27 octobre 2018
« Quand nous sommes jeunes, nous dépensons notre Santé pour… »
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under conseils, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), réflexion | Étiquettes: argent, citation, jeunesse, priorité |Laissez un commentaire
25 septembre 2015
Reconnaissez et développez votre intuition
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under étude scientifique, bien-être, coaching, confiance en soi, conseils, croyance, estime de soi, F. Duval-Levesque psy, hypnose, psychopraticien et coach (Toulouse), liberté, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, réflexion, sagesse, soutien psychologique | Étiquettes: amour, argent, clairvoyance, décision, Editions Thierry Souccar, méditation, parapsychologue, rêves intuitifs, respiration, visualisation |Laissez un commentaire
Ce livre est passionnant par les potentialités qu’il révèle.
Mais c’est surtout un livre pratique.
Jamais on a parlé de l’intuition comme cela !
L’intuition n’est pas un don rare que seuls quelques privilégiés possèdent, mais une capacité qui existe en chacun de nous.
Elle ne demande qu’à être cultivée et développée.
Certains initiés comme Jean-Marie Phild, un parapsychologue qui a le don de clairvoyance et le Dr David O’Hare, un médecin spécialiste du lien corps-esprit l’utilisent au quotidien.
Comment font-ils ?
Pour la première fois, ils révèlent dans ce livre leurs techniques pour atteindre un état de perception inégalée.
Une méthode pratique ponctuée d’expériences étonnantes et d’une multitude d’exercices : tests de connaissance de soi et de décodage de ses sens, visualisation, respiration, méditation, préparation des rêves intuitifs, aide à la décision…
Grâce à ce livre:
- Vous allez découvrir en vous des capacités insoupçonnées.
- Vous saurez prendre de meilleures décisions dans votre vie : qu’il s’agisse de la santé, de l’argent, de l’amour…
- Vous saurez quand dire NON.
- Vous développerez votre confiance en vous, vous serez moins anxieux, plus positif et plus enthousiaste.
Qui sont les auteurs ?
David O’Hare est médecin généraliste, spécialiste de la cohérence cardiaque, discipline qu’il a introduite en France et qu’il enseigne aux médecins au sein de l’Institut de Médecine Intégrée fondé par son ami David Servan-Schreiber.
Jean-Marie Phild est parapsychologue-conseil à Montpellier depuis 20 ans. De renommée nationale, il est consulté par des particuliers et des professionnels de la politique et du monde de l’entreprise.
Source: « Intuitions : Apprenez à écouter, votre voix intérieure, pour prendre de meilleures décisions« , du dr David O’Hare et Jean-Marie Phild, éditions Thierry Souccar
15 mars 2015
De quoi avons-nous besoin, pour être heureux ?
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under bien-être, coaching, conseils, croyance, espoir, estime de soi, leadership, liberté, réflexion, sagesse, témoignage | Étiquettes: argent, auto-compassion, entraide, guérisseurs, paix, passion, réussite |Laissez un commentaire
« Notre planète n’a pas besoin de gens qui « réussissent ».
La planète a désespérément besoin de plus de faiseurs de paix,
de guérisseurs, de conteurs d’histoires et de passionnés de toutes sortes, »
____
Dalaï-lama Tenzin Gyatso
23 février 2012
Dépassement d’honoraires : la réalité d’une médecine française à deux vitesses
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under angoisse, étude scientifique, liberté, réflexion | Étiquettes: "60 Millions de Consommateurs", anesthésistes, argent, assurance-maladie, chirurgiens, Claude Leicher, consultations, gynécologues, honoraires, indécence, MG-France, obstétriciens, ophtalmologues, ORL, pédiatres, sécu |Laissez un commentaire
« Développement excessif » des honoraires libres chez les médecins spécialistes…
De plus en plus de médecins choisissent d’exercer en honoraires libres, et les taux de dépassement sont de plus en plus élevés. La sonnette d’alarme a beau avoir été tirée à maintes reprises sur les freins à l’accès aux soins que constituent les dépassements d’honoraires, ce mode de rémunération s’ancre profondément dans le système de santé français, démontre une étude présentée mardi 17 mai par l’assurance-maladie, qui s’en inquiète.
Désormais, les nouveaux médecins qui s’installent sont bien plus nombreux à décider de pratiquer des dépassements.
En 2010, parmi les spécialistes, six sur dix ont fait ce choix, contre « seulement » quatre sur dix pour ceux déjà en exercice. Ce qui laisse présager un renforcement, à l’avenir, du nombre de médecins inscrits en « secteur 2 », c’est-à-dire ceux qui pratiquent des honoraires libres et non pas les tarifs de la Sécu.
Le différentiel est très élevé chez les anesthésistes, avec 66% des nouveaux installés optant pour le secteur 2, contre 34% pour l’ensemble de la spécialité. L’an dernier, 82% des installations de gynécologues se sont faites en secteur 2, 84% pour les ORL, 63% pour les ophtalmologues.
Lancé en 1980, pour éviter à la Sécurité sociale d’augmenter les tarifs des consultations tout en permettant une hausse de la rémunération des médecins, le secteur 2 a remporté un tel succès que face à la difficulté, déjà, de trouver un praticien au tarif de base, il a été décidé d’en limiter l’accès en 1990.
Le secteur a alors été réservé aux plus diplômés (anciens assistants des hôpitaux, chefs de clinique, praticiens hospitaliers).
2,5 MILLIARDS D’EUROS EN 2010
Mais vingt ans plus tard, après une baisse des effectifs de praticiens en tarif libre, ce sont désormais des niveaux de 1990, voire bien au-dessus, que l’on retrouve dans certaines spécialités, comme les chirurgiens, les anesthésistes ou les gynécologues. Si, aujourd’hui, 24% des médecins pratiquent des dépassements d’honoraires, contre 31% en 1990, chez les généralistes, qui n’ont plus accès au secteur 2, on n’en compte plus que 11%. En revanche, chez les spécialistes, les effectifs en honoraires libres, après être redescendus à 37% en 2000, sont remontés à 41% en 2010. Soit quasiment le même niveau qu’avant la réforme du secteur 2.
La barre des 50% est souvent dépassée, par exemple chez les ORL, les ophtalmologues ou les gynécologues, et surtout les chirurgiens, qui atteignent désormais les 85% !
Autre tendance lourde relevée par l’assurance-maladie : l’augmentation du niveau des dépassements d’honoraires, qui ont représenté 2,5 milliards d’euros en 2010, dont 2,1 milliards pour les spécialistes. Pour ceux-ci, entre 1985 et aujourd’hui, le taux de dépassement (rapporté aux tarifs de la Sécurité sociale), a été multiplié par plus de deux, passant de 23% à 54%. Soit une facture à 154 euros pour un acte remboursé 100 euros.
Depuis 2005, la hausse se tasse, mais elle est continue. Les taux sont les plus élevés chez les pédiatres (64%), les ophtalmologues (60%), les chirurgiens (56%) et surtout les obstétriciens (83%).
MÉDECINE À DEUX VITESSES
Les régions sont très diversement touchées par ce double phénomène, les zones où la population est la plus aisée étant cependant principalement concernées.
Ainsi en région parisienne, 90% des spécialistes pratiquent des dépassements, et leurs taux atteignent 150% des tarifs de la Sécu ! Même si les complémentaires de santé peuvent prendre les dépassements en charge, il faut savoir que 40% des contrats les excluent, et que 7% des Français n’ont pas de mutuelle.
L’essor des dépassements favorise donc bien la médecine à deux vitesses. Les médecins, qui préfèrent parler de « compléments d’honoraires », refusent cependant d’être jugés responsables, rappelant à l’envi que la hausse est due au fait que les tarifs de base, si peu augmentés par l’Assurance-maladie, ne permettent plus d’exercer.
Le phénomène, cependant, inquiète certains syndicats. « Ce n’est plus supportable pour la population, et c’est un vrai problème pour les généralistes, qui ne trouvent plus facilement des spécialistes à un tarif acceptable par leurs patients, relève Claude Leicher, pour MG France. Les dépassements étaient auparavant un problème pour une petite partie de la population, mais aujourd’hui, même des personnes gagnant leur vie peuvent ne pas pouvoir assurer, ponctuellement, une dépense très élevée. »
Face à ce « développement excessif » du secteur 2, l’assurance-maladie appelle à une « réforme structurelle du système ».
Depuis trente ans, aucun gouvernement n’a fait de réelle proposition de réforme.
En 2009, lors des débats sur la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST), les politiques avaient renoncé à s’attaquer au secteur 2, face à la colère des médecins.
L’idée avait alors émergé d’une solution médiane, le « secteur optionnel », dont la naissance est au centre des discussions actuelles entre médecins et Assurance-maladie pour la prochaine convention médicale. Les médecins qui s’inscriraient dans ce troisième secteur, entre le secteur 1 (tarifs de la Sécu) et le secteur 2, s’engageraient à réaliser 30% de leurs actes au tarif opposable, et à facturer les 70% restants avec des compléments d’honoraires ne dépassant pas 50% de ce tarif. Il est prévu qu’il concerne, dans un premier temps, les chirurgiens, les anesthésistes et les obstétriciens, mais l’idée et d’ensuite l’étendre.
Références : Laetitia Clavreul, Lemonde.fr, revue « 60 Millions de Consommateurs »
6 février 2012
« Travailler plus pour gagner plus » ? Vous avez tout faux ! Lisez cette belle histoire…
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under bien-être, conseils, croyance, espoir, estime de soi, liberté, réflexion, sagesse, stress, témoignage, travail | Étiquettes: argent, modération, priorité, qualité de vie, richesse |Laissez un commentaire
Sur les ordres de son médecin, un homme d’affaires américain est parti en vacances
au Mexique, dans un petit village au bord de la mer.
Le premier matin, incapable de se rendormir après un coup de téléphone urgent du bureau,
il sort marcher jusqu’à la jetée pour se changer les idées.
Un petit bateau avec un pécheur à son bord est à quai et, dans le bateau,
il y a plusieurs gros thons jaunes. L’Américain complimente le Mexicain sur sa pêche.
« Vous les avez pris en combien de temps ? », demande l’Américain.
« Pas très longtemps », répond le Mexicain dans un anglais impeccable.
« Pourquoi est-ce que vous ne restez pas en mer plus longtemps pour prendre
d’avantage de poisson ? », demande alors l’Américain.
« J’en ai suffisamment pour faire vivre ma famille et en donner quelques-uns à des amis »,
dit le Mexicain tout en déchargeant sa pêche dans un panier.
« Mais …et le reste du temps vous faite quoi? » Le Mexicain relève la tête en souriant :
« Je me lève tard, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme,
Julia, et tous les soirs je vais jusqu’au village, boire du vin et jouer de la guitare avec mes amis.
J’ai une vis riche et bien remplie, señor.»
L’Américain éclate de rire et bombe le torse : « Monsieur, j’ai un MBA de Harvard et je peux
vous aider. Vous devriez passez davantage de temps à la pèche et, avec les bénéfices,
acheter un plus gros bateau. En un rien de temps, vous pourriez
acheter plusieurs bateaux. Et vous finirez à la tête d’une flottille de pêche. »
Il poursuit : « Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous le vendriez
directement aux consommateurs, et vous finiriez par ouvrir votre propre conserverie.
Vous contrôleriez le produit, la transformation et la distribution.
Il vous faudrait alors quitter ce petit village, naturellement, pour vous installer à Mexico,
puis à Los Angeles et , pourquoi pas, à New York, ou vous trouveriez
les bonnes compétences pour continuer à développer votre activité. »
Le pêcheur mexicain demande alors « Mais señor, ca va prendre combien de temps, tout ca ? »
A quoi l’Américain répond : « Oh, quinze à vingt ans. Vingt-cinq ans max. »
« Et après, señor ? »
L’Américain rit et dit : « C’est là que ca devient vraiment intéressant.
Au bon moment, vous entrez en bourse, vous vendez le capital de votre société
et devenez très riche. Vous gagneriez des millions. »
« Des millions, señor ? Et après ? »
« Après ? Vous prenez votre retraite et vous vous installez dans un petit village au bord de la mer, ou vous dormez tard, pêchez un peu, jouez avec vos enfants, faites la sieste avec votre femme et allez faire un tour au village le soir, boire du vin et jouer de la guitare avec vos amis… »
18 décembre 2010
Salaire d’un médecin: Combien gagne votre généraliste
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under étude scientifique, psychopraticien, hypnopraticien, hypnotiseur, témoignage | Étiquettes: AGA, anesthésiste, argent, cardiologue, chirurgien, dermatologue, gastro-entérologue, Haute-Garonne, honoraies; CPAM, ophtalmologiste, ORL, pédiatre, psychiatre, rhumatologue, salaire, Sécurité sociale, Unasa |Laissez un commentaire
Combien a gagné un médecin généraliste l’an dernier ?
Avant de poursuivre votre lecture, rappelez-vous que votre médecin généraliste consulte plus de huit heures par jour, y compris les samedis. Après ses huit heures, il doit s’occuper de toute la partie administrative de son cabinet !
À la veille de la revalorisation du C et de la réforme des modes de rémunération, la principale fédération d’AGA qui comptabilise les revenus de près de 21 000 généralistes dans toute la France révèle que leurs bénéfices chutent de 0,6 % en moyenne pour s’établir à 73 800 €.
Mais les écarts sont importants entre régions et surtout entre départements urbains et ruraux.
73 800 euros de bénéfices (soit 6 150€/mois) pour près de 140 000 euros de recettes : ainsi s’établit le revenu moyen d’un médecin généraliste en 2009, selon les derniers chiffres de l’Unasa (Union nationale des associations de gestion agréées) qui portent sur plus de 20 000 médecins généralistes.
Même si l’année passée n’a pas été faste pour la profession qui a enregistré des bénéfices en baisse de 0,6 %, le généraliste apparaît toujours assez proche des revenus des autres spécialités cliniques : un peu moins que le rhumatologue (77 200), mais un peu plus que les 69 400 euros de revenu perçus par le dermatologue, les 66 600 du pédiatre et les 63 400 du psychiatre. L’écart entre ce premier groupe de disciplines et les spécialités techniques demeure en revanche toujours important : 160 KE de revenu pour un anesthésiste, 124 pour un chirurgien, 105 pour un cardiologue ou un gastro-entérologue, plus de 90 KE pour un ophtalmologiste, 90 KE tout rond pour un ORL.
Des écarts importants selon le secteur d’installation
Les statistiques des AGA témoignent aussi d’un écart assez important au sein même de la profession : avec 31 062 euros de revenu moyen le premier quartile de la profession gagne moins que la moyenne des kinés ou des infirmières ; à l’inverse les 125 352 euros de bénéfices moyens des généralistes du dernier quartile les placent au-dessus de la moyenne des cardiologues. Selon les données de l’Unasa, il y a aussi des différences significatives de revenu entre régions : on gagnera en moyenne seulement 62 000 euros si l’on exerce en Aquitaine, mais près de 90 000 dans la région Nord-Pas-de-Calais.
Et le niveau varie surtout entre départements : quasiment du simple au double entre les Pyrénées-Atlantiques (50 900 euros par an en moyenne) et les Ardennes (94 537 euros). Entre ces deux extrêmes, l’éventail est large. Le généraliste parisien souffre (à peine 60 KE annuels), celui des Bouches-du-Rhône (65 000) et des Alpes Maritimes (66 569) restent nettement en dessous de la moyenne nationale. En revanche, dans les Vosges ou dans la Nièvre, les bénéfices (plus de 90 000 euros) sont à la mesure de l’activité très soutenue des confrères. A l’intérieur même d’une région, les écarts peuvent d’ailleurs être conséquents. Prenons le cas des Pays-de-Loire dans lesquels le résultat moyen d’un généraliste (74 437 euros) est proche de la moyenne nationale : dans cette région, l’écart entre départements va de 93 637 euros de revenus moyens en Mayenne à 64 482 euros seulement dans le Maine-et-Loire.
Les moyennes département par département:
Les résultats indiqués ci-dessous sont des moyennes établies par l’Unasa en euros en 2009 sur la totalité des adhérents de ses AGA: cela va de plusieurs centaines de médecins généralistes, dans le Nord par exemple, à quelques dizaines dans des départements médicalement moins peuplés.
•Pyrénées Atlantiques : 50 900
•Hautes Pyrénées : 57 130
•Hautes Alpes : 59 080
•Paris : 59 913
•Haute-Saône : 63 568
•Tarn : 63 987
•Haute Garonne : 64 042
•Bouches-du-Rhône : 64 299
•Maine-et-Loire : 64 482
•Gironde : 65 601
•Isère : 66 569
•Alpes-Maritimes : 66 687
•Val-de-Marne : 67 820
•Yvelines : 68 046
•Alpes de Haute-Provence :68 550
•Rhône : 68 770
•Vaucluse : 68 778
•Haute Vienne : 68 907
•Savoie : 69 315
•Jura : 69 616
•Loire : 69 746
•Loire Atlantique : 69 789
•Drôme : 70 537
•Calvados : 70 650
•Hérault : 70 873
•Vienne : 70 794
•Charente-Maritimes : 71 242
•Hauts-de-Seine : 71 830
•Côte d’Or : 71 733
•Finistère : 72 165
•Ille-et-Vilaine : 72 798
•Ain : 73 398
•Essonne : 73 981
•Morbihan : 74 835
•Var : 75 472
•Indre-et-Loire : 75 569
•Saône-et-Loire : 75 756
•Gard : 76 351
•Meurthe-et-Moselle : 76 406
•Seine-et-Marne : 76 838
•Deux Sèvres : 77 007
•Pyrénées Orientales : 77 772
•Charente : 78 360
•Doubs : 78 493
•Landes : 78 738
•Aude : 79 933
•Manche : 79 941
•Vendée : 80 045
•Val d’Oise : 80 232
•Corse : 80 697
•Bas Rhin : 80 937
•Aveyron : 81 362
•Lot : 81 614
•Lot-et-Garonne : 82 155
•Seine Maritime : 82 318
•Loiret : 82 568
•Yonne : 82 597
•Oise : 82 840
•Dom-Tom : 82 649
•Ardeche : 82 986
•Haut Rhin : 83 197
•Eure-et-Loire : 83 342
•Côtes d’Armor : 83 355
•Tarn-et-Garonne : 84 045
•Sarthe : 84 327
•Aisne : 84 890
•Seine-St Denis : 85 230
•Indre : 85 877
•Loire-et-Cher : 86 219
•Lozère : 86 427
•Corrèze : 86 881
•Creuse : 86 961
•Eure : 87 337
•Moselle : 87 348
•Haute-Marne : 87 548
•Dordogne : 87 637
•Gers : 87 654
•Nord : 87 661
•Orne : 88 377
•Meuse : 90 190
•Vosges : 90 201
•Nièvre : 91 920
•Mayenne : 93 637
•Pas-de-Calais : 94 000
•Ardennes : 94 537
11 départements ne figurent pas dans la liste ci-dessus, faute d’un nombre statistiquement significatif de généralistes pour calculer une moyenne significative des revenus dans le département. Il s’agit des départements suivants: Allier, Ariège, Aube, Cantal, Cher, Haute-Loire, Haute-Saône, Marne, Puy-de-Dôme, Somme, Territoire de Belfort.
Source : legeneraliste.fr, Unasa (Union nationale des associations de gestion agréées)
28 avril 2009
Les liens entre Médecins et Laboratoires de Nouveau sur la Sellette
Posted by Frederic Duval-Levesque (psychopraticien, hypnothérapeute et coach depuis 1988) under étude scientifique, témoignage | Étiquettes: AFEM, argent, cardiologue, Christophe Leguehennec, diabétologue, expertise, firmes pharmaceutiques, Formindep, gynécologue, Henri Rozenbaum, IGAS, L4113-13, Le Monde, loi du 4 mars 2002, Philippe Foucras, professeur de nutrition, Sandrine Blanchard, UFC-Que Choisir, xxx |Laissez un commentaire
C’est pourquoi l’UFC-Que choisir a annoncé, lundi 27 avril, qu’elle portait plainte contre neuf médecins pour non-respect de l’article L.4113-13 du code de santé publique. « Nous avons, symboliquement, choisi des leaders d’opinion pour susciter un électrochoc, mais il ne s’agit que des arbres qui cachent la forêt », explique Christophe Leguehennec, chargé de mission santé à l’UFC.
Ces plaintes ont pour origine l’enquête menée en avril 2008 par le Formindep. Durant un mois, ce collectif de professionnels de santé a observé les prises de position de plus de 150 médecins dans les médias et les congrès. Résultat : alors qu’aucun d’entre eux n’avait déclaré de liens d’intérêts, en réalité près d’une soixantaine en avait.
Le collectif a écrit aux conseils départementaux de l’ordre des médecins, chargé du respect de la loi et du contrôle des conventions passées entre les médecins et les laboratoires pharmaceutiques. « A de rares exceptions près, c’est l’opacité générale », constate le docteur Philippe Foucras, responsable du Formindep. « Nous n’avons pas à répondre à vos questions extrêmement pernicieuses », a fait valoir le secrétaire général du conseil de l’ordre de Paris.
Son homologue du Pas-de-Calais confirme que son instance est bien « garante des contrats et conventions signés entre un médecin et l’industrie » mais, ajoute-t-il, « les formations médicales continues ne pourraient pas, dans la plupart des cas, être réalisées sans le support de l’industrie pharmaceutique ».
D’autres ont rétorqué que « les documents contractuels en notre possession sont et doivent demeurer confidentiels ». Finalement, « c’est suite à nos propres recherches que nous avons découvert des liens, souvent majeurs, entre certains médecins et l’industrie pharmaceutique« , explique le docteur Foucras.
Directs ou indirects, durables ou ponctuels, ces liens d’intérêts peuvent recouvrir des fonctions rémunérées de consultant, de conseil, des participations à des essais cliniques, des rapports d’expertise, des conférences, des actions de formation, etc…
Les médecins mis en cause sont essentiellement des spécialistes (gynécologue, cardiologue, diabétologue, professeur de nutrition, etc.) à qui il est reproché de mettre en avant certains traitements sans préciser les liens qu’ils ont avec les laboratoires qui les commercialisent. « Tous les médecins qui ont un certain renom ont peu ou prou des liens avec l’industrie pharmaceutique et tous les congrès médicaux ainsi que la formation continue vivent en partie grâce aux laboratoires », justifie le docteur Henri Rozenbaum, président de l’Association française pour l’étude de la ménopause (AFEM), l’un des neuf médecins visés par une plainte. « Une plainte ? Vous me l’apprenez. En 2008, j’avais un lien avec un seul labo ; je n’en ai plus aucun à l’heure actuelle et je ne crois pas avoir enfreint la loi », souligne-t-il.
« Savoir qui parle, pouvoir distinguer la communication de l’information, n’est pas un point de détail ; c’est la qualité des soins mais aussi les répercussions sur les prescriptions et leur coût pour l’assurance-maladie qui sont en jeu », considère l’UFC-Que choisir. L’association réclame la création « d’une base de données publique recensant les déclarations d’intérêts des médecins ».
Dans son rapport de 2007 consacré à l’information des médecins généralistes sur le médicament, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) pointait du doigt « les conflits d’intérêts omniprésents » et « la nécessité d’appliquer de manière rigoureuse la loi relative aux conventions et aux liens unissant les professionnels de santé aux entreprises ».
La communication médicale encadrée
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé encadre la communication médicale.L’article L4113-13 du code de la santé publique prévoit ainsi que : « Les membres des professions médicales qui ont des liens avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits sont tenus de les faire connaître au public lorsqu’ils s’expriment lors d’une manifestation publique ou dans la presse écrite ou audiovisuelle sur de tels produits. Les manquements aux règles sont punis de sanctions prononcées par l’ordre professionnel compétent. »
Il a toutefois fallu attendre le 25 mars 2007 pour que le décret d’application de la loi soit publié.
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