Dans ce monde incertain et instable, une première couche émotionnelle peut en cacher une autre, celle des doutes et des angoisses.
Cette pandémie confronte à l’inconnu. Le fait de ne pas pouvoir se projeter dans un avenir serein mais à l’inverse menaçant, crée chez nous la peur et l’incertitude.
À ce titre, je distingue deux grands profils de déconfinés : les euphoriques qui souhaitent un retour à la vie d’avant, et ceux qui refusent de sortir de leur cocon, dont l’angoisse d’être malade semble toujours bien présente.
Voici mes 4 conseils pour y faire face, et gérer vos montées de stress paralysantes :
1. Soyez patient
Enfonce-t-on une porte ouverte ici ? Peut-être.
Mais dans une société d’hyperconnexion et dans un quotidien chronométré, le conseil mérite d’être rappelé, pour prendre de la distance avec l’angoisse ressentie. Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu’il se passe autour de soi. S’affranchir des autres, de vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité.
En parallèle, l’on peut profiter de la période actuelle pour nous interroger sur nos besoins réels et sur les moyens dont nous disposons pour nous aider nous-mêmes.
2. Faite confiance à votre faculté d’adaptation
Rappelons-nous de l’instauration des mesures de confinement : c’est incroyable de voir comment la société a réussi à s’adapter à cette situation inédite.
Alors lorsque l’incertitude et l’angoisse gagnent l’esprit, l’on peut repenser à cette période et à notre capacité à nous être adaptés au quotidien, pour certains à la qualité d’avoir su se réinventer, notamment dans le travail. En clair, si l’on a été capable de le faire une fois, l’on réussira à la seconde.
3. Verbalisez vos ressentis
Inutile d’accumuler les ressentis paralysants sans en toucher un mot à qui que ce soit.
D’une part car il y a de fortes chances pour que l’on ne soit pas seul à être déstabilisé par le contexte actuel, d’autre part car il est toujours bon de mettre des mots sur les ressentis. Si l’envie de verbaliser reste absente, l’écriture peut être une bonne alternative et libérer des émotions. L’on peut tenir un carnet, ou simplement alerter ses proches au travers de mails ou de messages.
4. Acceptez de ne pas avoir prise
Les neurones auront beau s’activer et nous faire songer aux multiples scenarios possibles quant à la suite, l’avenir est, et restera, incertain.
Pour que les prochaines semaines soient plus sereines, la clef est de se rendre à l’évidence : nous n’avons pas de prise sur ce qui se déroule.
Déstabilisant, certes, mais il faut apprendre à accepter de ne pas savoir, de ne pas pouvoir tout contrôler. L’hypnose aidera grandement en lâchant prise.
On peut trouver aussi des ressources pour se protéger de ses angoisses et limiter leur impact. Une personne qui a peur de tomber malade par exemple, peut respecter davantage et strictement les gestes barrières, cela aura un effet rassurant. Bien sûr, si les angoisses ne s’estompent pas et deviennent au contraire envahissantes au quotidien, je recommande de consulter un bon psy.
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-> Les séances se font à mon cabinet toulousain, ou en téléconsultation (par Skype, WhatsApp, Zoom), ou au domicile de mon client. Plus d’informations utiles pour résoudre votre problème en cliquant sur les liens en haut de ce blog « duvallevesque-psychotherapie-hypnose.fr ». Mailez-moi ou appelez-moi pour tout conseil dont vous avez besoin
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