rester en poste en l’aménageant peut-être un peu différemment et commencer à construire la suite : changer de secteur, vous faire accompagner pour entamer une reconversion etc.

3 – Développez un side project. Un premier pas si vous souhaitez être libre et créer votre boîte ou votre emploi. Vous pouvez aussi slasher, avec plusieurs activités. Le travail de demain sera plus hybride, plus libre.

4 – Ecoutez votre corps. Faites attention aux signaux qu’il vous envoie. Vous avez un coup de blues le dimanche, mal au ventre, au dos, aux épaules, la gorge nouée à l’idée d’aller travailler ? Plus envie, plus de sens à ce que vous faites ? N’allez pas jusqu’au burn-out !

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Pourquoi les femmes font-elles plus de burnout que les hommes ?

Malgré la pandémie de Covid qui a paralysé le monde du travail, les femmes grimpent davantage dans la hiérarchie professionnelle.

Une progression à double tranchant, qui s’accompagne d’un risque de burn out grandissant.

La sonnette d’alarme est tirée.

Si l’évolution des femmes dans le monde de l’entreprise tend, dans l’ensemble, vers le mieux, il reste de nombreuses ombres au tableau.

Parmi elles : l’épuisement professionnel, qui touche davantage les femmes que les hommes – et c’est encore plus flagrant chez celles qui ont des responsabilités.

C’est l’un des constats dressé par la septième étude annuelle de McKinsey & Leanin.org. Le cabinet de conseil américain et l’ONG fondée par Sheryl Sandberg, ont sondé 65.000 employés, des deux sexes, au sein de 423 sociétés outre-Atlantique.

« Alors que les entreprises continuent à gérer les défis liés à la pandémie et cherchent à construire un lieu de travail plus égalitaire pour l’avenir, elles doivent se concentrer sur deux priorités clés : faire progresser tous les aspects de la diversité et de l’inclusivité, et s’attaquer à l’épuisement professionnel croissant que connaissent tous les employés – mais particulièrement les femmes », indique le rapport « Les femmes sur le lieu de travail ».

Voici trois raisons qui l’expliquent :

1. L’effet « double journée »

La pandémie a aggravé l’épuisement professionnel de tous les employés, relève l’étude, mais il a été davantage présent chez les femmes, qui envisagent de plus en plus de freiner leur activité.

Parmi celles interrogées, 42 % déclarent cette année être souvent ou presque toujours en burn-out, contre 35 % des hommes. L’année dernière, elles étaient 32 % à se sentir ainsi, contre 28 % des hommes.

Plus inquiétant encore, une femme sur trois a envisagé de quitter le marché du travail ou de réorienter sa carrière. L’année dernière, alors que la pandémie ne s’était déclarée que quelques mois auparavant, une femme sur quatre envisageait la même chose.

Les femmes en charge de la gestion d’équipes présentent des niveaux d’épuisement encore plus élevés : plus de 50 % d’entre elles ayant déclaré être souvent ou presque toujours épuisées.

D’autant plus que les femmes font, en moyenne, cinq heures de plus par jour de travail domestique non-rémunéré, ce qui pèse sur leur bien-être dans le milieu professionnel.

2. Des « manageuses » plus à l’écoute

La pression mise sur les femmes pour mener de front équilibre personnel et professionnel est disproportionnée – et c’est encore plus flagrant quand elles ont des enfants. Entreprises, vous risquez de perdre des « leadeuses » qui ont contribué à alléger le stress lié à la pandémie, en répondant présentes face aux besoins de vos équipes.

Les statistiques montrent que l’année dernière, les managers au féminin ont davantage pris de mesures pour soutenir psychologiquement leurs équipes (31 %, contre 19 % des hommes), et qu’elles se sont plus enquises de leur bien-être global (à 61 %, contre 54 % des hommes).

En plus, c’est une tâche ingrate pour elles, car si les entreprises sont 87 % à concéder qu’il s’agit de compétences primordiales, elles ne sont que 25 % à les reconnaître formellement.

3. Elles consacrent plus de temps à soutenir leurs collègues

Difficile de gravir les échelons d’une entreprise quand on démarre avec un boulet au pied, accuse le rapport.

Pour 100 hommes promus à un poste de direction, seules 86 femmes le sont. Le premier échelon de l’échelle est cassé, donc les femmes partent déjà avec du retard.

Et plus elles avancent dans la hiérarchie, plus elles prennent d’autres femmes sous leurs ailes à qui elles cherchent à créer des opportunités, ce qui représente une charge de travail supplémentaire dont les hommes s’encombrent moins.

Autant de dossiers qui s’accumulent sur les épaules des femmes, et contribuent aussi au syndrome d’épuisement professionnel.

Il n’y a pas de solution miracle.

Les entreprises peuvent faire davantage pour améliorer la diversité, notamment en revoyant les pratiques d’embauche, de promotion et d’évaluation des performances pour garantir l’équité, en responsabilisant les dirigeants et en assurant un suivi plus complet de la représentation.

Enfonçons le clou : il faut des garde-fous et que les managers appliquent les mêmes règles au sein d’une même entreprise – sinon, c’est l’anarchie.

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Après le burn-out, que l’on connait mieux maintenant, d’autres notions font leur apparition : le bore out, le brown out…

Au-delà d’une exagération médiatique, ces évolutions de langage sont le témoignages de multiples manifestations de la souffrance morale, psychique, physique et mentale à laquelle tout travailleur peut être un jour confronté.

Derrière ces mots, je rencontre dns mon cabinet, une diversité de situations vécues par des personnes en souffrance, et de plus en plus nombreuses.

Il s’agit alors, pour moi, professionnel de l’aide et de l’accompagnement, d’être en capacité d’identifier et de repérer ces nouveaux problèmes, afin de pouvoir prendre en charge ces personnes à chaque étape de leur souffrance ; jusqu’à un nouveau « retour au travail ».

J’utilise avec succès l’hypnose profonde et la PNL pour accompagner mes clients en souffrance, victimes de stress, burnout, bore-out et autres troubles psychosociaux.

Ces deux approches , par leurs pertinences et leurs protocoles efficaces, vous apporteront un mieux-être. Et notamment comment transformer un burn-out destructeur en un moteur puissant de changement et de transformation.

Objectifs de la psychothérapie :

  • Situer ces nouveaux problèmes (burnout, etc.) dans le champ des risques psychosociaux et leurs enjeux, au regard de votre historique professionnel
  • Appréhender les différentes fractures à prendre en compte dans une démarche aidante d’accompagnement de la victime d’un trouble psychosocial lié au travail ou à la vie personnelle (le cadre d’intervention, les étapes du processus d’épuisement, les fractures individuels, etc.)
  • Comprendre le burnout pour agir (ce qu’il est, et ce qu’il n’est pas)
  • Adapter mon intervention professionnel à la spécificité de ces nouveaux problèmes de santé
  • M’appuyer sur une approche synthétique des différents modèles du stress (neurosciences, médecine, sciences humaines) pour construite des réponses adaptées à la gestion et à la prévention de votre stress
  • Développer une stratégie durable pour gérer positivement votre stress

Contenu des séances burn-out au cabinet :

  • Les troubles psychosociaux: les enjeux, les modalités d’action
  • Le burnout : un syndrome d’épuisement tridimensionnel (épuisement émotionnel, dépersonnalisation, diminution ou perte de sens)
  • Les symptômes constitutifs du burnout (manifestations émotionnelles, physiques, cognitives, comportementales et motivationnelle)
  • Le burnout et les RPS
  • Les outils de mesure et de détection : le MBI (Maslach Burnout Inventory) / le CBI (Copenhagen Burnout Inventory)
  • Les causes du burnout (facteurs liés au travail et facteurs liés à l’individu) : six axes du collège d’expertise RPS
  • Les différentes étapes d’une démarche d’accompagnement et les méthodes et outils adaptés
  • Le bore-out : nouveau risque psychosocial, son accompagnement

Contenu de la partie gestion du stress :

Connaissance du problème

  • Définition du stress, étymologie, les différentes notions, le mécanisme et les différentes phases, les signes de stress, les agents stresseurs
  • Opérationnalisation du stress, détection, évaluation

Comprendre les intérêts et limites des différentes approches

  • Les théories biologiques
  • Les théories cognitives
  • Les théories transactionnelles

Faire face au stress : pratiques et expérimentations

  • Gérer ses réactions au stress (traitement des symptômes : gestion de sa physiologie et de vos émotions, de vos réactions comportementales, de vos réactions psychologiques, etc.)
  • Gérer et traiter les causes de votre stress (traitement de fond par la gestion de ses différents modes mentaux ou comment passer d’un mode automatique à un mode adaptatif)

J’interviens en individuel et en entreprise pour :

  • Accompagner une personne dans la gestion et la prévention de son stress (anamnèse, objectifs et suivi)
  • Accompagner une entreprise dans une démarche de prévention des risques psychosociaux (analyse de la demande et proposition d’intervention, formation-action sur la gestion du stress)

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Une enquête sur le burn-out des médecins français en 2020 dépeint une profession en crise.

Burn-out, pensées suicidaires…

Nos docteurs ont besoin de soins !

Que l’on se le dise, les médecins vont mal, entre des journées trop chargées, un manque de moyen et un sentiment d’impuissance.

Résultat : burnout et pensées suicidaires.

Pour mieux comprendre le phénomène, le site spécialisé Medscape a recueilli 1025 témoignages. Résultats de cette enquête : en 2020, 51% des médecins affirment présenter des symptômes de burn-out et 63% d’entre eux estiment que la crise sanitaire les a aggravés.

« Je suis effarée par la dégradation des conditions de travail et de l’Assistance publique, affirme une praticienne dans le communiqué joint à l’enquête, et suis profondément blessée par le manque de considération de nos dirigeants et le mépris de l’administration. Si je reste, c’est vraiment pour les patients… Je ne sais pas où nous allons, dans le mur sûrement… « . Elles sont 14% à expliquer que la sévérité de leurs symptômes pourrait les pousser à quitter la médecine. Une décision douloureuse, évoquée le plus souvent chez des médecins généralistes (23%).

Des poussées suicidaires

L’analyse montre aussi que près d’un tiers des médecins en burn-out ont déjà eu des pensées suicidaires. Et seuls 30% ont eu le courage d’en parler à un psy ou un hypnothérapeute.

« Les symptômes les plus souvent décrits par les médecins qui déclarent être en burn-out sont des troubles du sommeil, de la fatigue chronique et de l’anxiété, rapporte Véronique Duqueroy, directrice éditoriale de Medscape. 38% d’entre eux placent le nombre d’heures de travail excessif en tête des facteurs liés au burn-out. Trois quarts des médecins travaillent plus de 40 heures par semaine.

Un épuisement professionnel qui, pour 83% des répondants, a un impact sur leurs relations personnelles et familiales (divorce ou ne pas voir grandir ses enfants).

Une oncologue décrit « le sentiment d’échec de toute une vie… la poursuite de la vie comme un robot, faute de pouvoir y mettre un terme… « .

Pour la directrice, ces résultats montrent que les médecins français sont « au point de rupture, avec les symptômes d’épuisement et d’anxiété majeurs. Alors que la France fait actuellement face à une troisième vague épidémique, il est crucial de reconnaître la détresse des professionnels de la santé et la nécessité de mettre en place des mesures de soutien. »

Le manque d’aide pointé du doigt

Les médecins se sentent donc seuls. Selon 41% des interrogés, ni l’employeur, ni le lieu de travail actuel n’offrent de programme de lutte contre le stress et/ou l’épuisement professionnel.

Et le tabou est réel, puisque 45% des médecins en burn-out n’ont pas encore l’intention de faire appel à un psy ou un hypnothérapeute pour aller mieux. Une attitude est largement plus fréquente chez les hommes (55%).

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Harcelée au travail, Marie a fait un burnout et souffre de troubles de l’humeur

Après un burnout, elle est tombée dans une dépression, qui a duré un an et demi. Ce sont des reproches incessants et des pressions au travail qui l’ont conduite au burnout. Cette affaire de harcèlement au travail sera portée devant la justice.

Aujourd’hui, Marie est de nouveau en dépression après avoir essayé de reprendre le travail. Une dépression qui s’accompagne de troubles de l’humeur.

Marie dit redouter ne pas réussir à surmonter cette dépression.

« J’ai fait une dépression en 2018 à la suite d’un burnout. Elle a duré 18 mois. J’ai repris le travail. Puis, j’ai fait une pneumopathie et en même temps un syndrome bipolaire.

C’était la première fois. J’étais consciente que j’étais très euphorique. Je me suis mise à faire des photos, à écrire. Je ne dormais pas beaucoup. Mon mari me trouvait étrange. Ma psychiatre me dit que je ne suis pas bipolaire, mais que j’ai des troubles de l’humeur. Pendant la phase maniaque que j’ai eue, je me suis mise en danger. C’est vrai qu’on se sent tout-puissant.

Ayant fait un burnout et une dépression, j’ai pensé que c’était ma façon de retrouver goût à la vie. En fait, j’étais encore dans la maladie.

J’ai un traitement composé d’un régulateur d’humeur, d’un antidépresseur et de quelque chose pour dormir. Ma psychiatre m’a dit qu’il fallait absolument que je prenne mes médicaments et qu’il fallait compter au moins une année pour soigner ça. Je fais confiance à ma thérapeute, donc je prends les médicaments. Mais j’ai trois enfants, je ne peux pas être dans le gaz toute la journée.

J’ai vécu du harcèlement au travail et ça m’a complètement anéanti. C’est une affaire qui va passer devant le tribunal. 

Ça ravivera certainement des douleurs, mais je suis capable de m’en détacher. Ils voulaient supprimer tous les temps partiels parce qu’on dérangeait le bon fonctionnement de l’entreprise. On ne vous dit pas les choses et si vous ne comprenez pas, on vous fait subir du harcèlement, on vous maltraite, on vous diminue, on dit que vous faites mal votre travail, on cache le travail bien fait.

Je suis partie en congé individuel de formation parce que je n’en pouvais plus.

Après un an, je suis retournée sur mon lieu de travail. Mon ancienne chef épiait tout ce que je faisais. Comme je revenais d’un an d’absence, je devais recevoir normalement trois semaines de formation. Ils ont estimé que j’avais besoin de seulement deux jours de formation. La personne qui devait me former n’a pas voulu le faire. C’était une période où j’allais mal puisqu’on me faisait des entretiens impromptus.

C’était tout le temps des reproches, alors que ça faisait 15 ans que j’étais dans cette entreprise.

Pour me déstabiliser, on me donnait 30 à 40 mails à traiter en deux heures avec des compétences qui n’étaient pas les miennes

J’étais mangée par le stress.

Quand la personne n’a pas voulu me faire la formation, j’étais en larmes. Je suis allée dans le bureau de la responsable de formation et trois personnes m’attendaient. Ils m’en ont mis plein la figure. En sortant, j’ai fait une crise d’angoisse. J’ai avalé une boîte d’anxiolytiques sur mon lieu de travail.

J’ai sollicité le médecin du travail et les délégués syndicaux. Personne n’a voulu faire son travail. Le médecin du travail a dit que c’était moi qui avais un problème.

Après ça, j’ai fait une grosse dépression qui a duré un an et demi. Je n’étais pas complètement guérie et j’ai voulu retourner au travail. Je suis tombée dans une nouvelle dépression. J’ai pris une avocate qui s’occupe de la situation. Et il y en a encore pour deux ans avant que ça ne passe devant le tribunal. Je l’ai fait de façon symbolique pour être reconnue victime.

Je n’arrive pas à trouver le moteur qui pourrait m’aider à sortir de cette dépression. J’aimerais bien en sortir, mais je ne fais rien pour. J’attends, et le temps est long. Je me suis isolée. Je voudrais retrouver ma vie d’avant, celle où j’étais dynamique, où j’arrivais à aller travailler et à m’occuper de mes enfants. Mon angoisse, c’est de rester comme ça pendant des années. La notion de plaisir n’existe pas. L’envie n’existe pas. « 

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Les « petits » burn-out du tennis…

Quand ils arrivent en salle de visioconférence, devant des chaises vides, quand ils tombent le masque, ils ne parviennent plus à cacher un petit air triste, parfois un mal-être profond.

«Nous étions heureux de reprendre la compétition, explique Jérémy Chardy. Mais toutes ces semaines à l’isolement, dans la peur d’être testés positifs, toutes ces quarantaines dans une chambre d’hôtel, sans voir personne, commencent à peser

Le tennis, et en particulier sa middle class itinérante, n’a pas attendu le Covid pour souffrir d’un mode de vie inadapté.

Des rumeurs suggèrent que parmi les absents de Roland-Garros, certains cachent une dépression. C’est pour cette raison que Noah Rubin, joueur américain aux opinions engagées, a créé la structure «Behind the raquette», où il recueille les confessions et les messages de désespoir.

« Dans ce sport, il y a des abus de substances, de l’alcoolisme, et des gens vraiment dépressifs« 

Noah Rubin, 233e mondial

Rubin expliquait à différents médias, au dernier US Open, «la faillite totale d’un système.

Quel autre sport trimbale ses athlètes sur la planète entière pendant onze mois sur douze? Il y a des abandons et des forfaits, des joueurs lâchent des points ici et là, simplement parce qu’ils sont à bout. Tout ceci mène à la solitude et à la détresse. Sans parler de la pression financière, l’obligation de gagner un match pour couvrir les frais. Je peux vous dire que dans ce sport, il y a des abus de substances, de l’alcoolisme, et des gens vraiment dépressifs

Stan Wawrinka ne cache pas que sa grave blessure au genou était peut-être un signal. «Elle est arrivée à un moment où j’étais cramé, saturé de toutDifficulté à se plier. Raideurs. Un genou qui craque.

Stan Wawrinka admet également, un rien contrit, que le confinement lui a offert une immersion ethnique dans la vraie vie. «Je l’ai vécu de façon très positive. J’ai pu passer beaucoup de temps avec ma fille et rester plusieurs semaines à la maison. J’en suis ressorti avec de bonnes énergies

Faut-il comprendre que le tennis soumet ses troupes à une agitation contre nature, celle d’un peuple migrateur qui n’aurait pas de nid ni de saison des pluies ?

«Cette vie est compliquée. Les joueurs sont souvent seuls, changent d’hôtels en permanence, prennent l’avion souvent. Ils ne sont pas encadrés comme peuvent l’être les équipes de football. Psychologiquement, ce sont les plus solides qui résisteront», expose le docteur Bernard Montalvan, en charge du protocole sanitaire de Roland-Garros.

Cette fragilité reste le plus grand non-dit du tennis, sous un règne animal où le langage du corps et l’affirmation de la virilité participent d’une recherche constante d’ascendant. «Si tu te blesses à la jambe, tu mets un bandage. Si tu te blesses dans la tête, personne n’en parle», dénonce Noah Rubin.

« Je suis un perfectionniste. Du coup, il y a 90% du temps où je fais la gueule »

Adrian Mannarino, 39e mondial

Le tennis n’a pas l’apanage du surmenage, mais il en concentre tous les germes sur 195 m2 de terrain strictement délimité, où interfèrent tout à la fois le rapport de force, l’effort physique, la vitesse d’exécution, la haute précision et la prise de décision, pour un total d’environ 250 joies et déceptions sur la durée d’un match (le nombre approximatif de points disputés dans une rencontre équilibrée en Grand Chelem).

Adrian Mannarino le dit très joliment : «Je suis un perfectionniste. Du coup, il y a 90% du temps où je fais la gueule.» Benoît Paire, surdoué cabochard, l’a hurlé en plein tournoi de Rome: «Je n’en peux plus, délivrez-moi!» Lucas Pouille, fin 2018 : «Je ne sais pas si on peut parler de burn-out mais ça y ressemblait un peu, oui.»

Le récent témoignage de Robin Söderling sur une radio suédoise, après plusieurs années de mononucléose et de détresse, a davantage choqué ; même si ceux qui n’avaient pas envie de savoir pouvaient toujours se dire que Söderling est fou. L’ancien finaliste de Roland-Garros reconnaît avoir cherché des méthodes de suicide sur internet.

Son témoignage est saisissant : «J’étais dans un restaurant à New York et j’ai commencé à paniquer, à pleurer, pleurer, pleurer. Pour la première fois, j’ai compris que je ne pourrai plus jamais y retourner sur le court, même avec un pistolet sur la tempe. J’avais une anxiété qui me rongeait de l’intérieur. Pendant des mois, j’ai paniqué pour une lettre déposée sur mon palier, j’ai tremblé de peur devant mon téléphone qui sonnait. Il n’y avait que trois joueurs contre lesquels je pouvais perdre. Tous les autres, je devais les battre, sinon je me sentais un raté, un perdant. Mon talent a été à la fois un cadeau et une malédiction.»

Ce n’est pas un hasard si au péril de leur superbe, les meilleurs recourent à la psychothérapie, à l’hypnose profonde ou à la méditation.

C’est une démarche personnelle, confidentielle peut-être, lorsqu’un besoin se fait ressentir intimement, que l’on se sent en difficulté, ou avec l’impression de ne pas pouvoir s’en sortir seul.

De façon concrète, une psychothérapie peut être utile pour des sportifs de haut-niveau qui manifestent un véritable mal-être pour des circonstances très diverses :

  • Une étape difficile à surmonter : un match important, une maladie chronique, un divorce, un échec au championnat …
  • Un mal-être persistant : sentiments négatifs ou d’échec, lassitude, angoisses, déprimes…
  • Une volonté d’évoluer personnellement : cerner ses forces et ses faiblesses, prendre confiance en soi à un certain niveau de compétition, prendre des décisions rapides, gérer ses émotions et la pression des matchs…

Novak Djokovic qui, ouvert à toute forme de spiritualité, étreint les arbres et ne porte que des couleurs lumineuses, a lancé un jour: «Tout part du cœur et de la tête. Le bras n’est que le prolongement de l’intention.» Lui-même a souffert d’une dépression qui n’a jamais dit son nom…

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Le burn-out ou burn out (ou encore burnout) est un terme qui vient de l’anglais et qui signifie que la personne s’est littéralement “consumée” : elle a consommé toutes ses ressources physiques, mentales, émotionnelles.

Elle se trouve épuisée, avec en général, des problèmes de santé : mal de dos, douleurs ou tensions musculaires, migraine, ezcémas etc.

C’est très proche d’une dépression.

C’est généralement vécu comme un traumatisme qui diminue beaucoup la confiance en soi. Et s’il y a du harcèlement, cela peut déboucher sur un syndrome de stress post traumatique.

Qui est concerné par le burn out ?

Cela concerne avant tout des personnes pouvant avoir les caractéristiques / valeurs / idéaux / trait de caractère suivants (plus elle les ressent en elle, plus elle est susceptible de faire un burn-out) :

  • le travail, c’est important
  • perfectionniste
  • se met beaucoup la pression
  • ressent devoir répondre aux attentes des autres
  • difficulté à dire non
  • anxiété (= se faire du soucis, se faire peur, s’angoisser, se faire des films, ressasser, besoin de contrôle, difficulté à lâcher prise)
  • difficulté à prendre du temps pour soi, à prendre soin de soi
  • besoin de reconnaissance important
  • avec en plus pour les soignants et ceux qui accueillent un public important : la capacité à “éponger” les autres. C’est un excès d’empathie qui conduit à trop ressentir le stress et les problèmes des autres, et donc les partager. Cela concerne toutes les personnes en contact fréquent avec d’autres porteuses de stress ou d’émotions négatives. Se sacrifier.

Il n’est pas nécessaire d’avoir tous ces traits de caractère pour faire un burn-out… L’environnement professionnel et personnel intervient, bien entendu.

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Vous vous en êtes rendu compte.

La difficulté à définir le stress provient de la confusion qu’engendre le mot lui-même.

3 sortes :

1/ Les facteurs prédictifs concerne l’ensemble des éléments qui influent sur l’état de stress d’un individu (personnels et environnementaux)

2/ L’intéraction de l’individu et du contexte correspond à, d’une part, l’évaluation de la situation stressante et des ressources pour y faire face (stress perçu), et d’autre part, à la réaction d’ajustement aux facteurs de stress (la manière de faire face aux contraintes)

3/ Les conséquences ou l’état du sujet permettant de déterminer si l’individu sera affecté dans sa santé et dans sa performance.

Vous devinez que, pour prévenir votre stress, vous pouvez agir sur les facteurs prédictifs (approche plutôt collective), soit sur l’intéraction individu-environnement (approche individuelle).

La prise en charge du stress en entreprise a tout d’abord été abordée sur un mode individuel afin d’aider les salariés à développer leurs capacités à faire face. La démarche collective a plutôt été portée par une analyse des causalités organisationnelles et du management.

Notons qu’à l’heure actuelle, ces deux démarches se voient souvent opposées, alors qu’une prise en charge efficace de ces phénomènes requiert ce double travail, à la fois individuel et collectif.

Le stress est un phénomène subjectif, puisqu’il correspond à la perception.

L’on peut considérer que l’on est dans une dimension individuelle tant qu’un individu est en sur-stress de façon isolé.

L’on passe à une dimension collective quand un ensemble d’individus, partageant les mêmes caractéristiques, sont en sur-stress.

Et vous, avez-vous des collègues stressés ?

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Une fois que vous avez admis que des événements douloureux traverseront votre vie, vous pouvez vous consacrer au reste.

Vivre est passionnant !

Une fois que vous avez admis que vous traverserez plusieurs dégringolades économiques, la trahison probable de quelqu’un que vous respectez, la mort de plusieurs personnes que vous aimez, et la maladie, vous pouvez vivre votre vie.

Et comment vire la suite ?

  • Les gens qui ont un chat ou un chien sortent plus vite de dépression que les autres. Allez savoir pourquoi.
  • L’incroyable beauté de l’océan quand on le voit pour la première fois, le charme des oiseaux, trouver ce qu’on aime dans la nature. J’ai eu un professeur qui n’était heureux que dans le désert: il y courait chaque été. Certaines personnes n’aiment que la vibration des grandes villes. Trouvez ce qui vous calme, ce qui vous rend heureuse ou heureux. Une fois que vous l’avez trouvé, essayez d’en trouver le plus possible, tout près ou plus loin : les neiges du Kilimandjaro, ça vaut le coup. Mourir sans avoir rien admiré, c’est vraiment dommage.
  • Je n’ai jamais cru que la musique adoucit les mœurs, mais c’est un formidable antidépresseur. Retrouvez ce que vous aimez sur YouTube : c’est gratuit.
  • Un autre antidépresseur, c’est aider quelqu’un d’autre. Ça augmentera votre niveau de dopamine. Choisissez une bonne petite cause, cela vous fera du bien.
  • Aimez-vous la lecture ? Que penseriez-vous de lire des biographies de gens bien ? Cela fait du bien à l’âme. Il y a grand choix de sportifs et de sportives qui ont survécu à de graves handicaps.
  • Augmentez votre nombre d’amis : il y a au moins cinquante clubs dans chaque ville. L’avantage, c’est que l’on fait ensemble ce que l’on aime, peu importe si c’est collectionner des timbres, sauter en parachute ou visiter des musées.
  • Profitez du coaching, afin de vous préparer au futur.
  • Votre idée : …

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Plutôt que de parler de souffrance au travail, concept très médiatisé mais un peu trop large et flou, il est préférable de parler de risques psychosociaux (RPS) pouvant avoir un impact sur la santé des salariés.

Cette classification peut s’organiser autour du stress, et du harcèlement, violences et incivilités.

Le stress concerne une proportion de salariés beaucoup plus élevée. Et faire sa prévention a un impact sur la prévention des autres risques psychosociaux.

Enfin, le burnout, même s’il ne fait un consensus en terme de définition à l’heure actuelle, reste un symptôme à prendre en compte comme d‘indicateur d’alerte de mal-être.

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F. Duval-Levesque, psychopraticien, hypnose, coach, mal-être, anxiété, angoisse, addiction, traumatisme, covid, vague

4ème vague : les psys se rendent encoreplus utiles.

Tous ensemble, pour aller de l’avant !

La reprise au travail est vite synonyme de journée à rallonges.

Entre la gestion du confinement passé, le travail qui s’entasse de plus en plus, le patron ou le supérieur hiérarchique qui en demande toujours plus, les facteurs ne manquent pas pour faire imploser le salarié.

Un burnout du confinement ?

Les risques de burnout restent bien présents : les salariés déjà très investis dans leur travail ont souvent tendance à en faire encore plus. Et le télétravail qui est souvent imposé !

Les travailleurs démarrent plus tôt leur journée de travail pour finir plus tard.

Mais ils doivent jongler entre les urgences liées à la crise sanitaire et les projets programmés dans le cadre d’une reprise. Ils abolissent sans même s’en apercevoir les frontières entre vie privée et vie professionnelle.

5 conseils pour éviter de se laisser déborder :

1 / Conserver des repères

Il est indispensable de garder des horaires et des jalons, pour des fonctions aussi basiques que manger, dormir ou s’habiller. Si l’on passe la journée en short et en tong, la rupture avec le dress code habituel est tellement forte qu’on sape aussitôt ses repères. Les petites choses de tous les jours sont très importantes : si on le perd le rythme qui va avec, on risque de se perdre.

Cette forme de continuité se vérifie évidemment dans le travail : pas de réunion à point d’heure, pas de débordement sur le week-end, pas d’appels téléphoniques ou de mails à tout bout de champ…

L’important, quand on fait du télé-travail, est de parvenir à instaurer une routine, quand bien même l’environnement est exceptionnel. On peut réussir à reproduire une certaine forme de normalité.

Même s’il y a des tâches qui changent, même s’il y a des dossiers soudain plus complexes, il est nécessaire de recréer de nouvelles habitudes chez soi permettant de se fixer un cadre de travail. Se focaliser uniquement sur les effets négatifs de cette crise empêche d’apprécier ses bénéfices.

2  / Établir un planning

Le problème avec cette crise, même maintenant en juin, est que le cadre ou le manager se retrouvent soudain privés des filtres habituels. Parmi ces filtres, il y a les interlocuteurs traditionnels – adjoints, experts, syndicats – mais aussi ces points d’étape formels, comme une réunion préparatoire ou un débriefing, qui font avancer un dossier.

Comme ces partenaires et ces rencontres manquent “physiquement” à l’appel, on se retrouve à tout gérer en même temps, avec le risque d’être rapidement envahi.

Le secret pour y faire face ? Surtout, ne pas improviser ses journées : il est utile d’élaborer la veille pour le lendemain un planning prévisionnel.

Je rappelle aussi que le confinement général n’a pas éteint, loin s’en faut, la capacité de travail des coachs et des psys. Une téléconsultation est toujours possible, avec la satisfaction d’avoir pu échanger, sans jugement, avec un thérapeute. Ce n’est pas parce que l’on est confiné que l’on doit se priver de tout soutien, n’est-ce pas ?

Pendant cette période de crise qui n’en finit pas, je m’entretiens régulièrement avec certains de mes clients dont les journées ont tendance à s’allonger. Ce qui doit alerter sur les signes d’épuisement mental ? Un sommeil difficile, une irritabilité accrue, des bouffées d’angoisse, des troubles alimentaires…

3 / Varier les activités

Pourquoi ne pas, au cœur de la journée de travail, s’accorder un peu de lecture, un peu de musique ou une autre activité récréative ? Il est indispensable de rompre l’enchaînement des activités, sinon on rentre dans de longs tunnels.

C’est valable pour l’addition des tâches professionnelles : il faut proscrire en particulier la succession ininterrompue de visio-conférences ou l’examen trois heures durant d’un dossier sans se lever de sa chaise.

Il est aussi indispensable de se créer des bulles de détente qui rythmeront agréablement la journée, à l’instar d’une pause-café ou d’un rendez-vous (à distance) avec ses collègues et placée sous le seul signe de la convivialité.

Le sport, ou à défaut un minimum d’exercice physique, font évidemment partie d’un éventail élargi d’activités. En période de stress, bouger un peu se révèle un bon antidote. Finalement, toutes les choses qui empêchent de rester vissé (devant son ordinateur) se révèlent profitables.

4 / Rester informé, pas surinformé

Le climat n’a jamais été aussi anxiogène : entre crise sanitaire, tourmente économique, fragilités de notre civilisation et perspectives plus qu’incertaines, rien ne manque pour être durablement ébranlé.

Voilà pourquoi on évite d’être perpétuellement connecté aux circuits d’informations. Une fois par jour, le journal de 20 heures par exemple, c’est parfaitement suffisant, et encore on peut faire des pauses. Ou survoler, deux ou trois fois par jour, sa veille informative.

5 / Cultiver la bienveillance

Le lien entre le manager et ses équipes évolue en cette période de reprise générale. En parlant à quelqu’un, on ne peut plus faire abstraction de sa santé, de celle de ses proches et de son environnement personnel.

Alors qu’avant le confinement on abordait presque brutalement un dossier, l’approche est aujourd’hui plus nuancée.

Une forme de respect tend à s’instituer : elle est précieuse parce que chacun prend conscience que le quotidien de son interlocuteur dépasse, et de loin, sa seule fonction professionnelle. Encourager cette bienveillance – même si elle est un peu formelle – contribue à apaiser un peu la tension quotidienne.

La phase de reprise est très intéressante : les entreprises seront-elles capables de conserver ces attitudes qui contribuent au bien-être du salarié, ou le naturel reviendra-t-il au galop avec son lot d’injonctions ?

Pour l’instant, nous nous adaptons à la nouvelle donne et aux difficultés quotidiennes qui peuvent entamer notre bonne humeur.

C’est pourtant indispensable : un peu de méthode Coué, pour se dire que les choses vont finir par s’améliorer, peut agir sur le moral et également aider à traverser cette crise avec plus de sérénité.

Définition du burnout :

Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout, est un ensemble de réactions consécutives à des situations de stress professionnel chronique dans lesquelles la dimension de l’engagement est prédominante.

Il se caractérise par 3 dimensions :

  • l’épuisement émotionnel: sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles
  • la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et du travail,
  • le sentiment de non-accomplissement personnel au travail : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux attentes de l’entourage, dépréciation de ses résultats, sentiment de gâchis…

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Du point de vue biologique, les experts ne parviennent pas encore à expliquer complètement ce qui mène à l’épuisement professionnel.

Tous les travailleurs qui traversent une période d’épuisement sont en situation de stress chronique.

Il s’agit donc d’un important facteur de vulnérabilité. La grande majorité a une charge de travail élevée, à laquelle s’ajoutent l’une ou l’autre des sources de tension suivantes.

  • Manque d’autonomie : ne participer à aucune ou à peu de décisions liées à sa tâche.
  • Déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur ou du supérieur immédiat (salaire, estime, respect, etc.).
  • Faible soutien social : avec le supérieur ou entre les collègues.
  • Communication insuffisante : de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise.

En plus de ces facteurs, des particularités individuelles entrent en jeu.

Par exemple, on ne sait pas très bien pourquoi des personnes vivent plus de stress que d’autres. De plus, certaines attitudes (trop grande importance accordée au travail, perfectionnisme) sont plus fréquentes chez les individus qui vivent de l’épuisement professionnel.

Selon les recherches, il semble que la faible estime de soi soit un facteur déterminant. En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail-vie personnelle.

Peu importe les sources de stress au travail, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et les ressources (intérieures et extérieures, perçues ou réelles) dont on dispose pour l’affronter.

Voici les 4 conditions requises pour qu’un événement provoque du stress

  • Une situation nouvelle
  • Une situation imprévue
  • Une impression de manque de contrôle
  • Une situation menaçante et déstabilisante pour l’individu. Au travail, c’est notamment le cas si votre supérieur met en doute votre capacité à accomplir votre travail ou si vous êtes victime de harcèlement psychologique ou moral.

Avec la fréquence grandissante des problèmes de santé mentale chez les travailleurs, la plupart des experts soutiennent que la responsabilité du stress au travail n’est pas qu’individuelle : elle est partagée entre les travailleurs et les employeurs.

 

Source: passeportsante.fr

 

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