Il existe une charge émotionnelle qui, comme la fameuse charge mentale, peut conduire au burn-out.
Pour vous en prémunir, apprenez à identifier les cinq signaux d’alerte suivants :
1 – Reconnaîssez votre charge affective
La charge émotionnelle peut survenir à différents moments de votre vie.
Et naître d’une succession de contrariétés, de relations compliquées (emprise, manipulation, dépendance), de pressions (extérieures ou de notre fait), de croyances accumulées, d’épreuves récurrentes. Elle peut aussi être la conséquence d’un choc émotionnel violent (licenciement, séparation, deuil).
Comme la fameuse charge mentale, lorsqu’elle dure depuis trop longtemps et/ou lorsqu’elle est trop lourde, elle génère de l’épuisement : le burn-out émotionnel.
2 – Prenez au sérieux “la goutte d’eau”
Celle qui fait déborder le vase : la vexation, la déception, l’exigence, l’échec… de trop !
Comme l’organisme rejette en vomissant l’excès de nourriture ou une nourriture avariée, votre « organisme psychoaffectif » rejette l’événement en excès qui risquerait de vous rendre malades, de vous mettre K.-O. Trop souvent, vous rationaliez les faits en les relativisant, les minimisant, en vous rendant responsables.
Cela pour fuir un conflit, ne pas risquer une sanction, ne pas mettre en péril une situation ou une relation.
C’est un tort, car cette « goutte » est un puissant signal d’alarme qui vous dit que vous êtes en danger.
Elle exige de vous que vous analysiez ce qui a permis que ce « trop » arrive (causes intérieures, causes extérieures) et vous commande de réfléchir aux moyens (à court, moyen et long terme) qui vous éviteraient de porter à nouveau votre charge trop lourde.
3 – Identifiez votre sidération affective
Elle désigne l’état psychique de la personne qui a subi un choc affectif : rejet, exclusion, humiliation, trahison, rupture, deuil…
Son impact diffère d’une personne à l’autre, selon son histoire et sa sensibilité.
La reconnaître, la nommer, avoir conscience du choc et de ses conséquences vous permet de prendre le temps de récupérer, de prendre soin de vous, au lieu de poursuivre votre chemin comme si de rien n’était – en alourdissant votre charge affective par le déni, la culpabilité ou la honte.
4 – Adoptez les bonnes habitudes
-> La première est d’observer l’état dans lequel vous vous trouvez et d’évaluer votre état de saturation (charge agréable, facile à supporter, moyenne, difficile à supporter, saturation intolérable).
-> La deuxième consiste à repérer les blocages et les croyances qui vous empêchent de changer de mode, d’être en relation, de travailler ou de concevoir la vie.
->La troisième : trouver vos limites (qu’est-ce qui peut vous empêcher de vous épuiser ou de vous sacrifier ?).
-> La quatrième : chercher comment réduire votre mal-être, notamment par des pratiques psychocorporelles (Vittoz, sophrologie, pleine conscience) et surtout l’auto-hypnose (qui vous évitera aussi le déni) qui vous remettent en contact avec votre corps et vos sensations.
Cette reconnexion vous permet d’être plus à l’écoute des messages de trop-plein que vous envoient votre corps et votre psychisme, donc de mieux prendre soin de vous-mêmes.
-> Enfin, la cinquième habitude consiste à pratiquer le plus souvent possible l’« ici et maintenant » pour être en contact direct avec votre ressenti physique et émotionnel.
5 – Trouvez l’équilibre, votre harmonie
Le rythme juste, le bon tempo : corps, esprit et cœur doivent vibrer à l’unisson.
Au corps, le sommeil, l’activité sportive, artistique.
À l’esprit, la méditation, l’attention, le rêve (qui permet de comprendre des aspects de notre vie remontant de l’inconscient), l’auto-hypnose surtout (pour vider les émotions refoulées) et aussi l’humour, qui permet de vous libérer de ce qui vous pèse.
Au cœur, l’amour de soi, mais aussi l’amour respectueux et réciproque de l’autre.
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